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Juin 22

Quand la loi d’attraction me fait un clin d’oeil

Loi d'attraction108Une histoire à succès de la loi d’attraction

 

J’ai l’habitude de chercher la petite bête et de fouiner les détails de tout ce qui se fait en développement personnel.

 

Comme j’avais moi-même pas mal de choses à régler, je me suis fait un plaisir de tester l’essentiel des techniques et méthodes sur le marché.

 

J’utilise les plus performantes à mon goût, sur moi, sur mes clients et souvent je les enseigne.

 

Lorsque j’ai découvert la loi d’attraction, j’étais enthousiaste mais rapidement j’ai vu que les résultats probants se heurtaient au travail intérieur non abouti.

 

J’ai donc beaucoup épluché les écueils à éviter, les dessous de l’affaire dont peu de personnes parlent.

 

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une histoire à succès afin de participer à l’évènement «Histoires Extraordinaires » organisé par Danièle Galicia du blog Forme et bien-être.   

 

Loi d’attraction et la vie des maîtres

 


Dès ma jeunesse j’ai été fascinée par la vie et l’œuvre des Maîtres de sagesse. J’ai commencé par lire les livres de Lobsang Rampa.

 

Bien évidemment, tout paraissait fictif mais les récits de Rampa ont été assez convaincants pour que ses 19 livres se vendent à des millions d’exemplaires!

 

Même le Dalaï Lama en 1984, sans pour autant valider tous les faits relatés, a déclaré devoir remercier son auteur pour la publicité qu’il avait faite sur le Tibet.

 

De là est partie ma fascination pour le Tibet. Depuis, je me suis aperçue que mon enthousiasme avait sans doute des racines plus profondes que celles que je pouvais imaginer (voir mon article précédent).

 

J’ai vu et revu tous les films d’Arnaud Desjardins qui pour la première fois en Europe, a transmis les images des maîtres de l’Orient.

 

Puis est venue « La vie des maîtres » de Spalding et bien sur, tous les livres d’Alexandra David-Neel qui fut la première française à fouler le sol de Lhassa, déguisée en mendiante.

 

Pour ceux qui se sentent une connexion avec cet ancien royaume mythique, je vous laisse découvrir à la fin de cette vidéo des visages de maîtres connus.

 

Vous y verrez  Kalou Rinpoche, Dudjom et le 16ème karmapa, celui juste avant le 17ème que je vous ai présenté l’été dernier.

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A t-on vraiment besoin d’un maître?

 

J’ai raconté dans un précédent article comment j’étais partie chercher un maître tibétain sur le versant indien de l’Himalaya.

 

Je me suis beaucoup interrogée sur la notion de maître avant de comprendre ce que cela pouvait signifier et surtout sur quels critères on pouvait nommer des individus « maîtres de sagesse ».

 

Le maître est celui qui sait, qui transmet et qui a lui même atteint un état de réalisation qui le rend libre des attachements ordinaires (matière, travail, famille). 

 

Selon son caractère et la nature de ses pratiques il respire la bonté, la lumière, l’amour, la bienveillance, l’autorité, la joie, la douceur ou la paix, à moins que ce ne soit tout à la fois.

 

En principe un maître a réalisé une expansion de conscience qui fait qu’il n’est plus identifié à son mental.

 

Il vit dans la réalité de l’instant et il a dissipé les illusions de la forme dont il n’est plus prisonnier.

 

L’égo est désormais à son service (et non l’inverse) et sa conscience inclut les plans de l’Esprit.

 

La question qui me turlupinait était : peut-on s’éveiller sans un maître ?

 

Je ne me sentais pas tant que ça capable de tout focaliser sur une personne même si j’en avais le fantasme.

 

Finalement, ne pouvant répondre à ma question, j’ai pensé que chercher un maître était une perte de temps et une quête plus névrotique qu’authentique.

 

Je me permets de dire cela car, étant plutôt orientée psy, j’avais déjà trouvé de magnifiques sources de projection et de transfert sur des thérapeutes.

 

Ceux qui ne font pas de travail sur eux-mêmes et se retrouvent dans un ashram font une projection massive sur un maître mais traitent avec lui, de façon très inconsciente, des points thérapeutiques.

 

J’en ai rencontré pas mal dans les monastères bouddhistes: beaucoup sont appelés, rares sont ceux qui rencontrent véritablement le maître en dehors de leurs projections.

 

J’ai plutôt laissé venir à moi par intuition un enseignant d’une lignée d’éveil avec qui je puisse me sentir en affinité.

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La loi d’attraction et la vie dans un ashram

 

C’est ainsi que j’ai répondu à ma question sur le chemin spirituel que l’on fait avec ou sans maître.

 

Pour moi, toutes les voies sont bonnes. Avoir un maitre peut être le fruit d’un attachement à ne pas devenir adulte mais ne pas en avoir peut être un rejet de la projection du père.

 

Maître ou pas maître, Il n’y a pas de réponse globale à cette question, juste des cas individuels.

 

Suivre un maître qui n’est pas vivant (de chair) ou un maître qu’on ne rencontre jamais personnellement comporte des pièges.

 

Le mental a tôt fait de se raconter des histoires. Il crée en lui la relation au maître, parfois dans une illusion totale.

 

Je me souviendrai toujours de la première rencontre entre Arnaud Desjardins et son maître Swami Prajnanpad à qui il essayait de dire qu’il avait rencontré Ma Anandamayi.

 

Ce à quoi Swami Prajnanpad lui avait répliqué : vous n’avez jamais rencontré Ma Anandamayi, vous avez rencontré votre Ma Anandamayi.

 

Rencontrer un maître en chair et en os, c’est prendre le risque que son égo soit malmené.

 

William Berton (créateur du jeu de la couleur-énergie) racontait sa visite chez Sathya Sai Baba lorsque je l’ai rencontré.

 

Il acceptait de se moquer de son égo parce que Sathya Sai Baba lui avait donné une chambre de l’ashram au rez-de chaussée juste en face de la décharge de poubelles.

 

Comme il s’en plaignait et désirait une chambre mieux exposée, Sathya Sai Baba lui avait dit que cela correspondait à la tonne de poubelles qu’il avait à l’intérieur de lui et qu’il répondrait à sa demande lorsqu’il se serait nettoyé.

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Encore une application de la loi d’attraction.

 

Sathya Sai baba et la loi d’attraction

 

J’avais été impressionnée. C’était la première fois que j’entendais prononcer le nom de Sathya Sai Baba.

 

J’en ai souvent entendu parler ensuite dans la version lumière et dans la version ombre .

 

Je me disais que, pour susciter autant d’amour et de haine à la fois, cela devait être un grand homme.

 

De nombreux amis m’ont apporté au fil du temps des petits sachets de cendre parfumée ou vibouti et mon mental fantasmait sur les tours de magie qui sont associés à Sathya Sai baba.

 

Il y a ceux qui racontaient des histoires fantasques de l’attente pour voir Sathya Sai Baba et réussir à lui donner une lettre de vœux à réaliser.

 

Bref, ce Père-Noël des temps modernes m’intriguait et m’enthousiasmait beaucoup. Voir de mes yeux un humain créer instantanément de la matière sous mes yeux était mon vœu le plus cher.

 

Comme si, de voir quelqu’un le faire allait me donner la preuve que c’est possible et donc que je pouvais y arriver.

 

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J’étais assez neuve dans mes applications de la loi d’attraction.

 

Maîtres et avatars

 

Contrôler et manifester la matière est aussi une des preuves de la maîtrise.

 

Il y a certains humains qui incarnent sur terre l’esprit divin. Ils ont un corps de chair et sont nés d’une mère mais on les repère vite car ils font preuve d’une grande précocité.

 

Ils présentent avant l’adolescence des qualités d’initié et connaissent les écritures saintes sans les avoir apprises. On les retrouve dans toutes les religions.

 

Ils viennent favoriser l’évolution des humains mais n’ont plus eux-mêmes d’attaches  égotiques.

 

En général, ils n’ont plus de vie personnelle et font preuve d’un amour inconditionnel pour toute l’humanité (et les autres règnes).

 

C’est ce qu’on appelle des avatars (à ne pas confondre avec le film).

 

J’ai déjà parlé de certains d’entre eux comme Ma Ananadamayi et Amma. La lignée des Sai Baba en fait partie.

 

Pendant une vingtaine d’année, j’ai entendu beaucoup de personnes s’interroger sur l’éthique (bafouée ou non) de Sathya Sai Baba jusqu’à ce que je m’ouvre à l’idée d’aller vérifier par moi-même.

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Loi d’attraction et voyage en inde

 

Je n’avais pas mis les pieds en Inde depuis une vingtaine d’années, date à laquelle j’allais faire du trekking au Laddakh.

 

J’ai alors décidé d’aller vivre quelques jours à l’ashram de Sathya Sai baba. Quitte à faire le test, je voulais une immersion totale dans l’ashram.

 

Nous avons donc réservé des chambres sur place et j’ai eu la joie de découvrir ce qu’est un matelas de paille ;-)).

 

Je ne sais pas si vous êtes déjà allé en Inde mais il vaut mieux savoir ce qu’est le travail sur soi pour rester zen.

 

Je me suis déjà vue pousser un mendiant de mes propres mains et ne pas me reconnaître dans une telle exaspération. (je ne faisais pas de travail à l’époque).

 

Cette fois-ci, nous étions littéralement assaillis de sollicitations par les mendiants. Certains incarnaient la mendicité comme on devient spécialiste dans un métier.

 

Ils dégageaient une telle présence malgré le manque de ressource qu’il était possible de donner joyeusement en ayant l’impression d’avoir reçu un cadeau.

 

Je me demandais parfois si certains mendiants ne vivaient pas plus le bonheur que moi.

 

A d’autres endroits, les mendiants sentaient l’exigence qu’on leur donne au point que j’avais l’impression d’être dépouillée avant même d’avoir sorti une roupie de ma poche.

 

J’ai appris à être sélective en fonction du taux vibratoire que je ressentais à leur contact.

 

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A Puttaparti, ville de Sathya Sai Baba, une petite fille portant un bébé sur sa hanche m’a soudain fait une demande peu ordinaire.

 

– Je ne veux pas d’argent, je ne veux pas mendier mais pourrais-tu venir au magasin avec moi acheter du lait pour le bébé ?

 

J’ai décidé de jouer le jeu de l’Inde où je viens chercher une énergie de l’Esprit et où en échange j’apporte des fonds matériels.

 

Je n’ai pas été déçue. Je me suis sentie mère Noël dans le regard de la petite fille et je crois que j’ai compris ce que signifiait la gratitude.

 

Ces grands pics d’intensité se vivent chaque jour en Inde. Je ne connais aucun autre pays au monde qui secoue ainsi un être et le mets sans dessus dessous.

 

Déception sans nom

 

La première fois que nous sommes allés à la cérémonie du darshan, nous avons eu notre lot de petits bazars à travailler en Tipi !

 

Certaines se sont vues refoulées à l’entrée parce que leur foulard n’était pas assez grand ou ne couvrait pas assez leurs épaules.

 

D’autres parce que leur pochette mesurait quelques centimètres de trop…il y en avait pour toutes les sensibilités au rejet et à l’autorité.

 

Parmi tout ce à quoi nous avions à nous familiariser en même temps, un bruit courait que Sai baba était malade.

 

Je commençais à pester contre la loi d ‘attraction : comment se fait-il, au moment où je me décide à venir (de loin tout de même) qu’il en profite pour ne pas être là ?

 

Je sentais la frustration et la déception monter.

 

Vous l’aurez compris, je n’ai jamais vu Sathya Sai Baba de son vivant, nous sommes restés une semaine pratiquement jusqu’à l’annonce de sa mort en avril 2011!

 

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Loi d’attraction et frustration

 

Je ne savais plus quoi penser. J’avais beau me poser la question qui tue : Qu’est ce qui en moi crée cela ?

 

Je ne trouvais que des croyances et mon lot habituel de défenses.

 

  • C’est toujours comme ça, je suis au mauvais endroit au mauvais moment
  • Chaque fois que je m’intéresse à un maître, il est mort
  • Pourquoi ça m’arrive à moi ?
  • Pourquoi ne suis-je pas venue le voir plus tôt ?
  • Ça m’apprendra à procrastiner

 

Bref, les considérations très constructives d’un mental frustré!

 

Puis je suis passée à la phase acceptation du deuil après la déception. C’est ni bien ni mal, c’est ce qui est et il doit y avoir une raison.

 

Je suis rentrée bredouille en matière de maître mais ravie de ma semaine à l’ashram.

 

A la manière d’un bon film, j’avais l’impression d’avoir vécu une vie entière en quelques heures.

 

2ème partie, La loi d’attraction vous offre ce que vous voulez et bien au-delà.

 

Nous avons décidé plus tard dans l’année de voyager au Népal pour faire un trekking dans les Annapurnas.

 

Lorsque nous décidons, Alain et moi, de choisir une nouvelle destination, nous nous y rendons d’abord afin de préparer le terrain.

 

Là c’était un nouvel univers. Il fallait trouver une agence, un trajet de trekking, un guide, des sherpas… ce sont les joies de la découverte dans notre métier.

 

Nous avons erré joyeusement dans Kathmandou à la recherche d’une agence sympathique en croisant quelques soixante-huitards échoués depuis un demi siècle.

 

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Après quelques essais infructueux, nous sommes tombés dans une ruelle sur un boui-boui innommable mais où on parlait français.

 

La négociation prenait une tournure un peu désagréable, ce n’était pas le prix de départ, il fallait marchander etc .

 

La loi d’attraction en pleine action

 

Je commençai à me décourager lorsque j’aperçois une silhouette avec une robe orange sur l’ordinateur du responsable de l’agence.

 

Je lui demande s’il connaît Sai Baba et je le vois tout à coup s’illuminer de l’intérieur.

 

Je lui raconte mes déboires avec l’Inde et il me répond du tac au tac :

 

– Mais Sai Baba est au Népal !

 

A mon tour de lâcher un cri de surprise. Ils sont très forts ces maîtres mais quand même !

 

Il agrandit la photo qui était sur son ordinateur et je m’aperçois que c’est d’un jeune homme dont il parle.

 

– Il s’appelle Sanjay Sai Baba continue t-il. Il est une émanation des Sai Baba et il va bientôt avoir 25 ans!

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Le voilà à me raconter les miracles que le petit Sanjay faisait à l’école comme fournir toute sa classe en stylos et cahiers qu’il matérialisait devant les yeux de ses petits copains.

 

C’est tout de même un don qui ne passe pas inaperçu dans une école et qui pourrait résoudre pas mal de problèmes à l’éducation nationale !

 

J’ai commencé à sentir ce fameux taux vibratoire monter dans la pièce où nous échangions.

 

– Mais, lui dis-je, personne en Europe n’est au courant qu’un autre Saï Baba existe!

 

-Je sais, son aura est en train de grandir, nous allons commencer les travaux de son ashram et il va bientôt partir en Inde se faire connaître !

 

En Inde, une réincarnation peut avoir plusieurs manifestations, un peu comme chez les tulkous tibétains.

 

– Oui mais, là, où est -il en ce moment ?

– A Kathmandou, chez lui !

– Et comment peut-on faire pour le rencontrer ?

– Je suis son premier disciple et je suis responsable de l’organisation Sai baba au Népal.

– Glups !

-Ça vous dirait que je vous amène demain faire connaissance avec lui ?

-Hugh !

– Bon très bien, il fait son darshan (cérémonie) demain, je m’arrangerai pour que vous puissiez avoir un entretien privé avec lui.

– Et pour ce qui est des prix du trekking, on va s’arranger pour que chacun soit gagnant dans la transaction.

 

Loi d’attraction, quand tu nous tiens !

 

Depuis la connexion entre l’Inde et le Népal a été faite. Les dévots de feu Sathya sont obligés d’outre-passer leur mental et leurs attachements pour s’ouvrir au mystères des avatars.

 

Mais combien sont-ils dans la famille Sai Baba ?

A priori trois :

 

Shridi Saï Baba au siècle dernier: un fakir (qui réalise des actes surhumains), yogi, et sadhu (un renonçant qui n’a qu’un seul désir : la dissolution dans le divin),

Sathya mort en 2011 et

Sanjay.

 

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Les joies de la loi d’attraction

 

 

Alors quand je dis que la loi d’attraction vous offre ce que vous demandez et mieux, vous comprenez que je sais de quoi je parle!

 

Mon mental étriqué n’est pas capable d’imaginer tous les trésors de la création qui se mettent à mon service !

 

Comme je pense petit ! J’aurais pu rester bloquée sur la frustration d’avoir raté Sathya et ne rien attirer du tout dans ma vie.

 

Je me suis concentrée sur mon enthousiasme à rencontrer un maître/avatar qui joue à créer de la matière devant les yeux ébahis de ses visiteurs.

 

Je crois que c’était vraiment cette particularité qui m’attirait. L’univers a répondu à ma curiosité au-delà de mes espérances.

 

Depuis Sanjay réserve toujours un petit moment privé avec ceux qui le veulent quand nous accompagnons un groupe pour faire un trek au Népal.

 

Nous avons assisté lors de notre dernière rencontre à l’étonnante matérialisation de la vibouti, cette cendre parfumée que Sanjay Sai Baba manifeste à volonté et multiplie à la façon des poissons ou des petits pains bibliques.

 

L’énergie et la montée du taux vibratoire étaient au rendez-vous!

 

C’est sur des expériences comme celles-ci que je m’appuie lorsque je traverse des complications comme mon fil à retordre avec Google dont je vous parlais la semaine passée.

 

Et si c’était une étape intermédiaire comme la mort de Sathya Sai Baba en vue d’une surprise encore plus énorme ?

 

Vous avez une anecdote, une synchronicité à raconter? La loi d’attraction vous passionne? Laissez un commentaire!

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