Category Archive: Développement personnel

Fév 02

Procrastination: Êtes-vous un adepte sans le savoir?

La procrastination, remettre au lendemain ?

La procrastination nous vient directement de la psychologie pour nommer une tendance à remettre au lendemain une tâche et à différer systématiquement tout passage à l’action.

Le «procrastinateur» a du mal à se soumettre à une contrainte et se sent parasité par des obligations qu’il ajourne systématiquement.

Vous la connaissez dans sa version soft : Attendre tout à l’heure, remettre au lendemain, à la semaine prochaine, au mois prochain, à l’année prochaine pour :

 

 

  • Finir l’abri dans le jardin

  • Aller voir les beaux-parents

  • Classer les photos de la décennie passée

  • Ranger le bureau

  • Faire un pique-nique avec les enfants

  • Venir manger…

 

 

Mais il existe aussi la version hard, celle qui peut vous coûter le blâme, la coupure du compteur d’électricité, votre nouveau boulot ou votre relation.

Entendons-nous bien: remettre au lendemain la vaisselle n’a pas le même impact qu’ envoyer sa déclaration d’impôts en retard !

N’en déduisons pas trop vite que tout cela relève d’un simple manque d’organisation qui peut se régler avec un peu de discipline et de tolérance à la frustration.

Il n’est pas question ici de résoudre cette question difficile par de simples recettes même si je vous en liste quelques une à la fin de cet article.

La procrastination relève d’un problème plus profond que la bête négligence et l’apparente mauvaise foi d’un rêveur éparpillé et peu fiable qui ne cesse de tout remettre au lendemain.

Ce que le procrastiner n’est pas:

 

Remettre au lendemain ne signifie pas être fainéant :

N’allez pas croire que dans la procrastination, on ne fait rien! : le retardataire chronique est capable dans une même journée de laver les carreaux, faire des conserves, trier une montagne de papier, passer 32 coups de fil oui, tout sauf… sa priorité du moment, un mémoire qu’il doit rendre lundi pour valider ses trois ans de formation !

Il veut juste éliminer la contrainte de sa vie.

 

Remettre au lendemain ne veut pas dire être un jouisseur invétéré :

Bien qu’il ait l’air de faire passer son désir de jouer ou de rêver avant les tâches essentielles, le procrastinateur le fait souvent dans la culpabilité en surveillant la montre du coin de l’œil sans prendre totalement part à sa distraction. La procrastination n’est pas une activité paisible!


Remettre au lendemain est un stress permanent en dépit des apparences.

 

Remettre au lendemain n’inclut pas être maso :


La façon dont le procrastinateur s’y prend pour tout faire en retard ou ne pas faire du tout lui attire des représailles. Et pourtant ce n’est pas le but visé :

Du fond de son inconscient, il cherche souvent à réparer un morceau de son histoire d’enfant: son problème à l’autorité, son manque de confiance, son sentiment de frustration, son besoin de reconnaissance, son malaise anxieux, enfin son besoin d’amour. La procrastination qui consiste à remettre au lendemain apparaît comme une ressource…mais qui lui coûte très cher!

 

  • Il joue pour récupérer le temps de récréation qui lui a tant manqué à l’école ou à la maison.

  • Il lit ses mails et va sur Facebook pour créer les liens qui lui ont manqué, enfant.

  • Il rêve pour oublier qu’on ne le laissait pas vivre à son rythme, quand il était petit.

  • Il s’occupe à des tâches futiles pour oublier qu’il n’avait pas le droit de ne rien faire, adolescent.

  • Il diffère son heure de départ et arrive en retard pour oublier qu’il devait attendre qu’on s’occupe de ses besoins, bébé.

  • Il fait ce qui lui plait pour oublier qu’il avait à faire des choix qui n’étaient pas les siens, comme choisir entre son père et sa mère.

  • Il regarde la télé pour oublier qu’il devait faire ses devoirs sans un soutien bienveillant, élève.

  • Il arrive en retard pour forcer les autres (ses parents) à s’adapter à son timing.

  • Il dit enfin non à ses parents en ne s’attaquant pas au mémoire pour oublier qu’il a toujours obéi.

 

N’importe quel adulte est capable de s’atteler à une tâche. C’est l’enfant blessé à l’intérieur de l’adulte qui ne peut pas.

 

 

Malheureusement …remettre au lendemain n’est pas très rationnel :

 

L’adepte de la procrastination s’occupe des besoins non satisfaits de l’enfance sans comprendre que les conséquences de ses actes peuvent lui ôter ce qu’il a de plus cher :

En ne remplissant pas sa feuille d’impôts il va se mettre en insécurité,

En payant trop tard sa facture de téléphone, il ne pourra plus s’exprimer

En arrivant en retard, il va se retrouver seul ou sans travail.

En ne rendant pas son mémoire, il va passer à côté d’un emploi intéressant.

En ne préparant pas son oral, il va subir la critique.

Paradoxal non ?

Ce qu’il essaie d’éviter en ne se mettant pas à la tache lui arrive très précisément parce qu’il ne fait rien. Remettre au lendemain est un mécanisme lié à la peur. Or, la peur crée… Quand on sait qu’il fait tout cela pour satisfaire un besoin d’amour, de reconnaissance ou de sécurité…la procrastination n’est pas à un paradoxe près!

Rassurez-vous, cela ne parle pas de vous bien sûr !

 

Remettre au lendemain, un problème psychologique.

 

 

La racine de la procrastination (version hard) est dans l’inconscient.

Remettre au lendemain c’est éviter… de ressentir à nouveau l’état dans lequel j’étais enfant face à l’autorité de mes parents ou autres. C’est précisément cet état que la contrainte vient réactiver.

Comme tout phénomène psy, remettre au lendemain tente trop tard de réparer ce que j’ai vraiment vécu, enfant, en me faisant croire que je peux tout arranger maintenant en faisant ce qui me plaît d’abord.

J’utilise l’obligation de rendre le travail en question (faire ce mémoire) pour remettre en scène une autorité qui m’a brimé sans me donner en échange ce que j’étais en mesure d’attendre d’un adulte: amour, affection, compréhension, aide, satisfaction de mes besoins…la procrastination me fait prendre des vessies pour des lanternes!

Je me fais croire que m’offrir du temps aujourd’hui avant la rédaction de ce foutu mémoire va me faire tout oublier et me débarrasser éternellement des insatisfactions et frustrations de mon histoire!

 

 

Une nouvelle façon d’aborder cette manie de remettre au lendemain :

Il est important de se poser la question suivante : « dans quel état suis-je lorsque je tombe dans la procrastination ?

Même si je me crois adulte au moment où je cherche à remettre au lendemain mon travail, je suis dans un état régressif qui refait surface et tente de capter mon attention afin d’être résolu.

Si je me mets immédiatement en quête d’une recette pour remédier à ma difficulté, je passe à côté de l’essentiel, encore une fois…

La question n’est pas « qu’est ce que je dois faire ? » mais « qu’est-ce que je sens », là, tout de suite, maintenant ? De quel état parlons-nous ? Qu’est ce que je ne veux pas sentir ? Qu’est ce qui m fait tout remettre au lendemain?


  • Ma peur de l’insécurité ( par cette lettre que je n’ouvre pas) ?
  • Ma peur d’être violenté (par un coup de fil que je ne passe pas) ?
  • Ma peur d’être rejeté (par une demande d’aide que je ne fais pas) ?
  • Ma peur de ne pas y arriver (par ce premier pas que je ne fais pas) ?
  • Ma peur dire ce que je pense (par cette réponse que je ne fais pas) ?
  • Ma peur d’être jugé si je dis que je ne sais pas faire ?
  • Ma peur d’être humilié si je ne réussis pas ?
  • Ma peur de ne pas être aimé si je déçois en n’étant pas parfait ?
  • Peur d’être impuissant, soumis et contrôlé ?


Peur, peur, peur pourquoi ai-je si peur de tout cela aujourd’hui ? Parce que cela m’est arrivé dans le passé et que j’en porte la blessure, sinon pourquoi s’en soucier ?

Ne jamais commencer pour ne jamais finir. Eviter…éviter… et éviter de s’y mettre tout de suite et de sentir! La procrastination croit s’en tirer à bon compte en se cachant les yeux!

 

 

Par quoi commencer alors si je reconnais ma difficulté à m’y mettre?

 

Lorsqu’on est pris par la procrastination, il faut d’abord s’occuper de son état avant de s’occuper de son papier à rendre:

  • Par des techniques qui traitent les peurs comme la méthode Tipi
  • Par l’E.F.T, ou une technique de libération émotionnelle (testez le podcast en fin d’article)

     

  • Par la sophrologie ou l’Hypnose Eriksonnienne
  • Par des techniques de thérapie brève

 

12 astuces à tester lorsque je suis revenu à une conscience plus adulte

 

  1. Lire des articles de blogs pour une meilleure organisation.
  2. Me souvenir que ma culpabilité à faire diversion va me gâcher mon plaisir.
  3. Demander à quelqu’un de m’ aider à avancer dans ma tâche.
  4. M’engager auprès d’une personne avec une date limite.
  5. Inclure la contrainte dans une activité de loisir.
  6. Fragmenter la contrainte en petits morceaux de 20 minutes.
  7. Profiter des moments où je se me sent en pics d’énergie.
  8. Éviter les tentations du web qui me volent mon temps.
  9. Déterminer la tâche la plus urgente
  10. Me récompenser lors des petits succès.
  11. Conditionner mon cerveau et m’habituer à alterner travail et plaisir.

 

Vous n’aviez pas dit 12 astuces pour venir à bout de la procrastination?

 

 

Pour cette dernière astuce, je vous propose un petit exercice audio. Il est tout en bas de l’article, bien caché.

 

Si vous avez repéré dans la journée une tâche que vous avez tendance à remettre au lendemain et si vous êtes assez honnête pour le reconnaître…

Tracer sur votre liste de tâches à faire pour demain, une case «difficultés» dans laquelle vous allez inscrire celle qui pose problème.

Et demain matin, avant de vous mettre au travail, faites cet exercice qui ne vous demandera que quelques minutes.

Autres articles sur la procrastination:

Faire ou ne pas faire, that is procrastination

Procrastination: perdre ou gagner du temps?

Comment être heureux et se réveiller zen quand on a du mal à dormir ?

Vous pouvez lire sur le même thème un article d’Alain-sophrologie avec un pps qui vous déridera pour la journée!     http://www.sophrologie-pratique.com/je-procrastine/

Et vous, vous arrive t-il de remettre au lendemain ? N’hésitez pas à commenter.

 

 

 

 

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Jan 19

Psychologie des couleurs… ou comment vous habiller pour votre prise de parole en public?

Psychologie des couleurs

La particularité de la couleur, est qu’elle ne se définit pas, elle s’expérimente. Elle est donc du domaine du sensitif et du ressenti plutôt que de l’intellect.

Alors, pourquoi parler de psychologie des couleurs ?

Si je vous demande: « dites-moi ce qu’est le blanc », vous pouvez me répondre par une analogie mais pas par un synonyme. Comment expliquer le blanc à un aveugle ?

Chaque couleur possède une personnalité et une signification. Que nous le sachions ou non, nos préférences ne sont pas dues au hasard.

Même si nous ne connaissons pas la psychologie des couleurs, nous sentons intuitivement le matin, ce que nous pouvons porter ou non, sans explication rationnelle.

Il y a les couleurs qui restent dans le placard. La cause, en dehors du hasard se trouve dans la psychologie des couleurs!

D’autres que nous ne portons plus alors que de nouvelles palettes arrivent dans notre garde robe indépendamment de la mode.


Le Langage des couleurs


Les couleurs ont donc un langage auquel nous apprenons à être sensibles.

Elles déclenchent en nous des attirances ou répulsions et sont tout autour de nous : pas seulement dans nos armoires mais dans les lieux où nous habitons, où nous travaillons et où nous consommons.

Elles agissent sur notre âme, notre état, nous agacent, nous détendent, réveillent la joie ou la tristesse.

Pour être plus clair, elles traduisent des sentiments et des sensations qui réveillent nos émotions.

C’est la raison pour laquelle nous pouvons les aborder sous l’angle de la psychologie des couleurs

Ce que nous pensons d’une couleur, génère une émotion et entraîne un comportement : je l’aime, j’ai une sensation de plaisir, je l’achète.

Je ne l’aime pas, j’ai ne sensation de répulsion, je l’évite. Les spécialistes en distribution l’ont très bien compris et l’utilisent pour favoriser les ventes et générer des émotions chez les consommateurs

Pas convaincus ? Faites ce petit test:

 

Le-rouge-est-vert_w670_h372

 

 

 

Fermez les yeux, prenez une bonne inspiration, faites une rétention de trois secondes et expirez lentement.

Légère rétention. Recommencez trois fois. Ouvrez les yeux et regardez la couleur rouge.

Soyez attentif à ce qui se passe en vous. Notez les sensations, le rythme cardiaque, votre respiration..

Psychologie des couleurs et langage populaire


Elles sont partout dans nos expressions et colorent ainsi la perception que l’on a d’elles: rire jaune, voir rouge, vert de jalousie, mouton noir, blanc comme neige, rose tendresse, être dans le rouge, le sang bleu etc.


Des gouts et des couleurs, on ne discute pas.

 


Passons maintenant à la suite de l’exercice afin de ne pas mélanger les sensations que vous avez notées pour le rouge.

Pour la couleur suivante faites le test:

Fermez les yeux, respirez. Faites une légère rétention poumons pleins puis expirez lentement avec une légère rétention poumons vides trois fois.

Maintenant ouvrez les yeux et en en regardant le bleu, notez vos sensations, impressions, votre rythme cardiaque et votre respiration.





Normalement , vous avez du vivre des expériences différentes. Si ce n’est pas le cas, refaites ce test à un autre moment.

Dans la plupart des cas, on s’aperçoit que l’exposition au rouge augmente le rythme respiratoire, la tension musculaire et les pulsations cardiaques.

Le bleu au contraire, a plutôt tendance à faire baisser la tension, à calmer les pulsations et à ralentir la respiration.

Qu’est-ce qu’une couleur et comment ça marche ?

 

 

La couleur est l’expression d’une radiation électromagnétique qui se différencie par sa fréquence et sa longueur d’onde.

La couleur est donc une sensation visuelle qui entre en nous par les yeux grâce à la lumière (dans le noir, point de couleur).

Quand je regarde une prairie, cette dernière absorbe toute l’énergie lumineuse du soleil sauf celle qui correspond à la vibration du vert qu’elle réfléchit.

Ces informations visuelles vont être envoyées au cerveau qui, selon les acquis mémorisés (de son histoire, de ses apprentissages et sa culture) va provoquer des réponses physiques, bio-chimiques, psychologiques ou émotionnelles, influençant ainsi notre comportement.

L’œil couvre les longueurs d’onde comprises entre 400 nm et 700 nm, le rouge étant la plus longue donc la plus visible et le violet la plus courte.


Encore une preuve sur la psychologie des couleurs?


Avant de reconnaître la psychologie des couleurs , les coloristes et les artistes se sont entendus pour définir la sensation de chaud et de froid qu’on peut ressentir devant une couleur.

Peut-être avons-nous fait l’analogie entre la couleur bleue et la glace ou bien entre la couleur des braises et le rouge, ? Il en résulte que, dans le monde entier le bleu sert à indiquer l’eau froide sur les robinets et le rouge le chaud.

 

A votre avis, si vous aviez à faire une conférence, que choisiriez-vous comme couleur de chemise, le rouge ou le bleu ?


Bien évidemment, cela dépend de l’effet que vous voulez insuffler sur les autres :

Si vous voulez les « énergétiser », les galvaniser, les exciter, voire les rendre agressifs, le rouge s’y prête.

Si au contraire , vous voulez les tranquilliser, les calmer, les détendre pour favoriser les apprentissages, vous choisirez le bleu.

Mais quel bleu ?

Cyan, cobalt, roi, ciel, céleste, azur, acier, mésange, émail, porcelaine etc… ?

Cela est une affaire de goût mais ne confondez pas le bleu et l’indigo que l’on considère comme la 7ème couleur de l’arc en ciel et est en fait une nuance de bleu foncé.



Psychologie des couleurs, Interprétation du bleu

 

 Lorsque vous faite votre conférence, il est important de ne pas vous concentrer uniquement sur l’effet que vous voulez obtenir sur les autres en portant une couleur mais sur ce que vous voulez ressentir en la portant sur vous .

  • Associé à l’air et au ciel, Le bleu symbolise la contemplation, la méditation, le repos, la paix., la sérénité et la relaxation.
  • Il est souvent associé à la divinité : Jupiter, Vishnou, Shiva. Marie, etc.

  • Le bleu incarne l’intelligence et la réflexion .

  • Il a une action calmante et sédative.

  • Il aide à mieux sentir les situations puisqu’il permet l’intériorité.

  • Il favorise l’authenticité et l’expression libre.

  • Il symbolise l’acte juste associé à l’intuition et au sens du timing.

  • Dans le système hindou des chakras, il est en 5 ème position au niveau de la gorge et aide à la communication véritable.

  • Il favorise équilibre, le contrôle de soi et permet la créativité.


Prêts(es) à tenter le bleu lors de votre prochaine prise de parole en public?

Imaginez à côté de quoi passent les personnes atteintes d’une forme rare de daltonisme appelée « tritanope » et qui ne voient pas les bleus!

Pour ma part, j’utilise les couleurs dans ma pratique thérapeutique car elles offrent un aspect ludique au travail intérieur. Leur valeur énergétique touche les sens avant que le mental n’ait eu le temps de rationaliser l’émotion et de s’en défendre.

Et vous, quelles couleurs avez-vous choisi pour votre blog? En connaissez-vous la signification ? N’hésitez pas à commenter !

Si vous aimez les couleurs, voyez ces trois articles:

Symbolisme des couleurs: quelle chemise mettre pour parler d’amour ?           

Trouver la paix grace au langage des couleurs    

 Le noir et le blanc : les étapes du deuil en psychologie des couleurs           

 

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Déc 24

Decodage biologique: le Sherlock Holmes de la sante

decodage-biologique-1Pour trouver le coupable, on cherche toujours à savoir, pourquoi il s’est attaqué à cette victime en particulier, quand cela a t-il eu lieu exactement et pour quelles raisons…

C’est exactement pareil avec un symptôme physique en décodage biologique:

Vous pouvez décider de prendre vos médicaments (opération, prothèse etc) en espérant que le mal ne revienne jamais ou vous pouvez, en même temps que votre médication, déclencher une passionnante enquête :

  1. Pourquoi ça m’arrive à moi ?
  2. Pourquoi maintenant ?
  3. Pour quelles raisons ?

Le principe de base du décodage biologique

Le décodage biologique est une technique récente qui part du principe que rien n’est anarchique dans le corps. Tout a une raison, même un dysfonctionnement. Ce qui préoccupe le cerveau, c’est la survie du corps. Il s’occupe de nos fonctions vitales donc de notre survie.

 

Lorsque nous sommes confrontés à un choc émotionnel important, le corps va prend le relai, c’est ce qu’on appelle « somatiser », afin que nous puissions continuer à vivre.

 

Le mal dit (mal a dit) alors quelque chose de ce choc sous la forme d’un symptôme. Il n’y a pas de maladie qui n’ait un sens caché dans le décodage biologique.

Le décodage biologique explique et traduit ce que le mal physique nous dit de notre mal psychique ou émotionnel.

Comment nait une « mal a dit » selon le décodage biologique?

Une maladie est la réaction visible (par exemple vomir) qui fait suite à une phase invisible (ex, ingérer un poison). Le corps cherche une adaptation pour sa survie.

 

Seulement, le cerveau ne fait la différence entre une situation réelle et une imaginaire.

 

Que la situation soit vécue physiquement ou pensée, ce sont les mêmes zones du cerveau qui sont touchées du point de vue scientifique et du décodage biologique .

Vous êtes sceptique?

 

Pensez alors à un citron bien frais dans votre frigo. Vivez en pensée le fait de le tenir dans votre main, de le couper en deux et de mordre dans la pulpe. Si vous déroulez suffisamment longtemps la scène, vous allez vous apercevoir que vous salivez…

 

Le cerveau ne fait pas de différence avec un citron réel. Il reçoit ses informations par l’extérieur donc les 5 sens, mais aussi par l’intérieur, la pensée.

 

Si nous entretenons un conflit émotionnel avec une personne, notre inconscient va chercher une solution biologique adéquate (au niveau du symbole) pour nous aider, c’est à dire une maladie.

 

Prenons l’exemple d’une personne qui m’empoisonne la vie, je peux déclencher une maladie qui m’oblige à vomir. La maladie ici n’est pas considérée comme une épreuve mais une réaction biologique de survie face à un événement émotionnellement ingérable.

 

Tout est analogie en décodage biologique .Tous les symptômes démarrent par un choc précis, réel ou virtuel. Ce choc crée un stress dans le corps, afin de pousser la personne à trouver une solution au conflit.

 

On peut considérer la maladie comme un système d’attente de résolution. Si par contre, la personne en question me fait peur au point que je n’ose pas lui dire ce que je pense, c’est une angine que je vais déclencher ou une extinction de voix… vous voyez où je veux en venir…

 

Le décodage biologique s’occupe ainsi de l’aspect symbolique du stress. L’organe qui est touché est prévisible lorsqu’on connaît les relations entre les organes et les méridiens.

 

Tout est une question de ressenti pour le décodage biologique.

 

Pendant la phase de stress, ce n’est pas l’intensité du conflit émotionnel qui prime mais la façon dont je vais le ressentir qui va guider mon cerveau. Vous trouverez des exemples dans mon autre article sur le décodage biologique.

 

Prenons l’exemple d’une séparation (comptabilisée comme indice 75 sur l’ échelle du stress où 100 représente la mort d’un proche et 10 se faire arrêter pour excès de vitesse).

  • Si ma dévalorisation est purement esthétique, c’est le sternum qui est touché.

  • Si ma dévalorisation est liée à la parole, c’est la mâchoire.

  • Si je me sens coupable , je vais pencher vers des états dépressifs.

  • Si je dois quitter le domicile , la perte de territoire peut entraîner des troubles cardio- vasculaires ou urinaires.

  • Si cela entraîne des disputes et que je doive dénoncer, un problème aux bronches

  • Si je me sens agressé, un ulcère à l’estomac.

  • Si l’évènement est impossible à digérer, système digestif.

  • Si je sens que tout s’est écroulé, j’ai le syndrome du réfugié, reins et hypertension.

  • Si j’ai peur d’être privé de mes futurs petits enfants, la prostate.

  • Si enfin je suis soulagé perce que j’attendais que la relation s’arrête depuis longtemps…je ne développe aucun symptôme !

A quoi cela sert-il donc d’avoir une mal a dit et qu’en dit le décodage biologique?

 

Cette première phase de stress qui déclenche une maladie ou un symptôme nous permet de rester en vie, de nous défendre et de nous mobiliser pour développer des actions conscientes en vue d’une solution. (le désir de nous libérer du symptôme).

 

Le cerveau, par le biais du corps nous donne des indices sur le problème à solutionner. Il nous laisse toujours le temps de trouver une issue même dans le cas des maladies fatales.

 

Pour le décodage biologique, le but principal de la maladie, paradoxalement, c’est de ramener la paix à l’intérieur après un délai de réparation.

la maladie est l’effort que fait la nature pour guérir . Carl.G.Jung

 

Que préconise le décodage biologique lorsque j’ai un symptôme ?

 

Il est important de se souvenir que le cerveau ne fait rien par hasard mais toujours dans le sens d’une amélioration et de la croissance.

Vous en doutez ?

Souvenez-vous que vous êtes sur une planète où tous les êtres vivants partagent les mêmes éléments chimiques : Carbone, Hydrogène, Oxygène, Azote même s’ils les combinent de façon différentes.

 

Tous développent des systèmes d’adaptation pour rester en vie et se multiplier.

 

Si vous mettez des graines en terre, à moins d’un accident, il y a toutes les chances pour qu’elles croissent et se multiplient.

 

La survie et l’évolution de l’espèce sont des lois immuables de l’univers. La maladie n’échappe pas à cette loi, elle est là pour les mêmes raisons.

 

S’il nous reste des peurs et des doutes à ce propos, c’est sans doute qu’ils ont été « engrammés » dans l’enfance suite à des évènements traumatiques ou érigés sous forme de croyances dans notre famille ou la société.

 

Posez-vous ensuite ces trois questions pour orienter votre réflexion quant à la cause:

  1. A quand cela remonte ?

    En décodage biologique, on  remonte à 48 heures pour trouver l’origine des petits bobos

    Pour des symptômes plus graves comme le cancer, remontez de 1 à 9 mois.

    Il n’est pas nécessaire de chercher dans sa petite enfance pour trouver la cause qui déclenche, même si certaines informations peuvent s’avérer utiles pour la totale guérison.

  2. Qu’est ce que ce symptôme m’oblige à faire ? C’était peut-être le but de la manœuvre!

  3. Qu’est ce que cette « mal a dit »m’empêche de faire ? C’est peut-être aussi l’objectif de cette maladie: arrêter de faire ce que je fais car je crée trop de stress.

La réponse à ces trois questions vous ouvre la porte de votre inconscient.

 

Peut-on guérir définitivement alors grâce au décodage biologique ?  

 

Le décodage biologique aide au suivi médical mais ne le remplace pas. Si vous réussissez votre enquête, vous êtes guéri à vie de ce symptôme et les médicaments fonctionnent.

Il est important de rechercher la cause non consciente, la véritable origine de la maladie.

 

On traite ainsi la cause en même temps que l’effet : on traite le vomissement et on recherche l’aliment qui empoisonne le corps pour éviter de prendre des médicaments à vie contre le vomissement.

 

En décodage biologique, on décode l’organe touché puisqu’il symbolise un ressenti très précis. L’analyse psychosomatique aide à comprendre ce qui arrive et donne un sens à la maladie.

 

Enfin, on rentre en partenariat avec son corps et on lui propose de prendre en charge l’émotion jusque là ingérable (en se faisant aider par exemple) pour qu’il n’ait plus à le faire à notre place.

 

S’il y a lieu, on pose des actes qui vont dans le sens d’un apaisement, d’une acceptation, voire d’un pardon.

 

Christian Flèche, spécialiste du décodage biologique explique cette technique en utilisant l’analogie de l’eau qui coule sous la porte de la salle de bains:

 

Je m’aperçois que de l’eau passe sous la porte de ma salle de bains:c’est le symptôme.

Je peux décider d’éponger tous les jours pour ne pas inonder la maison ( c’est prendre un médicament sans conscience ou décider d’une opération immédiate ou d’une prothèse).

Je peux aussi ouvrir la porte de la salle de bains et fermer le robinet. (faire un traitement de fond)

Si le symptôme revient, je peux me poser la question de qui oublie de fermer le robinet dans la maison sans que je m’en aperçoive. ( je cherche une cause dont je n’ai pas encore pris conscience).

Après enquête, je m’aperçois que c’est mon fils qui est distrait, comme il est distrait dans ses études d’ailleurs.

Je décide de lui parler (je vais faire un partenariat) et il me fait comprendre qu’il se sent abandonné par moi, c’est ce qui le rend triste et distrait.

Je m’aperçois que je travaille trop et que je ne suis jamais là pour lui. (Je vais poser un acte dans le sens de la guérison du problème).

 

Ce processus du décodage biologique est applicable à la psychothérapie, il résume parfaitement ce qu’est un vrai travail sur soi. Il y a peu de chance pour que je retrouve de l’eau sous la porte de ma salle de bains…

Vous trouverez ci-dessous un autre article sur le thème du décodage biologique:

Le décodage biologique au pays des sultans

Et vous avez-vous un symptôme qui nécessite un début d’enquête? N’hésitez pas à commenter ou poser une question!

Sur ce thème, découvrez également cet article de Divine lumière:

les 3 clés de l’auto-guérison

 

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Déc 19

Dépassement de soi dans le Tour des Annapurnas

Le tour des Annapurnas, un rêve…un dépassement de soi!


Dans ma vingtaine, après avoir fait un trek au Laddakh, j’ai projeté qu’un jour je ferais le tour des Annapurnas. C’est un des plus beaux treks du monde avec un col mythique à 5416 m.Dépassement de soi est bien le mot approprié!

Mon rêve a pris forme 25 ans plus tard, c’était le mois dernier. Nous avons emmené, mon mari et moi un groupe de onze personnes dans cette aventure que nous avons appelée, tour des Annapurnas et voyage intérieur.

Ce type d’aventure nécessite l’expérience de la haute montagne, le respect de certaines règles d’hygiène pour ne pas tomber malade, d’être en bonne forme physique et petit plus pour le dépassement de soi…la pratique d’un art martial, d’une technique de médiation ou de recentrage comme la sophrologie.

Pourquoi fait-on un trek  exigeant comme celui du tour des Annapurnas ?

 

  •  Le Tour des Annapurnas et la marche:

    Je devrais plutôt dire « et les marches ». Au Népal, de nombreux treks sont en escaliers. Je n’ai pas calculé combien de fois par jour on monte la Tour Eiffel mais je vous assure qu’en rentrant, c’est un jeu d’enfant!

  • Le Tour des Annapurnas et la santé.

    Il est impossible de grimper en altitude sans se soucier des paliers comme lorsqu’on descend dans les profondeurs. Éviter à tous prix de dépasser les 1000m de dénivelé sous peine de mettre son corps à dure épreuve. Prendre soin fait aussi partie du voyage.

  • Le Tour des Annapurnas pour déconnecter.

  • Nos pensées sont centrées sur des sujets récurrents que notre vie alimente. Dans un trek, la pensée principale devient marcher, respirer, garder le rythme et tous les soucis habituels cessent d’être entretenus.
  • Le Tour des Annapurnas pour sortir de sa vision limitée.

    Ce trek passe dans bon nombre de petits villages que vous traversez à toutes les heures de la journée. Vous surprenez toujours les villageois au milieu de leur repas, parfois de leur bain dans la rivière ou de leur lessive, c’est à vous de vous adapter, de faire connaissance avec l’inconnu et les coutumes qui vous dépassent.

  • Le tour des Annapurnas pour aller plus loin.

    L’altitude au Népal oblige à trouver en soi des ressources insoupçonnées. L’altitude peut faire peur, les réactions du corps aussi. Une fois engagé dans un long trek ou faire demi tour est aussi long que poursuivre oblige à discipliner son mental.

  • Le Tour des Annapurnas pour vivre une véritable épopée.

    On croise beaucoup de trekkeurs à l’automne sur les sentiers de l’Annapurna. Dans les lodges de passage, on voit les photos des innombrables expéditions au fil des décennies et on se sent participer à une aventure exceptionnelle.

  • Le Tour des Annapurnas pour trouver la beauté à l’état pur.

    Nous ne sommes pas habitués à être aux pieds d’une gigantesque montagne de plus de 4000m (alors que nous sommes déjà à 4000m!). Il est des instants inédits où nous sommes confrontés à la nature brute et indomptée. ces images s’impressionnent  en nous en laissant une trace de pureté sauvage.

Voyage intérieur et dépassement de soi

C’est aussi partie passionnante du programme pour ceux qui aiment le travail intérieur. On place une intention concrète, spirituelle ou psychologique pour notre vie au départ du trek comme par exemple : « je veux changer de travail, je veux installer plus de paix dans ma vie, je veux me réconcilier avec… ».

On s’aperçoit que plus le trek avance plus des situations se manifestent dans notre journée afin de nous faire prendre conscience de nos schémas de pensée, nos habitudes qui font que nous vivions des obstacles dans ces domaines de notre vie.

Plus on s’élève en altitude, plus les pensées s’éclaircissent, plus la vision se modifie et il n’est pas rare de voir des changements radicaux s’opérer dans la vie du trekkeur à son retour.

 

Combien de jours faut-il pour le tour des Annapurnas ? est-ce vraiment un dépassement de soi?

 

Il faut compter douze jours minimum à partir de Katmandou mais d’ici la fin 2012 il est possible que l’aéroport près de Manang soit ouvert et qu’une route permette de réduire les 5 premiers jours de marche. Assurément j’ai rarement été confronté à plus grand dépassement de soi que cela!

  1. Départ de Katmandou (Népal) en car sur une route très encombrée pour démarrer le trek à Bhulbule (840m).
  2. Jagat (1310m) rude montée le long de l’étonnante rivière Marsyangdi dans un paysage qui devient tibétain.
  3. Dharapani (2000m) montée progressive dans une vallée étroite le long de la route en construction qui mène à Manang.
  4. Chame (2700m) les premiers somments deviennent visibles, l’Annpurna II et le Manaslu(8100m) malgré les nuages de cette vallée de la Marshyandi. Petit village animé et premiers achats contre le froid.
  5. Pisang (3200m) Marche agréable dans la forêt. La vallée s’ouvre, le pays devient définitivement tibétain. Sensation d’air pur de l’altitude. Magnifique gompa(monastère) plusieurs fois centenaire . Installation du froid.

  6. Manang (3500m). Imprenable vue des Ananpurnas VI, II et III et Gangapurna. Le morceau de chemin justifie a lui seul cette grande aventure. Ville phare des trekkeurs et derniers achats pour l’altitude.

  7. Gunsang (3900) Vue panoramique sur les Annapurnas. Adorable lodge avec vue exceptionnelle.
  8. Leddar (4200m) lente adaptation à l’altitude. La fatigue due à l’altitude et au froid s’installe.

  9. Thorong Pedi (4500) au pied du col, paysage plus désertique.

  10. Throrong La (5416m) et Muktinath (3700m) départ à 3H30 du matin pour éviter les intempéries du col. Lente progression avec dénivellé de près de 1000m en montée puis 1700m en descente. Muktinath, charmant villagage montagnard du Mustang (ancien royaume).

  11. Jour 11 et 12 Jomsom (2795) capitale du Mustang et aéroport direction Pokhara avec retour à Kathmandou.

 

 

Et vous, quelle est votre expérience de dépassement de soi? Faites-le nous partager dans un commentaire

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