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Juil 19

Et si la procrastination était un outil de gestion du stress ?

procrastination1La procrastination n’est pas forcément l’expression d’un stress

 

Le thème de ce mois-ci est « ralentir pour réussir ». Je me suis aperçue rapidement dans ma vie que, pour « réussir » ce que j’entreprends, je dois me concentrer sur l’essentiel.

 

Or l’essentiel, contrairement aux idées reçues, ne réside pas essentiellement dans la compétence et le travail bien fait. Il existe un facteur primordial à ne pas négliger : l’état dans lequel vous faites les choses conditionne leur résultat.

 

Alors ralentir, pourquoi pas, du moment que le ralentissement vous permet de changer d’état. Je me souviens il y a des années d’un ami qui avait perdu son smartphone dans un taxi à Bali.

 

La première chose que je lui ai conseillé de faire c’est une courte méditation (ralentir donc) pour modifier son état intérieur car dans le stress, rien ne peut se résoudre.

 

Au moment où il sortait de sa méditation, l’hôtel recevait un coup de fil du chauffeur de taxi qui venait de trouver un téléphone dans son taxi !

 

Cet article est écrit dans le cadre de la Croisée des blogs de développement personnel.org. Elle est organisée par Alexandre (le véritable créateur des Croisées) du blog c’éclair.

 

L’idée de ralentir le rythme ou le temps m’a fait immédiatement penser à deux sujets qui y sont rattachés :

 

  • Le premier : la procrastination, car remettre au lendemain, n’est ce pas une façon de ralentir ?
  • Le second : ralentir le temps est directement associé à une petite glande située au niveau du cou.

 

Cette dernière fabrique des hormones permettant d’accélérer ou ralentir le métabolisme ainsi que la vitesse du processus de croissance.

 

Il s’agit de la thyroïde, en lien avec l’hypophyse (et l’hypothalamus) qui aide à la stimuler ou la ralentir selon les besoins. C’est ce dont je vais vous parler maintenant.

 

Vous verrez, en fin d’article, comment la procrastination peut réellement répondre à un besoin de ralentir en évitant d’attaquer sa thyroïde.

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Stress, temps et thyroïde

 

Pour en revenir à cette petite glande, c’est elle qui fournit à l’organisme l’énergie dont il a besoin et qui régule les organes pour qu’ils fonctionnent à la vitesse adaptée.

 

De façon générale, les hormones thyroïdiennes permettent de réguler:

 

  • Le rythme cardiaque
  • La pression artérielle
  • La sudation

 

Elles ont le pouvoir de vous faire fonctionner en sur-régime ou à la vitesse d’un escargot. Ainsi ralentir pour réussir n’est pas qu’une gestion de volonté et de vitesse d’action, c’est aussi toute une modification physiologique qui s’opère en vous.

 

Lorsque la glande thyroïde est trop active (hyperthyroïdie), vous voulez faire tout très vite.

 

C’est souvent le résultat d’un traumatisme non conscient (dans votre propre vie ou transmis par l’arbre généalogique) où il a fallu faire vite pour survivre et rester en vie.

 

C’est le cas chez certains animaux où la portée est trop nombreuse. Il faut se dépêcher d’attraper une mamelle car il n’y en a pas pour tout le monde.

 

Vous pouvez aussi vouloir accélérer le temps pour être plus grand, plus âgé, plus instruit, pour être accepté, pour voir se rapprocher un événement heureux, pour éviter de sentir quelque chose de désagréable ou d’angoissant, pour être en lien ou se sentir appartenir.

 

Dans le cas de l’hypothyroïdie, c’est l’inverse, la thyroïde ralentit. C’est aussi le résultat d’une mémoire ou d’un traumatisme où il aurait fallu plus de temps pour pouvoir agir et ainsi éviter le pire.

 

Il peut s’agir d’une sanction pour ne pas avoir fait quelque chose à temps ou la nécessité d’avoir plus de temps pour faire mieux les choses et donc être mieux accepté, devenir meilleur, se sentir appartenir…

 

Si vous (ou dans votre famille) avez ou avez eu des soucis de thyroïde, sachez que la première direction à prendre est de repérer vos réactions face à la notion de temps. Tout est une question de perception très subjective :

 

  • ou bien vous avez vécu des situations stressantes et marquantes où « il faut aller vite ».
  • ou bien vous avez expérimenté des situations stressantes ou vous avez pensé « j’ai besoin de plus temps ».

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Quelques notions de décodage biologique

 

Ce qui est formidable, au niveau de votre corps, c’est que la biologie s’adapte. La maladie (dans le cas de la thyroïde par exemple) est un ressenti non conscient qui s’incarne dans la biologie.

 

Ainsi, dans le corps, chaque organe a une fonction biologique:

 

  • l’estomac digère
  • les poumons respirent
  • les os soutiennent le corps
  • l’épiderme permet de toucher
  • le larynx d’exprimer, demander de l’aide
  • le rectum d’évacuer, libérer

 

Lorsque vous vivez un conflit interne avec une émotion (que vous ne sentez pas ou dont vous ne savez que faire), votre biologie est touchée. Le plus étonnant, c’est que le cerveau ne fait pas la distinction entre un conflit biologique et un conflit émotionnel.

 

Par exemple, votre estomac sera touché si vous mangez un met indigeste mais il sera également touché si vous ne digérez pas le comportement d’un de vos proches à votre égard ou si vous êtes écœuré par les actes d’un illustre inconnu.

 

Ainsi, selon votre ressenti purement subjectif :

 

  • si vous vous sentez seul et isolé, c’est l’épiderme qui sera touché
  • si vous n’osez pas demander, ce sera le larynx
  • si vous vous sentez souillé par un propos blessant, ce sera le derme
  • si vous vous sentez bousculé ou au contraire, impatient, ce sera la thyroïde.

 

Comme un enfant qui prend tout au premier degré, le symptôme dans votre corps, se présente comme une solution temporaire à votre problème.

 

Dans un conflit de séparation par exemple, l’eczéma va faire en sorte que les cellules superficielles de la peau soient éliminées dans le but d’améliorer le contact dans plus de proximité.

 

Il diminue ainsi la distance entre votre peau et celle de la personne dont vous vous sentez séparé.


Si c’est au niveau du sein que vous fabriquez trop de cellules, l’idée est de fabriquer plus de lait, et ainsi de nourrir d’avantage celui, celle que l’on croit en danger ;

 

Si vous avez plus de nausée et de vomissement, cela permet symboliquement d’éliminer plus de contrariété indigeste etc.

 

Que vous soyez le genre de personne qui accélère ou qui ralentit, c’est votre thyroïde qui va exprimer votre problématique au temps.

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La forme que prend la pathologie n’est jamais le fruit du hasard. Le cerveau va ainsi modifier le fonctionnement de l’organe qui paraît le plus approprié pour répondre aux besoins du moment.

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« Nous ne sommes pas là pour guérir de nos maladies, mais nos maladies sont là pour nous guérir ». Carl Gustav Jung

 

 

Les maladies sont là pour vous guérir… mais vous guérir de quoi? En général, de quelque chose qui est caché, invisible, inconscient. Il s’agit souvent d’un choc émotionnel oublié ou d’une mémoire transmise par vos ancêtres et dont vous ne connaissez même pas l’origine.

 

La maladie n’est qu’une réaction, elle n’est pas un problème en soi. C’est un peu comme la procrastination, ce n’est pas le feu dans la maison mais la sirène du détecteur de fumée. Le véritable problème est caché par la maladie ou la procrastination.

 

Imaginez par exemple qu’une femme souffre en apparence de stérilité. La stérilité n’est pas le problème, c’est juste une réaction. Qu’est ce qui peut bien être un problème transmis par les ancêtres et dont la stérilité serait une forme de solution, une réparation ?

 

Sans doute des mémoires d’enfants qui n’ont pas survécu et qui ont généré beaucoup de souffrances dans la famille.

 

Puisque dans la mémoire, les enfants meurent, en étant stérile, cette femme n’aura pas à souffrir d’une perte dont il est difficile de se remettre.

 

Vous comprenez comment, dans toute maladie, le corps tente de trouver une solution à un problème beaucoup plus vaste derrière le symptôme apparent. La stérilité est alors vécue comme une gestion du stress (venant des ancêtres) plutôt que comme un problème!

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Accélérer ou ralentir, les conflits liés à la thyroïde.

 

Les dysfonctionnements de la thyroïde signent souvent l’impuissance devant une situation. Voici quelques raisons qui sont à l’origine des pathologies de la thyroïde :

 

  • impuissance face au danger (ex un enfant tombe et vous n’avez pas eu le temps d’intervenir)
  • il y a un danger qu’on voit venir, il faudrait agir vite mais on se sent impuissant à régler le problème.
  • il y a une urgence et personne ne fait rien
  • il y a plusieurs urgences en même temps à traiter
  • impossible de s’organiser
  • trop de fatigue pour assumer
  • peur de l’étranglement
  • impatience, on veut tout, tout de suite
  • assister à un conflit alors qu’on est très jeune, on ne veut pas prendre parti mais il faudrait agir car la situation est dangereuse et on est trop petit.
  • si on avait agi plus vite …
  • si on avait compris plus vite…
  • il faut se dépêcher de vivre comme si la mort était proche

 

Il est important de distinguer les deux façons de se comporter face au temps:

 

 

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1-  Hyperthyroïdie

 

C’est le besoin d’aller plus vite et d’augmenter le métabolisme du corps qui génère des situations où il est question de :

 

  • Une plus grande vivacité et efficacité de la personne ( au détriment de son bien-être)
  • Un besoin de se nourrir avant les autres (comme si sa vie en dépendait)
  • Un besoin de fuir en cas d’agression
  • Pouvoir se dégager rapidement (comme si on avait peur d’être entravé)
  • Être plus efficace pour accomplir toutes les tâches.(être soi ne suffit pas, il faut être bon voire exceptionnel)
  • Pouvoir tout assumer, même ce qui paraît au-dessus de ses forces
  • Être plus rapide que les autres
  • Accélérer alors que tout semble fonctionner au ralenti (impatience chronique)
  • Peur d’arriver en retard, il faut se dépêcher (même s’il n’y a aucun danger à la clé)
  • Faire vite à la place des autres (qui répond à une urgence interne mais qui n’a rien à voir avec la situation réelle)
  • Tout est au ralenti alors qu’on se sent hyper actif
  • Anxiété, agitation, irritabilité

 

Voici un exemple tiré des expériences de Christian Flèche :

 

Une personne a été licenciée et est obsédée par le fait de retrouver un travail. Elle ne dort plus, ne mange plus. Elle est dans cette urgence, dans ce comportement non voulu, non choisi qui se décide en elle.

 

C’est la plainte dans le corps, dans le comportement, dans l’émotion à travers l’envahissement de l’impatience. Dans ce cas, l’élimination du problème, le fait de trouver des solutions rapidement semble vitale.

 

La croyance est « si je reste trop longtemps en contact avec le problème, je ne vais pas survivre ».

 

A partir de cette croyance là, on va chercher à quel moment l’inconscient a mis en place cette croyance, car toute croyance a une histoire.

 

Pour le cas présenté, la croyance remonte à la naissance de la personne qui s’est déroulée dans un contexte d’angoisse de la mère liée à un délai trop long entre la perte des eaux et l’arrivée à l’hôpital pour accoucher. « Il faut faire vite pour survivre ».

 

L’expérience vécue a donné cette croyance et cette croyance n’est plus jamais remise en question. L’expérience s’est généralisée dans tous les actes de la vie (trouver un travail, une compagne, une maison, …) et se solde souvent par une hyperthyroïdie.

Christian Flèche

 

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2- Hypothyroïdie

C’est le besoin de ralentir le métabolisme car on se sent débordé

 

L’hypothyroïdie est souvent le résultat d’une usure de la thyroïde : le conflit interne lié au temps (à l’urgence et à l’impuissance) à trop duré sans trouver de résolution.

 

L’hypothyroïdie est aussi parfois la phase de réparation d’une hyperthyroïdie où il fallait faire vite pour réussir, survivre ou sauver quelque chose ou quelqu’un. Le corps bascule dans la pathologie inverse pour se réguler.

 

Souvent, c’est l’expression d’un conflit actif dans lequel on s’est senti impuissant même en faisant le plus vite possible avec la sensation de « je n’y arriverai jamais ».

 

Les situations et ressentis liés à l’hypothyroïdie :

 

  • Vouloir être né plus tôt
  • Regrets, nostalgie
  • Se sentir incompris, pas reconnu, vite découragé
  • Auto-dévalorisation
  • Arrive toujours en retard ou parfois toujours en avance (il lui faut plus de temps)
  • N’a pas assez de temps pour tout faire
  • Se sent vite dépassé par les évènements
  • Tout va trop vite
  • Il faut faire vite mais on n’y arrive pas
  • Culpabilité à ne pas être efficace
  • Perte de mémoire
  • Victime (qui s’ignore) face aux évènements
  • Lenteur, sensation d’inefficacité, confusion (même si c’est faux)
  • Avoir la ferme intention d’y arriver mais sans résultat
  • Attendre toujours le dernier moment pour faire les choses et s’en vouloir de ne pas y arriver (on y vient à la procrastination!)
  • Peur d’avoir à se battre et se sentir impuissant (alors qu’il n’y a aucun danger)
  • Prise de poids, frilosité
  • Asthénie

 

Voici un autre exemple (d’hypothyroïdie cette fois) tiré des expériences de Christian Flèche :

 

Une dame  souffre d’hypothyroïdie. La question à se poser est : en quoi est-ce la solution à une situation stressante? Elle retrouve après investigation une scène d’enfant où elle fait du vélo, mais les freins ne fonctionnent plus. 

 

Elle est dans une descente et  le vélo va vite, beaucoup trop vite et elle se retrouve dans les ronces.

 

Son père se précipite vers elle et la gronde en la giflant. Elle a eu peur et se sent si triste quand son papa lui crie dessus. Si seulement elle avait pu ralentir ce vélo, tout cela ne serait pas arrivé.

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Je voudrais en profiter pour vous parler d’un cas spécial, la thyroïdite de Hashimoto.

 

Tout d’abord parce que c’est une pathologie qui circule dans ma famille et surtout parce ce symptôme est l’expression d’une double problématique : accélérer et ralentir en même temps !

 

Ex : au moment de l’accouchement, il faut faire vite à partir du moment où la future mère a perdu les eaux, et en même temps ralentir le moment de la délivrance si le trajet est trop long.

 

Lors d’une naissance difficile, il faut faire vite pour que le bébé ne souffre pas trop et en même temps, ce dernier ressent l’émotion de sa mère qui ne va pas y arriver.

 

Selon mon expérience, les problèmes de thyroïde vous viennent de vos ancêtres. Vous héritez de leurs caractéristiques:

 

  • physiques
  • psychiques
  • socio-culturelles
  • lieux de vie
  • métiers
  • dons

mais aussi de leurs conseils en survie dans votre propre biologie!

 

Votre cerveau archaïque traite la réalité comme si vous étiez toujours confronté à la vie sauvage de la préhistoire et aux horreurs du moyen-âge.

 

En fait, les maladies, les troubles psychiques et les blocages psychologiques sont la conséquence d’un « malentendu entre la pensée humaine contemporaine et les réflexes de votre cerveau archaïque d’hier portant les mémoires de vos ancêtres ».

 

Voici ci-dessous une liste des problèmes possibles transgénérationnels auxquels étaient confrontés vos ancêtres: vous pouvez avoir hérité de leur problématique au temps alors que les dangers mortels sont aujourd’hui très réduits.

 

Ceci peut expliquer en partie pourquoi vous développez une pathologie de la thyroïde pour un événement plus anodin contemporain qui n’a rien de grave ni d’urgent.

 

C’est parce que ce terrain était déjà miné par vos ancêtres qui ont enduré des souffrances liées à la rapidité nécessaire ou au besoin de temps supplémentaire. Ce peut être à propos de:

 

  • Les récoltes (faire vite sinon la récolte est perdue), peur de la famine
  • Les accouchements (faire vite pour trouver une sage-femme, ralentir la naissance)
  • Lors des avortements, faire vite avant qu’il ne mette en danger la vie de la mère.
  • Les épidémies qu’on ne savait pas guérir, faire vite en cas de contamination pour ne pas infecter toute la famille
  • Être plus rapide que les autres pendant les période de restrictions pour ne pas mourir de faim
  • La nécessite de s’exiler en temps de guerre, agir vite, urgence à fuir tout en voulant rester pour ne pas perdre ses biens
  • La guerre, les camps, accélérer le temps quand c’est insupportable
  • Ralentir la vie lorsqu’on doit partir au front pour passer plus de temps avec ses proches.
  • Les tremblements de terre, les bombes : faire vite pour retrouver les personnes en vie.

 

Bien évidemment, si vous portez certaines de ces mémoires ancestrales, vous ne développerez pas nécessairement de pathologie dans votre corps.

 

Pourtant, comme cette femme qui paniquait lorsqu’elle a été licenciée, vous angoissez régulièrement à propos de:

     

  • Attraper une maladie même si vous êtes en bonne santé
  • Mourir de faim simplement parce que vous êtes en insécurité financière
  • Peur d’être contaminé
  • Peur de ne pas survivre à un accouchement ou a une opération malgré la sécurité médicale d’aujourd’hui
  • Peur de perdre un proche simplement parce qu’il rentre à l’hôpital
  • Peur de perde un membre de votre famille simplement parce qu’il prend l’avion

etc…

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Vous croyez dur comme fer que le problème qui vous préoccupe est au présent alors que ce sont souvent la plupart du temps des réminiscences de votre cerveau archaïque et des craintes que portaient vos ancêtres.

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Alors quelles solutions si vous avez un problème au temps ?

 

1°) Pister votre désir de perfection, souvent lié à la procrastination.

 

Vouloir être parfait ou faire quelque chose parfaitement est une des raisons pour lesquelles vous aimeriez avoir plus de temps, et pour laquelle vous procrastinez régulièrement.

 

Il est naturel de vouloir bien faire les choses mais le désir de perfection cache une vraie problématique à l’autorité.

 

Contrairement à ce que vous vous racontez, ce n’est jamais pour vous-mêmes que vous désirez être parfait : c’est toujours pour quelque chose ou pour quelqu’un.

 

Ou vous redoutez la sanction, le rejet et la critique ou vous recherchez la validation, la reconnaissance et l’amour.

 

Si vous arrivez de l’enfance avec une blessure ou un manque, aucun travail parfait ne vous donnera l’amour que vous n’avez pas reçu ni n’effacera les coups que vous avez reçus.

 

Si c’est la perfection qui vous anime, procrastiner, gagner du temps et retarder le produit final afin qu’il soit meilleur est une perte de temps.

 

2°) Affranchissez-vous du temps terrestre

 

Le temps est un problème purement terrestre 3D. Au niveau des rêves, il n’existe pas, vous mélangez allègrement tous les temps et toutes les époques au sein du même rêve.

 

En plein cœur d’une méditation, vous n’êtes plus assujetti au temps, il n’a plus lieu d’être. Au niveau du cœur, le temps n’a plus aucune importance non plus.

 

Souvenez-vous que le temps n’existait pas lorsque vous étiez enfant, il vous a été transmis.

 

Si vous avez la chance d’avoir des enfants ou des petits enfants en bas âge, vous allez comprendre très vite que le temps est un concept non intégré chez eux.

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Il se stabilise vers 7ans. En maternelle l’apprentissage de « hier, aujourd’hui et demain » n’est pas simple et nécessite un long martelage !

 

Un enfant est en même temps alerte et méditatif, tout se joue au présent, il n’y a pas de passé et pas de futur.

 

Par la méditation ou l’espace du cœur, vous pouvez retrouver l’innocence de l’enfant qui rêve et qui n’a pas la notion du temps.

 

Une fois que vous en êtes dégagé, retournez à votre ouvrage, vous aurez changé d’état et vous aurez dissous le stress au temps.

 

3°) Faites une séance de thérapie quantique

 

Il est aussi possible de se faire aider, surtout lorsque la problématique au temps génère des émotions et vous empêche de réussir dans vos entreprises.

 

Si vous êtes plutôt du genre à avoir besoin de plus de temps, la procrastination ne va faire que retarder le problème.

 

Vous pensez gagner du temps et gérer le stress en repoussant votre tâche au lendemain ou à la Saint Glinglin mais vous ignorez les raisons qui vous font procrastiner et qui peuvent être :

 

  • Un réel besoin de prendre du temps pour prendre soin de vous-mêmes, dans ce cas, faites-le vraiment, ne restez pas devant l’ordi à lire des mails tout en évitant de vous mettre à l’essentiel.

 

  • Un besoin de récréation pour oublier toutes vos frustrations d’enfant liées à l’école, aux devoirs et aux obligations. Prenez une demi heure toutes les 2 heures pour jouer et remettez-vous au travail.

 

  • Acceptez de sentir l’état d’impuissance et de soumission dans lequel la tâche que vous avez à faire vous plonge. Tout cela peut se travailler rapidement en séance.

 

  • Acceptez de sentir le malaise lié au fait que vous n’êtes pas certain(e) de réussir la dite tâche sans l’aide d’une personne compétente. Vous ne pouvez pas tout savoir, allez chercher de l’aide plutôt que de regarder la télé en attendant.

 

  • Demandez-vous si repousser la tâche n’est pas une façon d’attirer sur vous une sanction qui pourtant vous terrifie. Si vous procrastinez à propos du paiement de la facture l’électricité, vous n’aurez plus de chauffage et serez soumis à des mauvais traitements.

 

Surtout, n’oubliez pas que c’est une partie de vous restée enfant qui cherche à gérer son stress en faisant l’autruche. Traiter et libérer l’enfant blessé en vous est vraiment un des objectifs de la thérapie et des thérapies quantiques comme la technique TIPI.

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En résumé, procrastination ou pas, développez un observateur qui se regarde lui-même en train de faire ou de ne pas faire ce qu’il a à faire!

 

Apprenez à écouter les parts de vous-même en conflit interne (la part qui veut travailler et celle qui cherche à ralentir le temps) et donnez du temps à chacune d’elles comme on traite équanimement deux de ses enfants.

 

Accordez une heure à chaque enfant intérieur (j’espère que vous n’en avez que deux en matière de travail;-)

 

Ainsi, vous pourrez gérer le stress de celle qui veut travailler en accélérant le travail pendant une heure. Puis, vous gérez le stress de celle qui veut ralentir en lui demandant ce qu’elle veut vraiment faire pendant une heure .

 

Ne « baffez » pas la part de vous qui se roule dans la procrastination, elle ne fait que gérer un stress oublié que vous auriez grand intérêt à ramener à la surface pour vous en libérer.

 

Et vous, comment ça se passe avec le temps? Tout très vite? Pas assez de temps ou les deux à la fois? Laissez un commentaire!

 

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