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Jan 04

Psychologie des couleurs : vivre en Thaïlande et sortir des conditionnements

Conjuguer vivre en Thaïlande et psychologie des couleurs


J’arrive de ce pays enchanteur qui a modifié ma façon d’aborder le monde. Nous verrons à la fin de cet article à quelle couleur cela correspond pour moi en psychologie des couleurs.


Nous organisons régulièrement des voyages où le tourisme et l’art de vivre se conjuguent avec travail sur soi et changement de vision.


Parallèlement au périple extérieur se déroule un voyage plus intime en fonction de là où vous en êtes arrivés du travail sur soi.


Tout ce qui vous arrive durant le séjour, ce que vous ressentez ou vous fait réagir est traité en petites sessions matinales afin d’harmoniser le groupe.


Cela permet à chacun de dérouler son monde intérieur en toute sécurité et sans crainte du jugement.


Cet article est écrit dans la cadre de la Croisée des Blogs organisée par Philippe et portant sur le thème « changer de regard pour se transformer » .


Changer de regard, c’est exactement ce que nous proposons lorsque nous organisons un voyage.




Les voyages pour changer sa vision


Les voyages dans le désert et au Népal sont des itinérances plutôt axées sur la marche et le souffle. La concentration sur la marche et le recentrage par le souffle permet de relativiser le stress habituel et d’ouvrir d’autres horizons.


Un des objectifs reste le dépassement de soi. Pour la Thaïlande comme pour Bali, l’objectif premier est la détente.


Nous aimons les pays bouddhistes pour l’atmosphère de calme qui y règne généralement. Comme le programme de la journée est plutôt ludique et les conditions de vie agréables, le mental s’apaise.


Il exerce moins de contrôle et de répression. Résultat : les schémas répétitifs et non conscients remontent à la surface.


Vous l’avez sans doute remarqué si vous êtes déjà partis plusieurs semaines avec des amis en vacances, la cohabitation enrichit mais révèle aussi des schémas non résolus du passé.


Pourquoi vivre en Thaïlande la fin de l’année?


Sans doute déjà parce que les Thaïlandais ne s’embêtent pas avec la fin du calendrier maya car ils sont déjà en 2055!


Il était pourtant bien question cette année d’en finir non pas avec le monde mais avec une certaine vision limitée de la vie.





Une de mes sœurs m’a posé la question avant que je parte : mais pourquoi avoir choisi de partir pour vivre le 21/12/12 si loin ?


J’ai trouvé la question pertinente et la réponse a fusé instantanément: pour les saveurs et le ravissement des sens!

 

En Thaïlande, tout est mis en valeur et cela dès l’aéroport où s’alignent les orchidées en signe de bienvenue.


Au niveau décoration, Il n’y a pas de différence faite entre les toilettes et le restaurant. L’harmonie et l’esthétisme règnent. La quête du raffinement se retrouve partout et la beauté peut éclore à chaque pas.





Éclore, naître, s’ouvrir, s’épanouir. Voilà les verbes qui correspondent à ce qui se passe quand on décide de vivre en Thaïlande quelques semaines.


En général, on parle d’éclosion quand un animal sort de son œuf ou lorsqu’une fleur ou une graine s’ouvre. C’est alors l’émergence de la vie et c’est cela qui nourrit le cœur.


Pour les humains on parle de délivrance lors de la naissance: non pas être délivrés d’un fardeau mais délivrer la vie au monde.


Il n’y a pas de temps mort en Thaïlande, il n’y a donc pas cette attente de la gestation, cette lente préparation. Dans ce coin du globe, il y a toujours quelque chose en train d’éclore selon le mois de l’année.


Quand nous y étions c’étaient les mangues et d’autres fruits inconnus, mélange subtil de lychee et de mandarine.


Il y a toujours de la nouveauté à découvrir, de la vie en mouvement.




Cette éclosion de la quintessence de la vie est accessible à tous par le biais des sens. Vous connaissez sans doute:


  • L’odeur entêtante des fleurs tropicales

  • La fragrance du cacao qui se dégage de la calebasse,

  • Le parfum de l’épice qui se révèle par le feu de la poêle.

  • Le sens qui peut éclore d’une phrase au cœur d’un livre inspiré.

  • Le festival de couleurs qui jaillissent des costumes de l’Asie


Cependant, dans votre vie quotidienne, toutes vos actions ne comportent pas nécessairement cet ingrédient, ce petit plus qui émerveille et nourrit.


  • Le métier que vous pratiquez ne révèle peut-être pas cette éclosion de la vie en action.
  • Les fruits que vous mangez ne laissent pas toujours cette sensation de satisfaction.
  • Les plats que vous préparez ne génèrent pas toujours cette fête des sens.



C’est un peu comme si cette vie en 3 Dimensions avait un aspect fade et morne en apparence mais qu’à tout moment on pouvait faire sortir un génie de la lampe.


C’est à vous de le cultiver, de le chercher, de le développer et de le créer. C’est aussi à vous de faire émerger ce petit plus invisible à l’œil nu, cette petite extase instantanée qui peut ou ne pas naître de l’instant.


Voilà l’ingrédient essentiel que je trouve partout en Thaïlande et qui m’incite à le rechercher aussi en moi.




Changer mon regard pour changer ma réalité


L’alternance des saisons au propre comme au figuré ne se vit pas de la même façon en Thaïlande.


Dans ma vision européenne, l’hiver est long, parfois rude et il faut attendre. Tout meurt pour finalement renaître.


De par mon histoire et des deuils précoces (voir mon article précédent), mon mental n’avait retenu que mort et avait zappé renaissance.


Je suis très consciente que cette saison permet la lente transformation mais cela n’aidait pas mon mental qui passait son temps à chercher des signes de perte et de fin tout en ayant peur que tout s’arrête.


Jusque là mon regard était orienté à conserver, ne pas tout perdre, stocker, maintenir, faire en sorte que les choses fonctionnent et ne périclitent pas.


C’est avec l’EFT que j’ai dernièrement revisité la toute petite enfance où j’ai effectivement eu l’impression de tout perdre. Ce type de croyances était dans mon ordinateur mental profondément enfoui et inconscient.


Malgré la conscience de mon schéma, je ne pouvais que subir le fruit de mes croyances sans savoir comment y remédier.


La Thaïlande conjuguée à ce travail intérieur m’a permis de me concentrer sur la vie qui éclot partout et à chaque instant.



Et la psychologie des couleurs dans tout ça?


En déroulant mon fil intérieur et en m’aidant des synchronicités du voyage, J’ai compris que j’expérimentais la couleur fuchsia. (La psychologie des couleurs détermine une problématique rattachée à chaque couleur.)


Pour ceux qui ne me connaissent pas, la couleur est ma spécialité. Les couleurs sont pour moi comme un livre ouvert.


Elles composent ensemble des mots, des phrases et parfois tout un chapitre qu’il suffit de savoir décoder. Chaque couleur a un aspect « ombre » et un aspect lumineux, c’est là tout l’intérêt de la psychologie des couleurs.


Nous ne sommes pas dans un système manichéen avec le bon et le mauvais. Au royaume des couleurs tout est positif et négatif à la fois, cela dépend de l’état dans lequel on est et des bonne sou mauvaises raisons qui nous poussent à agir.


Dans l’aspect ombre du fuchsia, vous préférez rester dans votre coquille plutôt que de vous autoriser à Être. Il y a d’ailleurs une certaine honte à ne pas être comme tout le monde.


Paradoxalement, dans cette couleur, il y a un désir d’attirer l’attention, de se faire remarquer et de vouloir se mettre en valeur en oscillant entre complexe d’infériorité et complexe de supériorité.


Dans cette couleur, vous pouvez vous sentir coupé du monde et de la vie en croyant que le bonheur c’est d’avoir une place.



Vous pouvez aussi croire qu’il faut changer des choses en vous pour être accepté et devenir parfait. la psychologie des couleurs détermine plusieurs définitions que vous aurez à interpréter en fonction du contexte.


Le fuchsia est une couleur qui met un peu de jeu dans les rouages de votre faux-self et, à certains endroits, le vernis « craque ».


Psychologie des couleurs, les aspects positifs du fuchsia


Dans sa version lumineuse, le fuchsia permet d’arrêter de quêter l’absolu et la perfection pour enfin vous accepter tel que vous êtes.


Il devient possible de transgresser enfin les interdits de l’enfance, particulièrement celui de se sentir libre d’être soi.

 

Vous pouvez arrêter de vous plaindre de l’étroitesse de votre coquille et vous interroger plutôt sur la façon de l’ouvrir, de laisser s’échapper le « génie ».


Vous arrêtez aussi de juger votre coquille et celle des autres puisque l’objectif est de naître.


Vous cessez aussi d’en améliorer l’intérieur ou de vous faire remarquer puisque l’essentiel devient la mise en valeur de votre Être éclos.


En résumé, vous sortez enfin des limitations liées à vos croyances enfouies. Il y a plusieurs tonalités qui traitent des croyances en psychologie des couleurs. Le fuchsia aide à s’en dés-identifier.


Psychologie des couleurs : le fuchsia ou le dépassement des limites


Dans cet esprit de dépassement des conditionnements, nous avons alors décidé de retourner voir les tigres à Chiang Mai.



Rentrer sur le territoire du tigre et s’enfermer dans sa cage est peut être un vieux reste fantasmatique des cirques, mais ce qui est certain c’est que le mental n’aime pas.


Il réagit à un conditionnement depuis l’enfance, voire la nuit des temps et n’aime pas du tout l’idée d’aller servir de petit déjeuner à un tigre.


Vous êtes bien obligé de reprendre le pouvoir sur lui malgré la peur et de voir qui décide à l’intérieur de vous.


L’expérience est fascinante. Je précise que je n’aime pas trop les zoos étriqués qui ne respectent pas la nature sauvage des animaux.


A Chiang Mai, les tigres ne sont ni drogués ni enchaînés et jouissent des bons traitements d’une équipe attentionnée.


Il y a cependant quelques règles d’usage à respecter comme ne pas confronter un tigre de face ou lui caresser la tête.


Cette année, j’ai brisé plusieurs autres conditionnements en acceptant qu’un singe me monte sur la tête et en jouant avec un serpent.




En Thaïlande, lâcher la peur de reproduire des expériences douloureuses liées à la perte et faire confiance m’ont permis de vérifier que la vie ne prenait pas tout mais répandait ses bienfaits.


Cela a eu quelques effets notoires sur ma vie. M’attendant à de l’abondance plutôt qu’à du manque et de la perte, j’ai été servie :


Nous avons été « upgradés » dans deux hôtels différents pour des chambres plus spacieuses et moins chères.


J’ai gagné un lot à la tombola moi qui ne gagnais jamais et nous avons aussi été « upgradés » pour des places de théâtre .


Je vous passe sur toutes les petites créations positives qui m’ont fait un clin d’œil pendant tout mon séjour.


Sachant que Thaï veut dire « libre » et Thaïlande « pays des hommes libres », nous étions au bon endroit pour travailler cette couleur fuchsia et l’éclosion de façon plus générale.


Connaître la psychologie des couleurs aide à décoder les évènements de la vie et les situations afin de faire du sens avec ce qui vous arrive.


Changer mon regard sur mon métier


En regardant mon métier avec mes nouveaux « yeux », j’ai compris que ce qui me nourrit, c’est de voir « éclore » mes clients.


Les voir casser leur coquille et émerger dans un aspect plus vivant et plus aimant grâce au travail intérieur. Mon métier, c’est aussi redonner la vie de façon plus psychique que celle de fabriquer des enfants.


Mon travail consiste à mettre en valeur la perfection de la vie et pointer l’adéquation totale entre la réalité intérieure et la réalité extérieure de chacun.


C’est un des aspects du décodage biologique des maladies (voir mon précédent article). je m’émerveille devant la parfaite synchronisation de la réalité vécue et de la réponse du corps.


C’est aussi ce que j’aime dans la méthode Ho’oponopono : nettoyer les mémoires pour faire éclore la vie. Faire jaillir le vivant de l’ombre en une fraction de seconde (selon la taille de la mémoire!)


C’est un peu ce que je cherche au travers de chaque article, faire émerger une vérité accessible à tous et qui va dans le sens de la croissance.


La thérapie n’échappe pas à cela, il y est question d’aérer le système de défense pour faire émerger les autres dimensions d’un individu.


Je me suis demandé si finalement l’Éveil n’était pas une éclosion naturelle intérieure ou l’on casse la coquille des conditionnements pour faire émerger la vie, la vraie afin de la vivre en continu.


Plutôt que de parler d’ascension, le terme d’éclosion correspond mieux à ce qui s’est présenté pendant cette fin d’année 2012 et ce début 2013. Je vous souhaite à tous une joyeuse éclosion.


Portez-vous parfois la couleur fuchsia? Avez-vous expérimenté dans votre vie le dépassement des conditionnements? laissez un commentaire!

 

 


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