Category Archive: Voyage initiatique

Avr 28

Psychologie des couleurs: Pourquoi Ho’oponopono est l’antidote du jaune

1°) Psychologie des couleurs:  le jaune ne connait que sa vision étroite

 

J’ai toujours de très bonnes raisons pour faire Ho’oponopono.

 

Souvent c’est pour nettoyer un état émotionnel, une difficulté ou une souffrance mais les ¾ du temps c’est pour nettoyer mon mental.

 

Je vais vous raconter quelques unes de ses facéties et je suis certaine que vous allez, comme moi, trouver d’innombrables situations où faire Ho’oponopono.

 

Je lisais ce matin sur Facebook l’épitaphe virtuel d’un gars qui vient de perdre une personne importante pour lui. Je lis un peu en diagonale et je comprends que c’est sa tante avec qui il était très en lien qui est partie.

 

Puis comme il avait l’air de parler de sa mère aussi, je relis le texte parce que je n’étais plus certaine de bien comprendre son propos.

 

Et là, Gasp!, je découvre qu’il ne parle que de sa mère du début à la fin. Pas l’ombre d’une tante dans son texte !

 

La tante, c’est mon cerveau qui a fait ça ! Il connait, il a été élevé une bonne partie de sa vie par sa tante donc il fait des associations avec sa vision étroite et il repeint toute la réalité avec cela.

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Le mental (associé à la couleur jaune) veut avoir raison. C’est lui le centre du monde. Cet article est la 2 eme partie d’un ensemble sur le jaune et le mental.

 

Pour lire la première partie de l’article, cliquez sur psychologie des couleurs 1.

 

Alors, que s’est il passé vraiment pour moi?

 

Une fois que mes yeux ont enregistré (et créé de toute pièce des mots dans le texte!) que c’est de la tante dont on parle, mon mental défend sa vision.

 

Il veut avoir gain de cause et être entendu puisqu’il est sur de lui…mais sur de quoi en fait ? De projeter son monde sur tous les évènements de sa vie!

 

J’étais effarée de ce que mon mental est capable de faire ! Dire qu’on se fie à ses sens pour appréhender la réalité !

 

Vous avez déjà égaré vos clés et vérifié de vos propres yeux qu’elles n’étaient pas dans votre sac? Et puis quelqu’un d’autre que vous cherche au même endroit et les trouve!

 

Voilà ce que je veux dire quand je m’interroge sur la fiabilité de nos sens.

 

Dans mon monde à moi, c’est vrai que ma tante a pris la place d’une mère mais c’est vrai aussi que je l’ai vu écrit dans l’article.

 

Dans le monde de l’autre, il a juste parlé de sa mère. Vous ne pouvez jamais savoir ce qu’il y a dans la lorgnette de l’autre parce que vous ne voyez que la votre!.

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Le mental est parfaitement capable de contrôler vos sens. De vous faire voir ce qui n’existe pas, de vous faire sentir ce qu’il a besoin que vous sentiez, de bloquer le ressenti de ce qu’il ne veut pas que vous sentiez !

 

Lorsque je reçois des couples en consultation, je suis toujours ébahie de voir comment chacun vit sur une planète différente.

 

Chacun défend son point de vue. Le jaune ne sait pas qu’il se croit seul au monde. Il a forcément raison. Dans son monde c’est vrai mais pas dans le monde de l’autre !

 

En général, je prends d’abord les personnes séparément pour comprendre sur quelle planète elles vivent avec leur mental.

 

Puis je les vois ensemble pour qu’ils puissent découvrir que la personne avec laquelle ils sont en relation vit en fait sur une autre planète. qu’eux

 

Tant que vous n’avez pas conscience de cela, vous allez vous voir en train d’argumenter ou d’insister dans une conversation parce que vous êtes certain que c’est vrai sur votre planète.

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Demandez-vous ce que vous essayez de défendre finalement. Et si ce que dit l’autre était vrai dans son monde ? Pourquoi ne pas le laisser à ses croyances…

 

Alors, peut-on trouver un dénominateur commun entre deux personnes lorsque chacune perçoit le monde au travers de son mental ?

 

A bien y regarder, trouver un terrain d’entente pour les couples représente 5% de la séance.

 

Les 95% restants sont dédiés à ramener chacun à ses interprétations, à sa vision erronée, son jaune quoi!

 

Qu’est ce que je fais pendant ce temps là mis à part le fait de mettre à disposition tous mes outils thérapeutiques ?

 

Je fais Ho’oponopono (je vous explique plus loin dans l’article comment faire si vous ne connaissez pas).

 

Parce que si chacun d’eux est sur une planète différente, je ne fais pas exception.

 

Alors, pour être certaine de ne pas laisser ma planète interférer avec la leur, je nettoie mon mental et sa vision avec Ho’oponopono.

 

2°) Ho’oponopono, le meilleur antidote contre le mental

 

Avez-vous déjà essayé de raisonner un mental en pleine insécurité, quelle soit financière ou liée à des humains ?

 

Pas facile d’en venir à bout. Vous avez beau jouer la carte d’un grand frère qui vous met une petite claque dans le dos et vous dit « t’inquiète pas, ça va aller », il ne se laisse pas facilement convaincre.

 

En plus, associé au cerveau gauche, il a des arguments en béton armé. Il cherche à vous prouver que vous êtes bien en insécurité et il est très convainquant.

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Il arrive à vous vendre que vous êtes en danger même si tous les compteurs sont au beau fixe.

 

Chercher la paix ne sert pas à grand chose, il suffit de faire taire son mental pour l’obtenir !

 

J’ai un ami qui a vendu sa voiture récemment.

 

Son mental avait tout sécurisé, le jaune était à fond dans les starting blocs, il connaissait toutes les arnaques possibles pour être certain de ne pas tomber dedans.

 

Et bien que l’acheteur ait montré toutes les preuves de sa crédibilité financière, cet ami continuait à avoir peur de l’arnaque.

 

Le mental ne lâche pas son insécurité, et si vous lui prouvez que tout va bien, il va vous trouver dans l’heure une nouvelle source d’insécurité.

 

Pourquoi ? Parce que nous avez, grâce à la peur, appris à vous méfier de tous les humains au fil des expériences traumatisantes de votre vie.

 

Vous avez oublié de mesurer à quel point ce sont les adultes de votre enfance (ainsi que les fameux grands frères et grandes sœurs) qui n’étaient pas si fiables que cela…

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Lorsque c’est votre cas, que votre mental tourne en boucle avec son os favori, commencez à faire Ho’oponopono.

 

Non pas pour régler votre problème mais pour faire lâcher votre mental et trouver la paix.

 

Il se peut qu’une solution créative émerge, loin de tout ce que votre mental pourrait imaginer. je vous raconte ma dernière expérience de voyage, il y a quelques jours à ce propos.

3°) Psychologie des couleurs: Comment ho’oponopono vient à bout du jaune

 

a-Le jaune aime comprendre

 

Je me définis aujourd’hui beaucoup plus par mon cerveau droit (créatif mais approximatif) que par mon cerveau gauche (rigoureux mais sans inventivité).

 

Pourtant, j’ai réussi (il y a  quelques jours) à me faire avoir pendant un certain temps par mon mental performant qui voulait comprendre.

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J’étais à Bali. J’ai décidé de faire fabriquer des batiks énergétiques qui servent à faire monter le taux vibratoire des pièces de la maison ou des locaux de travail.

 

J’en emmène toujours un dans les chambres d’hôtel où je séjourne pour nettoyer l’énergie des autres occupants (ainsi que la mienne) et augmenter les vibrations de la chambre.

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Sauf que là, je cherchais l’adresse (j’étais en scooter) que je ne trouvais pas.

 

b- Le mental veut à tous prix trouver des solutions

 

Mon mental s’en est mêlé et m’a proposé toutes sortes de solutions pour atteindre mon objectif.

 

Au début, j’ai refusé, j’étais persuadée qu’avec mon cerveau droit, j’allais tomber sur la boutique comme c’est souvent le cas.

 

Sauf que parfois, rien de nos schémas habituels ne fonctionne. Je fais la rue dans un sens puis dans l’autre, on parle quand même d’une rue qui fait 10 kilomètres !

 

Je décide alors de sortir mon « jaune », c’est à dire un mental qui passe au peigne fin toutes les enseignes pour n’en rater aucune.

 

Le mental aime la systématisation, rien ne lui échappe, tout est sous contrôle et il ne veut rien manquer.

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Sauf que là, ça ne fonctionnait pas non plus, pas de boutique, pas de sourire de bouddha en vue (c’était le nom que je cherchais sur l’enseigne).

 

Le mental n’aime pas quand les choses (et les humains aussi d’ailleurs) lui résistent.

 

Il veut comprendre s’il est dans la bonne rue. Je m’arrête donc dans 2 ou 3 boutiques pour confirmer que c’est bien la bonne rue.

 

Pas de souci on y est même si la rue fait plusieurs kilomètres de long. Il passe alors au numéro de la rue.

 

Le mental minimise le stress et comme le fameux grand frère il cherche à me sécuriser, « ne t’inquiète pas on va trouver ».

 

Il scrute les numéros pour en déduire logiquement où doit se trouver le numéro 6.

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Chou blanc. Il n’aime pas ce qu’il considère comme un chaos et le système de numérotation lui échappe.

 

A ce moment là je n’ai pas encore le réflexe Ho’oponopono, je suis persuadée qu’une boutique dans une rue ce n’est pas sorcier.

 

Sauf que j’ai rendez-vous à une heure précise et cela crée une petite tension.

 

c- Le mental aime tout prévoir

 

Pourtant mon mental avait tout prévu, j’avais regardé l’adresse sur Google et j’avais une carte du coin dans le scoot.

 

Mais vous le savez maintenant, une mémoire est une mémoire et quand on est coincé dedans plus rien de nos trucs habituels ne fonctionne.

 

Alors je commence à faire ho’oponopono sur ma mémoire (que je connais chez moi) à propos des adresses inconnues.

 

Je m’adresse à ma petite qui est souvent perdue au niveau de la géométrie dans l’espace. Elle porte des mémoires à se retrouver seule au milieu de nulle part sans un parent en vue !

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Voilà ce que donne la prière Ho’oponopono dans ce cas:

 

  • Je suis désolée, je n’avais pas vu que tu portais des mémoires d’errance où il n’y a pas d’humain capable de te montrer la bonne direction.

 

  • Pardonne-moi de stresser aujourd’hui quand ‘il n’y a aucun réel enjeu alors que tu portes des mémoires angoissantes d’enfant perdu et abandonné.

 

  • Je te remercie de me faire vivre ce petit stress, ça me rappelle que j’ai grand intérêt à venir faire Ho’oponopono pour te libérer.

 

  • Je t’aime

 

Ça y est la machine est partie. Je n’ai plus besoin de mon cerveau logique pour trouver la boutique.

 

Je sais que, tant que la mémoire est là, je ne risque pas de la trouver, une petite de quelques mois est aux commandes, je peux juste m’occuper d’elle.

 

Je me détends et je commence à accepter qu’il est possible que je ne trouve jamais le N°6.

 

d- Le mental ne lâche pas le morceau

 

Puis je me surprends à re-scruter les enseignes avec un fond de « mais si je vais y arriver ».

 

Pourquoi le mental a t-il toujours besoin de se prouver qu’il va y arriver ? Pour faire taire l’enfant en soi à qui on demandait des choses qu’il n’était pas capable de faire sans aide.

 

Je l’ai vu un nombre incalculable de fois à l’œuvre. Pas plus tard que la semaine dernière.

 

Lorsque nous partons en Thaïlande, nous emmenons la plupart du temps un petit groupe d’irréductibles prêts à travailler sur eux mais qui veulent passer du bon temps et avancer dans leur quête intérieure dans la libération de leurs mémoires.

 

L’un d’eux s’est surpris dans une compulsion au faire plutôt que juste « être » et se détendre dans un cadre idyllique.

 

Il a tenu bon tous les jours en freinant son hyper activité puis il a craqué et a loué un surf.

 

Pas une petite planche pour s’amuser, un vrai surf comme les pros de la vague.

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Évidemment il s’est épuisé à la tâche jusqu’à ce qu’il réalise qu’il s’était encore donné un défi plutôt que de s’amuser.

 

A moins qu’ils ne soient ludiques et générateurs de joie, les défis qu’on se donne sont souvent pour plaire à quelqu’un. Un parent en fait de notre passé.

 

Un à qui on va pouvoir prouver qu’on sait bien faire sans avoir appris…que se cache t-il derrière cette compulsion au faire et de réussir tout seul un exploit ?

 

Souvent le désir de ne pas accueillir un enfant blessé dont un parent (souvent le père) ne s’est pas occupé .

 

Personne n’a fait franchir les étapes difficiles à l’enfant en le tenant par la main et en construisant en lui la foi et la confiance.

 

Donc mon mental avait encore envie de se prouver qu’il allait y arriver. Il était même capable de me dire que Ho’oponopono ne fonctionnait pas.

 

Bon je fais un petit aparté ici parce que l’objectif de Ho’oponopono n’est pas de régler vos petits problèmes domestiques pour être encore plus performant.

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Ho’oponopono vous aide à nettoyer vos mémoires douloureuses ainsi que celles de l’humanité pour revenir à l’état zéro, c’est à dire dans l’unité et l’inspiration.

 

Si dans le processus, cela règle vos petits soucis du moment, c’est tant mieux mais ce n’est pas le but ultime.

 

J’ai donc continué à faire Ho’oponopono tout en décidant de rentrer tranquillement à mon hôtel.

 

Sans lâcher le nettoyage de la mémoire !

 

On me demande souvent combien de temps il faut pratiquer Ho’oponopono

 

Aussi longtemps que la mémoire vous tient et que vous ne trouvez pas la paix dans cet instant où rien n’a l’air de fonctionner.

 

C’est pourquoi j’ai continué à pratiquer pour éviter que mon mental ne reprenne le contrôle de vouloir trouver à tous prix la boutique (pour toutes les mauvaises raisons que je vous ai citées plus haut )!

 

Vous connaissez le mental qui ne lâche pas son os? Tant qu’il le rogne, les nuages tournent en boucle au-dessus de sa tête car il ne trouve pas de solution mais surtout, il en cherche une à tous prix.

 

Du coup j’ai repensé à la loi d’attraction et aux sempiternelles 4 étapes à respecter pour manifester tout ce qu’on veut dans la matière.

 

Je ne vais pas vous dire que c’est une vaste connerie. La loi d’attraction existe bel et bien. Certaines fleurs attirent certains papillons. C’est aussi une loi d’affinités.

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Mais la loi de résonance fonctionne très bien aussi. Cachez un diapason dans un placard et faites vibrer un diapason de même nature, il va faire vibrer à l’unisson celui qui est caché dans le placard.

 

Sauf que l’indication pour manifester, c’est de mettre toute son attention sur ce qu’on veut en y mettant de l’émotionnel, de la visualisation et de l’intensité.

 

C’est ce que mon mental faisait si je ne le surveillais pas : il était focalisé sur une enseigne et il ne lâchait pas le morceau.

 

Comment se laisser inspirer si on est obnubilé par ce que qu’on cherche et qu’on veut matérialiser dans sa vie ?

 

En mettant trop de pression sur ce que vous désirez, vous risquez de le faire reculer de votre champ de vision.

 

Je continuais à faire Ho’oponopono, cela permettait aussi de nettoyer toutes les pensées à propos du rendez-vous raté et tout ce que le mental voulait se raconter.

 

Et puis quelque chose d’étonnant s’est produit. Non, la boutique ne s’est pas manifestée par magie.

 

Mon mental s’est tu !

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Vous êtes tellement habitué à l’entendre radoter que vous n’y prêtez plus attention mais quand il s’arrête, là vous vous en apercevez.

 

C’est bien cela le fruit du Ho’oponopono, trouver un état zéro qui peut s’apparenter à un état méditatif mais dans l’action.

 

L’instant d’après une pensée très nette a déboulé dans mon esprit. Pas le chewing gum remaché habituel du mental, une pensée inspirée :

 

 » Remonte ton taux vibratoire, tu t’es complètement plombée à vouloir que ça fonctionne à la force du poignet.  »

 

Ce n’était pas la grande claque dans le dos du grand frère mais bien un conseil avisé à moitié chuchoté. (L’inspiration parle beaucoup moins fort que votre mental)

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Alors j’ai regardé autour de moi ce qui pouvait faire monter mon taux vibratoire. Je n’avais pas de batik sous la main pour cela mais j’avais Bali !

 

Le vert de la végétation, les rizières, les décorations de rue, la nonchalance tranquille des habitants.

 

Je sentais que tout cela me faisait remonter une énergie douce et agréable. J’ai rajouté la chaleur agréable de la fin de journée.

 

Le plaisir de la vitesse en scooter. Les bas-côtés de la route qui ressemblent à des jardins.

 

Les offrandes disséminées un peu partout. Plus je cherchais des sources de bien-être, plus j’en trouvais, plus j’avais de la gratitude pour la vie et ce séjour à Bali.

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C’est au milieu de cet exercice plaisant qu’un bouddha rose et souriant m’est apparu.

 

C’était l’enseigne ! J’avais la ferme conviction que j’avais bien arrêté de la chercher et que c’est elle qui était venue à ma rencontre.

 

J’étais toujours dans cette énergie de gratitude, gratitude aussi pour la pratique Ho’oponopono qui, selon moi, avait encore fait un petit miracle.

 

La preuve aussi que l’objectif de Ho’oponopono n’est pas de résoudre les problèmes mais de trouver un espace intérieur (l’état zéro) dans lequel le problème n’existe pas.

 

Bien sur il existe d’autres antidotes au mental mais celui-là est simple, efficace et magique.

 

Si cette pratique vous interpelle et vous passionne comme elle le fait pour moi, j’organise cet été en Ardèche un stage du 16 au 22 Juillet 2017.(Ecrivez-moi pour avoir plus d’informations, 6 jours pour le prix de 3 habituels)

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J’offre aussi une conférence à Toulon

MARDI 13 JUIN 2017

à 20H Place d’Armes

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Et vous, connaissez-vous cet aspect « jaune » de votre personnalité, qui a besoin de se rassurer, de tout prévoir, de sécuriser à outrance l’avenir et qui, dans ses interprétations, peut être complètement à côté de la plaque? Avez-vous déjà pensé à utiliser Ho’oponopono pour nettoyer votre mental ?Laissez un commentaire

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Jan 13

Comment faire un travail sur soi en 2017

Comment faire un travail sur soi?

 

Cette année 2017 s’annonce lumineuse, pleine de renouveau et d’espérance (à ne pas confondre avec l’espoir qui est souvent utilisé pour se projeter dans le futur et fuir un présent que nous n’arrivons pas à accepter). Avec 2016, on est bien entraîné pour continuer à faire un travail sur soi!

 

En lisant les blogs, je me suis aperçue que certains associent les lames de tarot et l’année en cours. J’ai trouvé cela pertinent surtout avec l’année 9 (2016) que nous venons de passer.

 

En tarot la lame 16 est la maison Dieu, enfin, c’est l’année que nous venons de quitter. Je ne sais pas ce que cette année vous a apporté mais pour moi et dans mon entourage, cela a été un petit raz-de marée.

 

Revenons un peu sur cette année avant de passer à l’année 2017 pour faire le point sur ce qui s’est joué et ce que vous en avez appris. C’est clair que l’image de la Maison Dieu n’a rien de rassurant car c’est tout votre référentiel personnel qui s’effondre.

 

Faire un travail sur soi en 2016

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La tour, c’est la construction de vos certitudes, vos croyances et tout ce qu’on s’est raconté jusqu’à présent à propos de la vie et des autres.

 

Vous, comme moi, avez construit des théories à partir de vos expériences et vous en avez tiré des conclusions qui sont encore actives aujourd’hui, même si le passé est, depuis, longtemps, révolu.

 

Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que c’est exactement l’inverse qui se produit lorsque vous décidez de faire un travail sur soi: vous comprenez que vous n’expérimentez rien de neuf sauf ce à quoi vous croyez et ce à quoi vous êtes identifié.

 

Je vous donne un exemple pour bien comprendre comment les choses marchent à l’envers de ce qu’on croit : depuis que je suis petite, et parce que je n’ai pas été élevée par mes parents, je suis identifiée à:

 

  • « Je suis seule »
  • « Je dois tout faire toute seule »
  • « L’autre ne peut pas m’aider »
  • « Tout repose sur moi »
  • « Si ce n’est pas moi qui fais, il ne se passera rien »
  • « L’aide n’existe pas, je n’obtiens que le résultat de mes efforts »
  • « Je n’ai pas le temps de tout faire »
  • « C’est trop compliqué »

 

Bien entendu, si je n’ai aucune notion de ce que signifie faire un travail sur soi, j’y crois dur comme fer et je peux donner des tas d’exemples qui corroborent ma vision.

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C’est vrai puisque je le vis, dit mon mental. Ce que je ne vois pas, c’est que je ne suis qu’en train de décrire mon filtre, pas le monde extérieur.

 

En réalité, une petite fille (moi) a essayé de se débrouiller seule et en a déduit des tas de choses sur ce qu’était la vie et les relations affectives.

 

Aujourd’hui, si je crois mon mental, il va me raconter que tout cela est encore vrai et que j’ai intérêt à être vigilante dans ma vie.

 

Or, il n’y a vraiment qu’un endroit où personne ne peut rien pour moi : c’est dans ma vie d’enfant et cela ne concerne que mon rapport à mes parents.

 

C’est mon système de croyances qui me fait généraliser cet état de fait sur la vie et le monde en général. Du coup, il suffit de nommer ce que je vois pour connaître mon filtre…

 

Voilà donc pourquoi la Maison-Dieu a été une énergie intéressante dans votre vie de 2016, elle est venue faire écrouler tout ce que vous pensiez à votre propos, à propos des autres et de la vie.

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Avec cette lame 16 du tarot, une autre dimension de votre existence a pu se révéler mais parfois de façon imprévisible, voire violente.

 

Ce n’est donc pas du tout le moment d’en conclure que la vie est violente et que les dangers peuvent vous surprendre à chaque instant.

 

C’est plutôt l’heure du bilan. Vous avez peut-être construit une tour de certitudes, investi dans certains domaines de votre vie mais à l’heure du bilan, au moment où vous posez le toit sur l’édifice, tout s’effondre.

 

Votre égo (comme le mien) qui veut construire, se sécuriser, bâtir du solide et du pérenne n’est pas validé. Rien ne tient comme prévu. Rien ne se passe vraiment comme vous l’aviez anticipé.

 

Bref, ce n’est pas l’heure d’être une victime mais plutôt de regarder en quoi tout ce qui vous est arrivé cette année vous donne de l’espace pour respirer et vous libère.

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Finalement ce qui est arrivé est arrivé mais vous avez perdu au passage quelques illusions et la vie vous a ré-orienté, même si vous n’avez pas encore tout vu du changement.

 

Sur l’image du tarot, vous voyez que c’est la lumière qui a réussi à transpercer la carapace de vos murs intérieurs et qui permet l’effondrement. J’aime beaucoup cette devise (des soufis ou des templiers) rapportée par Jean Noblet :

 

 »  Si tu ne meurs pas avant de mourir, tu mourras en mourant « . Cela rejoint le courant bouddhiste qui voit dans la mort une possibilité d’Éveil, si « mourir » a été pratiqué en conscience durant toute sa vie.

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L’égo (avec ses évitements et ses scénario répétitifs) qui s’était cru maître de nos vies a du céder la place à quelque chose de plus grand qu’on ne peut pas prétendre maîtriser !

 

C’était le changement de cap annoncé par 2016 qui peut avoir pris la forme d’un choc imprévisible mais qui, seul peut créer du nouveau dans votre vie.

 

Les 2 personnages de la lame 16 ont la tête en bas, bien au fait des réalités concrètes dans le but de changer leur vision du présent et de l’avenir. Grâce à cette tour devenue trop étroite et limitante, la partie enfermée en vous peut enfin s’exprimer et se libérer.

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C’est un jeu à double sens :

 

  1. Si vous avez enfermé les difficultés et les souffrances en vous, elles se sont mises à jaillir aux yeux de tous.
  2. Si vous avez enfermé votre valeur et votre potentiel de créativité, vous allez pouvoir y avoir accès.

 

C’est l’énergie de Shiva : le créateur et le destructeur en même temps. Les dossiers que vous aviez enterrés ont resurgi, mais le bon côté des choses, c’est que les traumas que vous pensiez avoir à vie ont commencé à s’effacer aussi. Faire un travail sur soi n’a jamais porté autant de fruits!

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Comme j’aime les couleurs et la signification des couleurs, tout ce que je viens de vous décrire correspond pour moi à l’énergie violette. Il est question de retrouver son autorité, sortir de la victime et des peurs qu’on vous fasse du mal.

 

Il est aussi question d’une dimension invisible et du contact avec son Esprit. Bref, du nettoyage à tous les étages. Vous avez peut-être aussi fini l’année avec un semblant de grippe, et le nettoyage a continué quasiment jusqu’à la dernière minute de l’année !

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L’étoile ou comment faire un travail sur soi

 

Après cette année rouleau compresseur et fin de cycle, 2017 semble s’inscrire dans une énergie différente. Nous passons au 17, l’étoile ou les étoiles.

 

Les étoiles brillent dans l’obscurité, elles vous aident à vous diriger comme le feraient des guides. C’est donc une année où vous allez pouvoir sentir la guidance, comme si votre chemin allait pouvoir être éclairé malgré la nuit obscure dans laquelle vous êtes parfois plongé.

 

Faire un travail sur soi en 2017

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C’est le petit coup de pouce du destin sur lequel vous allez pouvoir compter. L’étoile (ou Les étoiles) réunit la jarre or et la jarre argent : réconcilier son quotidien avec le chemin de ses plus hautes aspirations.

 

Ça tombe bien, c’est mon dada cela : utiliser le quotidien (et dernièrement le rangement) pour réellement faire un travail sur soi sans se déconnecter de la réalité.

 

C’est cela le libre arbitre que représente l’étoile : vous avez le choix de ne pas vous battre avec les évènements de votre vie mais bien de les intégrer dans votre pratique, que ce soit un bébé qui pleure, un problème de famille, une panne de voiture ou une lettre des impôts qui vous angoisse.

 

D’ailleurs, si je reprends l’image de l’œil et de la réalité, vous avez le choix de vous battre avec votre filtre que vous prenez pour la réalité.

 

La réalité c’est une voiture en panne, le filtre c’est le danger et les ennuis qui m’angoissent et l’insécurité qui en découle.

 

Faire un travail sur soi en douceur

 

Dans son aspect plutôt agréable l’étoile représente l’innocence, la protection, le bien-être avec la possibilité de créer des petits miracles dans sa vie. L’étoile est symbolisée par une femme nue sans artifice qui n’a plus rien à cacher.

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Comme il n’y a plus rien à cacher et plus rien dont on puisse avoir honte, c’est un peu comme si les ombres allaient devenir très visibles mais vous vous en êtes peut-être déjà aperçu depuis ce début d’année : il n’y a pas moyen de se la raconter ni d’échapper à ce qui a encore besoin d’être « travaillé ».

 

Si une mémoire est à l’œuvre, alors elle est visible par tous, ce n’est pas l’heure de la juger ou de s’en couper mais bien de s’en occuper.

 

Faire un travail sur soi sans jugement

 

Dans son aspect difficile, l’étoile va vous obliger à travailler les mémoires où l’innocence en vous a été bafouée, en lien avec les mémoires transgénérationnelles.

 

Toutes les mémoires d’abus, de spoliation etc… vont enfin trouver du repos si vous osez les regarder en face sans artifice et sans substitut!

 

L’étoile va aussi vous aider aussi à transmuter tout ce qui s’oppose encore à la féminité et l’intériorité que vous soyez un homme ou une femme.

 

Faire un travail sur soi dans un climat paisible

 

L’étoile est dans le don, dans un climat de paix et de satisfaction. Il n’y aura plus qu’à travailler tout ce qui en vous n’est pas encore en paix et dans l’accueil. La question que se pose l’étoile est : Qu’est ce que je peux offrir au monde ? Comment devenir plus confiant ?

 

Pas forcément en boostant la confiance en soi mais en travaillant les mauvaises raisons pour lesquelles vous vous méfiez encore des humains.

 

Après tout, vous allez vous apercevoir que ce sont surtout des réminiscences des traumas du passé. La méfiance est dans le filtre!

 

Les étoiles vous invitent cette année à vous relier au cosmos et demander de l’aide, à ce qui est visible mais aussi à l’invisible, surtout si vous avez l’habitude (comme moi) de vous débrouiller seul(e).

 

La transparence de la vibration 17 va vous permettre de dévoiler tant dans vos vies personnelles qu’à l’échelle mondiale toutes les vérités qui vont vous permettre d’avancer.

 

Ce sera beaucoup plus le moment de se relier à son intuition et à son cœur qu’à la source raisonnable de la compréhension. En gros, ce n’est plus l’heure des compromis mais bien celle de régler toutes les situations où vous n’avez pas été clairs.

 

Les 3 mots d’ordre sont: transparence, libération et vérité.

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Si vous avez eu du mal à vous lancer ces dernières années, c’est l’heure de la créativité et du petit souffle dans le dos qui va bien. Vous avez une année pour vous lâcher dans l’innovation.

 

Je vous parlerai plus longuement dans mon prochaine article de 2017 en tant qu’année 1 numérologique et vous pourrez découvrir à quoi vous attendre en fonction de votre année personnelle pour les prochains mois à venir.

 

Vous verrez ce que vous réservent les étoiles de 2017 et je vous donnerai de nouvelles pistes pour concilier bien vivre et faire un travail sur soi.

 

Pour ma part, quelques projets de voyages et de stages:

 

  •  Un voyage dans le désert au cœur d’une oasis d’eau chaude du 23 fév au 04mars
  • https://taodyssee.blf-editions.com/itinerance-intime-2017/

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  •  Un stage sur  » Vie quantique et thérapie non duelle » sur une petite île déserte de Thaïlande du 13 au 21 avril 2017
    https://taodyssee.blf-editions.com/description/

 

 

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  •  Mission de vie du 18 au 19 mars (pour ceux qui voulaient que le stage se fasse en France 😉

https://www.forme-sante-ideale.com/mission-de-vie/

 

 

En 2017, ce n’est plus le moment de vous cacher mais bien de faire briller dans le monde votre lumière en sortant de votre grotte. Faire un travail sur soi, c’est aussi devenir visible dans votre grandeur d’âme et toutes vos qualités.

 

Saviez-vous que, dans quelques jours commence l’année chinoise du coq de feu? Signe d’éveil et de réveil, le coq a pour qualité son honnêteté, son franc parler et son désir de ne pas passer inaperçu.Il devrait faire bon ménage avec les étoiles.

 

Et vous, avez-vous bien commencé l’année avec les étoiles? Laissez un commentaire!

 

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Oct 27

Rien ne sert de vouloir connaître sa mission de vie sans lire ceci

connaitre-sa-mission-de-vie-3Connaître sa mission de vie, est-ce le moment?

 

C’est la dernière ligne droite pour l’année 9 et vous êtes nombreux à avoir senti l’accélération : à croire que l’on vit au dernier trimestre l’intensité d’une année complète.

 

C’est normal, vous avez 2 mois restants pour liquider l’ancien et laisser venir à vous les énergies du nouveau cycle qui commencera en 2017.

 

La tentation est forte de vouloir se brancher dès aujourd’hui sur un avenir meilleur et plus attrayant, vouloir connaître sa mission de vie par exemple. Je vous en pale en fin d’article.

 

C’est aussi pour cela que je reçois beaucoup de personnes qui se plaignent de ne pas savoir où se diriger dans leur vie.

 

 

  • Elles errent dans leur vie en accomplissant les tâches quotidiennes mais elles ne se sentent pas au cœur de l’action.

 

  • Elles ont épuisé toutes leurs stratégies pour atteindre leurs objectifs mais deviennent lasses d’accomplir des exploits qui ne les nourrissent pas.

 

  • Elles aimeraient se promener au dernier étage de la pyramide de Maslow qui correspond à la réalisation de soi et la contribution au monde.

 

  • Elles voudraient connaître leur mission de vie pour ne plus perdre leur temps et se sentir vraiment utiles.

 

Cela est très légitime et je les comprends. Faire tous les jours ce qu’on aime, ne pas comptabiliser ses efforts tellement notre activité nous plaît, il y a de quoi faire rêver. Ne plus faire la différence entre un dimanche, mardi et un jour férié, c’est assez exaltant.

 

Se réveiller le lundi matin avec l’enthousiasme du créateur en ébullition qui a rêvé à de nouvelles options à tester dès la première heure…vous aimeriez sans doute en faire l’expérience si ce n’est pas déjà votre cas. Connaître sa mission de vie, c’est vivre tout cela.

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Pourtant, ce n’est pas exactement ce que la vie propose en ce moment. Je ne la trouve pas très tendre (juste certes) …quand je regarde les gens autour de moi.

 

Je suis aussi très sollicitée par les mémoires difficiles de mes élèves (sans compter les miennes), alors j’ai pensé que c’était peut-être aussi votre cas. Cette année 9 est vraiment pleine de défis.

 

C’est un peu comme si elle nous proposait de regarder l’un après l’autre TOUS nos schémas sans nous détourner. Ce sont donc les 4 étages de la pyramide de Maslow qui vont être sollicités, surtout lorsqu’ils correspondent à des manques.

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Connaitre sa mission de vie et en vivre, c’est le 5 ème étage de la pyramide de Maslow dont tout le monde rêve. C’est celui de la réalisation de soi et de l’évolution personnelle de chacun. Si vous l’avez déjà trouvée, eh bien vous faites parti des chanceux qui sont tombés dans la marmite.

 

Si ce n’est pas le cas, vous allez avoir quelques étapes qu’il est bon de repérer pour ne pas se décourager sur le chemin de « connaître sa mission de vie« .

 

Avant de penser à être dans votre mission de vie, vérifiez que vous n’êtes pas encore aux prises avec vos schémas de survie, vos manques et vos insécurités.

 

Nous reparlerons ensuite de comment connaitre la mission de vie en étant certains de ne pas être dans le fantasme ou dans l’évitement.

 

Ce qui est formidable de toutes façons en ce moment, c’est qu’il est beaucoup plus difficile de ne pas tenir compte de l’instant présent. (Rêver sans fondement ne sert pas à grand chose).

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Et si cet instant présent n’est pas confortable, eh bien, c’est le moment de travailler sur soi.

 

Pyramide de Maslow versus connaître sa mission de vie

 

1er étage de la pyramide de Maslow, la survie

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Que signifie être dans un schéma de survie ? Parce que votre cerveau est programmé pour la survie de l’espèce, il privilégiera toujours la satisfaction de ce premier besoin de base : manger, boire, avoir un toit et pouvoir se réchauffer.

 

Mais ce n’est pas tout, à ce premier étage de la pyramide se trouve le besoin de repos en alternance avec le besoin d’activité. C’est l’étage où restent un peu coincés les « workaholic », les dépendants de l’activité et du travail…

 

Ceux qui amènent leurs dossiers chez eux le weekend, qui finissent à 21H et qui passent leur journée à gérer la surcharge de travail.

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Vous comprenez mieux ce qu’est le burn-out, un non-respect des besoins physiologiques que le cerveau ne peut tolérer au premier étage de la pyramide de Maslow.

 

Programmé pour la survie, il se met rapidement en alerte rouge et déconnecte votre cerveau pour retrouver de la vitalité et pouvoir accomplir ses fonctions de base afin de vous maintenir en vie.

 

Si vous avez du mal à lui obéir, il prend la main comme un moniteur d’auto-école et freine à votre place. Comme il faut plusieurs années pour s’en remettre, avoir cela en tête peut vraiment vous éviter ce désagrément.

 

Grâce à l’expérience d’une élève, je me suis aperçue que le cerveau vous envoie quand même des signaux précurseurs :

 

  • Le repos n’est plus réparateur
  • Vous n’avez pas de réelle motivation pour quoi que ce soit
  • Vous tenez le coup avec des petites drogues légales, sucre, café tabac, fromage
  • Vous n’osez pas dire non à un surcroit de travail
  • Troubles de la concentration,
  • Troubles de la mémoire.
  • Cerveau qui décroche et vit au ralenti.

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Indice bonus, vous faites beaucoup mais on vous fait des remarques et on vous en demande plus.

 

Si vous êtes en menace d’expulsion de votre logement, vous ne pouvez pas prétendre à chercher à vous réaliser, vous partez encore de trop loin dans les étages de la pyramide de Maslow.

 

Tant que vous êtes aux prises avec ce stress, inutile de rêver à connaître votre mission de vie, vous avez besoin d’abord de poser des actes dans le concret qui vont dans le sens du respect de vos besoins vitaux.

 

2eme étage de la pyramide de Maslow : la sécurité.

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Si vous roulez sans assurance ou si vous avez les pneus lisses, vous l’ignorez sans doute parce que votre insécurité légendaire vous fait vivre dans le déni mais vous êtes sous stress dès que vous mettez le pied dans la voiture.

 

Si vous vivez dans un pays où vous n’avez pas de droits acquis pour une assurance maladie, vous vivez le stress insidieux de ne jamais devoir tomber malade sans avoir largement prévu de quoi subvenir à ce genre dépenses extras.

 

Si vous vivez avec une personne (ou un de vos enfants) qui fait peur au petit ou la petite en vous, vous êtes inconsciemment sur vos gardes et vous générez un stress insidieux dans vos cellules. (alcoolisme, drogues, maladie mentale, jalousie maladive, violence, abus d’autorité, état suicidaire)

 

Si vous êtes en cours de divorce, idem, vous ne savez pas comment vous allez pouvoir vivre dans les mois qui vont suivre avant que le jugement soit prononcé.

 

Vous n’êtes pas assez en sécurité pour envisager ce que vous êtes venu faire sur terre, pour le moment, vous avez le nez sur le guidon de réalités matérielles et terrestres et cela occupe tout votre espace psychique. Connaître sa mission de vie est un peu prématuré.

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Vous allez devoir vous mettre à l’abri d’un danger immédiat avant de comprendre votre mission de vie !

 

Vous comprenez que le jour où vous découvrez que vous êtes rayé de Pôle Emploi, votre cerveau et votre mémoire cellulaire s’affolent !

 

Si c’est une mémoire qui vient de s’activer, c’est le moment de faire un travail sur les peurs et l’insécurité de votre enfance, sur votre lien défaillant à la mère pour retrouver le dynamisme de votre être en évolution et vos désirs de connaître votre mission de vie.

 

3ème étage de la pyramide de Maslow : les liens affectifs

 

Vous avez besoin d’être plus intime avec les humains que de dire bonjour à la boulangère ou croiser vos voisins dans l’allée. Vous avec aussi besoin de développer un sentiment d’appartenance avec un groupe ou une famille.

 

Rester seul crée un stress non conscient qui vous vient de l’homme préhistorique qui savait que se réunir multiplie les chances de survie.

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Il existe une exception toutefois : si vous avez vécu des violences ou subi des abus, être seul peut s’avérer plus sécuritaire pour votre cerveau que la compagnie des humains !

 

Si vous n’êtes pas conscient de vos schémas affectifs répétitifs, vous pouvez vous décourager de faire des demandes pour rencontrer l’âme-soeur: ce qui se passe en réalité, c’est que votre cerveau (limbique et reptilien) est beaucoup plus occupé à vous éloigner des humains que de vous chercher un partenaire !

 

Vous pouvez peut-être vous rabattre sur le désir de connaître votre mission de vie mais cet étage de la pyramide n’est ni comblé ni satisfait!

 

Si vous avez été extrêmement humilié, soumis et maltraité par une autorité parentale, vous serez toujours inconsciemment sur la réserve dans vos rapports avec les humains.

 

L’échange vrai, authentique et nourrissant aura du mal à être au rendez-vous par peur de représailles. Ne sachant pas mettre de distances avec l’autorité supposée (totalement projectionnelle) de l’autre, vous préférez ne vous impliquer dans les échanges qu’à moitié.

 

Résultat, vous n’êtes pas nourri dans les relations et la quête de l’âme-soeur court-circuite encore votre désir d’évolution personnelle et l’accès à votre mission de vie.

 

Sans un travail approfondi de vos blessures, l’ascension au 5 ème étage de la pyramide de Maslow s’avère laborieux.

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4ème étage de la pyramide de Maslow :

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Estime, respect de soi et des autres, conscience de sa valeur, de ses compétences à atteindre ses buts. C’est en général, là où ça pêche pour chacun. Ce passage d’entrée avant le 5 ème étage est un examen très exigeant.

 

Tout d’abord, parce que développer de la maîtrise demande du temps et de l’expérience. Ensuite, pour trouver le respect de soi, il faut l’avoir enregistré depuis l’enfance, ce qui est rarement le cas.

 

Nos parents ayant du mal à connaître leur propre valeur ont eu bien de mal à nous restituer la nôtre. Toute la batterie du développement personnel s’occupe principalement de cet étage et c’est compréhensible, c’est le dernier avant la réalisation !

 

Sauf que booster la confiance, le respect et l’estime ne vont jamais suffire : si vous êtes construit sur du vide, de la transparence et de l’adaptabilité compulsive, vous ne pourrez pas développer quelque chose que vous n’avez pas reçu.

 

Il va falloir, pour trouver l’estime de soi, apprendre à ouvrir votre cœur à l’enfant blessé qui n’a pas la confiance ni l’estime…et là, je crois que c’est l’endroit où vous avez, comme moi, le plus à apprendre.

 

Comme j’ai été pas mal sollicitée ces derniers jours sur ce chapitre, je vais vous expliquer comment je m’en sors…après on peut commencer à prétendre à connaître sa mission de vie

 

Je me vois régulièrement sur ce 5 ème étage parce que j’ai accepté de lâcher la sécurité de l’éducation nationale et pourtant dernièrement la vie m’a obligée à re-dégringoler gentiment au 4 ème étage (voire le 3 ème) pour aller peaufiner et nettoyer…

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Cleaning Glass

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Nettoyer ses mémoires, un préambule à connaître sa mission de vie

 

Tout a commencé commencé pendant mon dernier webinaire où je lançais ma formation sur le Secret des Couleurs.

 

Je proposais une méditation guidée à la fin et pour que tout le monde entende la musique hypnotique, ce faisant j’ai retiré mes écouteurs et donc personne n’a plus rien entendu pendant 20 minutes…

 

Pour lancer une formation, c’est pas top. Lorsque j’ai compris qu’ Alain m’avait induite en erreur et n’avait pas vérifié ce qui se passait, je suis passée par une fusée d’émotions à plusieurs étages.

 

  • un malaise diffus
  • de la gêne,
  • de l’embarras
  • de la honte
  • de la culpabilité
  • plus profond de la peur
  • de l’impuissance
  • encore plus profond de la
  • colère
  • un sentiment de trahison
  • d’injustice

etc…

 

Lorsqu’une petite situation de votre vie arrive à vous mettre dans tous vos états, c’est bien entendu une mine d’or, sauf que la mine vient d’exploser sous vos pieds et vous êtes en petits lambeaux éparpillés sur le sol.

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N’essayez pas les mines antipersonnel c’est très désagréable ;-)! J’ai l’habitude de travailler sur moi alors j’ai tout de suite vu le mental chercher un coupable…c’est forcément la faute de l’autre et je suis victime.

 

Puis la colère se retourne contre moi:

 

  • tu aurais pu t’en douter
  • tu aurais du savoir
  • tu sais qu’il ne faut pas faire confiance
  • tu ne peux compter que sur toi-même
  • tu as tout foiré

 

Si vous ne vous entendez pas faire cela et que vous êtes immédiatement dans l’accueil de ce qui est, eh bien peut-être que vous avez sauté l’étape de « j’accueille que je ne peux pas accueillir la situation! ».

 

Il n’est pas question de plaquer des principes spirituels mais bien de coller au plus près de ce qui est.

 

Et ce qui est c’est aussi votre cerveau, programmé pour la survie; (c’est à dire le moindre stress)  qui est déjà en train d’évaluer la situation et de calculer comment faire la prochaine fois pour éviter tout cela.

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Pas de souci à éviter le pire la prochaine fois, mais il y a autre chose à faire tout de suite dans l’instant présent! N’oubliez pas que les outils du cerveau sont :

 

  • tout contrôler
  • tout maîtriser
  • tout savoir
  • tout connaître
  • tout anticiper
  • potasser la technique
  • ne pas se faire aider sauf par un expert

etc…

 

Malgré cela, le malaise restait parce que je n’étais pas contente de moi. J’avais intégré à l’intérieur un parent-juge qui ne pouvait pas tolérer la situation sans chercher des solutions et des parades immédiates.

 

Alors j’ai commencé Ho’oponopono pour me décoller un peu de la situation, indiquant ainsi à mon mental que ce n’était qu’une mémoire et qu’il n’y avait pas mort d’homme.

 

Ça a commencé à s’apaiser mais pas suffisamment. Mon mental avait besoin de comprendre. Mais quelle mémoire?

 

  •  Une mémoire où je suis dans un exercice pas simple où l’autre, au lieu de m’aider me fout dedans.
  • Je suis seule à gérer mes trucs mais en plus les erreurs de l’autre
  • On ne peut pas faire confiance aux autres.
  • La vie ne m’envoie que des « M….des »

 

1-Question : est ce que tu connais cet état ?

  • Oui c’est le résumé de mon enfance…

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Bon alors tu vois bien que c’est une mémoire puisque tu l’as déjà vécu à un âge où tu ne connaissais pas Alain. Là c’était bon pour arrêter de chercher des coupables, c’était bien ma mémoire.

 

Mais il restait la relation avec moi-même (la plus difficile en fait si vous êtes honnête), je n’arrivais pas à accepter d’avoir eu cette mémoire à ce moment là entre tous !

 

2-Question  : est ce que tu peux accepter que c’est une mémoire de petite et que tu es petite au moment où cela se passe ?

  • Oui.

 

Est ce que tu vas taper sur ta petite et la punir parce que ce n’est pas top ce qu’elle a fait comme tu l’as subi enfant ou peux tu avoir un peu de compassion pour cette petite et ses erreurs ?

  • Oui

 

Est ce que tu peux faire Ho’oponopono maintenant sur cette petite précisément ?

  • Oui

 

Là, ça a continué de se détendre. OUI MAIS, comment gérer les conséquences maintenant parce qu’il y en a au présent.

 

3-Question : est ce que tu préfères t’inquiéter pour les conséquences ou venir en aide à cette petite qui a besoin de soutien, quelle est ta priorité ?

 

A partir du moment où j’ai dit « ma petite », le bourdonnement intérieur s’est arrêté net. C’était calme à l’intérieur.

 

Le plus drôle (enfin je ris jaune évidemment), c’est que, quelques jours plus tard, re-belotte.

 

J’envoie par la poste de quoi jouer avec les couleurs à chaque élève inscrit, sauf que pas moyen de me faire envoyer les couleurs. C’était reparti.

Re-fusée,

Re-je suis seule au monde-

Re- l’autre me fout dedans,

Re- on ne peut pas faire confiance

Re il y a toujours quelqu’un pour me couper dans mon élan.

Re- la vie n’envoie que des m….

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Oui, vous comme moi, nous sommes longs à comprendre et à installer des comportements aimants envers nous-mêmes.

 

Ce fut moins long pour revenir à moi et ouvrir mon cœur à ma petite qui avait encore mis le feu à la cuisine avec ses mémoires. La petite a continué encore à faire des siennes mais bon, on finit par la voir venir avec ses petits sabots…

 

Alors si vous aussi, vous êtes en transe régulièrement en ce moment pour des broutilles, rassurez-vous, ce n’est que la petite (ou le petit) qui vous demande un peu de cœur, d’amour et d’estime, malgré ses pitreries.

 

C’est plus facile d’aimer la planète et les grands singes en voie de disparition, je vous assure ! Voilà donc tout le travail qui peut se faire en amont avant de se lancer activement dans le désir de connaître sa mission de vie.

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Connaître sa mission de vie, c’est quand même passablement jouissif!

 

Bon maintenant si connaître votre mission de vie est quelque chose qui vous démange…

 

  • Si vous voulez un coup de pouce pour découvrir ou actualiser votre activité rêvée
  • Si vous voulez découvrir ce pour quoi vous êtes vraiment doué
  • Si vous avez envie de gagner votre vie grâce à vos talents
  • Si vous voulez débloquer votre potentiel
  • Si vous cherchez le sens profond de vos activités sur terre

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Je vous invite à venir mettre tout cela en œuvre en Thaïlande où nous amenons chaque année un groupe.

 

Cette année est un peu spécial car j’organise un stage « mission de vie 2.0 » sur une petite île déserte thaïlandaise aux confins de l’univers…

 

Il s’adresse à tous ceux qui:

 

  • Cherchent encore leur zone de génie
  • Qui veulent faire sauter leurs limitations mentales
  • Qui veulent réconcilier leur activité avec leur être profond
  • Trouver celle qui révèle leurs talents

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..

Au programme, découvrir et connaître sa mission de vie (ainsi que faire fondre les obstacles dont j’ai parlé dans cet article) grâce:

 

  • au couleurs
  • au jeu de la double spirale
  • à des mises en situation ludiques
  • aux constellations intérieures
  • à la dissolution des mémoires 

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Sans compter le cadre idyllique de la Thaïlande, la cuisine époustouflante, la communauté consciente et intime (petit groupe restreint) et nos talents d’introspection conjugués d’Alain et moi.

 

Travailler sur soi et apprendre à connaître sa mission de vie, n’est ce pas un merveilleuse façon de clôturer l’année du 2 au 10 décembre ?

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Plus de renseignements sur cette page. Il ne reste que 3 places  2 places 1 place

 

Et vous, connaissez-vous déjà votre mission de vie? Avez-vous conscience du travail intérieur que cela peut nécessiter en amont? Laissez un commentaire!

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Mai 31

La technique TIPI, aussi utile qu’un aspi-venin dans le désert ?

technique TIPI 51Technique TIPI et randonnée dans le désert

 

La toute première fois que je suis allée dans le désert, je ne connaissais pas la technique TIPI. Fatal error!

 

Je venais de rencontrer Alain qui accompagnait des groupes dans le désert 2 fois par an alors il m’a naturellement demandé de l’accompagner comme je le faisais pour les groupes de thérapie.

 

Mais là j’ai figé. Le désert ? Quelle drôle d’idée ! Il avait beau me vendre tous les bienfaits du désert, je n’entendais que mes peurs :

 

  • Et si nous nous perdons ?
  • Et si les dromadaires se sauvent avec la nourriture et l’eau ?
  • Et si des pilleurs en détresse nous dépouillent de notre eau ? Si si, le mental est capable d’inventer des choses pareilles, il y a bien des pirates sur les mers…
  • Et si il fait trop chaud, et si j’ai trop froid ?
  • Et s’il y a des serpents, des scorpions et des bêtes pas très gentilles dont j’ignore même le nom ?
  • Et si je n’ai pas la force de manger sous la chaleur?
  • Et si je suis malade ?

 

Au 56 ème « Et si » Alain a compris que je n’allais pas être de grande utilité pour accompagner son groupe, tant qu’il ne m’aurait pas fait vivre l’expérience du désert.

 

Autant vous dire que je n’étais pas pressée ! Pourtant un fond d’exaltation cohabitait avec la peur. C’était assez étrange de sentir le désir et le frein en même temps. Mon intuition ne parlait pas très fort comparée à la grosse voix du mental.

 

  • Et si je me laissais guider ?
  • Et si j’apprenais à faire confiance?
  • Et si je partais à la recherche du grand silence pour trouver mon propre silence intérieur?
  • Et si je pouvais tourner sur moi-même pour voir l’horizon à 360 degrés ?
  • Et si je laissais le désert m’offrir ses trésors enfouis et m’inspirer pour la suite de ma quête?
  • Et si je laissais tous mes soucis pour me recentrer sur l’essentiel ?
  • Et si je découvrais que toutes mes peurs sont mentales et ne sont pas fondées ?
  • Et si j’apprenais à me dépouiller de ce qui m’encombre?
  • Et si j’arrêtais de me poser des questions ?
  • Et si je stoppais l’anticipation qui me pourrit la vie ?
  • Et si c’était maintenant et pas dans dix ans ?

 

Grand départ dans le désert tunisien

 

Alors nous sommes partis. J’appelle cela « scier la branche sur laquelle on est assis », le mental hurle de ne pas le faire…et on y va quand même!

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Nous étions donc 3 Alain, le chamelier et moi, à la recherche d’un lac en plein désert. Ce n’était pas le sentier habituel qu’Alain fréquente avec ses groupes.

 

Il connaît le désert comme sa poche, souvent aussi bien que les chameliers mais là, il voulait innover. Gloups !

 

Nous n’avions qu’un chamelier avec 2 dromadaires au lieu de l’équipe ordinaire et pas la tente berbère du groupe.

 

Le premier jour, mon mental était très occupé à gérer la nouveauté, à trouver les bons endroits où marcher..bref, il n’avait pas grand chose à se mettre sous la dent et surtout pas de vieux souvenirs à ressasser, c’était bien une expérience inédite.

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Le 2ème jour, le chamelier est tombé malade…heureusement j’avais mes couleurs avec moi pour décoder les messages du désert. J’y tenais comme à ma bouteille d’eau !

 

J’ai pensé aussitôt qu’il n’y avait aucun hasard et que j’étais aussi responsable de moi que de la santé du chamelier. La preuve…j’étais activée…Eh si…

 

J »ai vite compris pourquoi je créais cette réalité dans ma vie. La couleur indigo a mis des mots sur ce que j’étais en train de vivre:

 

S’inquiéter et s’occuper de l’autre, c’est une façon de ne pas s’occuper de ses propres peurs et malaises.

 

J’ai donc décidé de me recentrer et d’arrêter de projeter la peur de la maladie. J’ai alors commencé à apercevoir le bon côté de la situation:

 

D »abord j’ai vu qu’Alain était capable de soin et d’une grande bienveillance …je venais juste de le rencontrer.

 

Je lui avais dit avant de prendre l’avion: « j’accepterai de m’engager dans la relation si tu me ramènes vivante du désert. « Vaste programme !

 

Le 3 ème soir un des chameaux s’est sauvé (sans les vivres). Ce n’était jamais arrivé évidemment, c’était juste pour moi ! indigo, quand tu nous tiens…

 

Comme le chamelier avait toujours de la fièvre, c’est Alain qui a ramené le dromadaire! J’ai compris qu’avec ses 20 ans de pratique du désert, il était chez lui. Je me suis détendue.

 

Le soir, comme par miracle,le chamelier n’était plus malade.

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Le 4ème jour, nous arrivions à la moitié du chemin, nous aurions du être aux abords du lac…je sentais que ma cohorte de « Eh si » n’était pas loin.

 

Le 5ème jour, après midi, Amor, le chamelier a demandé à Alain de sortir son GPS car il ne se souvenait plus de la localisation du lac, c’était bien derrière les dunes mais… quelles dunes ?

 

Je me suis alors retendue un peu…quand Alain a répondu « mais je n’ai pas de GPS je croyais que tu savais où était le lac. »

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Gloups !

 

Nous étions à 5 jours de marche de toute terre habitée…il me restait encore à manifester des sales bêtes et le manque d’eau si je suivais le programme de mes peurs et c’était bien parti pour.

 

Je répète que je n’avais pas TIPI, (technique d’identification des peurs inconscientes), ça m’aurait été bien utile à cet instant précis.

 

C’est là que je suis sortie de ma torpeur…j’avais le choix : ou je laissais mes peurs se matérialiser où je reprenais le pouvoir sur mon mental et je me recentrais.

 

Heureusement j’avais d’autres outils très utiles dans le désert comme la sophrologie, les techniques d’ancrage, de recentrage, Ho’oponopono, la thérapie, l’approche non duelle, etc…et le reïki dont nous avons parlé dans le dernier article.

 

Alain est monté sur la dune la plus haute, c’est normal, c’est un homme, il lui faut de l’action pour résoudre les problèmes.

 

Moi je me suis mise en méditation et j’ai sorti ma batterie d’exercices. Au bout d’une demi heure de pratique j’étais galvanisée.

 

J’avais quitté la peur et je ressentais les bienfaits de ma présence centrée. Au moment où j’allais vers Alain qui redescendait de sa dune, un errant du désert jailli de nulle part était là.

 

Il connaissait » l’adresse » du lac ! Nous n’étions qu’à 3 cordons de dune de ce dernier avec son eau sulfureuse à 37°… un vrai régal pour les nuits fraîches du désert.

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Autant dire qu’il y a eu un avant et un après cette méditation. J’ai su instinctivement que la réponse venait de l’intérieur et qu’Einstein disait vrai :

 

« On ne peut pas résoudre une situation avec l’état d’esprit qui a engendré le problème ». Traduction : Une peur mentale ne peut pas être éliminée par une pensée.

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Pas une ombre au tableau pour le retour bien évidemment, la leçon était apprise. Pas l’ombre d’une bête féroce non plus.

 

Sachant que 98% des peurs sont mentales, c’était mon premier cadeau du désert. Le 2ème, c’est la lumière de l’Esprit qui brille dans les yeux de tous ceux qui sortent du désert grandis, nourris et rassasiés de Présence.

 

Quelles que soient les situations dans lesquelles je me suis retrouvée au Népal ou ailleurs, je n’ai jamais oublié cette expérience.

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Alain avait aussi, de son côté, réussi son test, il m’avait ramenée vivante du désert et nous nous sommes mariés 2 ans plus tard.

 

Depuis, c’est aussi un plaisir pour moi d’accompagner les groupes. Les aventuriers qui nous suivent ont aussi gagné en confort : une petite tente pour ceux qui ne veulent pas dormir à la belle étoile et de l’eau minérale en bouteille pour les estomacs fragiles.

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Et la technique TIPI dans tout cela?

 

Pourquoi TIPI est aussi vital qu’un anti-venin dans le désert ?

 

TIPI est un technique très simple (en apparence) qui permet de dissoudre les peurs que l’on rencontre au quotidien.

 

Dans le désert, la liste s’allonge un peu, peur du noir, du vide, de l’espace, agoraphobie, insectes, animaux venimeux, peur de mourir, peur de la contamination etc… plus toutes celles que je vous ai racontées à mon sujet.

 

La première fois que nous avons utilisé la technique TIPI en voyage avec un client c’était au Népal. Vous pouvez lire le récit en cliquant sur le lien bleu.

 

La technique TIPI part d’un problème émotionnel en général mais au Népal, nous nous sommes vite aperçus qu’un problème physique était aussi le résultat d’un problème émotionnel non traité.

 

Notre expertise en thérapie nous permet le dépistage émotionnel, ce qui rend la technique plus efficace même pour un problème physique.

 

C’est ainsi qu’en associant la technique TIPI et la thérapie, notre cliente a réussi à passer un col à plus de 5000m en étant dégagé de ses problème intestinaux et de son mal des montagnes !

 

Le mal des dunes est moins courant, rassurez-vous !

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Les peurs que l’on découvre dans le désert sont souvent reliées à des peurs très anciennes et inconscientes. Autant dire qu’elles limitent votre joie de vivre sans même que vous le sachiez.

 

Votre réflexe est de leur donner une nouvelle forme alors que certaines peurs datent de votre vie intra-utérine!

 

Le bon côté avec TIPI, c’est que vous n’avez pas besoin de connaître l’origine de votre peur ni de comprendre ce qui se passe pour en être libéré.

 

Il vous suffira de revivre sensoriellement (et non pas émotionnellement) la peur qui vous anime pour en être dégagé et retrouver un bien-être rapidement.

 

Vous n’imaginez pas combien de peurs inconscientes se réactivent chaque jour face à certaines situations pour :

 

–>   vous arrêter en plein élan

–>   vous pétrir d’angoisses

–>   vous faire péter les plombs

–>   vous rendre confus

–>   vous pousser à fuir

–>   vous maintenir dans un état dépressif.

 

Pour revenir à mon histoire, je n’étais jamais allée dans le désert auparavant. Toutes ces peurs que j’anticipais étaient bien des résidus de peurs plus profondes et complètement inconscientes.

 

Ce qu’il y a d’exceptionnel avec la technique TIPI, c’est que vous pouvez enfin vivre ce qui n’avait jamais été vécu sans peur auparavant.

 

Une, deux ou trois séances peuvent suffire pour venir à bout d’évènements traumatiques (comme une agression, un accident) sans qu’il n’y ait plus aucune manifestation symptomatique.

 

La vérité, c’est que la plupart des peurs sont inconscientes. Et pourtant, ce sont elles qui compliquent quotidiennement votre relations aux autres et altèrent votre bien-être.

 

Ce sont elles aussi qui sous-tendent votre stress, vos angoisses, la plupart de vos souffrances psychologiques ainsi que pas mal de problèmes physiologiques.

 

C’est la raison pour laquelle, amener la technique TIPI dans le désert est aussi essentielle qu’un anti-venin !

 

Si vous apprenez à vous dégager de votre peur, vous n’aurez pas besoin de manifester un scorpion ou un serpent.

 

Je suis allée de nombreuses fois dans le désert et je n’en ai pas vus. A se demander si les peurs ne les créent pas !

 

Marcher dans le désert c’est aussi marcher vers soi.

 

Lorsque vos préoccupations quotidiennes s’estompent, toute votre boue émotionnelle se dépose. Vous devenez limpide comme l’eau claire et la lumière passe au travers .

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Vous trouvez alors plus facilement l’inspiration et vos futurs projets fleurissent à chacun de vos pas.

 

C’est aussi un des bienfaits du désert : faire le point et laisser émerger la suite de vos aventures terrestres.

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La technique TIPI pour clôturer l’année 9 dans le désert

 

C’est sans doute une des raisons pour lesquelles, cette année, nous avons décidé Alain et moi d’y retourner.

 

Cela faisait plusieurs années que nous concentrions nos efforts sur le Népal et la Thaïlande et pour ceux qui nous l’avaient demandé depuis longtemps : voilà c’est reparti pour « itinérance intime » et c’est en novembre prochain.

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Si vous sentez que c’est le bon moment pour

 

  • Partir à l’aventure et en quête intérieure
  • Découvrir une nature époustouflante
  • Vous attacher à l’essentiel en lâchant le superflu
  • Dénouer les attachements qui vous entravent encore aujourd’hui
  • Nourrir vos corps subtils loin de toutes pollutions
  • Intensifier votre présence ici et maintenant
  • Savourer la marche consciente et les exercices de recentrage
  • Déposer vos fardeaux dans des rituels chamaniques
  • Créer des liens forts avec d’autres humains comme vous sur le chemin
  • Raviver votre énergie créatrice loin des tracas habituels

 

Alors c’est le moment. Je me ferai une joie de vous rencontrer pour de vrai ! Allez voir la page qu’Alain vous a préparé avec une petite vidéo spécial désert, cliquez ici ou faites un copier/coller: https://taodyssee.blf-editions.com/itinerance-intime/

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Si vous partez avec des peurs, la technique TIPI vous aidera à les laisser dans le désert.

 

technique TIPI 65Et si l’heure n’est pas à l’aventure, laissez la vie vous proposer des situations de nettoyage comme elle le fait pour pas mal de monde en ce moment !

 

Et vous, connaissez-vous le désert ? Qu’est ce qui vous vient à l’esprit immédiatement lorsque vous voyez ces images? Laissez un commentaire!

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Avr 15

Aussi propre qu’un bouddha avec Ho’oponopono !

songkran Ho'oponopono 23Les Thaïlandais ont d’autres façons que Ho’oponopono pour se nettoyer!

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Cela fait deux jours que c’est le grand chambardement en Thaïlande car vous l’ignorez peut-être mais du 12 avril au soir au 15 avril tous les ans, c’est l’époque du nouvel an bouddhiste.

 

On l’appelle Songkran qui signifie, passage du soleil dans le prochain signe. Il y a donc 12 Songkran dans l’année mais celui qui est fêté, c’est le passage du bélier au taureau.

 

Cela fait plus de 20 ans que je viens en Thaïlande et c’est la première fois que j’entends parler du nouvel an bouddhiste, alors que, justement, lors de mon dernier article, je parlais du point vernal en bélier…coïncidence !

 

Je voulais vous en toucher deux mots car, pour les Thaïlandais, Songkran signifie aussi « grand nettoyage de printemps ».

 

Je vous explique, dans l’article comment les Thaïlandais s’y prennent pour nettoyer et je vous propose aussi quelques techniques de nettoyage moins locales pour ce début de printemps.

 

Comment ai-je pu passer à côté de l’évènement annuel le plus populaire pendant toutes ces années ?

 

Cet article est écrit pour la Croisée des Blogs organisée par Katibel du blog « Bel et bien net » sur le thème de la détox.

 

Que fait-on pendant cette fête bien suivie qui peut même durer jusqu’à 10 jours dans les grandes villes comme Bangkok ? On nettoie tout :

 

Dans la matière

 

  • Les maisons
  • Les écoles
  • Les établissements
  • Les véhicules

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  • Les magasins

 

Dans l’Esprit

 

  • Les temples,
  • Les icônes,
  • Les statues de bouddha

 

Dans le psychisme

 

  • On nettoie les mauvaises pensées
  • Les mauvaises actions
  • Tout ce qui n’a pas porté de fruits l’année passée
  • Tout ce qui a eu une influence négative
  • Tout ce qui ne convient plus
  • On prend de bonnes résolutions pour l’année à venir
  • On demande pardon pour ses erreurs

 

Chez l’humain

 

  • On rend hommage aux ancêtres,
  • On purifie les mains des vieillards et des handicapés avec de l’eau parfumée en échange d’un cordon blanc que l’on met au poignet en signe de longévité ;
  • On se déplace dans la famille
  • On s’offre des cadeaux
  • On distribue aux pauvres et aux orphelins.
  • On montre sa gratitude pour les anciens

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En entendant l’importance qu’avait cette fête tant sur le plan matériel, humain et spirituel, j’ai commencé à faire des liens, je vous en parle plus bas.

 

Petit historique de Songkran

 

Tout d’abord d’où vient la légende qui aboutit à cette célébration du nouvel an bouddhiste ?

 

La légende dit qu’un homme riche n’arrivait pas à avoir d’enfants. Malgré tout son argent,  il n’arrivait pas à être heureux sans enfant. Il se mit à prier au soleil et à la lune pendant 3 ans sans succès.

 

Alors, arriva le jour de Songkran, il alla au bord de la rivière où se trouvait un banyan (arbre sacré local) et demanda à sa suite de rincer 7 fois le riz dans une eau pure en offrande aux dieux du lieu.

 

Les dieux eurent pitié et demandèrent au Dieu Dhamabal un enfant pour ce couple qui naquit neuf mois plus tard sous le nom de Dhamabal Kumara.

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Au bout de sept années, ce petit Prince était devenu un véritable génie et ses exploits arrivèrent aux oreilles du Dieu Kalilabrahma.

 

Ce dernier vint tester l’intelligence en lui posant 3 questions. S’il répondait correctement c’est Kalilabrahma qui se couperait la tête, sinon c’est Dhamabal Kumara qui perdrait la sienne. Voici les 3 questions…

 

Quels sont les signes de la splendeur de l’humain le matin ? Le midi ? Le soir ?

 

Comme il ne connaissait pas la réponse, le Prince demanda une délai de 7 jours mais au bout de 6 jours, Dhamabal Kumara n’avait toujours pas la réponse.

 

Il alla se réfugier dans un palmier où vivait un couple d’aigles et se mit à les épier puisqu’il connaissait le langage des oiseaux.

 

La femelle aigle demanda à son époux ce qu’ils mangeraient le lendemain. « Le corps du Prince » répondit ce dernier, puisque le Dieu vient aux nouvelles demain mais le Prince n’a pas la réponse.

 

« C’est dommage », rajouta t-il, « car la réponse est simple » :

 

La première réponse est la tête puisque c’est pourquoi on se lave le visage le matin.

La deuxième réponse est la poitrine ou le cœur, c’est pourquoi on s’asperge du parfum sur la poitrine le midi.

La troisième réponse, c’est les pieds c’est pourquoi on lave ses pieds avant de se coucher.

 

Grâce à la découverte du Prince, c’est bien Kabilabrahma qui se coupa la tête.

 

Par sécurité, il demanda à ses 7 filles de bien prendre soin de sa tête qui était puissante puisqu’elle pouvait mettre le feu à la terre ou le déluge si elle n’était pas portée sur un plateau.

 

Ainsi, chaque année dépendamment du jour où tombe la fête c’est une fille du Dieu (celle qui correspond au jour de la semaine) qui doit porter le plateau avec la tête de son père dessus.

 

 

Songkran aujourd’hui en Thaïlande

 

Que reste t-il de cette tradition mis à part tous les aspects du nettoyage dont je vous ai parlé?

 

Le fait de s’asperger d’eau parfumée et consacrée et de laver à grandes eaux les bâtiments et les bouddhas.

 

Concrètement, ce sont 3 jours de folie bon-enfant dans les rues.

 

Grands et petits se postent le long des rues et arrosent allègrement tout ce qui se présente, sans distinction.

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N’imaginez pas vous promener en ville sans revenir trempé jusqu’aux os et barbouillé de talc.

 

Personne ne se rebelle puisque les deux sont considérés comme des bénédictions, le symbole de la régénération et de la bonne fortune pour l’année à venir.

 

Bien entendu, l’eau n’est plus parfumée mais vient du robinet local et les baquets sont remplacés par des pistolets à eau ou carrément des tuyaux d’arrosage.

 

Les Thaïlandais déambulent dans des camions armés eux aussi de bacs remplis d’eau glacée (c’est la journée la plus chaude de l’année) et arrosent les arroseurs postés le long de la rue dans une franche rigolade.

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Les Thaïlandais ne sont pas les derniers à faire la fête. Et si le nouvel an a toujours été le jour de Songkran jusqu’en 1888, aujourd’hui, ils fêtent 3 nouvel an :

 

  • Songkran le 13 avril
  • Le nouvel an du calendrier romain le 1er janvier
  • Le nouvel an chinois, situé, selon le calendrier lunaire entre fin janvier et début février.

 

Un peu d’histoire plus récente…à propos de Songkran

 

Evidemment, en 1888, sous le règne du Roi Chulalongkorn (RamaV), la Thaïlande ne s’appelait pas comme cela mais le Royaume de Siam.

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Ce roi fut connu pour être un grand roi qui modernisa le royaume par des réformes sociales grâce à l’exemple de ses voisins, eux-mêmes inspirés par les progrès de l’Europe.

 

Si vous n’avez pas vu l’excellent film avec Jodie Foster, « Anna et le Roi », je vous le conseille, vous ne serez pas déçu de ce petit morceau d’histoire.

 

L’histoire se passe sous le règne du Roi Mongkut (Rama IV), le père de Chulalongkorn et relate l’arrivée d’une gouvernante anglaise au royaume de Siam.

 

C’est d’ailleurs au travers du regard du futur héritier que toute l’histoire est relatée !

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De retour aux fêtes du monde d’aujourd’hui

 

Pour en revenir à aujourd’hui, ce grand ménage de printemps correspond étonnement à d’autres grands nettoyages de par le monde.

 

  • Pâques chez les Chrétiens
  • Holi, en Inde (avec la fête des couleurs)
  • Ching Ming chez les Chinois,

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Ching Ming signifiant propre et lumineux, même les tombes font partie du grand nettoyage.

 

Le nettoyage touche aussi la relation que les humains entretiennent avec la matière, sauf que le nettoyage se fait aussi par le feu et pas seulement par l’eau.

 

Ainsi, vous pouvez acheter des faux billets de banque que vous brulez dans les rues. La purification ne touche pas seulement l’argent mais aussi les biens matériels.

 

Vous pouvez alors vous procurer des voitures de luxe en papier, des ordinateurs, des réfrigérateurs, des clims, des smartphones en papier et les bruler pendant cette fête.

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Mis à part l’aspect ludique, toutes les sociétés semblent sentir la nécessité d’un décrassage annuel.

 

Et même si celui des Thaïlandais est une douche improvisée dans la rue, c’est surtout l’intention qui compte.

 

Visuellement, il est possible d’imaginer que tout le sacré de la cérémonie a été retiré au fil des siècles pour être remplacé pour une simple bataille d’eau avec quelques bouteilles de bière à la clé.

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Pourtant, je suis persuadée qu’une intention de nettoyage maintenue pendant 3 jours par des millions de personnes possède un grand pouvoir de purification.

 

Or, il s’est passé un drôle de phénomène. Nous avons eu jusqu’au 12 avril au soir un magnifique temps de Thaïlande, 35 degrés, soleil, mer à 32 degrés etc…

 

Le matin de Songkran, le ciel a commencé à déverser des rideaux de pluie ! Et cela n’a pas cessé pendant ces 3 derniers jours !

 

Ma main a couper que demain, le beau temps sera revenu, une fois Songkran passé ! Plusieurs explications (mis à part le pur hasard) me sont venues à l’esprit.

 

  • Par la loi d’attraction, des tonnes d’eau sont déversées dans les rues…l’eau attirant l’eau déchaîne les vannes célestes.

 

  • Puisqu’il est question de purification, y a t-il une plus grande bénédiction que celle de recevoir la pluie du ciel ?

 

  • En fait pendant 3 jours, nous avons vécu le sketch de l’arroseur arrosé. Ne serait-ce pas de bon augure pour le démarrage de leur année 2558, le ciel qui remet le sacré à sa véritable place ?

 

Nettoyer et purifier chez vous avec Ho’oponopono

 

De votre côté, comment pourriez-vous à votre façon opérer ce grand nettoyage ?

 

1°) Faire de la place au nouveau en débarrassant l’ancien

 

Faites le tri, pièce par pièce et meuble par meuble de toutes les affaires que vous possédez. Pour cela, faites 3 tas :

 

a) ce qui est indispensable

b) ce qui n’ a pas été utilisé l’année passée mais qui pourrait encore servir

c) ce qui n’a pas servi depuis 3 an

 

  • Donnez, vendez, offrez, jetez ce qui fait partie du tas c)
  • Mettez à la cave ou au grenier ce qui fait partie du tas b)
  • Ne gardez à portée de main que ce qui fait partie du tas a)

 

2°) Mettre le nez dans la cave

 

Selon la logique du N°1, vous devriez trouver dans la cave des affaires que vous n’avez pas utilisées depuis plus d’un an, plus toutes celles que vous ignorez ou dont vous ne vous souvenez pas!

 

Symboliquement, ce qui se trouve dans votre cave représente une partie de votre inconscient, c’est à dire, tout ce que vous portez en vous mais dont vous n’êtes pas conscient(e).

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Je ne suis pas en train de dire que nettoyer sa cave peut remplacer une thérapie mais cela participe au nettoyage physique et énergétique de votre vie.

 

Réservez une heure par semaine pour ouvrir les cartons non défaits et ranger la cave avec la ferme intention de nettoyer en vous, toute mémoire stagnante.

 

3°) Nettoyer sa maison avec Ho’oponopono

 

Nettoyer à l’eau et au savon, vous savez faire mais pensez-vous à nettoyer les forme-pensées qui sont accrochées sur vos murs avec Ho’oponopono ?

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Chaque fois que vous broyez du noir, que vous angoissez, vous générez dans l’invisible des miasmes qui stagnent dans votre maison, entraînant ainsi une baisse du taux vibratoire.

 

Pensez à les nettoyer (même si vous ne les voyez ou ne les sentez pas) avec les 4 petites phrases de Ho’oponopono :

 

  • Je suis désolé(e)
  • S’il te plaît, pardonne-moi,
  • Je te remercie
  • Je t’aime

 

4°) Nettoyer sa vie avec Ho’oponopono

 

Si vous êtes familiarisé avec mon blog ou si vous avez suivi mes récentes conférences et stages, vous commencez à bien connaître Ho’oponopono.

 

Dès qu’une mémoire se présente, un bug, une difficulté, un jugement, une pensée difficile, une situation mal vécue, une interrogation sans réponse, une émotion incompréhensible, une rencontre qui vous met à l’aise, un email qui vous fait bondir, vous commencez à dire les 4 petites phrases de Ho’oponopono .

 

Vous prenez ainsi la responsabilité à 100% de ce qui vous arrive même si vous n’avez aucune idée de la mémoire inconsciente en question qui vient de se mettre en route dans votre vie.

 

Si vous avez besoin d’en savoir plus, n’hésitez pas à lire ou relire d’autres articles sur ce blog à propos de Ho’oponopono.

 

J’ai de bonnes nouvelles à propos de l’édition de mon livre sur Ho’oponopono mais je vous en reparle lorsque j’ai plus de certitudes. Vous trouverez dedans tout ce que vous n’avez jamais lu sur ce sujet !

 

En attendant, suite à ma conférence à Gap, je ferai une journée de stage débutant Ho’oponopono le samedi 23 mai 2015 à Gap et une journée Ho’oponopono pour avancés dimanche 24 mai, toujours à Gap, avec possibilité de cumuler les deux journées pour les plus enthousiastes.

 

Et vous, avez-vous des idées pour votre nettoyage de printemps? Laissez un commentaire!

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Août 25

Bouddhisme en Thaïlande : voulez-vous un bouddha personnalisé ?

 

bouddhisme en Thailande1Bouddhisme en Thaïlande, pas pour cet été!

 

Je suis allée faire quelques balades en montagne et avant même la mi-aout, j’ai eu la mauvaise surprise de voir pousser un peu partout des colchiques avec leur célèbre chanson… « colchiques dans les prés, c’est la fin de l’été… »

 

Quoi déjà la fin de l’été mais il n’a pas commencé…! De là est née une petite nostalgie de la Thaïlande et de ses chaleurs tropicales…

 

Dans un article précédent, je vous en ai déjà parlé de la Thaïlande ainsi que du bouddhisme qui ponctue toutes nos visites dans les temples innombrables de ce charmant pays.

 

Je continue à recevoir des mails de ceux qui veulent connaître le bouddha de leur naissance (que je n’ai décrit que dans les commentaires).

 

Je vous présente aujourd’hui la panoplie des huit bouddhas thaïlandais et leur signification dans le bouddhisme thaïlandais en fonction du jour de la semaine où vous êtes né.

 bouddhisme en Thailand

Vous les trouverez à la fin de l’article.

 

Ce qui m’a tout de suite séduit dans le bouddhisme en général, c’est son ensemble de pratiques méditatives, sa fine connaissance du mental et de ses pirouettes qui souvent n’a rien à envier à la psychologie.

 

Le tout mis en lumière dans une perspective d’Éveil, cette doctrine valait pour moi le détour. Il y est d’abord question d’un homme (Siddhartha Gautama) et de son parcours empirique jusqu’à la libération.

 

Pour y parvenir, une batterie de pratiques et d’enseignements appelés le Dharma, et l’appartenance à une assemblée de joyeux pratiquants car l’Éveil n’est pas que pour soi mais aussi pour les autres.

 

J’ai remarqué depuis plus de 30 ans que, dans les pays où règne cette pseudo-religion (elle n’est pas théiste), la paix est plus souvent présente qu’ailleurs (malgré les récents soulèvements).

 

Et même si nous aimons revenir au port dans les Alpes françaises, il est difficile de trouver cette quiétude ambiante, à part en soi bien entendu.

 

Il n’y a pas de Dieu à revendiquer, juste à se donner la peine de pratiquer et travailler sur soi.

 

Caractéristiques du bouddhisme, en Thaïlande et ailleurs

J’aime particulièrement sa théorie sur les 3 caractéristiques de l’existence terrestre (cela ne parle que du monde concret bien entendu et ne pas fait pas appel à notre multi-dimensionnalité):

 

L’impersonnalité: il n’y a rien dans le monde qui ait une existence indépendante et réelle en soi, donc aucune âme (atman) aucun soi, mais une simple agrégation de phénomènes conditionnés.

 

Cela rejoint parfaitement les découvertes scientifiques de la physique quantique. Nous sommes tous inter-connectés (malgré les apparences) et j’y retrouve des caractéristiques de Ho’oponopono dont je vous parle régulièrement.

 

Vous choisissez parmi toutes les potentialités, celles pour lesquelles vous êtes conditionnés…que vous appelez mémoires avec Ho’oponopono, projet-sens en décodage biologique, mémoires transgénérationnelles, causes-effets karmiques etc…

 

L’impermanence: tout est constamment changeant dans les phénomènes, vous ne pouvez absolument rien trouver de permanent, à part l’impermanence sur laquelle vous pouvez vous appuyer!

Ce concept est évident, toute matière est destinée à péricliter, tout être vivant à mourir, c’est une donnée de base de la vie matérielle.

 

Vous ne pouvez pas vous sécuriser à vie avec une montagne de nourriture de côté pour le restant de vos jours.

 bouddhisme en Thailande6

Vous ne pouvez pas non plus (à de rares exceptions près peut-être) mettre de côté l’argent dont vous avez besoin pour toute une vie.

 

En une vie, la monnaie a le temps de changer, d’être dévaluée, un crack boursier peut intervenir, une guerre, que sais-je….?

 

Pourtant, vous continuez à vous inquiéter pour votre avenir alors qu’il n’est pas possible de le sécuriser éternellement.

 

Dès que l’insécurité pointe son nez dans votre vie, vous oubliez ce concept de l’impermanence rattachée à la vie terrestre. C’est évidemment peine perdue !

 

3- L’insatisfaction ou souffrance: aucun phénomène ne peut vous satisfaire de manière ultime et définitive. C’est une donnée de base, afin que vous puissiez évoluer et grandir en sagesse et en amour.

 

Sachant que c’est la résistance à ce qui « est » qui fait plus souffrir que la souffrance ou la douleur …

 

C’est ce que j’aime chez les bouddhistes, ce principe de réalité qui nomme une bonne fois pour toutes ce avec quoi vous vous battez une bonne partie de notre vie : vous ne voulez pas de la souffrance et de l’insatisfaction alors qu’elle sont inhérentes à vos vies humaines.

 

Vous rejetez ce qui « est » alors que c’est justement ce qui est là pour vous amener un peu plus loin sur le chemin ou plutôt un peu plus près de vous-mêmes.

 

Résister à cela engendre encore plus de souffrance alors que l’acceptation de ce principe de base permet justement de trouver la voie de la libération de la souffrance.

 

Il était bon qu’un futur bouddha vienne vous rappeler ces notions élémentaires de savoir être pour vivre heureux.

 

Si ce sujet vous passionne, n’oubliez pas ce merveilleux film de Bertolucci :

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Bouddhisme Thaïlandais: rien que de l’humain

 

Ses enseignements sont conçus par un humain pour les humains, c’est ce qui fait de cette doctrine une forme de religion sans Dieu accessible même aux agnostiques.

 

C’est l’humain qui s’élève à sa réalité multi-dimensionnelle. Au niveau des enseignements concrets, les principes ne sont pas très éloignés de la thérapie.

 

L’éthique bouddhiste propose donc à l’être humain de prendre conscience des états d’esprit dans lesquels il se trouve et à partir desquels il agit, parle, et pense.

 

L’humain est ainsi amené à devenir responsable tant de ses états d’esprit que des conséquences de ses actions.

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La pratique de l’éthique est donc une purification du corps, de la parole et de l’intellect.

 

Bouddhisme thaïlandais et les 8 bouddhas

 

Les Thaïlandais dont l’art est une merveille de finesse et de délicatesse ont décliné le bouddha en postures qui s’alignent sur les jours de la semaine. ( Non, il n’y a pas des semaines de 8 jours en Thaïlande!)

 

Ainsi, lorsque vous désirez faire des offrandes dans un temple, vous allez naturellement vers le bouddha qui symbolise votre jour de naissance.

 

A vous de voir si vous êtes en affinité avec celui qui vous correspond, n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires!

 

Si vous ne savez pas quel jour de la semaine vous êtes né, vous pouvez le trouver en cliquant sur le lien suivant :

 

http://www.monvraianniversaire.com/

Bouddhisme Thaïlandais : Dimanche, le bouddha de la recherche de l’intériorité

 

Pour ceux qui sont nés un dimanche :

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Voici votre bouddha. Il a les mains croisées, tournées vers l’intérieur, les avant-bras posés sur le corps au niveau de la taille.

 

C’est un bouddha en pleine contemplation. Après s’est éveillé sous l’arbre de la Bodhi, il contemple les bienfaits qu’il a accumulés pendant ses précédentes existences.

 

Il s’est alors tourné vers l’arbre sacré pour le contempler une semaine durant les yeux grands ouverts afin d’atteindre une plus grande profondeur.

 

Si vous êtes né un dimanche, vous pouvez atteindre la sagesse et apprendre à regarder sans complaisance les derniers évènements de votre vie.

 

Ce bouddha vous invite à méditer sur ce que vous venez d’accomplir afin de poursuivre votre voie. La couleur de ce bouddha est le rouge.

 

Bouddhisme thaïlandais: lundi, le bouddha conciliateur

 

Si vous êtes né un lundi : vous êtes le bouddha qui restaure la paix. Voici votre bouddha :

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La main gauche repose le long du corps et la main droite (paume en avant) est levée au niveau de la poitrine. Parfois ce sont les deux mains en signe de pacification.

 

L’histoire relate un conflit à propos des réserves d’eau alors que la rivière était tarie. La dispute avait même atteint la famille du bouddha.

 

Ce bouddha est garant de la paix, de l’apaisement et du pardon. Il permet d’éviter les guerres et les conflits familiaux.

 

Ce bouddha vous rappelle aussi d’apprendre à trouver la paix en cas de conflit et de vous souvenir que la fraternité et l’entraide sont des atouts précieux.

 

Il prône aussi la maîtrise des émotions lorsque les peurs sont activées par la non satisfaction des besoins primaires. La couleur de ce bouddha est jaune.

 

Bouddhisme thaïlandais: mardi, l’atteinte du Nirvana

 

Si vous êtes né un mardi, voici votre bouddha , c’est celui qui atteint le Nirvana.

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Il est couché sur son flanc droit, le bras gauche repose sur le corps, la main droite soutient sa tête. Ce bouddha a plusieurs significations : la fin de la vie, la mort et la béatitude du Nirvana.

 

C’est la libération de l’individualité atteinte grâce à la pratique du Dharma (les enseignements). La couleur de ce bouddha est rose.

 

Ce bouddha vous rappelle que la pratique et l’obéissance aux lois du dharma reste essentielle pour atteindre la libération.

 

Le Nirvana n’est pas un lieu mais un état qu’il est possible de trouver de son vivant. La mort n’est pas une fin en soi mais un moment où il est possible d’atteindre l’illumination.

 

Bouddhisme thaïlandais: mercredi, celui qui reçoit l’offrande

 

Si vous êtes né un mercredi, vous avez de la chance, vous avez 2 bouddhas.


 

Pour la journée du mercredi, voici votre bouddha , c’est celui qui reçoit les offrandes et qui choisit ce qui le nourrit.

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Il est debout, les deux pieds joints et tient un bol d’aumône dans ses mains. Il est allé recevoir des offrandes après de la population de sa ville natale et de sa famille.

 

Les deux repas de moines sont à 7H et 11H, après quoi ils n’ingèrent plus de nourriture. Devant la déception de son propre père le voyant ainsi réduit à mendier sa nourriture, le bouddha lui rappela la nécessité d’apprendre à recevoir.

 

Ce bouddha rappelle le besoin, pour les moines, de se détacher des biens matériels et l’inter-dépendance entre les humains qui en découle. La couleur de ce bouddha est le vert.

 

Bouddha de la nuit du mercredi entre minuit et l’aube :

 

Il est assis, la main droite, paume ouverte sur le genou droit en signe d’acceptation de l’eau offerte par le roi des éléphants.

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Le bouddha est venu chercher la quiétude dans la forêt pour échapper aux disputes incessantes des disciples.

 

Sa main gauche est tournée en signe de refus de l’offrande du singe qui lui propose du miel sauvage et des alvéoles d’abeilles.

 

Il invite au discernement et à la discipline. (A cette heure-là, les moines ne mangent pas). La couleur de ce bouddha est bleu foncé ou indigo.

 

Bouddhisme thaïlandais, jeudi, bouddha de l’Éveil

 

Si vous êtes né un jeudi, voici votre bouddha, c’est celui de l’Éveil ou l’illumination.

bouddhisme en Thailande14 

Il est en samahdi, c’est à dire en posture méditative et en profonde méditation, assis en tailleur avec les jambes en lotus avec la plante des pieds visible.

 

Les mains sont croisées paumes ouvertes vers le ciel. C’est le moment de l’illumination et de la découverte des 4 vérités :

 

1- Nul n’échappe à la douleur. Tout ce qui existe, est composé d’éléments de durée limitée. Toutes les étapes de la vie terrestre comportent des douleurs, celles de la séparation, la maladie et la mort.

 

2- La douleur vient du désir et de l’ignorance de ce qui sous-tend le désir. Celui-ci n’est jamais assouvi puisqu’il implique quelque chose que vous n’avez pas et qui vous manque. L’ignorance de cette réactivité par rapport au manque engendre la douleur.

 

3- Il est possible d’arrêter le cycle infernal de la douleur, l’enchaînement inexorable de l’espoir de voir se réaliser vos désirs et la crainte que cela n’arrive pas.

 

4- C’est en pratiquant la voie du dharma et la méditation que l’on peut parvenir à l’apaisement de l’Esprit.

 

La couleur de ce bouddha est orange

 

Bouddhisme en Thaïlande: vendredi, bouddha de la transmission

 

Si vous êtes né un vendredi, voici votre bouddha, celui de la contemplation de « comment transmettre la voie ».

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Il est debout avec les bras croisés sur la poitrine. Après son éveil, il contemple la vérité qu’il a réalisée, le temps que cela lui a pris et se demande comment il va pouvoir transmettre les enseignements pour que les humains puissent y parvenir aussi.

 

La sagesse n’est pas accessible à tous en une vie et il est nécessaire de pouvoir parler à chacun afin qu’il comprenne les enseignements.

 

Certains ont une vision claire des enseignements et peuvent apprendre par la voie directe. D’autres ont besoin de longues pratiques et d’études profondes pour y parvenir.

 

D’autres enfin doivent être guidés comme des enfants.

 

Ce bouddha vous invite à choisir les enseignements que vous pouvez mettre en pratique pour sortir de la souffrance et trouver le chemin de la joie. La couleur de ce bouddha est le bleu ciel.

 

Bouddhisme en Thaïlande: samedi, bouddha de la protection

 

Si vous êtes né un samedi, voici votre bouddha, celui de la protection.

 bouddhisme en Thailande17

Il est assis en méditation profonde sur le roi des Nagas, enroulé sur lui-même. Ce dernier déploient ses 7 têtes afin de protéger le bouddha des intempéries et de la montée des eaux.

 

Le bouddha n’est pas distrait dans sa méditation car le serpent le soulève au-dessus des vagues.

 

Ce bouddha vous exhorte à persévérer dans votre pratique et continuer vos introspections et méditations au cœur de la tourmente de la vie quotidienne. Sa couleur est le violet.

 

Et vous, avez-vous trouvé votre bouddha? Cela fait-il du sens avec vos aspirations? Profitez-en pour laisser un commentaire!

 

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Déc 31

Sortir du jugement et bien commencer l’année avec le jeu du Tao.

 

sortir du jugement et jeu du Tao 2Sortir du jugement, un travail proposé en Thaïlande

 

Je vous ai déjà un peu parlé des énergies de cette nouvelle année 2014 qui s’annonce comme une année de remise en question profonde.

 

Pour nous en Thaïlande, elle a déjà commencé et nous sommes sollicités tous les jours pour apprendre à sortir du jugement !

 

D’ordinaire, nous sommes très accaparés par les activités extérieures: tourisme dans l’ile, baignade dans les eaux tropicales, jeux dans la piscine, visites de temples…

 

Cette année nous avions prévu la découverte des îles avoisinantes et une sortie dans un parc naturel.

 

Or, il n’y a rien à faire, cela fait maintenant deux semaines que nous avons à peine vu le soleil. Ca aurait être ça:

 sortir du jugement et jeu du Tao 14

 

 

L’eau est fraiche, la mer est démontée, impossible de prendre un bateau.

 

Bref, nous sommes dans un rendez-vous avec nous-mêmes mais à l’autre bout de la terre.

 

Pendant près d’une semaine, nous n’avons pas eu d’internet non plus, histoire d’être déconnectés du blog aussi et du travail sur le web…, il y en a eu pour tous les goûts! La mer, c’est plutôt ça:

 

 

  sortir du jugement et jeu du Tao 1

 

Travail sur soi et jeu du Tao

 

Nous sommes engagés ici dans un travail de groupe donc une matinée sur deux, nous organisons des sessions de travail sur soi.

 

Chacun l’expérimente par le biais de nos nombreux outils comme la Gestalt, technique Tipi, thérapie quantique, recentrages, le Secret des couleurs, retraites chamaniques etc…

 

Lorsque tous les éléments tendent vers un même symbole, comme ici, pas de distractions extérieures, nous sortons un outil magique de la boîte : le jeu du Tao.

 

Ce n’est pas un jeu du Tao ordinaire, c’est une création personnelle s’inspirant de plusieurs jeux existants.

 

Chacun choisit le thème de sa quête et nous partons pour une aventure de quelques heures en groupe où les interactions entre participants se révèlent chargées de sens.

 

Empathie, collaboration, appréciation, projections négatives, ouverture du cœur, tout le monde passe par toutes les couleurs.

 

Ce jeu permet de créer un monde miniature dans lequel tout ce qui se déroule depuis le début du séjour apparaît en lumière.

 

Le jeu des projections se dénoue dans une profonde compréhension des enjeux affectifs.

 

Les peurs s’expriment et sont accueillies, surtout celles qui passent inaperçues et restent non conscientes.

 

Les colères sont exprimées et désactivées dans la vision des attachements profonds à l’œuvre.

 

Tout ce qui apparaissait comme des expériences disparates prend soudain tout son sens pour le bonheur des participants.

 

Des synchronicités époustouflantes sont aussi au rendez-vous et notre instinct gestaltiste nous fait saisir toutes les occasions de travail.

 

C’est donc ce jeu du Tao que nous avons lancé hier pour faire la nique au mauvais temps et rentrer dans l’énergie plus intérieure de cette année à venir.

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 Capture d’écran 2013-12-31 à 18.32.12

 

Conclusions au Jeu du Tao : 1°) la rapidité des retours

 

La première chose qui nous est apparu, c’est qu’aujourd’hui, lorsque vous faites quelque chose qui n’est pas aligné, il n’est point besoin d’attendre l’année prochaine pour vous en apercevoir.

 

Dans une épopée comme le Jeu du Tao, les mauvaises raisons qui vous ont fait agir vous sautent à la figure dans une grande évidence, vous permettant de rectifier le tir avec conscience.

 

Personnellement, je crois qu’il en est de même dans la vie courante aujourd’hui.

 

Les causes et effets sont tellement rapprochés que tout manque de présence se paie instantanément.

 

Il est ainsi possible de pister ses intentions et motivations puisqu’elles se matérialisent dans l’instant.

 

2°) jeu du Tao et sortir du jugement

 

La deuxième chose qui est apparue aussi, c’est un travail sur le jugement. Non seulement les jugements que vous avez sur les autres mais aussi ceux que vous entretenez avec vous-mêmes.

 

Le premier des jugements concerne votre corps et votre état psychique. Même si vous ne le savez pas, vous êtes souvent la dernière personne que vous appréciez.

 

La combinaison corps + personnalité + psychisme, est une sorte de terminal que vous prenez pour vous-même!

 

C’est un peu comme si vous étiez une entité multidimensionnelle installée dans un smartphone. Ce smartphone est votre terminal. C’est votre corps et votre psyché.

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 sortir du jugement et jeu du Tao 16

 

Vous regardez régulièrement votre corps ou vos créations, vos comportements (les attributs du terminal) et vous n’êtes pas d’accord avec ce que vous voyez.

 

En fait, au fond, il vous arrive souvent de juger votre terminal et l’état dans lequel il est.

 

Il est comme il est, point barre. Ce n’est plus l’heure des jugements.

 

Il n’est pas juste question d’y « mettre des rideaux » en faisant de la musculation ou en vous faisant refaire les seins.

 

Il n’est pas juste question de changer la couleur des tapis en vous faisant faire des mèches ou en vous rasant le crane.

 

Il n’est pas juste question de diffuser de la musique positive pour vous y sentir bien : si la fosse septique est bouchée, cela va nécessiter plus que des pensées positives, il va falloir mettre le nez dans le réel et le réel n’est ni positif ni négatif, il est.

 

2014 est une année de cohérence :

 

Faire ce que vous dites aux autres de faire et trouver une façon d’Être plutôt que faire et penser.

 

Prôner l’amour mais ne pas vous apercevoir de vos jugements dans la vie quotidienne n’a aucun sens.

 

Décider de ne pas juger n’a aucun sens non plus. Il y a une raison pour laquelle vous jugez mais pour la trouver, il faut d’abord reconnaître que vous vous jugez vous et les autres.

 

Reconnaître que vous ne pouvez pas vous en empêcher est aussi une façon d’accepter les jugements sur vous.

 

C’est l’heure de décider de trouver un moyen d’aller chercher dans la profondeur la cause de votre jugement et ce qui n’est pas en place pour vous à ce sujet.

 

Exercice récent pour moi afin de sortir du jugement

 

En Thaïlande, nous avons le temps de regarder où sont les jugements. pour cela, il est une activité qui ne nous a pas été retirée malgré le gros temps : ce sont les massages.

 

Pourquoi ? Parce qu’ils permettent aussi de faire un travail sur soi ! Peut-être pensez-vous qu’un massage c’est juste pour se faire du bien ?

 sortir du jugement et jeu du Tao 7

 

 

Ce n’est pas faux. Mais vous oubliez un détail :

 

Lorsque le corps reconnaît qu’un de ses besoins vient d’être satisfait, il ouvre la porte à la satisfaction.

 

Dans les jours qui suivent, les mémoires d’insatisfaction refont surface afin d’être libérées maintenant qu’il est possible d’expérimenter la détente.

 

Comment savez-vous qu’une mémoire remonte ?

 

Parce, par exemple, en Thaïlande, il y a des jours où vous ne tombez pas sur un massage super doux, nourrissant et relaxant.

 

Parfois vous tombez sur une apprentie. Dans son inexpérience et son manque de présence, vous ressentez tout sauf de la satisfaction.

 

Si vous avez lu mon article précédent et vu la vidéo de Noël, c’est un peu comme si vous ouvriez un présent bien empaqueté mais au lieu d’y trouver un cadeau, vous tombez sur un vieux Tupperware.

 

La tentation de juger ou de râler est forte. Le sentiment de ne pas se sentir respecté est immédiat si vous laissez votre égo prendre les rennes.

 

Si vous ne comprenez pas que vous venez de tomber sur une « mauvaise mère » ou « mauvaise nounou » de votre enfance, vous allez passer à côté de l’expérience.

 

Vous pouvez faire un esclandre au salon de massage parce que vous n’avez pas été respecté dans votre intimité et parce que vous vous êtes abandonné à quelqu’un qui n’était pas fiable.

 

Vous pouvez donc juger le massage que vous avez reçu ainsi que le salon mais qu’avez-vous travaillé réellement ?

 

Vous pouvez aussi vous juger de ne pas avoir été capable de bien choisir le salon ou de ne pas avoir été capable de stopper le massacre avant la fin mais est ce bien cela le travail ?

 

Allez-vous reprendre la responsabilité de ce qui est ? Ce n’est pas vous qui attirez encore des mauvais traitements mais votre mémoire cellulaire et elle est encore active.

 

Vous avez à vous ouvrir à cet endroit là. Que pouvez-vous faire d’autre lorsqu’une mémoire cellulaire est activée ?

 

En fait, vous êtes de terribles juges à propos de vous-mêmes. vous vous en voulez terriblement de ne pas réussir à vous lancer, à sortir de la procrastination, etc…,

 

Vous n’acceptez pas de ne pas encore utiliser vos dons, de ne pas être capable d’attirer les bonnes personnes, de ne pas savoir perdre ou gagner du poids etc…

 

Vous ne supportez pas de ne pas réussir à vous relever financièrement, de ne pas retrouver du travail, de tomber malade, de ne pas savoir faire avec vos ados …

 

Vous avez du mal à accepter que votre mémoire cellulaire crée à votre place et demande à ce que vous vous ouvriez à ce qui se passe à l’intérieur de vous.

 

La réalité des mémoires

 

Votre terminal comporte aussi des mémoires dont vous ignorez tout. Et cela on ne vous l’a pas dit !

 sortir du jugement et jeu du Tao 18

 

 

Change t-on sa mémoire cellulaire? Pas dans un premier temps. Parfois elle a commencé avant votre naissance, souvent elle est dans votre arbre.

 

Que fait-on alors ?

 

Dans un premier temps vous acceptez qu’elle soit là. L’acceptation est une première phase de l’amour.

 

Sachant qu’une mémoire est toujours une blessure du cœur, allez-vous pouvoir lui faire de la place ?

 

Dans mon cas concret, je ne sais pas d’où vient cette mémoire. Ce qui est certain c’est que la gamine qui m’a massé l’à révélée.

 

Sentir le désagrément et accepter que cela fasse partie de mon terminal est ma façon d’y mettre du cœur.

 

C’est concret, c’est du présent et dans l’instant j’ai le choix de m’ouvrir à ma mémoire ou de faire un foin dans le salon de massage.

 

Je suis capable de faire cela aujourd’hui mais je peux aussi garder un cœur ouvert malgré le mauvais traitement. Je change de dimension par rapport au jugement.

 

J’y reconnais ma responsabilité cellulaire alors que je n’ai aucune conscience d’avoir vécu cela avant.

 

C’est toujours lorsque vous êtes au cœur du problème que vous mesurez si sortir du jugement est possible ou pas.

 

Faire de grandes méditations pour la paix et soutenir un enfant au Tibet c’est de toutes façons très utile mais concrètement ce n’est pas vous qui êtes concerné.

 

Vous pouvez vous ouvrir à la misère d’un enfant que vous ne connaissez pas mais pourrez-vous vous ouvrir à la misère inscrite dans votre terminal ?

 sortir du jugement et jeu du Tao 20

 

 

Pourrez-vous garder un cœur ouvert à l’endroit où vous vous sentez bafoué ?

 

Resterez-vous aimant à l’endroit où ce que vous vivez vous met en colère ou en panique, sachant que cela arrive tous les jours. A moi en tous cas.

 

Et à beaucoup de vous, lecteurs(trices) qui m’écrivez dans les commentaires ou en privé.

 

Si en 24 heures vous n’avez pas un seul indice de ce qu’il vous reste à travailler…

 

c’est peut être parce que vous êtes dans l’anti-chambre de l’Éveil ou… que vous ne sentez pas les détails qui pourtant sautent aux yeux des autres !

 

2014 Définitivement une année de remise en question

 

J’ai appris récemment qu’Andrew Cohen (un éveillé) avait décidé d’arrêter d’enseigner parce qu’il comprenait enfin qu’il avait négligé d’écouter les miroirs (que sont les autres humains) à sa portée.

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sortir du jugement et jeu du Tao 21 

 

Cette nouvelle m’encourage beaucoup. D’abord parce que, tous les jours, je vois des bazars personnels à moi pointer leur nez, je me dis que je suis normale.

 

Ensuite parce que si des êtres éveillés ont aussi à faire ce travail alors je peux lâcher mon désir de perfection.

 

Cela me rassure aussi sur le fait qu’il y aura toujours des bazars à regarder et que cela n’empêche pas l’Éveil.

 

J’ai souvent des clients qui font leur travail intérieur avec l’espoir que bientôt ils seront tranquilles et en vacances perpétuelles.

 

Je ne suis pas certaine que cela fonctionne ainsi, c’est un peu comme si on demandait une bonne fois pour toutes un ciel sans nuages parce qu’on en a marre de se « coltiner » la pluie.


sortir du jugement et jeu du Tao 23 

 

Le problème n’est pas la pluie ni le nuage mais la façon dont il vous affecte. S’il vous affecte encore, c’est qu’il touche une mémoire.

 

Si une mémoire est touchée, c’est que vous avez à la travailler ou à la nettoyer, pas juste à la constater, pas juste à la transformer, pas juste à la positiver, pas juste à vous en éloigner…

 

Vous avez déjà à l’accepter et je vais sans doute dire un gros mot : à l’aimer. C’est le principe d’Ho’oponopono dont je vous parlais dans la 1ère partie de l’article.

 

Voilà donc le type de travail intérieur que va vous proposer la nouvelle année. Notez aujourd’hui les mémoires que vous avez réussi à accepter et à aimer et notez aussi celles qui ont résisté, celles qui sont restées inacceptables à vos yeux.

 

Notez ce qui continue à vous toucher et vous activer.

 

Vous allez me répondre les injustices et les tricheries dans le monde. Les mauvais traitements , les guerres , la famine. Et la dictature.

 

Parfait, personne n’a dit qu’il fallait les entretenir. Mais comment se fait-il que vous soyez touché ? Pourquoi ne pouvez-vous pas les englober dans votre cœur et votre amour ?

 

Parce que c’est:

  • Horrible
  • insupportable
  • inacceptable
  • impossible
  • impensable
  • inutile
  • inadmissible,
  • non négociable
  • imbuvable
  • inconciliable
  • inenvisageable…

Toutes sortes de » ible » et de « able »… ?

 

Pourrez-vous en 2014 remettre en question tout ce que vous pensiez savoir sur ce qui est juste et ce qui ne l’est pas ?

 

Allez-vous accepter que votre système de défense s’étiole et que votre faux-self bat de l’aile?

 sortir du jugement et jeu du Tao 23

 

 

Avant, vous arriviez à vous relever facilement, à perdre 18 kilos en claquant les doigts, à retrouver du travail dans l’instant, à vous investir dans le futur.

 

Maintenant tout est plus vrai. Les choses sont au présent, elles ne sont plus en devenir.

 

Si vous décidez de l’avenir sans vous occuper de la véritable sensation que représente votre présent, il n’y aura pas d’avenir.

 

C’est le bon côté de la chose, vous êtes ramené au présent et il n’y a plus moyen d’en échapper puisque c’est le seul endroit où vous pouvez modifier la donne et Être totalement.

 

Votre système émotionnel a aussi du mal à mentir maintenant. Vous sentez ce que vous sentez et il vous est plus difficile de faire semblant.

 

2014 Une année pour devenir vrai

 

Vous devenez vrai. C’est une grosse prise de risque car au fond, vous n’êtes pas persuadé que si vous êtes vrai vous allez être aimé.

 

Être vrai ne signifie pas dire ce que vous pensez aux autres. Être vrai c’est sentir ce que vous sentez et l’accepter comme faisant partie de vos mémoires.

 

Votre soirée de réveillon ou tout autre soirée…et sortir du jugement.

 

1°) Version facile

 

Vous êtes tellement présent qu’elle se passe formidablement bien. Vous avez bien choisi vos amis.

 

Vous avez peu de planètes dans le jeu de quilles du carré Uranus/Pluton.

 

L’énergie de la fête est tellement là que vous n’avez même pas besoin de champagne.

 

Vous êtes tellement nourri par la présence des humains que vous n’avez pas besoin de vous suralimenter.

 

2°) Version plus difficile :

 

Si vous vous sentez plutôt mal au réveillon ou en soirée, être vrai, ce n’est pas quitter la soirée ou se disputer avec son compagnon.

 

Être vrai, ce n’est pas non plus « pourrir » la maitresse de maison, dire tout haut que la soirée est merdique ou dire que la soirée était merveilleuse sans en penser un mot.

 sortir du jugement et jeu du Tao 13

 

 

La soirée est ce qu’elle est et vous vous sentez mal.

 

  • Être vrai, c’est accepter de se sentir mal à l’endroit où vous aimeriez vous sentir bien alors que vous êtes venu faire la fête avec des amis.
  • Être vrai c’est accepter qu’une mémoire vient d’être activée.
  • Être vrai c’est de comprendre que le malaise au présent n’a rien à voir avec la situation qui semble l’avoir engendré.
  • Être vrai c’est donner la priorité au malaise puisque c’est lui qui vient de s’inviter comme un enfant qui déboule dans la fête car le bruit l’a réveillé.
  • Être vrai c’est savoir qu’il n’y a pas de danger à s’occuper de l’enfant en vous, le temps de le rassurer ou de faire quelque chose pour son malaise.
  • Être vrai c’est savoir que si vous prenez soin de votre malaise, vous ne serez pas rejeté parce que vous êtes de mauvaise compagnie.
  • Être vrai c’est ne pas laisser peser son malaise sur les autres (comme son enfant) et s’en occuper soi-même.
  • Être vrai c’est envisager pouvoir aimer son malaise. Vous voyez c’est quand même plus difficile que d’envoyer un chèque à une organisation caritative sans frontières (je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire).

 

Dans l’exemple de la soirée, vous êtes concerné directement. Vous êtes touché et c’est votre soirée, vos amis et votre compagnon qui sont en jeu…

 

Vous avez lourd à perdre si vous commencez à être de mauvaise compagnie parce que mal en point ou si vous exposez un aspect peu sympathique de vous-mêmes.

 

Comment allez-vous faire pour vous souvenir que ce que vous sentez n’a rien à voir avec la situation ?

 

Une très bonne année à tous

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2014 est donc une année de tri. Vous allez commencer à mettre de côté tout ce qui ne vous accompagnera pas en année 8 et 9, c’est à dire dans les deux ans à venir.

 

Par contre, 2014 va vous fournir l’énergie dont vous avez besoin pour mettre en place ou parachever votre nouveau monde.

 

Pour ceux d’entre vous qui attentent depuis longtemps de se lancer dans une création personnelle qui vous engage, l’écriture d’un livre ou l’expression de vos talents, 2014 sera un bon tremplin.

.sortir du jugement et jeu du Tao 3

 

 

Dans l’horoscope chinois, le signe du cheval de bois symbolise l’inventivité, l’évolution, l’action inspirée et la réflexion.

 

Il symbolise aussi les nouveaux horizons. Votre année 2014 devrait donc être pleine de surprises et de nouveaux projets.

 

En tous cas c’est ce que je vous souhaite du fond du cœur et ça commence ce soir ! (je suis un peu en avance en Asie, je serai une des premières à le fêter)

 

Venez commenter ce que fut votre soirée ou partager votre intuition pour la nouvelle année!

 

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Juil 14

Pourquoi et comment sortir de sa zone de confort: 10 raisons de partir au Népal

zone de confort et dépassement de soi 9Sortir de sa zone de confort, chacun son truc

 

L’enthousiasme est monté d’un cran lorsque nous avons décidé de retourner au Népal cet automne. 

 

Un trekking reste exigeant en matière d’endurance, alors comment se fait-il que malgré l’effort demandé, rien que l’évocation d’y retourner puisse me mettre en joie ?

 

  • Parce que c’est l’aventure.
  • Parce que tout est à inventer (sauf le parcours)
  •  Parce que c’est loin
  •  Parce qu’octobre !
  •  Parce ce que c’est la montagne la plus mythique.

 

 

Pourquoi octobre, quand tout le monde est de retour au travail et pourquoi pas comme tout le monde pendant les vacances d’été ?

 

Simplement parce que la mousson sévit au Népal, ce qui laisse comme opportunité de trekking le printemps ou l’automne, saison où la clarté est à son apogée.

 

Vous comprenez maintenant pourquoi ce fut ma première destination lorsque j’ai pris congé de l’éducation nationale.

 

Cette année, nous avons choisi les abords de l’Everest. Après l’Annapurna, symbole de la bonne mère, nous voici bientôt sur les balcons du plus haut sommet du monde.

 

 

 Le Népal, c’est aussi la vallée de Katmandou

 

 

Partir au Népal, ce n’est pas un marathon, c’est aussi profiter du dépaysement total qu’est Katmandou, c’est à dire un savoureux mélange d’Inde et de Tibet.

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 zone de confort et dépassement de soi 2

 

 

Cette ville mythique qui bat des records de pollution reste cependant une étape clé de la route de la soie.

 

Dans cette ville marchande millénaire, il fait bon déambuler. L’atmosphère y est chaleureuse et la joyeuse effervescence qui règne donne envie de s’attarder près des étals d’artisanat tibétain.

 

Par souci pour nos bronches, nous avons déniché un petit hôtel bien étoilé dans la montagne à une quinzaine de kilomètres qui permet de se ressourcer dans un cadre presque « british ».

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zone de confort et dépassement de soi 3

 

Sortir de sa zone de confort et marcher

 

 

Bien que le mot trekking fasse peur, marcher au Népal reste à la portée de tous. Vous n’avez pas besoin d’être sur-entraîné pour y prendre du plaisir.

 

L’endurance est une qualité qui se développe au fil des jours. Le nombre de villages d’accueil est suffisant pour raccourcir les étapes quand la fatigue se fait sentir.

 

En général, la marche s’arrête au déjeuner. Le reste de l’après-midi est destiné à se détendre, se centrer et partir en quête de nouveauté et d’insolite.

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Un trekking reste exigent en matière d'endurance, alors comment se fait-il que malgré l'effort demandé, rien que l'évocation d'y retourner puisse mettre en joie ?10

Dépassement de soi au Népal et méditation.

 

 

Contrairement à l’idée reçue, la méditation peut tout à fait se faire dans l’action. Au Népal, il est difficile de marcher vite, le corps devant s’habituer tous les jours à une nouvelle altitude.

 

Méditer se fait en marchant. Prendre conscience de la terre sous chaque pied et de toute la chaîne musculaire que la marche active, focalise l’attention et permet au mental de ne pas vagabonder.

 

 

Sortir de sa zone de confort et lâcher prise

 

 

Dans la vie ordinaire, vous passez beaucoup de temps à remâcher des problèmes à résoudre, à vouloir améliorer des situations, à chercher des stratégies gagnantes pour obtenir ce que vous désirez.

 

Dans un trek au Népal, parfois, votre seul souci est d’avancer un pas devant l’autre. Voici une petite histoire qui illustre cela à sa façon:

 

 

Un moine qui cherchait à devenir disciple vint un jour demander au maître de l’accepter dans son ermitage. Il trouva le maître qui cheminait tranquillement le long d’une rivière. Comme le soleil chauffait fort, le maître lui proposa d’aller prendre un bain dans la rivière.

 

Il s’éloignent de la rive et au milieu de rivière, le maître appuie sur la tête de l’apprenti sous l’eau, l’empêchant ainsi de respirer.

 

Après quelques longues secondes d’horreur, le moine réussit à s’échapper, traitant le maître de tous les noms d’oiseau qu’il connaissait.

-mais vous êtes devenu complètement fou s’offusque l’apprenti

– Lorsque tu voudras l’éveil aussi fort que tu voulais l’air tout à l’heure, tu reviendras me faire ta demande, répondit le maître.

 

 

En trekking, il y a un peu de ça: marcher, respirer, garder le rythme deviennent votre activité principale. Penser est un luxe.

 

C’est ainsi que, libéré des facéties du mental ordinaire, vous pouvez sentir un profond lâcher prise.

 

Dépassement de soi en trek pour sortir de ses conditionnements.

 

 

Lorsque vous vivez quelques semaines à l’étranger, vous ne faites pas que changer de décor en effectuant vos gestes quotidiens.

 

Il vous faut vous adapter à une autre langue, d’autres peuples, d’autres coutumes et rituels.

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 zone de confort et dépassement de soi 5

 

 

Vous rencontrez littéralement un nouveau monde et vos interactions avec d’autres humains laissent une trace en vous qui vous pousse à vous transformer.

 

Chaque jour, ce sont des expériences inédites et des émotions insoupçonnées. C’est à vous de vous fondre dans le décor et d’oublier vos réflexes conditionnés.

 

Cette immersion crée une grande ouverture que vous conservez au retour lorsque vous rentrez chez vous.

 

Sortir de sa zone de confort avec des paysages à couper le souffle

 

 

Impossible de s’ennuyer dans un trekking dans l’Himalaya. Au détour du chemin, vous vous trouvez nez à nez avec un colosse de plus de 4000m devant vous.

 

Ce n’est pas l’altitude qui vous coupe de souffle mais la beauté majestueuse de la montagne devant vous.

 

Parfois c’est une rizière qui vous chatouille l’œil. Pour moi qui suis spécialiste des couleurs, je me fais un bain de vert. C’est la couleur du centre énergétique du cœur.

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Le groupe, zone de confort ou dépassement de soi ?

 

 

Un trekking est aussi une aventure humaine. Nous choisissons de préférence des petits groupes où chacun a l’espace de s’exprimer.

 

Le groupe est la plupart du temps vécu comme un soutien. Échanger, rencontrer des personnes qui partagent la même passion pour les voyages et le développement personnel est un atout sur le chemin.

 

Certains viennent en couple, d’autres avec un ami, d’autres encore s’aventurent seuls. Les liens qui se tissent lors d’un voyage sont souvent un grand réconfort.

 

Pour ceux que la collectivité confronte, ils peuvent utiliser les espaces de travail intérieur pour se libérer de leurs émotions.

 

zone de confort et dépassement de soi 8

 

Trekking , dépassement de soi et santé

 

 

Quand est-il du mal de l’altitude ? Vaste question, bien sûr qui dépend de la physiologie de chacun.

 

L’important est de respecter les paliers d’altitude. L’hôtel à Katmandou est à 1500 m, l’aéroport de Lukla à 2800m.

 

A chaque palier vous restez 48 heures. La marche est très progressive et vous apprenez à gérer le souffle en fonction de vos pas.

 

En coordonnant votre respiration à votre marche vous trouvez ce qu’on appelle un « deuxième souffle « .

 

Cette respiration vous propulse dans un état méditatif au point que vous n’avez plus l’impression de faire d’efforts.

 

Au Tibet, il est dit que les moines ont ainsi l’air de voler sur les chemins !

 

Lors de notre dernier trekking autour des Annapurnas, plusieurs personnes ont commencé à développer des symptômes liés à l’altitude, fatigue, dérangement intestinal, etc.

 

Il s’est avéré, après travail approfondi que leur état était aussi lié à des émotions. Nous avons utilisé la technique Tipi pour les dégager. (voir mon précédent article

 

Celle-ci, accompagnée des précautions d’usage en pareil cas, a permis à tout le monde de passer un col à 5416m ! Et ce n’étaient pas des montagnards chevronnés.

 

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Sortir de sa zone de confort et oser.

 

Il est des moments dans votre vie où vous sentez que vous devriez vous lancer, (modification dans le travail, nouvelle relation, etc.) mais votre mental s’y oppose.

 

Il craint le changement et l’inconnu. Il se base sur le passé pour vous rappeler des expériences difficiles et vous consigne à l’ordinaire pour ne pas souffrir .

 

Marcher en itinérance vous oblige à changer tous les jours. Vous êtes obligé de vivre au présent sans faire référence à votre passé. L’inconnu est votre quotidien.

 

Vous prenez l’habitude d’agir sans l’habituelle confusion. Le fait de ne pas revenir sur vos pas le jour même oblige votre psychisme à aller de l’avant.

 

Lorsque vous dépassez le seuil des sommets européens, vous sentez qu’une nouvelle limite vient de lâcher.

 

Au-delà de 4800m, votre mental ne connaît pas ! Il apprend à s’habituer à l’inconnu sans anticiper. Chaque jour vous propulse un peu plus haut et un peu plus loin.

 

Je peux vous assurer qu’au retour, tout ce que vous considérez comme une épreuve vous paraît facile.

 

 

Infrastructure pendant le trek et zone de confort

 

 

Contrairement à ce qui se passe d’ordinaire, faire un trekking au Népal n’est pas un voyage « à la dure ».

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Pour avoir parcouru pas mal de montagnes dans le monde, je peux vous assurer que dormir dans une chambre avec un lit jusqu’à 5000 m d’altitude est un véritable luxe !

 

Être accueilli en « lodge » avec des repas chauds est une des raisons qui me fait préférer le Népal à tout autre pays pour y faire du trekking.

 

Mieux encore, les sacs sont portés par des sherpas (dont c’est le vrai métier). Il ne vous reste que vos affaires personnelles pour la journée à porter.

 

Ça n’a l’air de rien, surtout si vous avez 20 ans, mais l’âge aidant un brin de confort n’est pas négligeable!

 

En résumé, des voyages pas comme les autres où l’objectif n’est pas juste le tourisme ou la marche.

 

Au fil des jours se tisse en chacun de vous une trame intérieure, une profonde contemplation de votre vie et de là où vous en êtes aujourd’hui.

 

Les deux voyages (intérieur et extérieur) s’harmonisent ensemble afin de vous porter vers l’étape suivante de votre vie.

 

Vous ne revenez jamais tout à fait le (la)-même d’une pareille expédition, c’est ce qui en fait tout le charme.

 

Pour plus de renseignements à propos du prochain départ, cliquez sur le lien bleu.

 

Et vous, que faites-vous pour sortir de votre zone de confort? Connaissez-vous le Népal? Avez-vous déjà été tenté? Laissez un commentaire!

 

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Juin 22

Quand la loi d’attraction me fait un clin d’oeil

Loi d'attraction108Une histoire à succès de la loi d’attraction

 

J’ai l’habitude de chercher la petite bête et de fouiner les détails de tout ce qui se fait en développement personnel.

 

Comme j’avais moi-même pas mal de choses à régler, je me suis fait un plaisir de tester l’essentiel des techniques et méthodes sur le marché.

 

J’utilise les plus performantes à mon goût, sur moi, sur mes clients et souvent je les enseigne.

 

Lorsque j’ai découvert la loi d’attraction, j’étais enthousiaste mais rapidement j’ai vu que les résultats probants se heurtaient au travail intérieur non abouti.

 

J’ai donc beaucoup épluché les écueils à éviter, les dessous de l’affaire dont peu de personnes parlent.

 

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une histoire à succès afin de participer à l’évènement «Histoires Extraordinaires » organisé par Danièle Galicia du blog Forme et bien-être.   

 

Loi d’attraction et la vie des maîtres

 


Dès ma jeunesse j’ai été fascinée par la vie et l’œuvre des Maîtres de sagesse. J’ai commencé par lire les livres de Lobsang Rampa.

 

Bien évidemment, tout paraissait fictif mais les récits de Rampa ont été assez convaincants pour que ses 19 livres se vendent à des millions d’exemplaires!

 

Même le Dalaï Lama en 1984, sans pour autant valider tous les faits relatés, a déclaré devoir remercier son auteur pour la publicité qu’il avait faite sur le Tibet.

 

De là est partie ma fascination pour le Tibet. Depuis, je me suis aperçue que mon enthousiasme avait sans doute des racines plus profondes que celles que je pouvais imaginer (voir mon article précédent).

 

J’ai vu et revu tous les films d’Arnaud Desjardins qui pour la première fois en Europe, a transmis les images des maîtres de l’Orient.

 

Puis est venue « La vie des maîtres » de Spalding et bien sur, tous les livres d’Alexandra David-Neel qui fut la première française à fouler le sol de Lhassa, déguisée en mendiante.

 

Pour ceux qui se sentent une connexion avec cet ancien royaume mythique, je vous laisse découvrir à la fin de cette vidéo des visages de maîtres connus.

 

Vous y verrez  Kalou Rinpoche, Dudjom et le 16ème karmapa, celui juste avant le 17ème que je vous ai présenté l’été dernier.

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A t-on vraiment besoin d’un maître?

 

J’ai raconté dans un précédent article comment j’étais partie chercher un maître tibétain sur le versant indien de l’Himalaya.

 

Je me suis beaucoup interrogée sur la notion de maître avant de comprendre ce que cela pouvait signifier et surtout sur quels critères on pouvait nommer des individus « maîtres de sagesse ».

 

Le maître est celui qui sait, qui transmet et qui a lui même atteint un état de réalisation qui le rend libre des attachements ordinaires (matière, travail, famille). 

 

Selon son caractère et la nature de ses pratiques il respire la bonté, la lumière, l’amour, la bienveillance, l’autorité, la joie, la douceur ou la paix, à moins que ce ne soit tout à la fois.

 

En principe un maître a réalisé une expansion de conscience qui fait qu’il n’est plus identifié à son mental.

 

Il vit dans la réalité de l’instant et il a dissipé les illusions de la forme dont il n’est plus prisonnier.

 

L’égo est désormais à son service (et non l’inverse) et sa conscience inclut les plans de l’Esprit.

 

La question qui me turlupinait était : peut-on s’éveiller sans un maître ?

 

Je ne me sentais pas tant que ça capable de tout focaliser sur une personne même si j’en avais le fantasme.

 

Finalement, ne pouvant répondre à ma question, j’ai pensé que chercher un maître était une perte de temps et une quête plus névrotique qu’authentique.

 

Je me permets de dire cela car, étant plutôt orientée psy, j’avais déjà trouvé de magnifiques sources de projection et de transfert sur des thérapeutes.

 

Ceux qui ne font pas de travail sur eux-mêmes et se retrouvent dans un ashram font une projection massive sur un maître mais traitent avec lui, de façon très inconsciente, des points thérapeutiques.

 

J’en ai rencontré pas mal dans les monastères bouddhistes: beaucoup sont appelés, rares sont ceux qui rencontrent véritablement le maître en dehors de leurs projections.

 

J’ai plutôt laissé venir à moi par intuition un enseignant d’une lignée d’éveil avec qui je puisse me sentir en affinité.

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La loi d’attraction et la vie dans un ashram

 

C’est ainsi que j’ai répondu à ma question sur le chemin spirituel que l’on fait avec ou sans maître.

 

Pour moi, toutes les voies sont bonnes. Avoir un maitre peut être le fruit d’un attachement à ne pas devenir adulte mais ne pas en avoir peut être un rejet de la projection du père.

 

Maître ou pas maître, Il n’y a pas de réponse globale à cette question, juste des cas individuels.

 

Suivre un maître qui n’est pas vivant (de chair) ou un maître qu’on ne rencontre jamais personnellement comporte des pièges.

 

Le mental a tôt fait de se raconter des histoires. Il crée en lui la relation au maître, parfois dans une illusion totale.

 

Je me souviendrai toujours de la première rencontre entre Arnaud Desjardins et son maître Swami Prajnanpad à qui il essayait de dire qu’il avait rencontré Ma Anandamayi.

 

Ce à quoi Swami Prajnanpad lui avait répliqué : vous n’avez jamais rencontré Ma Anandamayi, vous avez rencontré votre Ma Anandamayi.

 

Rencontrer un maître en chair et en os, c’est prendre le risque que son égo soit malmené.

 

William Berton (créateur du jeu de la couleur-énergie) racontait sa visite chez Sathya Sai Baba lorsque je l’ai rencontré.

 

Il acceptait de se moquer de son égo parce que Sathya Sai Baba lui avait donné une chambre de l’ashram au rez-de chaussée juste en face de la décharge de poubelles.

 

Comme il s’en plaignait et désirait une chambre mieux exposée, Sathya Sai Baba lui avait dit que cela correspondait à la tonne de poubelles qu’il avait à l’intérieur de lui et qu’il répondrait à sa demande lorsqu’il se serait nettoyé.

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Encore une application de la loi d’attraction.

 

Sathya Sai baba et la loi d’attraction

 

J’avais été impressionnée. C’était la première fois que j’entendais prononcer le nom de Sathya Sai Baba.

 

J’en ai souvent entendu parler ensuite dans la version lumière et dans la version ombre .

 

Je me disais que, pour susciter autant d’amour et de haine à la fois, cela devait être un grand homme.

 

De nombreux amis m’ont apporté au fil du temps des petits sachets de cendre parfumée ou vibouti et mon mental fantasmait sur les tours de magie qui sont associés à Sathya Sai baba.

 

Il y a ceux qui racontaient des histoires fantasques de l’attente pour voir Sathya Sai Baba et réussir à lui donner une lettre de vœux à réaliser.

 

Bref, ce Père-Noël des temps modernes m’intriguait et m’enthousiasmait beaucoup. Voir de mes yeux un humain créer instantanément de la matière sous mes yeux était mon vœu le plus cher.

 

Comme si, de voir quelqu’un le faire allait me donner la preuve que c’est possible et donc que je pouvais y arriver.

 

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J’étais assez neuve dans mes applications de la loi d’attraction.

 

Maîtres et avatars

 

Contrôler et manifester la matière est aussi une des preuves de la maîtrise.

 

Il y a certains humains qui incarnent sur terre l’esprit divin. Ils ont un corps de chair et sont nés d’une mère mais on les repère vite car ils font preuve d’une grande précocité.

 

Ils présentent avant l’adolescence des qualités d’initié et connaissent les écritures saintes sans les avoir apprises. On les retrouve dans toutes les religions.

 

Ils viennent favoriser l’évolution des humains mais n’ont plus eux-mêmes d’attaches  égotiques.

 

En général, ils n’ont plus de vie personnelle et font preuve d’un amour inconditionnel pour toute l’humanité (et les autres règnes).

 

C’est ce qu’on appelle des avatars (à ne pas confondre avec le film).

 

J’ai déjà parlé de certains d’entre eux comme Ma Ananadamayi et Amma. La lignée des Sai Baba en fait partie.

 

Pendant une vingtaine d’année, j’ai entendu beaucoup de personnes s’interroger sur l’éthique (bafouée ou non) de Sathya Sai Baba jusqu’à ce que je m’ouvre à l’idée d’aller vérifier par moi-même.

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Loi d’attraction et voyage en inde

 

Je n’avais pas mis les pieds en Inde depuis une vingtaine d’années, date à laquelle j’allais faire du trekking au Laddakh.

 

J’ai alors décidé d’aller vivre quelques jours à l’ashram de Sathya Sai baba. Quitte à faire le test, je voulais une immersion totale dans l’ashram.

 

Nous avons donc réservé des chambres sur place et j’ai eu la joie de découvrir ce qu’est un matelas de paille ;-)).

 

Je ne sais pas si vous êtes déjà allé en Inde mais il vaut mieux savoir ce qu’est le travail sur soi pour rester zen.

 

Je me suis déjà vue pousser un mendiant de mes propres mains et ne pas me reconnaître dans une telle exaspération. (je ne faisais pas de travail à l’époque).

 

Cette fois-ci, nous étions littéralement assaillis de sollicitations par les mendiants. Certains incarnaient la mendicité comme on devient spécialiste dans un métier.

 

Ils dégageaient une telle présence malgré le manque de ressource qu’il était possible de donner joyeusement en ayant l’impression d’avoir reçu un cadeau.

 

Je me demandais parfois si certains mendiants ne vivaient pas plus le bonheur que moi.

 

A d’autres endroits, les mendiants sentaient l’exigence qu’on leur donne au point que j’avais l’impression d’être dépouillée avant même d’avoir sorti une roupie de ma poche.

 

J’ai appris à être sélective en fonction du taux vibratoire que je ressentais à leur contact.

 

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A Puttaparti, ville de Sathya Sai Baba, une petite fille portant un bébé sur sa hanche m’a soudain fait une demande peu ordinaire.

 

– Je ne veux pas d’argent, je ne veux pas mendier mais pourrais-tu venir au magasin avec moi acheter du lait pour le bébé ?

 

J’ai décidé de jouer le jeu de l’Inde où je viens chercher une énergie de l’Esprit et où en échange j’apporte des fonds matériels.

 

Je n’ai pas été déçue. Je me suis sentie mère Noël dans le regard de la petite fille et je crois que j’ai compris ce que signifiait la gratitude.

 

Ces grands pics d’intensité se vivent chaque jour en Inde. Je ne connais aucun autre pays au monde qui secoue ainsi un être et le mets sans dessus dessous.

 

Déception sans nom

 

La première fois que nous sommes allés à la cérémonie du darshan, nous avons eu notre lot de petits bazars à travailler en Tipi !

 

Certaines se sont vues refoulées à l’entrée parce que leur foulard n’était pas assez grand ou ne couvrait pas assez leurs épaules.

 

D’autres parce que leur pochette mesurait quelques centimètres de trop…il y en avait pour toutes les sensibilités au rejet et à l’autorité.

 

Parmi tout ce à quoi nous avions à nous familiariser en même temps, un bruit courait que Sai baba était malade.

 

Je commençais à pester contre la loi d ‘attraction : comment se fait-il, au moment où je me décide à venir (de loin tout de même) qu’il en profite pour ne pas être là ?

 

Je sentais la frustration et la déception monter.

 

Vous l’aurez compris, je n’ai jamais vu Sathya Sai Baba de son vivant, nous sommes restés une semaine pratiquement jusqu’à l’annonce de sa mort en avril 2011!

 

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Loi d’attraction et frustration

 

Je ne savais plus quoi penser. J’avais beau me poser la question qui tue : Qu’est ce qui en moi crée cela ?

 

Je ne trouvais que des croyances et mon lot habituel de défenses.

 

  • C’est toujours comme ça, je suis au mauvais endroit au mauvais moment
  • Chaque fois que je m’intéresse à un maître, il est mort
  • Pourquoi ça m’arrive à moi ?
  • Pourquoi ne suis-je pas venue le voir plus tôt ?
  • Ça m’apprendra à procrastiner

 

Bref, les considérations très constructives d’un mental frustré!

 

Puis je suis passée à la phase acceptation du deuil après la déception. C’est ni bien ni mal, c’est ce qui est et il doit y avoir une raison.

 

Je suis rentrée bredouille en matière de maître mais ravie de ma semaine à l’ashram.

 

A la manière d’un bon film, j’avais l’impression d’avoir vécu une vie entière en quelques heures.

 

2ème partie, La loi d’attraction vous offre ce que vous voulez et bien au-delà.

 

Nous avons décidé plus tard dans l’année de voyager au Népal pour faire un trekking dans les Annapurnas.

 

Lorsque nous décidons, Alain et moi, de choisir une nouvelle destination, nous nous y rendons d’abord afin de préparer le terrain.

 

Là c’était un nouvel univers. Il fallait trouver une agence, un trajet de trekking, un guide, des sherpas… ce sont les joies de la découverte dans notre métier.

 

Nous avons erré joyeusement dans Kathmandou à la recherche d’une agence sympathique en croisant quelques soixante-huitards échoués depuis un demi siècle.

 

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Après quelques essais infructueux, nous sommes tombés dans une ruelle sur un boui-boui innommable mais où on parlait français.

 

La négociation prenait une tournure un peu désagréable, ce n’était pas le prix de départ, il fallait marchander etc .

 

La loi d’attraction en pleine action

 

Je commençai à me décourager lorsque j’aperçois une silhouette avec une robe orange sur l’ordinateur du responsable de l’agence.

 

Je lui demande s’il connaît Sai Baba et je le vois tout à coup s’illuminer de l’intérieur.

 

Je lui raconte mes déboires avec l’Inde et il me répond du tac au tac :

 

– Mais Sai Baba est au Népal !

 

A mon tour de lâcher un cri de surprise. Ils sont très forts ces maîtres mais quand même !

 

Il agrandit la photo qui était sur son ordinateur et je m’aperçois que c’est d’un jeune homme dont il parle.

 

– Il s’appelle Sanjay Sai Baba continue t-il. Il est une émanation des Sai Baba et il va bientôt avoir 25 ans!

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Le voilà à me raconter les miracles que le petit Sanjay faisait à l’école comme fournir toute sa classe en stylos et cahiers qu’il matérialisait devant les yeux de ses petits copains.

 

C’est tout de même un don qui ne passe pas inaperçu dans une école et qui pourrait résoudre pas mal de problèmes à l’éducation nationale !

 

J’ai commencé à sentir ce fameux taux vibratoire monter dans la pièce où nous échangions.

 

– Mais, lui dis-je, personne en Europe n’est au courant qu’un autre Saï Baba existe!

 

-Je sais, son aura est en train de grandir, nous allons commencer les travaux de son ashram et il va bientôt partir en Inde se faire connaître !

 

En Inde, une réincarnation peut avoir plusieurs manifestations, un peu comme chez les tulkous tibétains.

 

– Oui mais, là, où est -il en ce moment ?

– A Kathmandou, chez lui !

– Et comment peut-on faire pour le rencontrer ?

– Je suis son premier disciple et je suis responsable de l’organisation Sai baba au Népal.

– Glups !

-Ça vous dirait que je vous amène demain faire connaissance avec lui ?

-Hugh !

– Bon très bien, il fait son darshan (cérémonie) demain, je m’arrangerai pour que vous puissiez avoir un entretien privé avec lui.

– Et pour ce qui est des prix du trekking, on va s’arranger pour que chacun soit gagnant dans la transaction.

 

Loi d’attraction, quand tu nous tiens !

 

Depuis la connexion entre l’Inde et le Népal a été faite. Les dévots de feu Sathya sont obligés d’outre-passer leur mental et leurs attachements pour s’ouvrir au mystères des avatars.

 

Mais combien sont-ils dans la famille Sai Baba ?

A priori trois :

 

Shridi Saï Baba au siècle dernier: un fakir (qui réalise des actes surhumains), yogi, et sadhu (un renonçant qui n’a qu’un seul désir : la dissolution dans le divin),

Sathya mort en 2011 et

Sanjay.

 

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Les joies de la loi d’attraction

 

 

Alors quand je dis que la loi d’attraction vous offre ce que vous demandez et mieux, vous comprenez que je sais de quoi je parle!

 

Mon mental étriqué n’est pas capable d’imaginer tous les trésors de la création qui se mettent à mon service !

 

Comme je pense petit ! J’aurais pu rester bloquée sur la frustration d’avoir raté Sathya et ne rien attirer du tout dans ma vie.

 

Je me suis concentrée sur mon enthousiasme à rencontrer un maître/avatar qui joue à créer de la matière devant les yeux ébahis de ses visiteurs.

 

Je crois que c’était vraiment cette particularité qui m’attirait. L’univers a répondu à ma curiosité au-delà de mes espérances.

 

Depuis Sanjay réserve toujours un petit moment privé avec ceux qui le veulent quand nous accompagnons un groupe pour faire un trek au Népal.

 

Nous avons assisté lors de notre dernière rencontre à l’étonnante matérialisation de la vibouti, cette cendre parfumée que Sanjay Sai Baba manifeste à volonté et multiplie à la façon des poissons ou des petits pains bibliques.

 

L’énergie et la montée du taux vibratoire étaient au rendez-vous!

 

C’est sur des expériences comme celles-ci que je m’appuie lorsque je traverse des complications comme mon fil à retordre avec Google dont je vous parlais la semaine passée.

 

Et si c’était une étape intermédiaire comme la mort de Sathya Sai Baba en vue d’une surprise encore plus énorme ?

 

Vous avez une anecdote, une synchronicité à raconter? La loi d’attraction vous passionne? Laissez un commentaire!

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Jan 04

Psychologie des couleurs : vivre en Thaïlande et sortir des conditionnements

Conjuguer vivre en Thaïlande et psychologie des couleurs


J’arrive de ce pays enchanteur qui a modifié ma façon d’aborder le monde. Nous verrons à la fin de cet article à quelle couleur cela correspond pour moi en psychologie des couleurs.


Nous organisons régulièrement des voyages où le tourisme et l’art de vivre se conjuguent avec travail sur soi et changement de vision.


Parallèlement au périple extérieur se déroule un voyage plus intime en fonction de là où vous en êtes arrivés du travail sur soi.


Tout ce qui vous arrive durant le séjour, ce que vous ressentez ou vous fait réagir est traité en petites sessions matinales afin d’harmoniser le groupe.


Cela permet à chacun de dérouler son monde intérieur en toute sécurité et sans crainte du jugement.


Cet article est écrit dans la cadre de la Croisée des Blogs organisée par Philippe et portant sur le thème « changer de regard pour se transformer » .


Changer de regard, c’est exactement ce que nous proposons lorsque nous organisons un voyage.




Les voyages pour changer sa vision


Les voyages dans le désert et au Népal sont des itinérances plutôt axées sur la marche et le souffle. La concentration sur la marche et le recentrage par le souffle permet de relativiser le stress habituel et d’ouvrir d’autres horizons.


Un des objectifs reste le dépassement de soi. Pour la Thaïlande comme pour Bali, l’objectif premier est la détente.


Nous aimons les pays bouddhistes pour l’atmosphère de calme qui y règne généralement. Comme le programme de la journée est plutôt ludique et les conditions de vie agréables, le mental s’apaise.


Il exerce moins de contrôle et de répression. Résultat : les schémas répétitifs et non conscients remontent à la surface.


Vous l’avez sans doute remarqué si vous êtes déjà partis plusieurs semaines avec des amis en vacances, la cohabitation enrichit mais révèle aussi des schémas non résolus du passé.


Pourquoi vivre en Thaïlande la fin de l’année?


Sans doute déjà parce que les Thaïlandais ne s’embêtent pas avec la fin du calendrier maya car ils sont déjà en 2055!


Il était pourtant bien question cette année d’en finir non pas avec le monde mais avec une certaine vision limitée de la vie.





Une de mes sœurs m’a posé la question avant que je parte : mais pourquoi avoir choisi de partir pour vivre le 21/12/12 si loin ?


J’ai trouvé la question pertinente et la réponse a fusé instantanément: pour les saveurs et le ravissement des sens!

 

En Thaïlande, tout est mis en valeur et cela dès l’aéroport où s’alignent les orchidées en signe de bienvenue.


Au niveau décoration, Il n’y a pas de différence faite entre les toilettes et le restaurant. L’harmonie et l’esthétisme règnent. La quête du raffinement se retrouve partout et la beauté peut éclore à chaque pas.





Éclore, naître, s’ouvrir, s’épanouir. Voilà les verbes qui correspondent à ce qui se passe quand on décide de vivre en Thaïlande quelques semaines.


En général, on parle d’éclosion quand un animal sort de son œuf ou lorsqu’une fleur ou une graine s’ouvre. C’est alors l’émergence de la vie et c’est cela qui nourrit le cœur.


Pour les humains on parle de délivrance lors de la naissance: non pas être délivrés d’un fardeau mais délivrer la vie au monde.


Il n’y a pas de temps mort en Thaïlande, il n’y a donc pas cette attente de la gestation, cette lente préparation. Dans ce coin du globe, il y a toujours quelque chose en train d’éclore selon le mois de l’année.


Quand nous y étions c’étaient les mangues et d’autres fruits inconnus, mélange subtil de lychee et de mandarine.


Il y a toujours de la nouveauté à découvrir, de la vie en mouvement.




Cette éclosion de la quintessence de la vie est accessible à tous par le biais des sens. Vous connaissez sans doute:


  • L’odeur entêtante des fleurs tropicales

  • La fragrance du cacao qui se dégage de la calebasse,

  • Le parfum de l’épice qui se révèle par le feu de la poêle.

  • Le sens qui peut éclore d’une phrase au cœur d’un livre inspiré.

  • Le festival de couleurs qui jaillissent des costumes de l’Asie


Cependant, dans votre vie quotidienne, toutes vos actions ne comportent pas nécessairement cet ingrédient, ce petit plus qui émerveille et nourrit.


  • Le métier que vous pratiquez ne révèle peut-être pas cette éclosion de la vie en action.
  • Les fruits que vous mangez ne laissent pas toujours cette sensation de satisfaction.
  • Les plats que vous préparez ne génèrent pas toujours cette fête des sens.



C’est un peu comme si cette vie en 3 Dimensions avait un aspect fade et morne en apparence mais qu’à tout moment on pouvait faire sortir un génie de la lampe.


C’est à vous de le cultiver, de le chercher, de le développer et de le créer. C’est aussi à vous de faire émerger ce petit plus invisible à l’œil nu, cette petite extase instantanée qui peut ou ne pas naître de l’instant.


Voilà l’ingrédient essentiel que je trouve partout en Thaïlande et qui m’incite à le rechercher aussi en moi.




Changer mon regard pour changer ma réalité


L’alternance des saisons au propre comme au figuré ne se vit pas de la même façon en Thaïlande.


Dans ma vision européenne, l’hiver est long, parfois rude et il faut attendre. Tout meurt pour finalement renaître.


De par mon histoire et des deuils précoces (voir mon article précédent), mon mental n’avait retenu que mort et avait zappé renaissance.


Je suis très consciente que cette saison permet la lente transformation mais cela n’aidait pas mon mental qui passait son temps à chercher des signes de perte et de fin tout en ayant peur que tout s’arrête.


Jusque là mon regard était orienté à conserver, ne pas tout perdre, stocker, maintenir, faire en sorte que les choses fonctionnent et ne périclitent pas.


C’est avec l’EFT que j’ai dernièrement revisité la toute petite enfance où j’ai effectivement eu l’impression de tout perdre. Ce type de croyances était dans mon ordinateur mental profondément enfoui et inconscient.


Malgré la conscience de mon schéma, je ne pouvais que subir le fruit de mes croyances sans savoir comment y remédier.


La Thaïlande conjuguée à ce travail intérieur m’a permis de me concentrer sur la vie qui éclot partout et à chaque instant.



Et la psychologie des couleurs dans tout ça?


En déroulant mon fil intérieur et en m’aidant des synchronicités du voyage, J’ai compris que j’expérimentais la couleur fuchsia. (La psychologie des couleurs détermine une problématique rattachée à chaque couleur.)


Pour ceux qui ne me connaissent pas, la couleur est ma spécialité. Les couleurs sont pour moi comme un livre ouvert.


Elles composent ensemble des mots, des phrases et parfois tout un chapitre qu’il suffit de savoir décoder. Chaque couleur a un aspect « ombre » et un aspect lumineux, c’est là tout l’intérêt de la psychologie des couleurs.


Nous ne sommes pas dans un système manichéen avec le bon et le mauvais. Au royaume des couleurs tout est positif et négatif à la fois, cela dépend de l’état dans lequel on est et des bonne sou mauvaises raisons qui nous poussent à agir.


Dans l’aspect ombre du fuchsia, vous préférez rester dans votre coquille plutôt que de vous autoriser à Être. Il y a d’ailleurs une certaine honte à ne pas être comme tout le monde.


Paradoxalement, dans cette couleur, il y a un désir d’attirer l’attention, de se faire remarquer et de vouloir se mettre en valeur en oscillant entre complexe d’infériorité et complexe de supériorité.


Dans cette couleur, vous pouvez vous sentir coupé du monde et de la vie en croyant que le bonheur c’est d’avoir une place.



Vous pouvez aussi croire qu’il faut changer des choses en vous pour être accepté et devenir parfait. la psychologie des couleurs détermine plusieurs définitions que vous aurez à interpréter en fonction du contexte.


Le fuchsia est une couleur qui met un peu de jeu dans les rouages de votre faux-self et, à certains endroits, le vernis « craque ».


Psychologie des couleurs, les aspects positifs du fuchsia


Dans sa version lumineuse, le fuchsia permet d’arrêter de quêter l’absolu et la perfection pour enfin vous accepter tel que vous êtes.


Il devient possible de transgresser enfin les interdits de l’enfance, particulièrement celui de se sentir libre d’être soi.

 

Vous pouvez arrêter de vous plaindre de l’étroitesse de votre coquille et vous interroger plutôt sur la façon de l’ouvrir, de laisser s’échapper le « génie ».


Vous arrêtez aussi de juger votre coquille et celle des autres puisque l’objectif est de naître.


Vous cessez aussi d’en améliorer l’intérieur ou de vous faire remarquer puisque l’essentiel devient la mise en valeur de votre Être éclos.


En résumé, vous sortez enfin des limitations liées à vos croyances enfouies. Il y a plusieurs tonalités qui traitent des croyances en psychologie des couleurs. Le fuchsia aide à s’en dés-identifier.


Psychologie des couleurs : le fuchsia ou le dépassement des limites


Dans cet esprit de dépassement des conditionnements, nous avons alors décidé de retourner voir les tigres à Chiang Mai.



Rentrer sur le territoire du tigre et s’enfermer dans sa cage est peut être un vieux reste fantasmatique des cirques, mais ce qui est certain c’est que le mental n’aime pas.


Il réagit à un conditionnement depuis l’enfance, voire la nuit des temps et n’aime pas du tout l’idée d’aller servir de petit déjeuner à un tigre.


Vous êtes bien obligé de reprendre le pouvoir sur lui malgré la peur et de voir qui décide à l’intérieur de vous.


L’expérience est fascinante. Je précise que je n’aime pas trop les zoos étriqués qui ne respectent pas la nature sauvage des animaux.


A Chiang Mai, les tigres ne sont ni drogués ni enchaînés et jouissent des bons traitements d’une équipe attentionnée.


Il y a cependant quelques règles d’usage à respecter comme ne pas confronter un tigre de face ou lui caresser la tête.


Cette année, j’ai brisé plusieurs autres conditionnements en acceptant qu’un singe me monte sur la tête et en jouant avec un serpent.




En Thaïlande, lâcher la peur de reproduire des expériences douloureuses liées à la perte et faire confiance m’ont permis de vérifier que la vie ne prenait pas tout mais répandait ses bienfaits.


Cela a eu quelques effets notoires sur ma vie. M’attendant à de l’abondance plutôt qu’à du manque et de la perte, j’ai été servie :


Nous avons été « upgradés » dans deux hôtels différents pour des chambres plus spacieuses et moins chères.


J’ai gagné un lot à la tombola moi qui ne gagnais jamais et nous avons aussi été « upgradés » pour des places de théâtre .


Je vous passe sur toutes les petites créations positives qui m’ont fait un clin d’œil pendant tout mon séjour.


Sachant que Thaï veut dire « libre » et Thaïlande « pays des hommes libres », nous étions au bon endroit pour travailler cette couleur fuchsia et l’éclosion de façon plus générale.


Connaître la psychologie des couleurs aide à décoder les évènements de la vie et les situations afin de faire du sens avec ce qui vous arrive.


Changer mon regard sur mon métier


En regardant mon métier avec mes nouveaux « yeux », j’ai compris que ce qui me nourrit, c’est de voir « éclore » mes clients.


Les voir casser leur coquille et émerger dans un aspect plus vivant et plus aimant grâce au travail intérieur. Mon métier, c’est aussi redonner la vie de façon plus psychique que celle de fabriquer des enfants.


Mon travail consiste à mettre en valeur la perfection de la vie et pointer l’adéquation totale entre la réalité intérieure et la réalité extérieure de chacun.


C’est un des aspects du décodage biologique des maladies (voir mon précédent article). je m’émerveille devant la parfaite synchronisation de la réalité vécue et de la réponse du corps.


C’est aussi ce que j’aime dans la méthode Ho’oponopono : nettoyer les mémoires pour faire éclore la vie. Faire jaillir le vivant de l’ombre en une fraction de seconde (selon la taille de la mémoire!)


C’est un peu ce que je cherche au travers de chaque article, faire émerger une vérité accessible à tous et qui va dans le sens de la croissance.


La thérapie n’échappe pas à cela, il y est question d’aérer le système de défense pour faire émerger les autres dimensions d’un individu.


Je me suis demandé si finalement l’Éveil n’était pas une éclosion naturelle intérieure ou l’on casse la coquille des conditionnements pour faire émerger la vie, la vraie afin de la vivre en continu.


Plutôt que de parler d’ascension, le terme d’éclosion correspond mieux à ce qui s’est présenté pendant cette fin d’année 2012 et ce début 2013. Je vous souhaite à tous une joyeuse éclosion.


Portez-vous parfois la couleur fuchsia? Avez-vous expérimenté dans votre vie le dépassement des conditionnements? laissez un commentaire!

 

 


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Déc 03

Ecrire un roman à 24 mains, mission impossible ?

Écrire un roman, est-ce pour moi?


C’est ce que nous allons voir…déjà je rectifie, ce serait plutôt 24 blogueurs et donc 48 mains!


C’est déjà décembre 2012. Un mois fatidique qui a poussé les commerces à l’appeler le « Noël du siècle » sans doute pour faire écho à toutes sortes de prophéties.


Je n’ai jamais cru à la fin du monde mais j’ai senti de véritables changements énergétiques ces dernières semaines.


Mes rêves nocturnes ont pris une nouvelle tournure. Mon esprit est plus léger et pourtant des vieilles mémoires de fond de panier remontent à la surface.


J’ai plus de mal à définir qui je suis comme si mes contours devenaient flous. J’ai des poussées de fatigue incompréhensibles suivies de moments de grand enthousiasme sans raison.


J’ai l’impression qu’en même temps, de gros chapitres de mon histoire arrivent enfin à se conclure dans une sensation agréable de résolution.


Disons que j’ai un sentiment de non-connu plutôt optimiste. Ceci a peut être aussi à voir avec le fait d’emmener un groupe en vivre  en Thaïlande trois semaines au pays des Hommes libres.


J’en étais là de mes réflexions lorsque Danièle du blog « Bel et bien net » m’a fait une étrange proposition :

– J’ai l’intention de modifier la donne du calendrier de l’avent et d’organiser un événement inédit.


Moi je suis curieuse de nature, il suffit de rajouter des adjectifs comme nouveau, inédit, extraordinaire et haletant pour que je tende l’oreille.


Écrire un livre faisait aussi partie de mes rêves d’enfant. Je vais bientôt publier mon premier livre sur le secret des couleurs mais écrire un roman, ça je n’ai jamais fait!



 

 

– Et si nous écrivions une petite histoire en ajoutant un chapitre par jour du mois de décembre? Pas de concertation, 24 blogueurs attrapent l’histoire là où elle s’est arrêtée et inventent la suite des rebondissements. En fait, je propose d’écrire un roman!


Je crois que cela m’a rappelé instantanément mes jeux d’enfant où chacun continue un morceau de dessin ou un bout d’histoire en improvisation publique.


Je n’ai pas hésité un seconde, j’ai répondu :


– Tu m’inscris mais dans les premières car une fois sous les cocotiers ou dans les temples de Chiang Mai, je ne suis pas certaine d’être performante en matière de travail !


Ainsi fut fait. J’ai reçu le premier chapitre et je me suis plongée dans la lecture.


J’ai immédiatement explosé de rire. Danièle avait le lancé le sujet : une entreprise offre un voyage d’agrément à ses meilleurs employés, devinez où ?

En Thaïlande.


J’ai tout de suite écrit à Danièle :

– Bravo, tu m’as mis dans le bain quelques semaines à l’avance !

– ???

– Tu sais que je pars en Thaïlande, c’est la raison pour laquelle je voulais être dans les premières à écrire!

– Non, je n’avais pas percuté.

– C’est donc une parfaite synchronicité ! Je me mets à la rédaction de ce pas.


C’est ainsi que tout a commencé. Les épisodes seront sans doute inégaux en taille et en qualité mais l’histoire tient la route et puis cela nous change des articles sérieux que nous avons l’habitude d’écrire.


Après tout, c’est bientôt les vacances, il faut s’habituer à se relaxer un peu à l’avance pour être bien détendu quand elles seront là!


A l’heure où j’écris, je ne connais pas encore la fin. Je suis restée en suspens à propos d’un personnage sans savoir comment les autres blogueurs l’ont mis en scène.


Alors, à la façon des mille et une nuits, vous pourrez, chaque jour, découvrir les nouvelles aventures de Chloé et Tom dans un voyage initiatique en Thaïlande.


Vous trouverez ci-dessous les liens vers les deux premiers chapitres, celui de Danièle et le mien.

1er chapitre Danièle

2ème chapitre Hannah

La suite est à découvrir sur son blog.


Et vous, avez-vous déjà eu envie d’écrire ? L’avez-vous fait ? Avez-vous déjà été publié ? Faites un commentaire !

 

 

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Juin 27

Itinérance intime dans le désert tunisien

Aujourd’hui je laisse la parole à Alain, mon époux, qui partage aujourd’hui sa passion.

C’est le désert tunisien.

Il n’est pas loin de 6h du matin. C’est la lumière du jour qui me réveille. La lueur du soleil levant commence à éclairer le décor.


Il fait encore un peu frais et quelques bans de brume s’effilochent laissant sur le sable la précieuse rosée.


Hier soir j’ai placé ma couche, protégée à mi-hauteur d’une dune. D’ici je domine la petite plaine enserrée au creux d’un cordon dunaire où fourmillent parmi les buissons, des gerboises en quête de quelques graines.


Elles laisseront bientôt place aux lézards chasseurs de mouches. Des graines, des mouches, mais où suis-je donc ?


En plein cœur du désert du Sahara, dans le Grand Erg sud Tunisien, à environ 150 km de toute habitation stable.


Personne donc pour nourrir ces petites bêtes à part les dromadaires de la caravane.




Des années d’expérience dans le désert tunisien


Ce qui m’a le plus surpris lors de mon premier séjour dans le désert, voici maintenant bientôt 20 ans, c’est le foisonnement de la vie. Invisible le jour –ou presque- la nuit elle s’épanouit.


Des petites souris aux gerboises en passant par les oiseaux nocturnes, des chacals à la recherche d’une charogne jusqu’aux antilopes, tout ce monde s’active la nuit.


Il faut dire qu’en octobre les journées sont encore bien chaudes et les nuits douces.


Le soleil pointe maintenant derrière les dunes à l’est. Méditer devant ce lever de l’astre du jour et se nourrir de son «prana» (énergie vitale universelle) est mon premier objectif.


Je plie rapidement ma couverture, mon duvet et mon matelas et monte au sommet de la dune. Emmitouflé dans ma parka je reste ainsi quelques minutes à jouir du spectacle.


Le soutien des bédouins dans le désert tunisien


Plus bas dans la cuvette dunaire, j’entends les bédouins qui reviennent en chantant d’aller chercher leurs chameaux.


D’autres ont allumé le feu et préparé le petit déjeuner pour le groupe.


Chacun a plié son paquetage et/ou sa tente. Le rendez vous pour le petit déjeuner rassemble tout le monde autour de la galette.




Ce «pain» que les bédouins préparent et cuisent dans les braises chaque matin. Délicieux !


Pendant que nous nous régalons, les bédouins ont rassemblé tous les bagages et organisent la caravane.


Nous les aidons à charger les dromadaires. Chacun fait le plein de sa gourde, il faut boire beaucoup dans le désert.


A quoi occupe t-on son temps dans le désert tunisien ?


Un temps de centrage en groupe permet d’être conscient du sens de notre présence dans cette immensité.




Nous partons avant huit heures pour profiter des heures les plus fraiches.


La randonnée au pas des chameaux est entrecoupée de quelques haltes, jusque vers 13 heures.


Survient un moment très épique : la construction de la grande tente bédouine. Tous les hommes s’y mettent. Allez planter des piquets dans du sable ! …


Pendant ce temps les femmes cherchent le bois mort autour des buissons. Le bois qui servira à cuire le repas que les bédouins vont nous préparer.


Abrités du soleil nous pouvons savourer la salade berbère à base de crudités (choux vert, tomate, citron).


Manger frais quand il fait plus de 35° est un luxe et un vrai plaisir qui redonne du tonus.


C’est le temps du repos et aussi le temps de partager les expériences de la matinée autour d’un thé de plantes digestives.




Chacun peut poser ses difficultés comme ses bonheurs. La cohésion du groupe se construit dans ces moments de partages que nous animons Hannah et moi.


Les nuits fraîches du désert tunisien


Le soleil décline et c’est le moment de choisir le lieu où passer la nuit.


De préférence à mi-hauteur d’une dune, le plus à plat possible et la tête tournée vers l’est ou le nord.


Certain choisissent de se regrouper et créent comme un dortoir à ciel ouvert, d’autres s’isolent selon leur besoin.


Une petite tente offre un confort certain, mais dormir à la belle étoile est une expérience fantastique dans ce lieu hors du commun.


Que dis-je la belle étoile ! … Des myriades d’étoiles ! …


A 150 km de tout lieu habité, il n’y a pas de pollution lumineuse pour gêner le spectacle de la voie lactée et de nombreuses autres figures astrales.


Sitôt le lieu de la chambre choisi nous nous retrouvons pour approfondir cette « Itinérance Intime » qui allie la marche au concept de « Marcher vers Soi ».


Chaque fin de journée un atelier est proposé qui développe la capacité à l’autonomie devant les grands choix de vie auquel chacun est confronté.


C’est aussi l’heure de partager avec les autres l’avancée de sa quête car le désert révèle les aspirations secrètes.


Cela va d’exercices de sophrologie à des pratiques chamaniques en passant par le Jeu du Tao ou des méditations guidées.


Tout dépend des expériences de la journée.



Les réjouissances dans le désert tunisien


Pendant ce temps, les bédouins ont préparé le repas. Le soir, c’est chaud ! Couscous ou ragout, c’est toujours végétarien et précédé d’une soupe, la «Chorba» à base d’orge grillé.


Autour du feu central, les bédouins se sont mis à chanter et à danser. Ils jouent de la musique avec un fifre et rythment à l’aide d’une grande cuvette transformée en tambourin.


Leur entrain est communicatif ! Bientôt nombreux sont ceux qui entrent dans la danse. D’autres sortent les carnets de chants et s’alternent les couplets berbères et européens.


La fatigue et le froid qui tombe invitent rapidement à rejoindre l’espace nuit préparé un peu plus tôt. Heureux ceux qui sont guidés par les bandes fluorescentes de leur sac ou leur tente!


Je m’enfonce dans mon duvet et profite de cet espace loin de tout tumulte. Le silence profond me permet de toucher à cette dimension de moi même ou je trouve la paix.


Et je m’endors heureux …Demain, nous arrivons à la montagne sacrée en plein cœur du désert.


Du haut de celle-ci, nous pourrons contempler l’horizon en un cercle complet comme le Petit Prince sur sa planète.



Et vous, que vous inspire le désert tunisien ?


Vous rêvez d’aventure extrême mais vous hésitez encore. Vos peurs pèsent désormais moins lourd que vos aspirations?


Vous rêvez de faire une pause mais vous disposez de peu de temps?


Votre soif de nouveauté l’emporte aujourd’hui sur la tranquillité des habitudes. Vous êtes prêts à vous lancer en toute sécurité?


Vous aimeriez ne plus vous reconnaître et vous rencontrer enfin? Je vous propose une minute de vidéo désert. Le bruit du vent est authentique!


Laissez-moi vos impressions dans un commentaire et si vous souhaitez en savoir plus, téléchargez le pdf ci-dessous, j’y explique en détail le contenu de cette expérience .

Cliquez ici pour télécharger le PDF




 


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Juin 22

Jeu du Tao, voulez-vous jouer au jeu de la vie?

Qu’est ce que le jeu du Tao?

Le jeu du Tao, c’est l’art de cheminer vers ses aspirations en profitant de l’entraide collective. Je l’ai découvert au cours d’un voyage initiatique dans le désert.


Le Tao nous vient directement de la sagesse millénaire chinoise. Il est fondé sur le respect des grandes lois universelles de la connaissance.


Au départ, le jeu du Tao est dérivé d’un exercice que les moines de l’Himalaya, utilisent pour former leurs novices.


Le jeu du Tao fait appel aux Mystères, une sorte de jeu de l’Oie, issu de la tradition et transmis de maîtres à disciples, dans le but de démocratiser le chemin du sens de la vie et des quêtes personnelles et collectives.


On retrouve ce type de démarche dans l’histoire de l’Europe avec Socrate et son art de faire accoucher les esprits (ou maïeutique) par le dialogue et l’introspection.


Socrate poussait ses interlocuteurs à examiner leurs convictions, contradictions et  illusions ainsi qu’à reconnaître leur ignorance.


Son enseignement ne passait pas par des cours théoriques mais par des questions essentielles du type:


Qui es-tu ? Que cherches-tu ? Quel est ton désir ? Es-tu d’accord avec toi-même ? Es-tu satisfait de ta vie ?


De même que dans le jeu du Tao, ce sont ces mêmes questions qui, aujourd’hui alimentent le travail intérieur et thérapeutique.


En ce sens, la thérapie (en tous cas celle que je pratique) rejoint les grandes sagesses traditionnelles.


La démarche du jeu du Tao repose aussi sur différentes approches introspectives telles que la PNL, l’école de Palo Alto, la psychologie, la communication non-violente et la psychologie des contes de fées!




Les particularités du jeu du Tao


Pratiquer le jeu du Tao est donc une véritable démarche de développement personnel innovante, qui permet de démocratiser, de manière ludique, le chemin de la quête humaine.


On ne fait pas que s’interroger sur soi de façon stérile : on le met en pratique et on en a les fruits immédiats.


C’est un jeu de société coopératif qui a pour but d’aider les autres joueurs à réaliser leur quête.


Le jeu du Tao nécessite une petite équipe de participants prêts à se lancer dans leur quête mais qui s’engagent à apporter leur aide aux autres et leur expérience au niveau relationnel et/ou professionnel.


C’est un art d’échange et de coopération grâce à une alternance de questionnements et d’écoute, plutôt qu’à une bataille pour se mettre en avant.


Dans ce grand jeu de la vie, l’autre est aussi important que vous. Sa réalisation vous soutient tout au long du jeu et vous nourrit.


Le côté magique du jeu du Tao, c’est l’authenticité : quand l’autre dévoile ce qui le fait vibrer, la magie de la passion opère et l’énergie s’enflamme.


Vous avez votre propre légende personnelle ainsi qu’une envergure que vous ne soupçonnez peut-être pas.


Au cours du jeu du Tao, vous vous apercevez que vous faites partie du grand puzzle de l’humanité même si vous vous pensiez isolés.


Votre contribution aussi minime soit-elle devient inestimable à la vie des autres. Et ceci se vit en temps réel.


Par la bienveillance dans les pistes suggérées et la confrontation au bon sens des autres, vous pouvez apprendre, au cœur de l’action, à identifier vos croyances et vos préjugés.


Le jeu du Tao aide à se poser les bonnes questions, il ne donne pas de réponses toutes faites, et cela le rend inimitable.




Un tel jeu exige du courage : celui de se soumettre au feu des questions des cartes du jeu et des participants.


Conçu par Patrice Levallois (vous le verrez sur la vidéo en fin d’article), le jeu du Tao révèle un schéma relationnel positif : quand l’autre vous dévoile honnêtement l’une de ses vraies raisons de vivre, tout nous pousse à vouloir l’aider.


Savez-vous que ce jeu est utilisé en entreprise pour résoudre les crises au sein des équipes ainsi que les problèmes de communication ?


Des sociétés comme Bouygues, Accor ou la SNCF (pour résoudre les conflits avec l’Allemagne à propos du TGV est européen) ont déjà fait appel à un Tao master!

Concrètement, comment joue t’on au jeu du Tao?



Une partie de jeu du Tao comprend 4 à 6 joueurs et un Tao Master formé à la cohésion d’équipe et au travail intérieur.


Elle se joue autour d’un plateau de jeu (ou dans la nature), agrémenté de cartes, d’un dé et d’un sablier, le tout dans une ambiance de convivialité et d’authenticité.


Tous les participants du jeu du Tao déterminent une quête de départ qui peut être soit matérielle, affective, créative, professionnelle, spirituelle ou d’ordre physiologique.


  • j’aimerais retrouver de la fluidité avec ma fille
  • je cherche à vendre ma maison
  • j’aimerais trouver ma voie
  • je veux retrouver la santé
  • je veux monter un groupe de gospel
  • je veux plus de clients
  • je veux rencontrer l’âme soeur


Toutes les quêtes sont recevables si elles sont en adéquation avec ce que vous êtes en temps réel. Chaque partie peut durer plusieurs heures.


Par le questionnement des cartes, le dialogue avec les autres joueurs et l’interaction avec le tao master vous avancez vers une résolution.


Vous découvrez au fur et à mesure les stratégies à utiliser pour réaliser votre quête.


Le jeu du Tao se déroule sur une sorte de damier avec des cases noires et des cases blanches.




Dans chaque partie, vous allez traverser des mondes aux symboles différents qui vont vous confronter à vos qualités, vos ombres, vos doutes et votre engagement.


Lorsque vous arrivez sur une case blanche, vous êtes confrontés à une question des 4 mondes ( air, terre, eau et feu) à laquelle il faut répondre : « Qu’est ce que je veux ? Quelles sont mes armes ? Quelle est ma peur ? Quel prix suis-je prêt à payer ?


Dans le jeu du Tao, la pertinence des cartes tirées et les réponses obtenues sont toujours « bluffantes » de synchronicité.


Pour être plus spécifique, voici par exemple une question issue de chaque monde:


 » Pourquoi cette quête maintenant ? Que se passe t-il dans ta vie qui rende ta quête plus pressante aujourd’hui ?  » (monde de la terre)


 » Si tu ne réussis pas ta quête, y a t-il un bénéfice secondaire?  » (monde du feu)


 » Qu’est ce que la personne qui compte le plus pour toi aujourd’hui pense de ta quête? »  (monde de l’ eau)


 » A qui pourrais tu dédier ta quête et pourquoi  » ? (monde l’air)


Sur les cases noires, vous êtes invité à exprimer vos coups de cœur ou vos coups de gueule .


Sur les cases « portes » vous avez le droit de changer de monde et de tirer ainsi des cartes qui vont préciser l’avancée de votre quête.


Sur les cases « Taobstacles » du jeu du Tao, vous aurez à vous soumettre à une épreuve et vous permettrez ainsi à l’ensemble de joueurs de resserrer les liens.


Sur une case  » Taoracle  » vous pouvez demander un soutien à l’univers sous la forme d’un des hexagrammes du Yi-king pour symboliser votre avancement sur le chemin de votre quête.


Vous êtes bien sur invité à réfléchir sur vos motivations profondes, à vous recentrer sur votre « climat intérieur », vos besoins et sur la façon optimale d’atteindre votre objectif fixé en début de partie.


Pendant le déroulement du jeu du Tao, les participants sont amenés à vous donner  un feed-back (sur le mode de la communication non-violente) afin de vous éclairer.

Par respect, on évitera le  « tu devrais » ou « tu es comme ceci »pour le remplacer par « je t’invite à » et  « quand tu as dit cela, j’ai senti ça. »


Le Tao master régule et donne aussi son commentaire. Tout le monde va jusqu’au bout de sa quête, il n’y a pas de perdants, il n’y a que des gagnants pour changer un peu.



Et alors, on peut jouer au jeu du Tao dans le désert?


C’est un concept que nous avons développé lors des voyages initiatiques que nous organisons dans le désert.


Vous allez déterminer une quête durant le voyage à moins que vous ne vous aperceviez que vous êtes déjà en train d’en poursuivre une.


Tous les éléments de la randonnée, ainsi que les interactions avec les autres voyageurs vont venir alimenter vos alliés, vos obstacles et vos doutes.


La marche, les méditations et le Jeu du Tao vont dévoiler les pièges de vos désirs, les histoires que vous vous racontez et qui font que vos projets n’aboutissent pas.


La magie relationnelle opère par la contribution de chacun, l’équipe d’encadrement, la présence du désert et le mont sacré dont je vous parlerai dans mon prochain article.


Travailler sur soi en découvrant le désert, en s’amusant et en rencontrant des «amis sur le chemin » devient une aventure passionnante.


Et vous, à quoi jouez-vous dans votre vie?

Avez-vous une quête? Dites-nous tout dans les commentaires!

 



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Mai 08

Comment j’ai passé le col avec la technique Tipi

Que vient faire la technique Tipi sur les sommets du monde ?

 

A notre grand étonnement, il a fallu avoir recours à la technique Tipi pendant notre trekking.

Je vous ai raconté dans un article précédent notre dernier voyage au Népal. Nous emmenons régulièrement des groupes en « voyage initiatique » sur le thème de marcher vers soi.


Shanti a fait partie du trekking Tour des Annapurnas en novembre dernier. Nous ne la connaissions pas, mais l’avions orienté sur notre site Taodyssee afin qu’ elle sache un peu où elle mettait les pieds.

Des voyages pas comme les autres



Nous ne concevons pas les périples en touristes mais comme « voyageurs de conscience ».


Nos expéditions s’articulent autour d’une double thématique: découverte d’un pays et  son peuple, de même que la découverte de soi.


L’aventure se double donc d’un voyage intérieur que nous déroulons chaque jour. Nous utilisons pour cela des techniques comme la sophrologie, le Jeu du Tao, la Gestalt ainsi qu’une panoplie d’outils d’introspection, la technique Tipi étant réservée aux cas de fort débordements émotionnels ou grosses peurs.


Les préparatifs

 

Ils sont toujours très minutieux, que nous partions dans le désert ou sur le toit du monde afin que le travail intérieur ne soit pas court-circuité par des insécurités extérieures.


Pour ces mêmes raisons, nous choisissons dès que le lieu s’y prête des hôtels cossus afin de marcher vers soi dans un maximum de confort.


Nous avions accompagné les préparatifs d’un « teaser » (J moins 57, J moins 32 etc..) jusqu’au jour J du départ afin de ne rien laisser au hasard en matière de sécurité et d’équipement.


Shanti partait confiante. Elle avait déjà pratiqué la haute montagne et se sentait au meilleur de sa forme.


Nous nous attendions seulement à avoir froid car fin novembre n’est pas le meilleur moment pour passer un col de plus de 5400m. (je vous dévoilerai dans un prochain article qui nous a invité au Népal et pourquoi nous sommes partis si tard)




Le voyage idyllique s’éloigne, la technique Tipi se rapproche!

 


Or, rien ne s’est passé comme elle l’avait prévu. Shanti a commencé à être malade alors que le trek n’avait pas démarré.


L’Asie surprend souvent les estomacs fragilisés. Dès le troisième jour, Shanti ne mangeait plus, pouvait à peine boire et se vidait de façon alarmante.


Notre guide de trek envisageait déjà une « redescente » sur Katmandou car même les antibiotiques ne faisaient pas effet.


C’est ce qui nous a mis la puce à l’oreille. Pour nous, les problèmes physiologiques sont souvent en étroite relation avec nos émotions non conscientes et les émotions sont du ressort de la technique Tipi.



Mise en place du protocole de la technique Tipi

 

Nous avons demandé à Shanti de nous dire dans quel état émotionnel la maladie la mettait. Nous pouvions nous rendre compte de son état physique mais nous ignorions la façon dont elle le vivait.


Notre question lui a paru étonnante au premier abord mais elle a vite trouvé : un état d’impuissance.


« Quoique je fasse pour m’en sortir, mon corps ne répond plus. Je suis totalement impuissante à me sortir de là, moi qui d’habitude sait m’adapter à tout et prendre sur moi. »



Nous avons décidé Alain et moi d’utiliser la technique Tipi (Technique d’Identification des Peurs Inconscientes) pour la dégager de son malaise.


Les spécificités de la technique Tipi

 


Cette technique ne s’applique pas aux maux dans le corps contrairement au décodage biologique.


D’ordinaire, la technique Tipi est plutôt utilisée dans le cadre des phobies, angoisses, peurs, paniques, blocages ou dépression.


Cependant, nous nous sommes aperçus à l’usage que Tipi dénoue définitivement les débordements émotionnels en général, quelle que soit la nature de l’émotion.


Je dirais que la technique Tipi s’apparente à une thérapie quantique. Elle utilise la capacité naturelle du corps à se défaire de ses traumas et mémoires cellulaires et dont l’origine se trouve souvent dans la vie intra-utérine.


Pendant une séance, nul besoin de revivre émotionnellement le trauma. Tout passe par le corps et la libération est acquise une bonne fois pour toutes.


Nous avons vite compris que la technique Tipi était la réponse pour tous ceux qui, dans le groupe présentaient des symptômes d’angoisse (la peur de ne pas être capables de passer le col et d’être obligés de redescendre sans le groupe) ou de mal des montagnes dû à l’altitude exceptionnelle.




Le groupe entier a passé le col à 5416m, même ceux qui n’avaient jamais fait de trekking!

J’ai confié la suite de cet article à Elisabeth de l’excellent blog « histoires de guérison« .

Vous pouvez aussi lire sur d’autres façons de traiter et vaincre la peur:

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir pour sortir de la peur et l’angoisse

Ne vous laissez pas bluffer par le stress pour vaincre la peur


Si vous voulez connaître l’incroyable impact de la technique Tipi sur  Shanti   pour franchir le col et beaucoup plus encore….CLIQUEZ sur:

Une guérison en plein coeur de l’himalaya avec la méthode Tipi


Revenez  me donner vos impressions ou raconter une expérience personnelle de guérison

 

 

 

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Mar 16

Vivre en Thaïlande: quel Bouddha êtes-vous?

Vivre en Thaïlande à l’heure de Bouddha

 

C’est ce que nous sommes venus faire ce mois-ci.

Pourquoi vivre en Thaïlande ? Parce que c’est un pays où il fait bon vivre la détente, le soin et l’accueil bienveillant des Thaïs.

 

Pourquoi l’heure de Bouddha ? Parce que nous organisons pour des petits groupes des voyages initiatiques où le voyage intérieur de chacun prend autant d’importance que l’exploration du pays.

 

Cette année, nous sommes venus vivre en Thaïlande des instants ludiques dans la jungle, des moments de bien-être dans les centres de massages et des expériences de vie spirituelle dans les nombreux temples du pays.

 

Nous sommes aussi venus à la rencontre d’un blogueur de la formation d’Aurélien qui a choisi dernièrement de venir vivre en Thaïlande; nous le retrouverons plus loin dans cet article.

 

Au programme de chaque journée,

  • Tourisme
  • Rencontre avec les gens du pays
  • Baignade et sports aquatiques
  • Travail sur soi .
  • Harmonisation du groupe
  • Méditation et sophrologie.
  • Massage et réflexologie

 

Vivre en Thaïlande signifie: tester ce terrible fruit qu’est le  durian

 

Le durian est un fruit pouvant peser jusqu’à cinq kilos. Il a l’apparence d’une grosse boule épineuse mais est surtout connu pour son odeur assez nauséabonde pour notre odorat européen.

Mangé chaud et cuit, son goût flirte avec celui du camembert coulant.  Les Thaïs l’adorent mais il est tout de même interdit dans les lieux publics et les transports.

 

 

C’est aussi la saison des mangues que l’on déguste avec un excellent riz sucré collant et gluant.

 

Chaque soir est l’occasion de partir à la recherche de nouvelles saveurs toutes aussi raffinées les unes que les autres. La cuisine thaï fait partie des trois meilleures cuisines au monde !

 

De la petite échoppe de trottoir au restaurant cinq étoiles, la cuisine thaïlandaise est toujours un ravissement pour le palais.

 

Vivre en Thaïlande c’est rencontrer un peuple étonnant

 

 

Tous les temples sont ouverts et il est permis de participer avec les thaïlandais aux célébrations des fêtes religieuses.

 

Chaque Thaïlandais revêt au moins une fois dans sa vie un habit de moine pour connaître pendant un temps déterminé la vie monastique. Une forme de service « spirituel » obligatoire !

Bien que la vie soit peu chère en Thaïlande, elle ne donne pas l’apparence d’un pays pauvre. L’éducation, l’hygiène et la technologie en font une agréable destination pour les européens.

Les Thaï sont très fiers de leur originalité et de leur créativité. Dans les faits historiques, ce pays n’a jamais été colonisé.

Autrefois appelé royaume du Siam (voir l’agréable film « Anna et le roi »), il porte aujourd’hui un nom qu’il mérite: « pays des hommes libres » ,sous le régime d’une monarchie constitutionnelle..

 

Le bouddhisme, foi officielle des Thaïs, est une  religion non théiste : il n’est pas question de Dieu mais plutôt de la capacité qu’a chaque être humain de s’éveiller ou sortir du voile de l’illusion.

 

Il est facile d’approcher ce peuple ouvert, « nature » et accueillant .De par leur foi respectueuse et leur qualité de vie, les Thaïs sont un peuple ouvert, nature et accueillant.

 

Il est aisé de rentrer en contact avec eux même si leur anglais est « déroutant » !

 

 

 

 

 

Vivre en Thaïlande c’est jouir d’une vie paisible :Koh Samui

 

 

Cette année, nous nous avons deux destinations principales:

Nous nous concentrons sur la petite île de Koh Samui au sud est avec ses eaux tropicales à 30° .Nous en rêvions depuis les grands froids de l’hiver à Gap.

Ici notre activité principale tourne autour des activités nautiques. Nos os refroidis par le trekking du Népal de cet automne avaient besoin de chaleur humide .

Un temps par jour est consacré au partage de groupe. Chacun déroule en toute confidentialité les étapes de son cheminement intérieur et les obstacles émotionnels sont traités avec différentes méthodes thérapeutiques comme la sophrologie, la Gestalt ou la méthode Tipi.


Chiang Maï, une ville de charme pour vivre en Thaïlande

 

 

Notre deuxième destination est la ville de Chiang Maï au nord de la Thaïlande.

 

Cette plaine entourée de montagnes est un petit joyau tranquille où il fait bon vivre avec rien de moins que  trois cents temples .

 

C’est l’endroit rêvé pour explorer la jungle,  rencontrer les tribus des montagnes et faire des randonnées à dos d’éléphant.  Les Thaïs vouent un véritable culte à cet imposant pachyderme.

 

Savez-vous qu’en Thaïlande, les éléphants  bénéficient de droits sociaux ? Il est admis de ne plus les faire travailler après 60 ans !

Chiang Maï est aussi la ville où jean-Louis Boretti, auteur du blog .vegetarisme-et-sante.fr s’est installé depuis  un peu plus d’un an .Pour lui, vivre en Thaïlande n’était pas un exil prémédité mais plutôt le fruit d’une rencontre de cœur.

Aujourd’hui il profite de sa retraite pour vivre un nouveau départ et compte bien créer un nouveau blog de trucs et astuces pour vivre en Thaïlande.

 

Nous pourrions bien nous laisser tenter ! Avis aux blogueurs qui choisiraient aussi cette destination de rêve .

 

Vivre en  Thaïlande avec les tigres.

 

 

La rencontre avec les tigres est une expérience unique que l’on peut vivre en Thaïlande. :Il n’est pas question d’un zoo ordinaire, on peut rentrer dans les cages, caresser les tigres et s’allonger à côté d’ eux

..

Ils ne sont pas drogués, ils dorment seulement autant d’heures qu’un chat et même s’ils ont l’air d’être endormis, ils peuvent se réveiller en une fraction de seconde, nous en avons fait l’expérience.

Lorsque l’on  rentre dans la cage , il y a quelques précautions à prendre comme ne pas approcher le tigre de face pour bien signifier qu’on n’est pas venu jouer…et ne pas toucher les pattes ni la tête.

 

Notre conditionnement nous a rendu  prudents en entrant dans la cage mais très vite l’appréhension se transforme en enchantement !

Leur secret?

 

Tous les tigres sont nés en captivité et traités avec beaucoup de respect.

 

 

Vivre en Thaïlande, c’est un Bouddha pour chaque jour de la semaine

 

Nous sommes arrivés juste à temps pour la pleine lune au Wat phra Singh, temple principal de Chiang Maï.

Le Makha Bucha, une des pleine lune les plus importantes de l’année bouddhiste était célébrée le 7 mars 2012, ce qui correspond à l’année 2555 chez les Thaïlandais

Des processions aux chandelles se sont succédées jour et nuit  autour du temple pour rappeler le jour où 1250 disciples de Bouddha se sont réunis afin d’écouter ses enseignements résumés en trois principes:

:

  • faire le Bien,
  • éviter le Mal
  • garder la pureté de l’âme.

 

C’est aussi le jour où des oiseaux en cage sont vendus pour être relâchés afin de symboliser la libération et l’éveil du Bouddha.

 

Les prières de cette fête sont célébrées pour chacun en fonction du jour de la naissance. Il existe 8 postures du Bouddha pour 7 jours de la semaine, le mercredi étant divisé en matin et soir.

 

Parmi les postures, nous retrouvons:

 

 

 

 

 

  • La prise de terre

Devant la difficulté à résister aux assauts des démons juste avant son illumination, Bouddha a demandé l’aide de la nature et de la terre mère. La main droite touche le sol, paume tournée vers le ciel.

  • La méditation

Paumes ouvertes vers le ciel. Ce geste de yoga symbolise l’équilibre et la tranquillité mentale.

  • L’apaisement.

La main est devant le buste , paume tournée vers l’extérieur. Ce geste représente la prévention des dangers et empêche les querelles familiales.

  • L’argumentation

Position debout ou assise avec un bras levé. La main est à moitié ouverte afin que le pouce et l’index se rejoignent et forment un cercle ou une roue, symbole de l’enseignement.

  • Geste du don

Position assise ou debout. La main est ouverte et offerte avec le bras allongé le long du corps .Ce geste est celui du don et des faveurs distribuées.

 

Comment puis-je connaître le Bouddha qui correspond à mon jour de naissance ?

 

Dites-moi quel jour vous êtes nés  et je vous indiquerai votre Bouddha de naissance attitré. Si vous ne connaissez pas votre jour, laissez-moi votre date de naissance dans les commentaires.

 

 

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Mar 02

Et s’il ne restait qu’un voeu dans ma lampe?

A quoi ça sert de faire une liste de vie?


D’aussi loin que je me souvienne, mon objectif de vie a toujours été une quête effrénée de vérité, de sens de la vie, et de lumière.C’était le numéro un sur la liste de vie

J’ai cherché du côté des maîtres, et de toutes les techniques possibles de thérapie pour un mieux-être dans un travail intérieur.les moyens pour y parvenir étaient en second sur ma liste de vie


Je voulais faire un métier dans la relation d’aide mais j’étais condamnée à le vivre en amont de mon métier d’enseignante.


Dernièrement, j’ai commencé à refaire une liste de vie pour faire avancer le « chimilimili »,


Alors quand Julien a proposé de faire une liste de vie en notant les souhaits à réaliser, j’ai décidé de ré-évaluer où j’en étais des réalisations de mon magicien.


Cet article a été écrit dans le cadre de la croisée des blogs, organisée en mars sur le blog de Julien, sur le thème «que souhaitez-vous réaliser avant de mourir»


Ma première liste de vie

 


Il y a des tas de choses que j’ai faites dans ma liste de vie et qui n’étaient certainement pas des must personnels mais des désirs induits par mon éducation et mes conditionnements.




Cela me permettait de voyager et de m’intéresser à tout ce qui touchait à ma quête.


J’avais de longues vacances (c’est bien connu que les enseignants sont de grands fainéants !) Faire et encore faire, apprendre, toujours apprendre.


La liste de vie et la loi d’attraction

 


Ces dernières années j’ai commencé à vouloir m’installer dans ma vie.


Je me suis dit que j’étais incarnée dans la matière et que ça valait peut être la peine de conjuguer un peu le verbe « avoir ».


J’ai découvert la loi implacable de l’attraction et j’ai sorti ma baguette magique.


Tout ce que j’ai voulu sur ma liste de vie, je l’ai eu. A partir du moment où le désir est né, j’ai mis en place tout ce qu’il fallait au niveau de l’intention, du désir pour que cela arrive et j’ai travaillé dur à éliminer les obstacles.


La seule chose qui m’importait, c’était de savoir ce que je voulais et pour/quoi je le voulais .


Je ne me suis jamais demandé si mes désirs étaient réalistes, cela dépend tellement des conditionnements de chacun.


Chaque fois qu’un record du monde est dépassé, il devient réalisable pour le reste de l’humanité.


Voilà à quoi se résumait ma liste de vie:

  • Me marier

  • Ne pas avoir d’enfants

  • Quitter la sécurité de l’éducation nationale

  • Être en paix avec mon arbre généalogique

  • Trouver ma mission de vie

 

J’ai écrit « me marier » sur ma liste de vie car bien que ce ne soit pas formulé, c’est un Interdit familial pour les filles de ma famille.


J’ai décidé de prendre ce que je pensais être « le plus gros risque de ma vie. ». Investir dans un lien sans craindre qu’il ne lâche…ou que je le lâche !


Bref, dans l’amour, pas dans la peur. Nous y avons passé de longues heures pour un résultat qui nous ravît.


Pour ce qui est des enfants sur ma liste de vie, il vaut mieux que je dise: faire la paix avec ne pas en avoir. J’ai fini par accepter de retraverser ma petite enfance par le travail intérieur plutôt que par la projection dans un humain tangible qu’est un enfant.


Malgré tout, j’ai passé ma vie avec eux et appris tout ce qu’ils avaient à m’enseigner puisque c’était mon métier.


J’ai donc rendu mon tablier à L’Éducation Nationale et rayé ce métier de ma liste de vie ,une fois que j’ai eu compris tout ce que j’avais à y a faire et surtout les mauvaises raisons qui m’avaient fait y entrer ! Quitter cette sécurité était encore un grand risque à prendre pour moi.


La bonne nouvelle, c’est que désormais, je pouvais partir n’importe quand en vacances ! Jusque là, j’étais limitée à juillet/août !


C’est ainsi que j’ai pu réaliser mon souhait suivant sur ma liste de vie : partir au Népal, rencontrer les plus hautes montagnes du monde et faire un long trekking autour des Annapurnas.


Après avoir longuement œuvré sur mon arbre, les récurrences, les brouilles et l’abandon, j’ai réuni ma famille pour mes 50 ans.


J’ai choisi alors de m’intéresser aux ressources qu’elle pouvait apporter plutôt qu’aux ennuis. C’était enfin la paix.


Une fois tout cela accompli, j’ai pu me consacrer entièrement à ma mission : apporter ma contribution aux autres en enseignant ce que j’avais expérimenté sur moi et retenu de la vie.Je ne l’avais pas écrit sur ma liste de vie car je le vivais déjà.


Aider chacun à déblayer ses obstacles pour trouver sa mission et bien souvent, sa réorientation professionnelle particulièrement si elle se situe dans la relation d’aide.


Si ce n’est pas l’heure de mourir, que reste t-il aujourd’hui de ma liste de vie ?

 


J’ai décidé de m’intéresser aux projets que j’ai jusque là mis sur pause sur ma liste de vie. Je n’ai pas l’impression d’avoir procrastiné. C’est juste que ce n’était pas le moment.


Si c’est encore sur ma liste de vie à la moitié de ma vie, c’est bien que le chemin habituel « intention, émotion, sentiment d’accomplissement et lâcher prise » n’a pas fonctionné. Il va falloir s’y prendre autrement !


Je sais aussi que ce qui fait le plus peur ou qui présente le plus d’obstacles est souvent ce qui amène le plus de satisfaction une fois surmonté. Pour moi, c’est d’abord:

 

 

Aller au Tibet

 

 

 

J’y pense depuis que j’ai 20 ans. Je ne savais pas ce qu’était une liste de vie quand j’ai nourri en moi ce projet. J’ai été passionnée par les aventures d’Alexandra David-Neel, la première française à franchir déguisée les frontières du royaume interdit.


Je suivais ses avancées sur les cartes de l’Himalaya et je me prenais pour elle sur les chemins du Haut Atlas.

 

Plus tard, je suis allée chercher les maîtres tibétains au Ladakh pour m’apercevoir qu’ils étaient aussi en France. (Un autre thème de ma liste de vie)


J’ai renoué avec leurs longues pratiques comme si je les connaissais déjà par cœur mais quand j’ai voulu y aller, les frontières du Tibet ont fermé.


Je sens bien que j’ai approché le Tibet par toutes les portes disponibles et que l’heure est venue de poser la pièce finale du puzzle en entrant par les portes de Lhassa et en faisant le pèlerinage du Mont sacré Kailash.




Faire le tour du Mont Kailash, le prochain voyage sur ma liste de vie

 

 


Cette montagne n’a jamais été gravie. Elle est considéré comme la maison de Shiva et des Dieux en général, le centre de l’univers pour les religions d’Asie.


Son sommet est un dôme issu de nulle part tant l’environnement de ce haut plateau à plus de 4500 m est plat !


De cette région partent les 4 grands fleuves d’Asie:

 

  • le Brahmapoutre dont la source est à l’Est et qui sort de la « bouche d’un cheval ».
  • Le Sutlej prend sa source à l’ouest et sort de la « bouche d’un éléphant ».
  • L’Indus , au nord sort de la « bouche d’un lion ».
  • Le Karnali, au sud sort du « bec d’un paon ».


Ce sont les 4 animaux totems du bouddhisme.

Ce site sacré est entouré de 2 lacs, le Manasarovar et le Rakastal.


Le premier est rond , il rappelle le soleil et la force lumineuse, c’est le lac de l’illumination. Le second en croissant de lune symbolise les forces cachées de la nuit, le lac des démons.


On comprend mieux en quoi le pèlerinage est un vrai voyage intérieur.


On retrouve une schématisation de ces lacs sur le symbole ohm, le son de l’unité, ainsi qu’un plan de cette région sacrée des lacs dans les 4 directions sur la svastika . Ici les deux représentations sont unifiées.



Ça c’est pour cet été, si tous les obstacles ont été déblayés . Nous y emmènerons un petit groupe comme au Népal. Mais il y a encore du « faire » la-dedans.

 

Et si je veux être totalement honnête, la seule chose que j’aimerais avoir accompli avant de mourir c’est l’éveil, rien de moins que ça!

Oserais-je mettre l’Eveil sur ma liste de vie?

 

 

 

 

  • Éveil à la multi-dimensionnalité de mon être. Je suis persuadée que nous avons accès la nuit et lors de méditations à d’autres espaces de conscience et à d’autres dimensions.
  • Éveil à l’Amour et la profondeur du cœur. À vibrer d’une capacité aimante avec ou sans objet (ou personne) à aimer. Aimer ce qui est. Quel que soit ce qui est.
  • Éveil à la joie. La joie intérieure et véritable qui ne naît pas d’une situation. La joie et la satisfaction du bonheur d’être.

 

 

 

Je ne suis pas très exigeante finalement, je n’ai qu’un seul désir ardent, liste de vie ou pas!



Ma mission, je l’ai, je l’exerce, je m’en nourris , je la vis pour moi-même et pour les autres. Elle me fait me lever avec enthousiasme. Elle est vivante.


Je n’ai pas l’impression de travailler, je me laisse être en mobilisant mes savoirs à transmettre et en faisant la place à mon intuition.

Mais je veux plus !


Ce qui m’attend sur ma life list, c’est l’état dans lequel je veux passer le reste de ma vie et l’état dans lequel je veux continuer d’accomplir cette mission.

 


 



Et j’ai une piste…ce n’est pas quelque chose à obtenir mais plutôt à libérer ce qui m’en sépare encore.


S’il y avait un mode d’emploi en 12 points, j’y serais déjà !

 

Et vous, si vous n’aviez qu’un seul désir sur votre liste de vie ?… n’hésitez pas à commenter


 

 


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Jan 27

Trois tranches de quete

Réussir sa vie en trois étapes

Cet article est proposé dans le cadre de la Croisée des blogs organisée en Février 2012 sur le blog de jean-Yves de http://www.potiondevie.fr sur le thème « les trois tournants de votre vie »

Ma vie a commencé dans une école, une  partie de mes proches faisaient partie de la grande famille de l’éducation nationale. J’y suis finalement rentrée à l’âge de 2 ans et je n’en suis jamais sortie jusqu’à récemment…

Apprendre et encore apprendre ce que les autres ont appris et transmis. Tout était bien tracé pour moi, je n’avais qu’à suivre une recette qui fonctionne avec la retraite à la fin. Je n’avais qu’à me remplir de savoir et je serais en sécurité à vie. Réussir sa vie n’était pas une option.

Seulement le pot a cassé à l’adolescence. L’ambiance familiale s’est assombrie, les joies de l’école se sont transformées en corvées. Mes forces m’ont quitté au cours d’une longue mononucléose et la vie a perdu son piment.

C’était l’été de mes quinze ans. J’ai confusément senti que tout était fini des réjouissances de cette vie. Alors l’idée la plus incongrue m’est passée par la tête.


Réussir sa vie:1ère partie, » when there is a will, there is a way »

là où il y a une volonté, il y a un chemin.

 

 

j’ai décidé de faire le tour de l’Oisans

 

tour-de-loisans


Long de 176 kilomètres, le GR 54 est l’un des plus difficiles d’Europe, presque 13000 m de dénivelée, 11 jours de marche, 14 cols dont un, l’Aup Martin à plus de 2700mètres, 8 heures de marche par jour allant parfois jusqu’à 10 heures…12 kilos sur le dos (je comprends mieux pourquoi je choisis le Népal aujourd’hui!)

Un truc de fou. J’ai confusément choisi d’en baver mais pour une bonne raison cette fois. Et je n’ai pas été déçue. Du froid, de la neige au col, des courtes nuits sur le sol dur de la tente… mais le paysage fantastique des Écrins.

J’ai mis du temps à comprendre ce qui me plaisait dans cette aventure. Et puis j’ai mis un mot dessus, la liberté de l’itinérance.

Ne pas savoir de quoi va être fait le chemin. Ne pas savoir où je vais dormir, ce que je vais trouver comme nourriture, le temps qu’il va faire. Tout prend une importance capitale en trekking.

Dans les moments difficiles, il ne reste que le souffle, il n’y a pas d’autre problème au monde que respirer ! Quel soulagement !

Ne jamais revenir sur ses pas, ne jamais croiser deux fois le même paysage. L’aventure à chaque virage. La vraie, celle qui finit sous l’orage au col. Celle où on se perd dans le brouillard, celle qui parle aux tripes.

On a peur, on rit, on pleure, on a mal aux pieds, on en a marre, on a froid, et puis le soleil arrive et la vie s’illumine. Je suis rentrée transformée. J’avais compris l’essentiel de ma leçon :

 

 

La vie est un chemin, je peux me mettre en route.

Mon existence s’est transformée en quête.

Réussir sa vie, 2ème partie : un vieil adage tantrique.

 

 

J’ai cherché partout, forte de ma trouvaille. A moins de 30 ans, J’avais fait mes études au Canada, visité l’Alaska, Hawaï pour finir en Inde.



Je cherchais un maître à cette étape de ma quête . La route qui menait au Ladakh s’était écroulée et j’attendais depuis une semaine, coincée à Srinagar que les militaires la rouvrent.

Le chauffeur de taxi qui était devenu un ami m’a alors proposé d’aller chez son propre maître à défaut de Tibétains du Ladakh.

J’ai alors rencontré un petit homme centenaire assez hallucinant dans une vieille cabane remplie de rats. J’y ai passé des heures à somnoler sans rien comprendre jusqu’au petit matin où je l’ai clairement entendu me dire, à moins que je ne l’aie rêvé : « ton chemin passe par la Suisse ».

J’ai poursuivi ma quête en France jusqu’à ce que je rencontre le Tantrisme Shivaïte du Cachemire (dont Srinagar est la capitale !) sous les traits d’un maître Suisse.

C’est là que j’ai compris que ce petit homme que j’avais rencontré était bel et bien un maître tantrique mais que mon mental qui cherchait des hommes en robe rouge et safran n’avait pas reconnu !

Au bout de plusieurs années de pratique un phrase lancée comme un koan a claqué dans mes oreilles :

 

 

Ce qui est ici est ailleurs, ce qui n’est pas ici n’est nulle part.

 

Cela m’a fait l’effet d’une bombe. J’ai compris en un instant que la quête telle que je l’avais engagée, était finie. Je n’avais plus besoin de parcourir le monde à la recherche des maîtres. Je venais de découvrir que la quête est… intérieure.


Réussir sa vie, 3ème partie : Ganga, déesse du Gange, épouse de Shiva.

 

 

 

C’était pour mes 50 ans. Pour la première fois depuis l’épisode ci-dessus, j’avais décidé de retourner en Inde pour la célébration de la Kumbh Mela, probablement le plus grand pèlerinage sur terre. 

C’était l’année où j’avais décidé de laisser tomber l’éducation nationale pour me consacrer à mon second métier, celui de thérapeute. Je visitais alors Varanasi (Bénarès) pour la première fois.

Je découvrais une Inde moyenâgeuse comme lors de mon premier voyage.

J’avais assisté à toutes les cérémonies du feu sur le bord du Gange et le dernier matin, je me levai à l’aube pour la cérémonie du lever de soleil.

Lorsqu’il est apparu dans le ciel grisé, illuminant les ablutions des indiens, j’ai eu l’étrange impression de me dédoubler.

Je me suis vue indienne, mêlée à la foule des pèlerins et j’implorais le Gange de m’offrir une vie meilleure. Je me suis vue moi aussi aujourd’hui dans mes habits d’européenne, venue saluer le Gange et remercier pour la vie meilleure que j’avais reçue.

L’instant était intense. Je sentais une joie incommensurable d’avoir réussi l’incroyable exploit d’avoir obtenu la vie que je désirais à l’époque.




La phrase qui clôture les Tantras est alors descendue à l’intérieur de moi :


Tu es ce que tu cherches

 

J’avais la preuve que je possède le pouvoir de créer ce que je désire.

 

Depuis, je n’ai pas repris le sentier de l’éducation…je transmets ce que j’ai appris sur mon chemin, ce qui n’est pas écrit dans les livres, un savoir être qui permet à chacun de trouver sa voie.

J’accompagne ceux qui le souhaitent dans des voyages initiatiques. J’aide à dégager les obstacles pour plus de lumière et de clarté.

 C’est alors qu’Aurélien est apparu sur mon écran. Il n’y a pas de hasard.

L’idée d’un blog a pris naissance comme un évidence… me mettre à écrire, témoigner de ma route et déployer mes ailes sur la toile…

 

N’hésitez pas à laisser une impression, un commentaire.

 

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Déc 03

Marre de la viande ? Essayez le Dal Bhat!

Un plat national végétarien: le dal bhat

Je rentre du Népal où j’ai pu tester pendant trois semaines la cuisine végétarienne dont le dal bhat, même si la cure était un peu forcée.

Si, comme beaucoup d’enfants aujourd’hui, vous saturez au niveau de la viande, sachez que vous pouvez satisfaire votre appétit tout en gardant votre ligne du côté des protéines végétales. Il suffit de suivre quelques règles de diététique afin de ne pas être carencé.


Les protéines en question et le dal bhat

Chaque protéine est constituée d’une chaîne de plusieurs acides aminés et sert à la construction et à la réparation de notre organisme au niveau cellulaire. Notre corps peut les fabriquer à l’exception de huit acides aminés qu’il doit puiser dans l’apport alimentaire. S’il en manque un seul, les autres ne pourront pas être assimilés

C’est précisément sur cette règle que se base le plat national népalais.

Qu’est ce que la complémentation?

C’est l’association de céréales qui contiennent des protéines mais qui ne réunissent pas les huit acides aminés essentiels, avec des légumineuses qui, elles contiennent les acides aminés manquants.

Il n’y a pas que le dal bhat, curieusement, nous nous apercevons que, dans de nombreux pays, la nourriture de base , souvent végétarienne, est agencée de façon à apporter un équilibre au niveau des protéines alimentaires. Quelques exemples…

  • Riz et lentilles
  • Orge et lentilles
  • Millet plus pois
  • Polenta et haricots rouges
  • Boulghour et haricota blancs
  • Maïs et haricots rouges
  • Couscous et pois chiches
  • Millet et arachides (eh oui l’arachide est une légumineuse et pas un oléagineux comme l’amande!)
  • Riz et graines de sésame (une légumineuse aussi)

Il est important de respecter la proportion 80% de céréales, 20% de légumineuse (c’est à dire une petite poignée qui peut tenir dans la main).

En suivant ce principe, non seulement vous êtes en pleine forme mais vous soulagez votre organisme, sans compter quelques économies au passage..

Le fameux Dal Bhat 

C’est le plat national du Népal . Il se présente comme une succession de plats réunis autour de la céréale de base, le riz (bhat)

Le dal bhat est servi avec une soupe de lentilles (dal) que les femmes préparent au petit matin. Cette légumineuse présente de nombreuses qualités : peu calorifique, rassasiante avec son index glycémique bas, et bourrée de minéraux dont le fer anti-anémique qui permet de garder son tonus.

Elle est composée de lysine, acide aminé qui fait défaut aux principales céréales .Elle est riche en arginine qui agit sur la tension et en zinc qui permet la synthèse des protéines.

Le dal bhat est agrémenté d’un curry de légumes, d’épinards, d’un mélange épicé à éviter pour les âmes sensibles et d’une galette épicée elle aussi et appelée pappadam.

On le mange tous les jours et il est servi à volonté à chaque repas. On ne peut pas refuser d’être servi une deuxième fois même si on n’a plus faim ! On le mange avec la main droite (ce qui est loin d’être évident).


Un régime dal bhat équilibré pour les porteurs au Népal


Les célèbres porteurs du Népal ne mangent que cela. Je ne dis pas Sherpa en connaissance de cause.Le peuple Sherpa est un groupe ethnique originaire du Tibet, « shar » signifiant est et « pa » le peuple.

Les Sherpas sont traditionnellement commerçants ou agriculteurs, autant dire qu’ils peuvent exercer différents métiers et appartenir à plusieurs castes même si le système de castes a officiellement disparu au Népal.

Les porteurs sont des paysans (la caste la plus basse) et pratiquent de façon saisonnière un métier de la montagne. La réglementation du trekking népalais fixe à trente kilos la charge par porteur, ce qui est considérable vu l’altitude et les dénivelés des chemin de l’Himalaya. Et ils ne se nourrissent que de dal bhat!

Alors, si vous désirez mettre une touche d’orient dans votre cuisine en respectant la diététique voici la recette du dal bhat:

Le riz: Faites cuire le riz basmati ou complet au rice cooker .

Les lentilles: 

Après les avoir fait tremper la nuit et rincées, faites les revenir dans une sauteuse avec des oignons émincés. Mouillez les et ajouter trois fois leur volume d’eau façon pilaf. Faire cuire 20 mns. Salez et ajoutez une cuiller à café de garam massala. Dégustez.

Si vous désirez lire un autre article sur le Népal, rendez-vous ici

N’hésitez pas à laisser un commentaire.

 

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