«

»

Avr 13

Projet sens et biologie totale: quelle influence ont vos ancêtres sur votre vie?

Projet sens et Matière de vie.

 

Le projet sens se poursuit de génération en génération. La souffrance d’une première génération, pousse la génération suivante à la recherche d’une solution.


Cet acte amène une autre souffrance qui amène d’autres solutions de la descendance et ainsi de suite.


C’est ce que nous nommons en biologie totale ou décodage biologique la cascade biologique. C’est une dynamique de survie qui se perpétue jusqu’à ce que quelqu’un dans la lignée casse la chaîne en sortant de la survie.


Voici dans une histoire, un exemple de cette cascade biologique.

Cet article a été écrit par Didier Thiellet du blog le voyage du lâcher prise, dans le cadre de son évènement inter-blogueur.

 

Du laid au beau et du beau au laid.

 

Anne avait installé le président dans la salle d’opération la plus agréable de sa clinique. Le lieu en possédait deux, chacune équipée des outils les plus performants.


Anne avait choisi la bleue, pour son calme et sa sérénité. Depuis au moins quatre ans, beaucoup de personnalités importantes consultaient la Doctoresse Anne Lambert. Mais c’était son premier chef d’état.

 

Ce chef-là, l’avait consultée, pour une légère malformation au maxillaire inférieure droit. Il le dérangeait dans ses discours.


Belle affaire pour les humoristes qui ne manquaient pas de plaisanter sur ce point. Élu depuis maintenant huit mois, il était déjà suffisamment occupé par sa charge pour éviter d’y ajouter des tracas et du stress inutiles.

 

Anne Lambert, chirurgienne esthétique plus que reconnue, avait poussé l’art de changer le pinceau du peintre en scalpel. Elle faisait des miracles.


On raconte même, qu’elle avait opéré Mickaël Jackson, mais parce qu’elle avait un physique ingrat, il avait exigé d’elle, que son nom reste dans l’ombre.

.

 



De l’ombre pourtant, elle s’était extirpée. Son physique l’avait en première instance, condamnée à développer des capacités solidement compensatrices. Mais ce n’était pas tout, car ses deux parents lui avaient aussi donné matière à transformation.


Importance de la renommée dans l’arbre généalogique d’Anne.

 

Le père d’Anne, qui avait des moyens intellectuels évidents, avait préféré faire carrière dans l’administration bien qu’il ait réussi haut la main ses études juridiques.


Juste avant la naissance d’Anne, il avait eu la possibilité d’acquérir un poste très important.


Seulement, l’obligation de rentrer en rivalité avec d’autres candidats, le mariage et les enfants à venir lui avaient fait préférer un poste moins important, sans réelle évolution, mais sans risque d’échec.

 

Sa mère de son côté, commerciale brillantissime, n’avait jamais pu clouer le bec à son patron.


D’ailleurs, peu avant son mariage, à cause de la décision de son mari, elle avait choisi de propulser son chef aux éloges des supérieurs en déclarant qu’elle servirait mieux l’entreprise en secondant celui-ci.


L’esthétique plastique des parents d’Anne ne les avait pas aidés non plus à se porter en première ligne. Aussi avaient-ils servi valeureusement ceux qu’ils voulaient considérer comme plus importants qu’eux.

 

Sous des apparences plutôt timides et dévouées, ils n’allaient pourtant pas s’en remettre.


Pendant des années, ils s’étaient mutuellement renvoyés leur propre dévalorisation dans des disputes. Anne avait grandi dans cette ambiance caustique.


Ce qui est certain, c’est que leurs enfants étaient aimés et désirés. Lors de réunions familiales, les parents comme les enfants aimaient à se remémorer des histoires plus ou moins cocasses du passé.


Anne, avait surtout entendu une histoire. Vous savez, ces histoires que la famille se raconte et se re-raconte dans les soirées de réunions de fêtes. Une légende familiale en quelque sorte.


Projet sens, laideur, dévalorisation et besoin de reconnaissance


Celle qui était revenue à propos de l’existence d’Anne, venait d’une déclaration de sa mère qui, à la naissance de sa fille, s’était écriée : “Eh, bien dis-donc, avec une tête comme cela, tu ne seras jamais présidente de la République, toi !”

.




Bien évidemment, Anne ne se souvenait pas de ce moment délicieux. Elle était plutôt sensible au fait que l’anecdote avait été régulièrement servie aux fêtes, entre l’entrée et le dessert, voire parfois, à l’apéritif en amuse-gueules.


Elle avait d’ailleurs, un jour demandé à sa mère : “mais qu’est-ce qui t’a donc bien poussé, à me dire cela ? Je venais de naître”.


Sa mère lui avait répondu qu’à l’époque, elle se sentait piteuse, condamnée à vivre une vie professionnelle en demi-teinte, résignée à se soumettre, déçue par elle-même et son mari, la totale.


Maintenant, Anne n’allait plus s’en plaindre puisque cela l’avait poussé à réussir… D’accord, elle avait élevé ses deux enfants, seule. OK, elle avait quitté leur père à la naissance de la deuxième.


D’accord, l’admiration que les gens lui témoignaient n’était certainement pas pour sa laideur naturelle.


D’accord, elle avait refusé tout partenariat, toute association, ce qui l’avait obligé à devenir incontournable dans sa profession. Bien sûr, toute cette ascension avait été pénible. Mais elle s’en était bien sorti, voilà tout.


Transmission du projet sens à la génération suivante

 

Et c’est bien ce qu’elle pense, là, aujourd’hui, assise dans la grande salle du théâtre nancéien où sa fille, Kim, concourt pour l’élection de Miss France.


Elle est « joliette » comme une pierre précieuse mais ne laisse personne lui marcher sur les pieds. Pour Anne, sa fille est une belle et franche réussite.


Il est vrai que Kim n’en fait qu’à sa tête, que personne ne peut la contredire, qu’elle se prend pour la neuvième merveille du monde et qu’elle affiche sa bisexualité.


Kim efface ainsi toute la dure vie de sa mère, à commencer par la déception de cette dernière causée par son fils, Lionel, qui préfère rentrer dans les ordres alors qu’une prometteuse carrière de comédien lui sourit.

 

Anne a enfin l’impression, grâce à sa fille, de devenir aujourd’hui, la première, la personne au devant de scène, admirée de tous par le feu ensoleillé de sa beauté.


Quelle revanche pour la doctoresse, qui a dû ravaler de nombreuses humiliations! Toutes ces impressions sont encore présentes.


Ce qui n’est pas présent dans la conscience d’Anne, c’est la matière inconsciente qui crée cette manifestation ainsi que tout le cheminement de sa vie.


Ses cellules, elles, s’en souviennent parfaitement. La mémoire cellulaire des générations passées est toujours active en elle.

.



Projet sens, laideur et renommée chez les ascendants

 

Cela a commencé quand sa grand-mère maternelle a poussé son mari, le grand-père d’Anne, à se présenter comme futur maire.


Lui, ne le désirait pas tant que ça, mais voilà, il aimait servir, il aimait donner à ses concitoyens même si ceux-ci le rejetaient souvent.


Il aimait aussi sa femme et voulait être aimé d’elle. Il comprenait fort bien, puisqu’il était doté d’une laideur repoussante, qu’il puisse inspirer le dégoût.


Il entendait aussi qu’il avait moins d’aura que son concurrent. Il savait que l’aura avait son importance dans l’administration d’une ville.


Quant à sa femme, il en avait besoin. Il savait qu’elle en avait soupé de la misère, soupé de la laideur et désirait le respect.


Alors son mari, très doué pour la gestion des affaires de la ville, pouvait tout à fait acquérir le poste distinctif de maire. “Tu réussiras, Jean.” lui disait-elle. “Tu dois juste t’imposer, et montrer que tu es capable”.

 

Capable il l’était, mais pas pour s’imposer. C’est ce que Kim avait expliqué à sa mère, après ses propres recherches à la suite d’un couac avec son agence de mannequins.


Cette recherche lui avait donné la chance de réaliser combien elle rendait la vie impossible à son entourage, combien elle faisait payer à tout le monde la note sans en connaître exactement la raison profonde.

.



Transformation, transmutation, sortie de la survie


Kim avait consulté un praticien en psychobiologie. Ce dernier lui avait expliqué son comportement grâce à la notion de cascade biologique.


Trois générations de frustration avait amené Kim, enfin belle plante de la lignée, à se donner la joie d’écraser les autres.

 

Kim avait expliqué à sa mère :


« Tu devais te battre pour réussir ta vie, maman.Tu as pris l’ordre de tes deux générations ascendantes. Ton arrière-grand-père, repoussant et bien que très capable, a vu son rival lui chiper la place.


Sa femme n’a pas accepté cet échec et elle ne lui a plus jamais adressé la parole après.


Ton grand-père a fait une dépression, sans plus d’envie ni de motivations. Mais il fallait survivre, les enfants restaient à élever.


Son rival lui a proposé une place de gratte papier à la mairie. Pour survivre, il a accepté. Tu devais, pour eux, grimper l’échelle de la renommée, maman.


De plus, ta mère a pris la honte sur elle, et pour éviter l’échec, a freiné sa vie jusqu’à s’attirer un mari qui refuse un destin fortuné.


Tu ne pouvais que te battre, maman. De plus avec ton physique ingrat, (Kim ne mâche pas ses mots, elle peut se le permettre), il te fallait trouver un moyen détourné pour t’imposer et casser la chaîne du rejet.


Et tu l’as fait, maman, tu l’as fait. Mais en avais-tu le choix ? C’était plus fort que tout. La loi de l’arbre dépasse de loin les petites volontés individuelles(celles de l’égo).


Alors ta nature t’a fait enfanter deux beaux enfants. Lionel est prêtre, c’est un bon moyen de choisir un chef miséricordieux qui offre un avancement assuré hors de la compétition comparative du jugement humain…


Moi, ma beauté récompense enfin trois générations de souffrance et me propulse à distribuer en résultat, une agressivité jamais exprimée.


Pourtant, j’ai compris que les autres sont comme ils sont, maman. Ils font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont.


Je ferai en sorte de ne plus me présenter avec tant d’orgueil et d’esprit de revanche, les temps à venir me diront si et comment je le peux.


C’est dans l’amour que je veux réussir en rendant grâce à mon arrière-grand-père ».

.



Les effets bénéfiques lorsque la chaîne du projet sens est brisée

 

Anne pense aux explications de Kim. Non seulement elle se sent plus tranquille mais elle constate aussi la nouvelle légèreté de sa fille.


Toute cette chaîne logique, comme c’est fascinant ! Et aujourd’hui, alors, est-ce que la chair de sa chair va ce soir, couronner les efforts de toute une filiation ?


Dieu seul le sait. Kim lui a expliqué, le formatage que ce projet sens crée à partir des vécus émotionnels inconscients parentaux non résolus.


Toutes ces interprétations à travers lesquelles nous nous assignons des rôles et jouons notre destin en pensant être libre.

 

Une personnalité est complexe, mais sa matière peut être regardée, comprise acceptée et dépassée.


Si nous ne sommes pas notre projet sens, qui sommes-nous?


Qui sommes-nous derrière toutes ces informations? C’était encore une autre question. De son côté, Kim avait l’air d’être prête à affronter son destin.

.



Était-elle prête à accueillir et explorer ses données trans-générationnelles pour suivre son chemin dans une meilleure connaissance de la matière qui semblait lui donner vie?


Ça, c’est une autre histoire. Si Kim choisit de rester dans un orgueil réactif, un détournement «solution» à la laideur parentale, il y aura des conséquences.


Il y aura une nouvelle leçon à apprendre qui poussera automatiquement un descendant à revisiter l’aspect « laideur » repoussante.


Et que se passera t-il si Kim entrevoie l’amour qui s’est tant cherché dans la souffrance, au gré du cheminement de quatre générations ?

 

Ainsi chante la voix de la conscience, à nous de discerner le vrai et le beau dans ses méandres.


Que faire de la conscience du projet sens?


Nous nous perdons souvent entre la projection de notre vie manifestée et l’alchimie de notre matière intrinsèque. Rentrons dans le miroir.

.



Que nous en ayons conscience ou non, ce qui se passe se passe. Alors pourquoi ne pas en être conscient et créer à partir de ces données ?


Pourquoi en vouloir d’autres ou se plaindre de notre projet sens quand les données de base que nous avons formatent nos comportements ?


Comment un potier pourrait réaliser ses pots, s’il refusait la terre qu’il a dans les mains ?


Et si la vie nous attendait tranquillement derrière notre engagement inconscient à régler ces conflits dépassés, afin de dessiner avec effort les formes d’une vie ?


Et si ces conflits étaient en fait, source d’apprentissage, un chemin vers l’amour ?

 

C’est quand nous nous rendons compte de cette course aux abîmes que nous pouvons diriger en conscience, notre regard de la survie à la vie.

 

Cet article illustre le t’aime-sourire : “Qu’est-ce que votre existence a répondu à votre mère, quant à votre naissance, en vous regardant et en vous tenant maternellement dans ses bras, elle s’est écriée :


« Eh bien dis donc ! Avec une tête comme cela, tu ne seras jamais président(e) de la république, toi !”. C’est un des sept t’aime-sourires du premier mouvement de l’événement : “agir? Réagir? Mais qui ou qu’est-ce qui agit ou réagit? ».


Pour plus de renseignements sur le projet sens, lire les articles : le projet sens, ce colosse qui dirige nos vies – partie 1 / partie 2.


Et vous, croyez-vous à l’influence des ancêtres? Connaissez-vous le projet-sens?  Avez-vous une histoire à ce sujet? Laissez un commentaire!

 

 

 

Share This Post

91 pings

    Les commentaires sont désactivés.