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Oct 08

Gratitude et reconnaissance, comment faire un Ho’oponopono minimaliste

Gratitude et Ho’oponopono

 

Vous avez beaucoup entendu parler de la gratitude mais savez-vous que ce n’est qu’un des piliers de Ho’oponopono?

 

Vous verrez, dans cette article 4 exercices rapides pour modifier votre chimie intérieure en quelques minutes par jour.

 

La gratitude, un antidote au matérialisme

 

Sur terre, tout ce qui est matériel est appelé à mourir. C’est vrai pour votre corps mais aussi vrai pour les objets qui vous entourent.

 

Pour ces derniers, si vous ne faites rien, la poussière s’installe, la rouille, la dégradation prennent le dessus et un jour ou l’autre vous jetez l’objet parce qu’il est trop vieux usé cassé etc…

 

Vous verrez que, pour votre corps, c’est pareil, si vous n’entretenez pas votre taux vibratoire, vous vieillissez plus vite!

 

La nourriture a, elle aussi, une durée de vie limitée qui fait que rien sur terre ne perdure.

 

Cette constatation avait l’habitude de me mettre en transe. C’était un peu comme si, de toutes façons, ce n’était qu’une question de temps avant que je ne vive la perte.

 

A partir du moment où je possédais un objet, son temps terrestre était limité et un compte à rebours se mettait en route.

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Que ressentez-vous lorsque la même semaine, votre machine à laver, votre ordinateur et votre voiture tombent en panne ?

 

Pour moi, c’était l’impression d’être blousé par la vie. J’avais depuis très longtemps chaussé les lunettes de la perte et de l’abandon et c’est bien la réalité que je créais avec les objets.

 

Or il existe un remède, celui d’apprécier ce qui est éphémère au lieu de lui opposer le fait qu’on voudrait qu’il soit éternel.

 

Dans ma croyance, ce qui est éternel n’est pas dans la dimension 3D de la matière.

 

Apprécier ce qui est éphémère s’appelle la gratitude. Les moines Tibétains sont des experts en gratitude pour l’éphémère.

 

C’est un peu en les regardant faire que je suis passée du « c’est du gâchis tout ce temps passé » à  « du moment que cela fait apprécier l’instant ».

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On associe souvent la gratitude avec le fait de dire merci à quelqu’un qui nous a donné un coup de main ou offert un cadeau. C’est une forme de gratitude sociale.

 

Du point de vue des sciences humaines, la gratitude n’est pas qu’une action, c’est aussi une émotion.

 

Plus récemment, la psychologie positive a été capable de mesurer les effets de la gratitude.

 

Les qualités de la gratitude

 

La gratitude est au départ un exercice qui vous permet de réaliser et d’apprécier ce qu’il y a de bon dans votre vie.

 

Elle permet ainsi de se connecter à quelque chose de plus grand qu’un individu comme la nature ou un pouvoir supérieur.

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La gratitude est aussi l’appréciation de ce qui a de la valeur (sans aucun rapport avec l’argent/valeur) et ce qui a du sens.

 

Elle est gratuite, exprimée librement justement parce qu’elle n’est pas le résultat d’une transaction, d’une rétribution ou d’un gros effort à fournir.

 

Elle vient en plus, c’est l’expression même de la générosité et de l’élan du cœur, bref, la cerise sur le gâteau .

 

Reconnaissance, appréciation et remerciement pour ce vous recevez mais aussi pour l’existence de tout ce qui semble extérieur à vous incluant la conscience universelle.

 

Ce sont bien 2 phrases sur 4 qui caractérisent le Ho’oponopono:

 

  • Je te remercie
  • Je t’aime

 

Il y a bien gratitude pour ce que vous recevez directement dans votre vie mais aussi pour la source de toute cette bonté.

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L’intérêt de la gratitude

 

Elle joue un grand rôle dans les religions. En général, c’est surtout là qu’on la découvre.

 

La gratitude est un acte sans ego. Elle ne cherche rien en retour et se nourrit d’elle-même.

 

La gratitude, est-elle à pratiquer ou une émotion humaine naturelle?

 

Si je me réfère à moi, il y a quelques années, j’avais tendance à me promener dehors en étant dans mes pensées.

 

Je ne ruminais pas particulièrement d’idées négatives mais je vivais un peu dans ma tête et pas toujours consciente de mon environnement.

 

L’exercice de la gratitude a fait que je suis beaucoup plus présente à ce qui se passe autour de moi.

 

Les détails du monde extérieur me sautent aux yeux, il n’est plus possible de passer à côté d’un arbre sans ressentir sa présence et le bienfait qu’il me procure.

 

Lorsque je vais à Paris, je prends le temps de sourire aux musiciens dans le métro parce qu’ils me procurent un bien-être et que cela vaut la peine de le leur montrer.

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La gratitude et les neurosciences

 

Les scientifiques se sont penchés sur le thème de la gratitude et vous allez voir que ça vaut le détour, surtout si vous n’en avez pas fait encore une pratique quotidienne.

 

Selon les recherches à UCLA, exprimer régulièrement de la gratitude modifie la structure moléculaire de votre cerveau.

 

Ils vont même plus loin en affirmant que la gratitude vous recâble pour le bonheur. J’ai donc pensé que cela valait la peine de s’y arrêter un moment.

 

Savoir qu’exprimer de la gratitude rend les gens plus heureux et leur permet de vivre plus longtemps ne suffit pas, la science l’a prouvé !

 

Lorsque vous ressentez de la satisfaction, soit parce que

 

  • vous avez réussi ,
  • vous avez obtenu ce que vous désiriez,
  • ou que vous avez su vous émerveiller,

 

votre cerveau libère de la dopamine naturelle.

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Lorsque vous exprimez de la gratitude pour ce que vous avez reçu, vous poussez littéralement votre cerveau à produire cette hormone du bonheur.

 

Mais ce n’est pas tout : lorsque vous êtes dans la gratitude par rapport à ce qu’un proche a fait pour vous ou lorsque vous faites un cadeau à quelqu’un, votre cerveau libère de l’ocytocine.

 

Cette hormone vous fait ressentir le bonheur de vivre des liens et de l’affection.

 

Le sentiment de gratitude active aussi le cortex cingulaire antérieur qui produit de la sérotonine, l’hormone de la bonne humeur et de la joie de vivre.

 

Pratiquer la gratitude, ce n’est pas qu’un exercice d’appréciation, c’est aussi la mise en mouvement dans le corps de toute une chimie qui entretient le bien-être et le bon vivre.

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La gratitude s’apprend

 

Au siècle dernier, on pensait que le cerveau arrêtait sa croissance à l’âge adulte.

 

Aujourd’hui, on sait qu’il n’en est rien, tout ce que vous apprenez change votre cerveau.

 

Ce dernier accélère les échanges chimiques en fonction de vos actions, de votre comportement et votre ressenti.

 

C’est aussi le postulat de l’épigénétique. Tout ce que vous pensez, faites ou ne faites pas modifie vos gènes !

 

Mais pour modifier le câblage de votre cerveau, vous avez à cultiver des pratiques d’apprentissage.

 

Si vous voulez activer les circuits du bien-être dans votre cerveau, vous avez à prendre le temps de savoir ce pour quoi vous avez de la gratitude.

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Et même s’il est commun de penser qu’il faut 10 000 heures de pratique ou d’apprentissage pour faire un câblage solide, les recherches récentes tendent à prouver que cela dépend entièrement de votre attitude et de la façon dont votre cerveau fonctionne.

 

Plus vous créez des circuits neuronaux, plus vous densifiez le câblage interne jusqu’à ce que votre comportement (pour générer du bonheur par exemple) devienne quasi-automatique.

 

Plus vous pratiquez, moins vous avez besoin de faire d’efforts. C’est un peu comme tracer son chemin à la machette dans la jungle.

 

Les premiers passages sont les plus délicats. Une fois le chemin tracé, il devient très agréable à arpenter.

 

Plus vous allez vous sentir reconnaissant, plus votre cerveau va adopter la gratitude attitude jusqu’à ce que cela devienne une seconde nature.

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La gratitude est contagieuse

 

Lorsque quelqu’un qui s’adresse à vous se plaint, vous sentez rapidement un malaise.

 

Vous aimeriez aider pour soulager la personne mais elle ne cherche pas d’aide, elle veut juste se plaindre et vous ressentez physiquement ce que la plainte fait à votre corps.

 

A l’inverse lorsque quelqu’un vous raconte un événement pour lequel il a une profonde gratitude, vous pouvez ressentir en vous l’énergie de cœur qui se dégage.

 

Et lorsque c’est vous qui exprimez cette gratitude, non seulement vous modifiez la chimie de votre corps mais vous devenez aussi contagieux.

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On ne remplace pas une pensée négative par une pensée positive

 

La gratitude n’engloutit pas une bonne fois pour toutes les pensées stressantes que vous entretenez.

 

Elle vous permet simplement de ressentir le bonheur d’avoir ce que vous avez plutôt que le malaise du manque de ce que vous n’avez pas.

 

Sachant que vous avez environ 60 000 pensées dans la journée et que 80% de vos pensées sont stressantes et répétitives, il est intéressant de devenir conscient et d’alimenter vos pensées d’une énergie nourrissante.

 

Robert Emmons et Michael McCullough ont mené une expérience auprès de 3 groupes de personnes :

 

  • Le 1er notait ses expériences quotidienne
  • le 2ème notait ses expériences désagréables
  • Le 3ème notait les expériences pour lesquelles il était reconnaissant

 

C’est bien entendu dans le 3ème groupe qu’on a trouvé le plus de personnes enthousiastes avec un meilleur sommeil et le taux le plus bas de Cortisol (hormone de stress).

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Votre cerveau est programmé de naissance pour repérer les difficultés et les dangers afin que vous vous mettiez dans les circonstances qui favorisent votre survie.

 

Il est centré sur les manques, la peur de manquer, l’anticipation des difficultés et des dangers mortels.

 

Si ce manque s’accompagne d’un sentiment d’impuissance ou d’être débordé, alors votre organisme produit des hormones de stress qui mettent beaucoup de temps à se dissiper.

 

Pratiquer la gratitude est une décision personnelle

 

Vous pouvez choisir d’inverser la vapeur et sans résistance, faire d’autres propositions à votre cerveau.

 

Encore une fois il n’est pas question de remplacer du négatif par du positif mais de câbler votre cerveau par des comportement qui vont amener dans votre corps des hormones du bonheur plutôt que des hormones de stress.

 

Sachant, de surcroit, que votre cerveau ne fait pas différence entre le réel et le virtuel (pensez à mordre dans un citron frais et vous verrez que vous salivez), vous pouvez devenir maître de vos pensées et donc des réactions chimiques dans votre corps.

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En d’autres termes, si vous ne vous sentez pas heureux, vous y pouvez quelque chose !

 

Les 4 exercices simples à pratiquer

 

1°) Noter les 3 choses, évènements, situations qui vous ont amené du bien-être dans la journée.

 

Faites cet exercice plutôt le soir avant de vous coucher pour améliorer votre sommeil.

2°) Le bocal à gratitude

 

Lorsque vous éprouvez un profond sentiment de reconnaissance pour ce que vous avez vécu, expérimenté, ressenti etc…décrivez rapidement la situation sur un bout de papier et mettez ce dernier dans un bocal de la cuisine.


A la fin de l’année ou lors de votre anniversaire, ouvrez le bocal et lisez tous vos petits papiers pour faire monter l’énergie et voir le chemin parcouru.

 

N’oubliez pas que votre cerveau a plutôt tendance à se souvenir de ce qui ne va pas que de ce qui vous a rendu heureux(se).

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3°) Si vous passez du temps avec des enfants ou vos petits enfants, faites-leur faire (et jouez avec eux) l’alphabet de la gratitude.

 

Les enfants n’ont pas ce réflexe mais vous pouvez l’induire sous forme de jeux :

 

  • Je suis reconnaissant ou je trouve ça formidable que les …….(trouvez un mot qui commence par A) Antilopes par exemple
  • Je suis heureux de pouvoir prendre des Bains dans la mer
  • Je trouve ça formidable d’avoir un Chat à la maison
  • J’aime les Dalmatiens
  • J ‘adore les Eléphants etc….

 

4°)Ceci est mon exercice personnel du matin

 

Avant d’être réveillée totalement je fais l’exercice de la gratitude pour tout ce que je possède.

 

Pour cela, je passe en revue tous les objets de la chambre.

 

  • J’ai beaucoup de gratitude pour les livres de ma bibliothèque
  • J’ai une gratitude immense pour le confort de mon matelas
  • J’adore ma house de couette du Taj Mahal
  • J’aime mes commodes avec leurs petits compartiments
  • J’ai beaucoup de gratitude pour ma rampe lumineuse en forme d’orchidées
  • J’adore ce tableau que j’ai peint il a quelques années
  • J’ai une infinie gratitude pour cette statuette que j’ai ramenée de…

Etc…

 

En général, ça se passe très bien , je me prends au jeu et je me mets à déborder au-delà des objets de la chambre.

 

Sauf que l’autre jour, je fais pareil pour mes cristaux et j’entends une petite réflexion de mon mental : « Oui mais j’ai pas le temps de m’en occuper ».

 

Je laisse passer et je reprends l’exercice…j’ai de la gratitude pour mon livre de chevet du moment …et le mental rapplique « oui mais j’ai pas le temps de le lire ».

 

Alors j’ai su qu’il fallait rajouter une nouvelle rubrique à mon exercice de gratitude : le temps car visiblement j’étais encore dans la bouteille à moitié vide !

 

  • J’ai de la gratitude pour le fait que je peux vivre sans mon réveil
  • J’ai de la gratitude parce que je peux choisir mes horaires de travail
  • J’ai de la gratitude parce que j’arrive à trouver le temps chaque jour de faire une méditation…

 

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J’ai fait cet exercice de la gratitude pour mes 50 ans ; j’avais invité toute ma famille et le soir, j’ai fait cet exercice en remerciant chacun pour l’impact qu’il avait eu dans ma vie…

 

Je peux vous assurer que le silence était religieux, la gratitude dégage une énergie incroyable qui nourrit le cœur (ou rend mal à l’aise ;-)), je vous encourage à essayer si vous ne l’avez pas déjà fait avec vos proches.

 

J’aimerais terminer cet article par un petit poème (la maison d’hôtes) de Rumi. Vous allez découvrir que la gratitude ne s’applique pas qu’aux choses et aux êtres que vous aimez.

 

Tout comme Ho’oponopono, la gratitude s’applique aussi à ce qui vous met en difficulté mais semble sur votre chemin pour vous faire avancer.

 

Lorsque vous réussissez cette partie de l’exercice, alors vous savez que le câblage pour le bonheur est en bonne voie.

Être humain, c’est être une maison d’hôtes. 
Tous les matins arrive un nouvel invité. 

Une joie, une dépression, une méchanceté,
une prise de conscience momentanée vient 

comme un visiteur inattendu. 

Accueillez les tous et prenez-en soin! 
Même s’ils sont une foule de chagrins, 
qui balaient violemment votre maison 
et la vident de tous ses meubles, 
traitez chaque invité honorablement. 
Peut-être vient-il faire de la place en vous
pour de nouveaux délices. 

La pensée sombre, la honte, la malice, 
rencontrez-les à la porte en riant, 
et invitez-les à entrer. 

Soyez reconnaissants pour tous ceux qui viennent, 
parce que chacun a été envoyé 
comme un guide de l’au-delà.

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Et vous quel exercice de la gratitude faites-vous ? Laissez un commentaire !

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