Du rêve à la réalité avec le voyage dans les Annapurnas
Mes rêves éveillés ont souvent été teintés d’un désir de liberté ou plutôt de libération.
Il me semblait que j’étais engluée dans une purée invisible qui m’empêchait de vivre ma vie avec des émotions satisfaisantes comme l’amour, la paix, la joie…
Petit à petit, je me suis aperçue que je n’étais pas seule dans ce cas et j’ai découvert qu’il ne servait à rien de rêver de liberté, il fallait plutôt apprendre à se libérer.
C’est devenu mon métier et pour être bien certaine de savoir l’enseigner aux autres, je le pratique sur moi-même !
J’avais aussi des rêves moins urgents comme celui de voyager. J’y ai pris goût très jeune en allant vivre au Canada pour y faire mes études et je gardai les vacances scolaires pour aller en Asie.
Cet article participe à l’évènement « Que faites-vous de vos rêves? » par Danièle Galicia du blog « Forme et bien-être »
Il m’a fallu beaucoup de temps pour passer de la peur au rêve en ce qui concerne le Népal et le voyage dans les Annapurnas.
Non, je n’avais pas peur du trekking, de l’altitude, des plus hautes montagnes du monde ou d’un voyage en Asie.
J’avais peur de ne pas pouvoir faire ce qu’il fallait faire pour pouvoir partir à la saison du trekking au Népal, c’est à dire Octobre.
Bien sur, on peut marcher à Pâques mais l’air n’est pas aussi pur qu’à l’automne.
L’été, la mousson sévit et sous des trombes d’eau, il n’y a pas moyen de marcher dans les Annapurnas.
J’étais enseignante à l’époque et donc je choisissais des destinations moins pluvieuses pour pouvoir partir l’été, pendant les vacances.
Partir au Népal aurait signifier arrêter l’éducation nationale et cela ne fait que 4 ans que j’ai pris cette décision que tout m’encourageait à ne pas prendre.
Le mental, en dehors de son bavardage incessant, a longtemps cherché à me protéger de dangers qu’il pensait encore valides en me maintenant à l’école.
Il me susurrait donc de ne pas prendre le risque de me mettre en insécurité en quittant le fonctionnariat pour me lancer dans le libéral et dans le métier de thérapeute que je fais à plein temps aujourd’hui.
Être thérapeute et vivre de son art n’est pas toujours aisé. Toujours est-il que je l’ai fait et que pas une seule seconde je ne l’ai regretté depuis.
Sans travail sur moi, je n’aurais jamais quitté l’immense sécurité que ce métier représentait.
Déesse et voyage dans les Annapurnas
Mon premier acte psycho-magique de l’époque fut de partir immédiatement au Népal et de faire mon premier voyage dans les Annapurnas.
Pourquoi les Annapurnas ? Parce que ceci déjà (voir la photo ci-dessous)! 8091 m dont 5kms de dénivelé sous vos yeux ébahis !
Ensuite, Annapurna est le nom de la déesse Parvati dans sa fonction « maternante » et nourrissante. C’est aussi la déesse de la moisson.
Cette notion de récolte est, pour moi, une étape que j’ai souvent zappé dans ma vie : je sème, je sème, je lance des tas de nouvelles approches et puis, par un phénomène très inconscient, je ne suis plus là au moment de la récolte.
Je suis ravie que d’autres puissent récolter mais j’aimerais aujourd’hui goûter le fruit de mon travail.
Le message du pasteur de Koh Samui (où nous sommes ce mois-ci) pour Pâques était : donnez des fruits toute l’année.
Cela signifie: continuez à développer des qualités (ou vertus) pas seulement quand le ciel est bleu et que tout va bien mais aussi dans l’adversité.
Pour moi, c’est un peu en contrepied que je prends ce message : dans l’adversité, je sais faire, mon métier m’a appris à rester présente même au cœur des pires tempêtes.
Je sais, dans des états de régression, me souvenir de l’adulte que je suis pour ne pas me laisser emporter par un flot d’émotions et ne pas poser des actes que je regretterai.
C’est sans doute ce qui me permet d’accompagner les autres au cœur de leurs tempêtes.
Ce que je sais moins faire, paradoxalement, c’est profiter des fruits quand tout va bien !
J’ai toujours un projet qui bout dans la marmite mais ne rien faire n’est pas chose aisée pour moi.
M’installer dans une chaise longue pour profiter de la vie, c’est un peu un film de science fiction.
C’est donc une des raisons pour lesquelles j’adore travailler en Thaïlande, c’est parce qu’il n’est pas possible de travailler constamment.
Entre la chaleur, la sollicitation d’une eau très chaude et accueillante (37° cette année), le plaisir de la vie douce et facile, mon bosseur intérieur se détend vraiment.
Hier, pour la première fois de ma vie je crois, j’ai vu une mère jouer avec son bébé nouveau-né dans l’eau de la mer.
C’était un spectacle assez hallucinant. Dans mon dernier souvenir de moi bébé dans l’eau, je hurle parce que les eaux bretonnes ne sont pas exactement la panacée pour un bébé qui ne supporte pas de prendre un bain sans les 37 degrés règlementaires.
Eh bien en Thaïlande, c’est possible. J’en entends déjà quelques uns qui disent, 37 degrés c’est trop chaud.
Pour vous peut-être, pour votre bébé intérieur, c’est la détente qu’il n’a peut-être jamais sentie !
Une des piscines de l’hôtel est exposée en plein soleil toute la journée…elle est donc elle aussi à 37 degrés.
Je ne sais pas si vous avez déjà pris un bain dans une baignoire de 47 mètres de long, eh bien je vous assure que c’est une expérience presque mystique.
Pour en revenir aux Annapurnas, cette charmante déesse tient dans sa main un plat de riz, dans l’autre une cuiller pour nourrir les dévots (et Shiva).
Sur la photo, c’est Shiva qui a demandé à être nourri pour trouver l’énergie de la sagesse et l’illumination. On est loin du bouddha squelettique dont je vous avais parlé dans un ancien article.
Anna signifie « nourriture » et « purna » entier, total, grande quantité, complet, rassasié, satisfait(e).
Annapurna est donc le symbole du soin qui nourrit, une façon d’incarner l’Esprit dans la nourriture et la matière en général.
Il y a pire comme nom ! L’idée d’aller travailler la satisfaction au Népal me plait particulièrement. Ce ne sera bien sur pas la même que celle qu’on trouve en Thaïlande.
Pour cela, il faut veiller à ne pas en faire trop au niveau sportif. Les 11 jours du dernier Trek du Tour des Annapurnas m’ont rendue sage !
Le bébé intérieur n’aime pas le froid et la marche poussée ! Cette fin d’année 2014, nous allons donc y aller piano, qui va piano va sano….
Nous allons prendre le meilleur de toutes nos expériences passées dans ce pays afin de rendre le voyage le plus « nourrissant » possible.
D’abord prendre soin de la peur…
Voyage dans les Annapunas et la peur
Cela fait quatre fois que nous allons au Népal, presque une fois par an et le plaisir y est toujours intact.
Grâce à nos clients, j’ai découvert que le mal d’altitude pouvait en fait cacher beaucoup de peurs et d’états émotionnels inconscients.
Nous avons, donc, avec la technique Tipi , réussi à démanteler une bonne partie des peurs qui auraient pu en pousser quelques uns à redescendre plutôt que de passer le col du Thorong à 5416m
Je raconte l’histoire avec happy ending de Shanti et de ses problèmes de santé pendant le trek ici.
Pourquoi le mental s’affole t-il dès qu’il dépasse une certaine hauteur ? Parce que c’est l’inconnu.
Une peur peut affecter le corps et créer des symptômes mais nous nous sommes vite aperçus qu’en utilisant la technique Tipi, nous pouvions débrancher la plupart des états émotionnels donc, par voie de conséquence, physiques de nos clients.
La peur est inévitable chaque fois que vous mettez un pied hors de votre zone de confort.
Vous traversez une barrière invisible qui fait tinter toutes les sonnettes d’alarme de votre système sécuritaire qui vous garde bien au chaud mais parfois
- dans l’ennui
- dans l’étroitesse
- dans la survie
- dans le manque de créativité
- la non prise de risque relationnelle
- le connu
- le pas trop désagréable
- le supportable
- le bof
Mon mental à moi me parlait de précarité de l’emploi et de retraite pour me maintenir dans la zone de confort du fonctionnariat.
Et vous que vous raconte t-il ? Si vous deviez partir, savez vous à quelle peur votre mental essaierait de vous manger ?
- Pas assez entraîné ?
- Trop vieux ?
- Pas assez de souffle ?
- Peur du groupe ?
- Pas assez de confort ?
- Insécurité liée à l’altitude ?
- Peur de ne pas être assez encadré ?
- Peur de l’inconnu ?
- Peur de mourir en route ?
- Peur d’avoir froid, faim ?
- Peur d’être malade ?
- Peur de prendre des risques ?
- Peur d’être loin de votre famille ?
- Peur de l’échec ?
- Peur de ne pas y arriver ?
- Pas prêt ? Plus tard ?
Heureusement il y a ….non pas ce que vous alliez chanter mais Tipi !
Les Annapurnas pour faire monter le taux vibratoire.
Tout le monde n’est pas sensible à l’énergie de la montagne. Avant, nous habitions sur la côte d’Azur, là où habitent ceux qui sont plutôt « mer ».
Bien sur la température était clémente mais le taux vibratoire n’était pas facile à maintenir.
C’est un peu comme si notre énergie se dispersait. C’est une des raisons pour lesquelles nous avons choisi d’habiter dans les montagnes en France.
L’air et l’énergie y sont incomparables, selon nos standards bien entendu. Au Népal, imaginez devant vos yeux 5000 m de forteresse de roche et de neige.
Lorsque les peurs sont travaillées, elles font place à l’émerveillement.
Bien que les voitures commencent à coloniser un peu cet espace, l’eau, la terre et le ciel sont d’une rare pureté dans les Annapurnas.
Il est possible de ressentir cette qualité de la nature jusque dans vos cellules pour vous laisser régénérer.
J’en profite pour vous rappeler les expériences de Masaru Emoto et les cristaux de l’eau.
Taux vibratoire et cristaux de l’eau
C’est en travaillant sur les fluctuations ondulatoires de l’eau que M.Emoto a découvert que l’eau avait de multiples façons de s’exprimer.
Il a pris des échantillons d’eau de provenances différentes, en a analysé les cristaux lors de leur congélation puis a pris des photos de ses résultats.
Sa première remarque a été que les eaux pures et vives forment de magnifiques cristaux à figures géométriques.
A l’inverse, là où les eaux stagnent ou sont polluées, elles ne forment pas de cristaux ou alors ils sont incomplets voire « disharmonieux ».
Tout le monde sait que la qualité nutritionnelle de l’eau est affectée par l’environnement mais là c’est sa qualité énergétique.
La beauté et l’harmonie ne sont pas forcément des qualité mesurables et les cristaux sont invisibles à l’oeil nu.
Sachant que nous sommes fabriqués à 90 % d’eau (plus encore dans la vie intra-utérine), nous nous imprégnons de manière inconsciente des qualités de l’environnement.
Au contact des Annapurnas, c’est toutes vos cellules qui se mettent à vibrer. Lorsque vous vibrez à la majesté, la paix, la beauté et l’harmonie, c’est aussi toute votre vie qui se met à vibrer ces qualités.
Voici quelques exemples de photos prises par M.Emoto.
Il a poussé un peu plus loin l’aventure avec son équipe et à découvert que l’eau (et sa formation de cristaux) était aussi sensible à l’émission de pensées, de paroles, même écrites.
Ainsi les mots « haine » ou « amour » collés sur une bouteille modifient la structure des cristaux de l’eau.
Différents styles de musique modifient eux aussi la forme des cristaux de l’eau exposée à ces sons.
Le monde extérieur modifie ainsi la structure de l’eau qui compose votre corps et imprime les sensations qui vont avec.
C’est un peu comme si les montagnes s’adressaient directement à vous. Impossible aussi de continuer à croire par exemple, que vous êtes seul à vous débrouiller avec tout, vous avez la preuve en face de vous que le plus Grand existe.
Vous n’êtes pas tout seul non plus avec vos petits bras musclés censés vous amener à tout réussir tout sans aide et sans soutien dans votre coin.
Voyage dans les Annapurnas et clarté intérieure.
La montagne ne fait pas que modifier votre énergie, elle vous permet d’incarner en vous ses propre qualités.
Vous imprimez en vous la magie de la grandeur et de la puissance après avoir côtoyé pendant quelques jours ces fantastiques colosses que sont les Annapurnas.
Ainsi la clarté extérieure ouvre vos horizons intérieurs. La lumière que vous absorbez dehors s’imprime aussi en vous.
Cela permet en passant de voir s’il reste de la poussière à déblayer et cela fait partie de notre job que de vous aider.
Parce que vous envoyez un spot lumineux au fond de votre être, vous commencez à voir ce qui ne vous était pas accessible jusqu’à présent.
Si votre objectif est la détente, peut-on vraiment se détendre dans un trek ?
Cette année pourquoi pas? Contrairement aux autres années, nous allons emprunter la route nouvellement construite entre Bhulbhule et Manang, vous pouvez la voir sur la carte.
Pas de longue marche d’approche mais la possibilité de s’acclimater tranquillement à l’altitude là où un vol d’avion trop brutal pourrait mettre votre corps à rude épreuve pour atteindre 3500m.
Les étapes sont assez raccourcies, pas plus de 4 ou 5 heures de marche lente par jour.
Les nuits dans les lodges vous permettent de bénéficier d’un toit, d’une chambre à 2 avec un matelas, sans compter les copieux petits déjeuners… le grand luxe par rapport à ceux qui campent.
Nous serons quasiment un mois plus tôt que d’habitude sur les sentiers donc il fera plus chaud en altitude, enfin moins froid.
La dernière marche jusqu’au col est facultative, vous pouvez même louer un cheval pour faire une partie du trajet sans vous fatiguer.
Nous redescendons par le même chemin, ce qui vous permet de profiter des Annapurnas tout le temps et surtout de nous attendre si vous désirez faire une halte.
Comme les étapes sont courtes, il reste du temps pour profiter de recentrages, temps de parole, d’écoute, libérations en cas de fortes émotions.
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Enfin et non des moindres, si nous sommes en nombre suffisant, il est possible d’affréter un petit avion pour faire le trajet retour Manang/Pokhara.
Survoler l’Himalaya est aussi une expérience inoubliable, sans compter l’économie des deux jours de route !
Je ne pense pas qu’il soit possible de rendre le trek plus abordable, selon notre expérience !
Voyage dans les Annapurnas et une rencontre insolite.
Je ne peux pas vous parler du Népal sans vous présenter Sanjay Sai Baba.
Sanjay Sai baba est une réincanation (ou émanation) de Shirdi Sai baba tout comme l’était Sathya, celui qui est mort en 2011.
Il a aujourd’hui un peu plus de 25 ans. Il a été découvert très jeune grâce à une de ses particularités : il matérialise .
Un vrai magicien en quelque sorte et sans trucage. Son don a été découvert alors qu’il était encore enfant.
Contrôler la matière et manifester directement à partir de l’invisible n’est pas donné à tout le monde .
C’est la marque de fabrique des Sai Baba, une sorte de miracle qui oblige les humains à se poser la question de leur véritable nature.
Sanjay Sai n’est pas que cela bien sur, il délivre un message sur l’existence d’un Dieu unique (un exploit chez les hindous!).
La première chose qui frappe dans sa présence, c’est la joie communicative et la simplicité extrême.
Bien que le cadre hindouiste implique un protocole pour assister un « avatar » considéré comme un divinité, Sanjay Sai est un être qui s’adresse directement à vous.
Vous trouverez dans cet article l’anecdote qui fait que nous l’avons rencontré par « hasard ».
Pour ceux qui sont sensibles au taux vibratoire, je vous invite à venir le rencontrer, c’est une expérience unique.
La particularité des avatars (rien à voir avec le film) c’est qu’ils incarnent l’Esprit divin dans un corps matériel.
Vous aussi bien sur mais vous avez (comme moi) du mal à reconnaître votre véritable nature alors que lui le vit.
Les avatars sont, pour les hindous, comme un phare au sein de l’humanité afin de les guider vers la libération et l’amour.
Leur particularité est souvent de connaître les écritures saintes sans les avoir apprises et de transmettre un message qui unit toutes les religions du monde.
On comprend très vite que la vie terrestre de Sanjay Sai ne lui appartient plus, elle est dédiée à l’humanité dans un amour inconditionnel.
Cette rencontre avec un être unique est toujours la cerise sur le gâteau de toutes nos pérégrinations népalaises.
Cette aventure est donc pour vous si:
- Si vous avez besoin d’un changement d’air et d’énergie dans votre vie
- Si vous êtes mur(e) pour l’aventure (sécurisée)
- Si vous avez formulé le rêve d’aller dans l’Himalaya
- Si vous avez besoin de sortir de vos limites et de vos conditionnements
- Si faire un voyage extérieur et un voyage au cœur de vous-mêmes vous tente.
- Si vous désirez vivre un périple en conscience
- Si vous voulez découvrir et partager avec un groupe de chercheurs (et trouveurs) de conscience
- Si vous avez besoin de construire un Chorten ou stuppa (voir explication dans un de mes articles) pour aborder un gros projet dans votre vie
- Si votre intuition vous y pousse
Pour avoir plus de renseignements sur ce voyage qui aura lieu du 27 octobre et 14 novembre 2014, cliquez ici . (ou m’écrire) Pour vous inscrire, cliquer ici.
Et vous, avez-vous un rêve que vous aimeriez voir se réaliser sous peu? Laissez un commentaire!
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