Être zen et « pire scénario » est-ce vraiment compatible?
Je ne suis pas très gentille…je vous ai mis une peau de banane dans le titre. Êtes-vous tombé dans le panneau ?
Faut-il être zen lorsqu’on est confronté à une grosse difficulté, voire un drame ? Réfléchissez bien avant de vous répondre.
Être zen ne serait-ce pas une belle utopie ?
Peut-être vous appuyez-vous sur l’image d’un parent « pétage de plomb » et tout ce que vous avez pu imaginer de mieux lorsque vous étiez enfant, c’est d’avoir un parent qui peut rester zen.
Pensez alors à un parent qui ne dit rien… qui ne montre rien… en apparence il est zen, il n’explose pas mais ne croyez-vous pas que, pour un enfant les dégâts sont tout aussi terribles qu’être face à un parent explosif ?
Violence certes, mais au moins il y a quelqu’un ! Conclusion, il n’est pas question d’être zen face au pire scénario.
Mais d’être vrai.
Alors, selon votre réponse, (être zen ou être vrai) vous saurez où vous en êtes vraiment ainsi que le travail intérieur qu’il vous reste à faire.
Cette attitude honnête face aux pires scénarios est le thème central du dernier Pixar pour enfants : Vice Versa.
5 émotions de base sont représentées par des personnages haut en couleur :
- la joie
- la peur
- la colère
- le dégoût
- la tristesse
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Vous êtes donc à l’intérieur du système émotionnel d’une petite fille de 11 ans Riley.
Le film passe d’une scène extérieure dans la vraie vie de cette petite fille au chaos intérieur dès qu’elle est touchée par un sentiment ou une émotion.
Ces derniers (symbolisés par 5 personnages) se bousculent au poste de commande pour défendre leur position: Joie, Tristesse, Colère, Peur et Dégoût.
Le psychisme de Riley est représenté par des plateformes solides, symbolisant des grands concepts d’éducation (comme la famille, l’amitié, l’honnêteté etc …) qui ressemblent à des parcs d’attraction.
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C’est principalement la joie qui supervise tous les évènements de la vie de Riley jusqu’au jour où la famille déménage à San Francisco dans un appartement sordide.
Peur n’avait pas prévu le coup ! Désormais c’est la lente descente aux enfers de Riley.
Joie ne sait plus comment faire pour rassembler les morceaux d’une pré-adolescente qui s’enfonce dans un état dépressif.
Tristesse (version découragement/dépression) prend du galon.
C’est un peu américain bien entendu mais la conclusion du film c’est quand même que Joie et Tristesse ont besoin de travailler ensemble.
Vous le saviez déjà, n’est ce pas, mais pour le positivisme américain et l’apologie de la pensée positive c’est un pas énorme…
Pour une fois c’est nous qui avons 20 ans d’avance sur eux!
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Le plaisir du film ne s’arrête pas là, ce dernier essaie aussi de vous éduquer à la notion de mémoire à court terme et long terme sous forme de boules de couleurs stockées.
Vous avez même pu voir dans l’extrait un noyau centrai, fait de 5 boules positives que Joie tente de sauver.
C’est là que ça se complique : en voulant préserver ce noyau dur, Joie et Tristesse se retrouvent propulsées dans les galeries de la mémoire à long terme laissant Dégout, Peur et Colère aux commandes pour gérer la vie de Riley.
Autant dire que sans ces 2 émotions indispensables (Joie et Tristesse), la vie de Riley se transforme lentement en « cata ».
Grâce à Dégout elle ne veut pas manger ses brocolis et tient tête à son père qui quitte justement son attitude « zen » envers sa fille.
Sous le contrôle de Colère, elle envoie bouler toute la famille avec beaucoup d’arrogance.
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A cause de Peur, elle n’ose pas parler de ses tourments intérieurs. Ne pouvant pas vivre sa tristesse (Tristesse et Joie n’étant plus disponible puisque propulsées dans un voyage au centre du cerveau), Riley s’isole et tente même une fugue.
Attention cependant, retenez bien, Riley ne fugue pas parce qu’elle est malheureuse mais parce qu’elle n’est pas autorisée à être triste !
Quelques incohérences pardonnables du film
Tout d’abord, vous n’avez pas de noyau dur qui recèle nos meilleurs moments…
A la racine de l’Être est la conscience pure (que l’on retrouve facilement en méditation). Nul besoin de s’identifier à un souvenir heureux. Être suffit.
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Malheureusement, il existe bien un noyau dur mais il est fait d’expériences difficiles qui vous font quitter l’Être-là pour ouvrir des espaces de gestion psychique.
Noyau dur, thérapie quantique et Ho’oponopono
Selon la thérapie quantique, vous figez certaines images afin d’éviter de les renouveler. Ce faisant, vous arrêtez le flux de la vie.
C’est ainsi que vous construisez pas à pas une illusion de vie avec ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Cela devient votre image du monde et de vous-même.
Cette construction illusoire est installée dans tous vos systèmes physiologiques et psychiques.
Ce conditionnement, que Stephen Wolinsky nomme “transe” se construit déjà dans le ventre de votre mère et se renforce par la suite, au fil de vos expériences.
Votre Être profond vous échappe et vous êtes identifié à un véhicule terrestre, une identité terrestre et tout cela inclut les mémoires de la planète où vous vous incarnez.
Comme sur terre, vous n’êtes pas issu d’une génération spontanée mais bien d’une famille et d’une humanité, vous portez donc en vous un noyau dur fait aussi de mémoires qui étaient déjà là quand vous êtes nés !
Même si vous ne le savez pas, vous portez les mémoires non résolues de vos ancêtres que vous aurez à nettoyer, mais vous le savez déjà si vous connaissez Ho’oponopono et du décodage dentaire.
Ces mémoires sont donc généralement des drames ou des interrogations sans réponse à propos desquels vos ancêtres n’ont pas été capables de mettre du cœur dessus.
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Ces mémoires demandent donc aujourd’hui à être nettoyées c’est à dire pacifiées, voire aimées ! Comment faire? Tout d’abord en pratiquant la méthode Ho’oponopono car ces mémoires ne sont pas vous et ne disent rien de vous.
Ensuite c’est tout l’enjeu de la thérapie : ne pas se prendre pour les mémoires ! Ne pas croire qu’elles s’en prennent à vous personnellement et déterminent une partie de votre caractère.
Cette désidentification est sans doute ce qui vous demandera le plus de travail intérieur afin de pouvoir passer dans le cœur et c’est malheureusement souvent au travers de:
- drames
- maladies
- handicaps
- frustrations
- pertes
- abandons
- rejets
que votre travail sur le cœur va s’accomplir.
Contrairement à ce que le film tente d’insuffler, les mémoires trans-générationnelles ne sont pas de joyeux souvenirs d’enfant qu’il faut préserver à tous prix!
Si vous êtes aguerri au travail personnel, vous savez que vos « merveilleux souvenirs d’enfant ne font pas le poids avec la lourdeur des mémoires à nettoyer !
J’entends souvent dire : je ne comprends pas j’ai tout pour être heureux…que d’ignorance dans cette petite phrase!
Ceux qui ont fait un profond travail sur eux (particulièrement en thérapie quantique) répliquent :
« J’avais tout pour avoir une vie infernale depuis mon enfance mais grâce au travail sur moi, je récupère jour après jour ma vraie nature. »
Alors que préférez vous, le positivisme ou le réel de la vie d’adulte ? Plus vous nettoyez vos mémoires plus vous vous sentez libre et dégagé et plus votre véritable nature émerge.
Voilà le point crucial sur lequel je distingue aujourd’hui la thérapie traditionnelle de la thérapie quantique :
La thérapie traditionnelle « travaille » sur le passé de la personne en partant du principe qu’il lui appartient et en renforçant l’identification au noyau dur. Cela peut prendre 20 ans et vous savez tous comme moi que ça ne résout pas grand chose. (Je sais de quoi je parle!)
La thérapie quantique aide immédiatement à traiter les remous émotionnels et croyances mentales en apprenant à s’en désidentifier. ce que vous travaillez ne dit rien de votre véritable nature!
Sans cette connaissance profonde, vous ne serez pas surpris d’entendre la suite du film avec l’acharnement de Joie à ne pas laisser Tristesse attraper les boules jaunes (souvenirs de joie) afin de ne pas les teinter de bleu (souvenirs tristes).
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Une vraie question se pose alors…peut-on changer ses souvenirs ?
C’est ce que propose la PNL ainsi que d’autres techniques plus thérapeutiques. Vous allez voir que c’est en partie vrai, mais pour les attachements profonds, ne rêvez pas!
Une chose est certaine : l’état dans lequel vous êtes a tendance à colorer vos souvenirs. Si je simplifiais, je dirais que le jour où vous êtes heureux, vous avez eu une enfance magnifique. A l’inverse le jour où vous êtes malheureux, vous avez eu une enfance de M….e!
Il est un passage intéressant du film où Riley se remémore une scène où elle a perdu un match, l’émotion qui lui correspond est teintée de bleu (Tristesse).
Puis ses copines viennent lui remonter le moral et la boule devient jaune (joie).
Cela tend à dire que vous avez le choix de vous souvenir d’un événement dans sa version heureuse ou dans sa version déprimante.
C’est très vrai pour un enfant en bas âge (le « ah une pomme » 12 ème minute du spectacle de Foresti) qui fait qu’un enfant passe des pleurs au rire en un fragment de seconde.
J’aime beaucoup les exercices de Tony Robbins, même celui où, en méditation, on refait son histoire, sa naissance afin de lui ré-insuffler du bonheur, de la joie de l’accueil et du bien-être.
Pourtant, j’ai de gros doutes sur son efficacité réelle…
Si, comme moi vous avez eu une naissance et un démarrage de vie difficiles, vous savez que ça ne fonctionne pas ainsi.
Pourquoi? Parce que ce ne sont pas que des souvenirs, c’est toute votre personnalité qui s’est construite dessus avant même que vous ayez eu les neurones pour réfléchir ou influencer quoi que ce soit.
C’est vrai cependant pour l’adulte que vous êtes aujourd’hui et tout le décodage biologique est basé la-dessus:
ce n’est pas ce qui vous arrive qui déclenche une maladie mais bien la façon dont vous le prenez.
Ce qui est passé sous silence (dans la PNL mais aussi d’autres techniques) c’est que vous avez rentré dans votre ordinateur vos ressentis totalement subjectifs et imaginaires pendant toute votre enfance.
Le malheur c’est que vos éducateurs et parents n’ont pas rectifié votre point de vue (par ignorance de votre vécu psychique profond).
Vous avez fini par vous construire une identité en vous identifiant à ces comportements.
Vos souvenirs d’enfant subjectifs plus vos mémoires transgénérationnelles font que vous ne pouvez pas remettre en question toute votre structure psychique !
Lors d’un exercice de recadrage, vous avez l’illusion d’avoir remplacé une boule bleue par une boule jaune.
La réalité c’est que vous n’avez pas accès au cœur de votre ordinateur et que l’hypnose légère ne trompe pas les mécanismes de survie de votre inconscient.
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Essayez par l’hypnose de prendre le total contrôle de votre respiration et de vous laisser mourir. Vous verrez vos limites, votre cerveau ne laisse pas votre cortex prendre les commandes chaque fois qu’il considère qu’un élément est vital comme respirer ou isoler un trauma.
Vous pouvez donc travailler sur des petites choses à résoudre mais si vous voulez travailler sur la structure même de votre personnalité, vous ne pouvez pas le faire sans aide ou en endormant une partie de votre cerveau.
Dès qu’un pan de votre personnalité s’écroule, vous craignez le vide et donc votre mental/égo se dépêche de reconstruire une attelle pour que vous puissiez fonctionner dans le monde.
A ma connaissance, seule la thérapie quantique permet d’aborder le vide et le rien dans une reconnexion avec l’Être véritable que vous êtes.
La méditation fait cela aussi mais, dans l’exercice, vous n’êtes pas au cœur d’une mémoire, vous faites des gammes ! (vous n’êtes pas dans la tempête émotionnelle)
Or c’est dans les remous émotionnels que vous avez besoin d’apprendre à vous dés-identifier pour retrouver votre qualité d’Être !
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Comment construit-on un noyau dur malgré soi?
Laissez-moi vous donner une idée de comment une identité se construit à un âge où vous n’avez aucun libre arbitre et aucune connaissance de votre construction.
Prenons l’exemple d’une expérience traumatique à la naissance. J’en parle parce que je rencontre beaucoup de clients qui ont vécu cela quand ce n’était pas carrément une question de vie ou de mort.
Prenez une mère venant de mettre au monde des jumeaux dont un nécessite une intervention ou la couveuse et l’autre pas.
Elle ne peut pas se rendre à l’hôpital en même temps que rester à la maison. C’est un principe de réalité. Pourtant, les jumeaux vont en créer une toute autre :
Celui qui est resté à la maison pourra très bien dire qu’il s’est senti abandonné alors que son père était pourtant là, peut-être même avec des grands frères et sœurs.
Celui qui a passé du temps à l’hôpital dira qu’il s’est senti exclu de la famille et ne semblait pas « appartenir » comme les autres.
Pourtant au départ, c’est juste un état de fait, un jumeau reste à l’hôpital mais à l’arrivée ce sont 2 constructions, une sur l’abandon, l’autre sur la non- appartenance.
Les émotions qui teintent vos souvenirs semblent leur donner une interprétation toute personnelle qui n’a rien à voir avec la réalité.
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Et pourtant c’est cette interprétation qui sera retenue pour la construction de l’identité.
Ceci est important à comprendre, car à l’âge adulte, celui qui est resté à l’hôpital aura toujours l’impression d’être la 5 ème roue du carrosse qui n’intéresse personne quel que soit le groupe auquel il décide d’appartenir.
Cette interprétation peut durer même lorsque cette personne va créer elle même sa propre famille.
Elle aura toujours l’impression d’être seule et de ne pas « appartenir » sauf si elle fait une thérapie bien entendu.
Il se peut même qu’elle ne puisse pas fonder une famille pour ne pas être confronté à cette dure réalité de sa construction.
Celui qui s’est senti abandonné à la maison va certainement être plus capable, adulte, de fonder une famille car, malgré son sentiment d’abandon et de solitude (parce que sa mère n’y était pas) il appartenait bien à cette famille.
Par contre, comme il lui a manqué sa mère en démarrage de vie, il risque de vivre des relations de dépendance et chercher partout des « mères » de remplacement au travers des femmes.
Sans un véritable travail thérapeutique, les deux sont voués à des relations difficiles.
Il serait vain de croire qu’on peut, au travers d’une méditation de recadrage, transformer un souvenir vécu négativement par une boule joyeuse, surtout si le souvenir remonte à la naissance.
Comment fait-on alors avec le noyau dur?
Tout d’abord, il est important de le repérer. il est fait d’identifications inconscientes qui peuvent se travailler en thérapie et par un nettoyage. Le travail ensuite sera d’apprendre à s’en désidentifier.
Il est cependant un écueil dont j’aimerais vous parler….autant certaines techniques sont trop légères pour aborder les traumas, autant la thérapie assidue peut transformer les êtres en mineurs de fond qui ne savent plus rien faire d’autre que du travail sur soi!
Il est important de ne pas oublier qu’il y a 2 phases dans le nettoyage des mémoires, comme il y a 2 phases à la maladie: une dite « de stress », une dite de réparation.
1ère phase
Lorsque la mémoire est active et que la conscience n’est pas installée (le nettoyage n’est pas fait). Vous êtes 100% identifié et vous pensez vraiment que c’est à vous que cela arrive.
Vous êtes à mille lieux d’imaginer que c’est une mémoire, vous n’avez aucun recul, par conséquent, vous souffrez terriblement.
Si cela vous amène à consulter, vous allez apprendre le chemin vers votre cœur. ce dernier est un haut fourneau qui va consumer et transcender les mémoires.
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2 ème phase
Il est vrai qu’une mémoire prend un peu de temps et vous continuez à croire que ça ne finira jamais. Vous savez que c’est une mémoire mais vous continuez à vouloir la travailler, à vous sentir mal et pensez que c’est un peu votre faute si ça ne s’arrange pas plus vite.
Laissez-moi vous donner l’exemple d’un client qui en était arrivé à cette deuxième phase mais qui ne le savait pas encore…souffrir est aussi une habitude tenace !
C’est un client qui a mis en place quelques stratégies pour sa nouvelle activité de thérapeute. Or, à la rentrée, il n’a pas le monde escompté. La mauvaise image et la critique intérieure ont vite fait de reprendre le dessus.
C’est forcément parce qu’il est nul, inadéquat et pour qui se prend-il ? Après clarification du problème, il s’aperçoit vite que la vie le teste.
C’est le propre de la 2ème phase, c’est comme si la vie vérifiait où vous en êtes.
Souvenez-vous, le travail intérieur c’est toujours en dents de scie. N’allez pas vous imaginer un lente montée progressive vers le bonheur ou alors vous n’avez pas assez lu d’articles sur ce blog;-)
C’est 3 pas en avant, une grande ouverture, d’anciens schémas qui lâchent, un espace plus vaste dans votre vie et patatrac, un pas en arrière, ou deux.
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Pourquoi ? Parce que votre mental et votre cerveau sont dressés et programmés pour votre sécurité. Or, tout changement met en danger ce qu’il croit être sa sécurité.
Mental et cerveau font donc le forcing pour que tout revienne à leur « normal » et que tout redevienne comme avant car ainsi ils peuvent continuer à gérer. La mauvaise image et la dévalo, ils connaissent.
Dès que vous ouvrez un espace inconnu, il y a méfiance de tout votre système. Et si ce nouveau stress était une menace pour votre vie ?
Bien entendu, tout cela est inconscient, ce serait trop facile ! Une armée de résistance et de défense s’élève ainsi contre le nouvel espace crée.
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Si vous êtes encore identifié à votre ancien schéma, vous allez croire que tout votre travail n’ a servi à rien, puisque votre problème est toujours là.
Ce n’est pas si vrai. Cette abondance de résistance vous prouve en fait que vous avez bel et bien changé sinon pourquoi mobiliser une armée ?
C’est le moment où vous faites des rêves où vous êtes poursuivi, vous vous cachez de la police etc…c’est souvent bon signe.
Tout comme il existe des maladies de guérison, il existe des stress de guérison…
Votre problème qui était comme un gros bloc de béton inaccessible à l’intérieur de votre corps a commencé à se fissurer.
Les petites rivières que sont vos émotions commencent à circuler à l’intérieur de vous au lieu d’être totalement bloquées.
De temps en temps, au fil du travail intérieur, des morceaux du bloc de béton se détachent, c’est ce qui crée en apparence le problème.
Ne faites pas d’élucubrations, c’est juste un morceau qui passe et qui se fait sentir. N’en profitez pas pour vous sentir nul au passage ou rejeté ou inadéquat ne faisant pas ce qu’il faut.
Vivez l’émotion et laissez passer pour ce que c’est, un morceau qui s’en va. Vous êtes en fait dans une phase de réparation et l’ancien schéma qui n’est plus d’actualité est en train de s’effriter.
Si vous pensiez que les schémas s’arrêtent d’un coup comme par magie, c’est que vous ne savez pas à quel point vous vous êtes construit dessus.
C’est aussi la raison pour laquelle, aller voir un thérapeute, un magnétiseur ou un grand magicien ne va pas vous enlever votre problème à jamais.
Quand bien même il le ferait, c’est votre propre structure et vos conditionnements qui le créeraient à nouveau.
Si vous ne vous voyez pas faire et si vous n’avez pas conscience de la façon dont vous réactualisez un problème ou un trauma chaque jour, vous ne pourrez pas le lâcher car vous ne savez pas comment vous le tenez !
Vous voyez que remplacer des souvenirs malheureux par des souvenirs heureux est une belle arnaque ?
Alors, faut-il être zen face au pire scénario ?
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Non si cela vous agite, vous remue et déclenche un maelstrom d’émotions. Vous avez à les vivre et à accepter d’être perturbé pour qu’un vrai travail puisse se faire.
Vous êtes encore très identifié et vous devez apprendre à garder un pied au présent pour prendre soin de la partie de vous qui souffre encore. il n’est pas question d’être artificiellement zen
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Oui si cela fait longtemps que vous travaillez ce problème. Vous êtes sans doute en train d’évacuer de vielles constructions même si elle prennent la forme d’un terrible scénario.
Vous nettoyez le film et vous pouvez garder le sourire, tout va bien, la guérison que vous attendiez est en cours c’est juste qu’elle ne prend pas la forme que vous avez anticipée !
Bon, le film se termine bien, je ne vous en dit pas plus, sachez juste que Tristesse est réhabilitée pour ses qualités, de même que les autres émotions.
Il n’est plus question d’être au top ou d’être zen mais d’être vrai avec ses proches.
Et voici la photo du « bébé » dont je vous parlais dans mon mail et qui sort en librairie:
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Et vous, toujours zen? Avez-vous vu ou entendu parler de Vice Versa? Laissez un commentaire!
Fév 21
3 choses que tous les couples devraient savoir pour etre heureux
Ho'oponopono, Psychogénéalogie, Relations
by Hannah
Être heureux en couple, pas si simple
Je reçois beaucoup de mails et de commentaires de personnes qui ont eu toutes sortes de mauvaises surprises dans leurs relations amoureuses ces derniers temps et se sentent à des années lumière d’être heureux en couple.
Même si cela n’explique pas tout, je sais que les années 8 (2015, 2+0+1+5=8) et les années 9 (2016, 2+0+1+6=9) sont propices aux changements relationnels.
Un gros nettoyage se fait et la vie réoriente les couples à l’insu de leur plein gré !
Je me suis dit qu’un peu de compréhension pouvait aider à accepter ce qui est, quand bien même ce qui « est » se présente sous forme de rupture ou de situation dite désagréable.
Pour qu’un couple soit heureux, il faut qu’il sache faire de la haute voltige entre le présent et le passé, c’est ce que je vous propose de faire dans cet article.
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Je vais vous décrire la face cachée de vos problèmes relationnels pour que vous puissiez les aborder dans un « oui » plutôt que dans une résistance.
Si vous trouvez que vous n’êtes pas heureux (se) en couple, sachez que tous vos problèmes relationnels sont basés sur un manque d’amour à l’intérieur de vous (pas chez l’autre) et engendrent la peur :
Votre travail va consister à retrouver l’amour en vous avant de vouloir régler votre problème. (simple mais il fallait y penser) C’est ce que nous allons voir dans cet article.
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1°) Comment vivre un couple heureux malgré l’insatisfaction latente
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L’insatisfaction peut être psychologique, émotionnelle, physique, sexuelle, voire spirituelle. Vous la croisez dans votre vie lorsque vous pensez à votre relation et que vous dites : je n’ai pas envie de « ça ».
Vous sous-entendez par là que votre insatisfaction vient de naître (ou elle est là depuis quelque temps) et il est très clair pour vous que c’est l’état de la relation qui génère votre insatisfaction.
Vous vivez aussi avec la croyance mentale, « un couple heureux ne devrait pas vivre l’insatisfaction ». Il n’y a aucun problème avec l’insatisfaction du moment que vous savez quoi en faire!
Votre compagne ou votre conjoint ne remplit aucune de vos attentes et pire, il (elle) fait exactement ce que vous n’aimez pas qu’il (elle) fasse.
Etc…
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Vous oubliez en route que l’insatisfaction vient de beaucoup plus loin que ces dernières années. (ou alors vous êtes amnésique;-))
L’insatisfaction vient de votre petite enfance et ce n’est pas parce que vous n’aviez pas le bon jouet à Noël.
Je ne voudrais justement pas casser votre jouet mais si vous pensez avoir eu une enfance de rêve et si vous vivez l’insatisfaction aujourd’hui, c’est que vous avez tout repeint en rose.
Je ne vous blâme pas, cela vous a probablement aidé à arriver jusqu’à aujourd’hui mais ne négligez pas le fait que vos besoins d’enfants n’ont sans doute pas été satisfaits, j’entends par là des besoins primordiaux qui sont autres que boire, manger, dormir et se laver les dents.
Voici une petite liste de besoins pour vous rafraîchir la mémoire:
Très aimés, vous l’avez sans doute été mais satisfaits peut-être pas!
Vous ne pouvez pas savoir, enfant que tous ces besoins ne sont pas satisfaits car vous n’avez pas d’élément de comparaison, sauf lorsque vous commencez à échanger réellement à l’école avec de vrais amis.
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Cette insatisfaction que vous ressentez pourtant est stockée dans votre inconscient et pour ainsi dire, immunisée pendant un certain temps, le temps qu’il vous faut pour grandir et trouver la relation de votre choix..
Lorsque vous développez des liens adultes et que vos besoins relationnels commencent à être satisfaits, lorsque justement vous aimeriez vivre un couple heureux, l’immunité est alors levée pour que vous puissiez « travailler » ces aspects difficiles de votre éducation.
Vous avez alors à vous libérer de l’empreinte psychique (et parfois physique) que cette insatisfaction a créé en vous, et faire le deuil de ce qu’il ne vous a pas été possible de vivre.
Si vous voulez vivre un couple heureux c’est à dire, avoir une relation amoureuse satisfaisante sans avoir fait ce travail au préalable, vous vivez dans une grande illusion;-)
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Il vous reste cependant une option au cas où vous n’auriez pas fait ce travail de nettoyage…c’est de le faire au sein même de la relation.
Et oui les relations, c’est aussi fait pour vous libérer de vos anciens schémas, à condition de les connaître bien entendu.
Si vous n’avez pas cette conscience, vous allez croire que c’est la relation qui réveille tous vos inconforts et vos insécurités. Vous allez probablement quitter la relation et tenter de faire ailleurs un couple heureux et l’histoire va se répéter indéfiniment.
Ainsi, la prochaine fois que vous êtes tenté(e) de « coller » sur la relation vos propres insatisfactions, souvenez-vous de l’origine de l’insatisfaction dès votre plus jeune âge.
Pour faciliter le nettoyage, vous pouvez utiliser n’importe quelle technique de thérapie ou faire Ho’oponopono à propos de cet enfant en vous et de votre interprétation erronée de la réalité de la relation.
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Je ne suis pas en train de dire que les relations adultes ne sont jamais insatisfaisantes.
Ce que je dis par contre, c’est que, tant que vous n’avez pas fait le ménage dans vos propres insatisfactions, vous ne savez pas ce qui cloche vraiment dans la relation mais vous êtes en quête d’un couple heureux.
Or, il n’est pas question d’être en quête mais bien de le vivre!
Peut-être aussi que lorsque vous aurez nettoyé vos insatisfactions personnelles, il ne restera pas grand chose d’insatisfaisant dans la relation. Sans vous en apercevoir, vous vivrez un couple heureux.
Je vois ces erreurs d’interprétation dans la relation tous les jours auprès de mes clients. Je le vois aussi chez moi ! Ce qui me fait le plus travailler dans le lien, par exemple, c’est le besoin de soutien.
Concrètement en 2016, j’en ai mais régulièrement, lorsque je suis aux prises avec une émotion ou que je piétine parce que je ne sais pas faire au niveau de la technique, je vis cette insatisfaction de ne pas être assez soutenue.
Si je ne travaille pas cet aspect de moi qui se croit toujours toute seule en charge de tout, je fais peser mon histoire personnelle sur la relation.
J’ai à remplacer la peur de ne pas être soutenue par mettre du cœur sur ma mémoire. Si je n’étais pas vigilante, je pourrais me faire croire que cela est du à la relation.
Je sais qu’il n’en est rien et ce qui me permet de vite décrocher de mes revendications, c’est la certitude que si un vrai problème s’élève au sein de la relation, l’autre va aussi le travailler de son côté pour se dégager de sa propre histoire.
Ce qui m’amène à un deuxième problème majeur dans la relation : le manque de communication vraie
2°) Comment vivre un couple heureux malgré le manque de communication
Je vois peu de couple ensemble dans le développement personnel. Ce qui signifie que des hommes et des femmes prêts à travailler sur eux se retrouvent dans des relations où l’autre n’a aucune idée du travail personnel à faire sur lui-même.
Pire, votre compagne ou votre compagnon pense que ce sont des « conneries » spirituelles ou de la psychologie de bas étage.
Ce n’est pas une bonne raison pour quitter la personne ! Vos enfants ne connaissent rien à vos livres de développement personnel et cela ne vous empêche pas de les aimer !
Êtes-vous certain(e) d’avoir utilisé la communication vraie ?
Communiquer honnêtement, c’est pouvoir dire de façon authentique ce qui se passe en vous. Pas sous forme de plainte ou de reproche déguisé.
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Communiquer vrai, ce n’est pas se permettre de tout dire à l’autre. De façon un peu généralisée, les femmes ont plus de facilité à parler de leurs ressentis et de leur vie intérieure.
Les hommes souvent n’ont pas appris ce que veut dire communiquer et ce n’est pas l’école qui comble cette lacune!
Ils racontent ce qu’ils ont fait, ce qu’ils ont vu ou ce qu’a dit le voisin. Ils ne comprennent pas ce qu’ils pourraient en dire de plus, ce sont des faits objectifs.
Les femmes, de leur côté, pensent parfois que communiquer c’est dire ce qu’on pense de machin, de ce qu’a fait machine… ou dire ce qu’elles pensent de ce que leur mari a fait ou pas fait.
Communiquer n’est pas dire ce qu’on pense mais dire ce que ça nous fait vivre et ressentir. Pourquoi est ce si important d’exprimer ce que cela vous a fait vivre et ressentir? Parce que vous êtes unique et incomparable.
Si l’homme ou la femme qui vit avec vous raconte ce qu’il(elle ) a fait de façon objective, alors n’importe qui pourrait faire l’affaire. Allez vous promener avec n’importe qui et il vous décrira le même paysage.
Si vous allez voir une exposition, hommes et femmes vont peut être s’entendre sur le fait d’exprimer ce qu’ils ressentent face à un tableau.
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Mais cela est très réducteur. Communiquer c’est pouvoir dire aussi ce que cela vous a fait d’aller au musée avec lui ou elle, que ce soit en termes élogieux ou sur le mode « ça n’ a pas été facile pour moi ».
C’est aussi raconter ce qui vous a touché en dehors du tableau. Lorsque ce groupe d’handicapés est arrivé devant le tableau, par exemple, ça m’a fait…
Lorsque mon sac a sonné quand je suis sorti du musée…quand le motard m’a demandé de me ranger en sortant du musée etc…
Ce que vous aimez voir au cinéma, c’est sans doute de l’action plus que des tableaux statiques mais vous aimez aussi qu’il y ait une transformation du héros.
Le héros fait des prises de conscience et modifie son comportement, ce qui a pour effet de modifier sa vie et la vie de ses proches.
Il en est de même dans la communication dans la relation. Si l’autre fait ou dit quelque chose qui me dérange, me pétrifie ou m’active, j’ai à trouver en moi le courage d’exprimer ce que ça me fait…plutôt que de me taire ou de commencer ma phrase par « j’en ai marre que tu »….
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Une fois que vous avez exprimé combien c’était difficile pour vous, vous devez sous-entendre: « mais je vais m’en occuper »…
Ce qui signifie : j’ai conscience que c’est quelque chose à moi qui vient de s’activer, je vais le nettoyer et retrouver en moi un espace aimant au lieu de rester fixé sur la colère ou la peur que ce que tu as fait a réveillé en moi.
Si l’autre se tait, ne le forcez pas à parler, vous n’avez pas à le prendre en charge. Voyez plutôt ce que cela vous fait qu’il se taise et « travaillez » dessus.
Pas de couple heureux possible si vous ne faites pas attention à la façon dont vous communiquez. Vous voyez le travail se fait même si vous n’avez as en face de vous un grand gourou du développement personnel.
3°) La face cachée de la trahison
Vous n’avez pas besoin d’avoir une double vie pour que l’autre se sente trahi et vice versa. Dès que la trahison s’introduit dans votre vie, c’est la fin de votre couple heureux.
Il suffit parfois d’un regard dans une soirée ou un repas au restaurant pour que l’énergie bascule dans la relation .
La communication est brisée et chacun est en retrait avec une projection négative sur la relation:
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Ne vous y trompez pas, ce n’est l’adulte en vous qui est blessé. Ce dernier sait que c’est sans doute le surplus d’alcool qui a provoqué cela.
L’enfant en vous, par contre se sent rejeté, humilié, blessé, trahi et en grande insécurité.
Si vous ne faites rien pour cet enfant, vous avez 2 réactions possibles : le retrait (mais vous le ferez payer plus tard) ou la colère qui peut aussi se traduire par un jugement ou de la plainte.
Si vous passez immédiatement dans la colère sans sentir la blessure, vous allez vous identifier à quelqu’un de puissant alors que justement vous êtes à votre niveau le plus vulnérable.(et vous n’aimez pas cela)
Personne n’aime cet enfant vulnérable en cas de trahison et personne n’aime se voir sous son aspect jaloux.
N’essayez pas non plus de la jouer, « chacun est libre » en vous coupant de votre possessivité. ce ne sont que des idées mentales sur la relation, la véritable question du moment est: qu’est ce que tu sens?
Surveillez aussi votre posture victime du triangle de Karpman, vous n’avez pas à vous identifier totalement à l’enfant trahi.
Il y a en vous plusieurs facettes à l’œuvre si vous êtes celui ou celle qui se sent trahi. (Au passage se sentir trahi n’est pas une émotion mais un jugement) :
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A propos de confusion, il en est de même pour la personne qui est considérée comme celle qui trahit. Son travail est aussi d’identifier toutes les parties d’elles à l’œuvre :
Contrairement à ce que vous pensez, la personne qui « trahit » n’a pas tellement plus de libre arbitre que la personne trahie. Elle aussi est au cœur d’une mémoire dont elle ignore tout.
Alors, comment concilier tout ce monde agité, ne pas renoncer à son couple heureux et ne pas succomber à la confusion?
En n’oubliant pas de faire un pas en arrière tout en sachant que c’est probablement une mémoire qui a besoin d’être identifiée ou nettoyée.
Les histoires de mes clientes peuvent aller du simple flirt dans une soirée jusqu’à faire un enfant avec quelqu’un d’autre .
Qu’est ce qui peut se cacher derrière une pareille mémoire? Très souvent une mémoire trans-générationnelle.
C’est un peu comme si la vie d’un ancêtre se remettait en scène dans la vie d’un de ses descendants. Pour ceux qui sont à l’aise avec la croyance de vies parallèles ou « antérieures », et si cet ancêtre c’était vous?
Apprendre à remettre de l’amour et de l’acceptation dans ce type de mémoire n’est pas une mince affaire. C’est pourtant ce que la vie peut vous demander.
Un peu de sagesse et beaucoup de conscience de ce qui se joue n’est pas superflu. Même si vous ne le savez pas, 90 % des histoires de trahison nous ramènent aussi à l’enfance.
Vous en doutez ? Que pensez-vous avoir ressenti petit, lorsqu’un nouvel enfant a fait irruption dans votre vie, ravissant tous les regards et l’attention de la mère ?
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Qui est ce troisième larron qui vient s’immiscer dans votre vie à deux ? Très souvent c’est le petit frère ou la petite sœur. C’est d’autant plus vrai si ce dernier ou cette dernière a eu une particularité que vous n’aviez pas…par qui avez-vous eu peur d’être remplacé? Certainement pas un amant ou une maîtresse!
Et si vous n’avez pas de concurrent direct, il se peut que vous portiez un conflit larvé (ou avéré) de vos parents. Ce sont eux qui ont vécu (ou failli vivre) la trahison, c’est vous qui portez la mémoire.
J’espère que votre niveau d’espoir d’avoir un couple heureux est remonté…et que vos illusions en ont pris un petit coup dans l’aile.
Je vous ai présenté 3 difficultés relationnelles récurrentes afin que vous puissiez rapidement retrouver votre cœur et quitter le drame pour continuer à vivre votre couple heureux malgré les turbulences.
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Un seul secret : arrêter de croire que c’est la faute de l’autre si….il n’y a jamais eu d’autre histoire que la votre et cela n’a rien à voir avec la relation…
Vous connaissez les turbulences relationnelles, vous avez traversé, vous avez échoué sur la plage? Vous en avez tiré une grande leçon de vie ? Laissez un commentaire!
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