A quoi ça sert de faire une liste de vie?
D’aussi loin que je me souvienne, mon objectif de vie a toujours été une quête effrénée de vérité, de sens de la vie, et de lumière.C’était le numéro un sur la liste de vie
J’ai cherché du côté des maîtres, et de toutes les techniques possibles de thérapie pour un mieux-être dans un travail intérieur.les moyens pour y parvenir étaient en second sur ma liste de vie
Je voulais faire un métier dans la relation d’aide mais j’étais condamnée à le vivre en amont de mon métier d’enseignante.
Dernièrement, j’ai commencé à refaire une liste de vie pour faire avancer le « chimilimili »,
Alors quand Julien a proposé de faire une liste de vie en notant les souhaits à réaliser, j’ai décidé de ré-évaluer où j’en étais des réalisations de mon magicien.
Cet article a été écrit dans le cadre de la croisée des blogs, organisée en mars sur le blog de Julien, sur le thème «que souhaitez-vous réaliser avant de mourir»
Ma première liste de vie
Il y a des tas de choses que j’ai faites dans ma liste de vie et qui n’étaient certainement pas des must personnels mais des désirs induits par mon éducation et mes conditionnements.
Cela me permettait de voyager et de m’intéresser à tout ce qui touchait à ma quête.
J’avais de longues vacances (c’est bien connu que les enseignants sont de grands fainéants !) Faire et encore faire, apprendre, toujours apprendre.
La liste de vie et la loi d’attraction
Ces dernières années j’ai commencé à vouloir m’installer dans ma vie.
Je me suis dit que j’étais incarnée dans la matière et que ça valait peut être la peine de conjuguer un peu le verbe « avoir ».
J’ai découvert la loi implacable de l’attraction et j’ai sorti ma baguette magique.
Tout ce que j’ai voulu sur ma liste de vie, je l’ai eu. A partir du moment où le désir est né, j’ai mis en place tout ce qu’il fallait au niveau de l’intention, du désir pour que cela arrive et j’ai travaillé dur à éliminer les obstacles.
La seule chose qui m’importait, c’était de savoir ce que je voulais et pour/quoi je le voulais .
Je ne me suis jamais demandé si mes désirs étaient réalistes, cela dépend tellement des conditionnements de chacun.
Chaque fois qu’un record du monde est dépassé, il devient réalisable pour le reste de l’humanité.
Voilà à quoi se résumait ma liste de vie:
Me marierNe pas avoir d’enfantsQuitter la sécurité de l’éducation nationaleÊtre en paix avec mon arbre généalogiqueTrouver ma mission de vie
J’ai écrit « me marier » sur ma liste de vie car bien que ce ne soit pas formulé, c’est un Interdit familial pour les filles de ma famille.
J’ai décidé de prendre ce que je pensais être « le plus gros risque de ma vie. ». Investir dans un lien sans craindre qu’il ne lâche…ou que je le lâche !
Bref, dans l’amour, pas dans la peur. Nous y avons passé de longues heures pour un résultat qui nous ravît.
Pour ce qui est des enfants sur ma liste de vie, il vaut mieux que je dise: faire la paix avec ne pas en avoir. J’ai fini par accepter de retraverser ma petite enfance par le travail intérieur plutôt que par la projection dans un humain tangible qu’est un enfant.
Malgré tout, j’ai passé ma vie avec eux et appris tout ce qu’ils avaient à m’enseigner puisque c’était mon métier.
J’ai donc rendu mon tablier à L’Éducation Nationale et rayé ce métier de ma liste de vie ,une fois que j’ai eu compris tout ce que j’avais à y a faire et surtout les mauvaises raisons qui m’avaient fait y entrer ! Quitter cette sécurité était encore un grand risque à prendre pour moi.
La bonne nouvelle, c’est que désormais, je pouvais partir n’importe quand en vacances ! Jusque là, j’étais limitée à juillet/août !
C’est ainsi que j’ai pu réaliser mon souhait suivant sur ma liste de vie : partir au Népal, rencontrer les plus hautes montagnes du monde et faire un long trekking autour des Annapurnas.
Après avoir longuement œuvré sur mon arbre, les récurrences, les brouilles et l’abandon, j’ai réuni ma famille pour mes 50 ans.
J’ai choisi alors de m’intéresser aux ressources qu’elle pouvait apporter plutôt qu’aux ennuis. C’était enfin la paix.
Une fois tout cela accompli, j’ai pu me consacrer entièrement à ma mission : apporter ma contribution aux autres en enseignant ce que j’avais expérimenté sur moi et retenu de la vie.Je ne l’avais pas écrit sur ma liste de vie car je le vivais déjà.
Aider chacun à déblayer ses obstacles pour trouver sa mission et bien souvent, sa réorientation professionnelle particulièrement si elle se situe dans la relation d’aide.
Si ce n’est pas l’heure de mourir, que reste t-il aujourd’hui de ma liste de vie ?
J’ai décidé de m’intéresser aux projets que j’ai jusque là mis sur pause sur ma liste de vie. Je n’ai pas l’impression d’avoir procrastiné. C’est juste que ce n’était pas le moment.
Si c’est encore sur ma liste de vie à la moitié de ma vie, c’est bien que le chemin habituel « intention, émotion, sentiment d’accomplissement et lâcher prise » n’a pas fonctionné. Il va falloir s’y prendre autrement !
Je sais aussi que ce qui fait le plus peur ou qui présente le plus d’obstacles est souvent ce qui amène le plus de satisfaction une fois surmonté. Pour moi, c’est d’abord:
Aller au Tibet
J’y pense depuis que j’ai 20 ans. Je ne savais pas ce qu’était une liste de vie quand j’ai nourri en moi ce projet. J’ai été passionnée par les aventures d’Alexandra David-Neel, la première française à franchir déguisée les frontières du royaume interdit.
Je suivais ses avancées sur les cartes de l’Himalaya et je me prenais pour elle sur les chemins du Haut Atlas.
Plus tard, je suis allée chercher les maîtres tibétains au Ladakh pour m’apercevoir qu’ils étaient aussi en France. (Un autre thème de ma liste de vie)
J’ai renoué avec leurs longues pratiques comme si je les connaissais déjà par cœur mais quand j’ai voulu y aller, les frontières du Tibet ont fermé.
Je sens bien que j’ai approché le Tibet par toutes les portes disponibles et que l’heure est venue de poser la pièce finale du puzzle en entrant par les portes de Lhassa et en faisant le pèlerinage du Mont sacré Kailash.
Faire le tour du Mont Kailash, le prochain voyage sur ma liste de vie
Cette montagne n’a jamais été gravie. Elle est considéré comme la maison de Shiva et des Dieux en général, le centre de l’univers pour les religions d’Asie.
Son sommet est un dôme issu de nulle part tant l’environnement de ce haut plateau à plus de 4500 m est plat !
De cette région partent les 4 grands fleuves d’Asie:
- le Brahmapoutre dont la source est à l’Est et qui sort de la « bouche d’un cheval ».
- Le Sutlej prend sa source à l’ouest et sort de la « bouche d’un éléphant ».
- L’Indus , au nord sort de la « bouche d’un lion ».
- Le Karnali, au sud sort du « bec d’un paon ».
Ce sont les 4 animaux totems du bouddhisme.
Ce site sacré est entouré de 2 lacs, le Manasarovar et le Rakastal.
Le premier est rond , il rappelle le soleil et la force lumineuse, c’est le lac de l’illumination. Le second en croissant de lune symbolise les forces cachées de la nuit, le lac des démons.
On comprend mieux en quoi le pèlerinage est un vrai voyage intérieur.
On retrouve une schématisation de ces lacs sur le symbole ohm, le son de l’unité, ainsi qu’un plan de cette région sacrée des lacs dans les 4 directions sur la svastika . Ici les deux représentations sont unifiées.
Ça c’est pour cet été, si tous les obstacles ont été déblayés . Nous y emmènerons un petit groupe comme au Népal. Mais il y a encore du « faire » la-dedans.
Et si je veux être totalement honnête, la seule chose que j’aimerais avoir accompli avant de mourir c’est l’éveil, rien de moins que ça!
Oserais-je mettre l’Eveil sur ma liste de vie?
- Éveil à la multi-dimensionnalité de mon être. Je suis persuadée que nous avons accès la nuit et lors de méditations à d’autres espaces de conscience et à d’autres dimensions.
- Éveil à l’Amour et la profondeur du cœur. À vibrer d’une capacité aimante avec ou sans objet (ou personne) à aimer. Aimer ce qui est. Quel que soit ce qui est.
- Éveil à la joie. La joie intérieure et véritable qui ne naît pas d’une situation. La joie et la satisfaction du bonheur d’être.
Je ne suis pas très exigeante finalement, je n’ai qu’un seul désir ardent, liste de vie ou pas!
Ma mission, je l’ai, je l’exerce, je m’en nourris , je la vis pour moi-même et pour les autres. Elle me fait me lever avec enthousiasme. Elle est vivante.
Je n’ai pas l’impression de travailler, je me laisse être en mobilisant mes savoirs à transmettre et en faisant la place à mon intuition.
Mais je veux plus !
Ce qui m’attend sur ma life list, c’est l’état dans lequel je veux passer le reste de ma vie et l’état dans lequel je veux continuer d’accomplir cette mission.
Et j’ai une piste…ce n’est pas quelque chose à obtenir mais plutôt à libérer ce qui m’en sépare encore.
S’il y avait un mode d’emploi en 12 points, j’y serais déjà !
Et vous, si vous n’aviez qu’un seul désir sur votre liste de vie ?… n’hésitez pas à commenter
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