Langage des couleurs et vouloir avoir toujours raison
Voici un petit conte initiatique donc Cédric Vimeux du blog Virtuose marketing a le secret et qui associe langage des couleurs et désir d’avoir toujours raison.
Nous verrons à la fin de l’article comment, sans le savoir, nous connaissons intuitivement le langage des couleurs.
« Le démon marchait le long d’un chemin à travers deux grands domaines dans lesquels des agriculteurs s’affairaient à la récolte.
Il se dit : « Je vais planter un peu de ce que les humains aiment tant : avoir toujours raison ! »
Il se coiffa d’un chapeau dont la moitié droite était verte et l’autre jaune.
– Si vous voulez trouver un trésor, suivez-moi ! cria-t-il aux paysans.
Puis il se cacha derrière un arbre. Les travailleurs coururent jusqu’au sentier.
– Nous allons suivre l’homme au chapeau vert, dirent les hommes du champ de droite.
– Vous voulez nous tromper : nous devons suivre un gars qui porte le chapeau jaune ! s’écrièrent les hommes du champs de gauche.
Le conflit empira.
Une demi-heure plus tard, les paysans avaient oublié le trésor et s’entretuaient à coups de faux pour savoir qui avait raison quant à la couleur du chapeau. »
Bon, ce n’est pas dans ce conte initiatique qu’on va trouver la paix car elle est incompatible avec vouloir toujours avoir raison! Par contre, n’oubliez pas les deux couleurs dont il est question, nous en reparlerons.
L’histoire est jalonnée de grands penseurs qui croyaient avoir raison, cette faculté de l’esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux.
C’est ainsi que Galilée, au XVII siècle s’est fait censurer et enfermer une partie de sa vie parce qu’il affirmait que la Terre était ronde et qu’elle tournait autour du soleil.
Au XIX siècle, Tesla a parlé pour la première fois de l’énergie libre et gratuite, jusqu’à ce que ce son laboratoire soit incendié et ses fonds de recherche retirés.
Plus près de chez nous, le docteur R.G Hamer né en 1935 a passé une partie de sa vie en prison pour avoir découvert la méthode la plus efficace qui soit pour soigner le cancer avec plus de 90 % de réussite.
Vous trouverez en fin d’article la lettre de Jean-Jacques Crèvecoeur à propos du docteur Hamer.
La méthode du docteur Hamer est aujourd’hui reprise par tous les adeptes du décodage biologique mais n’est pas admise comme une vérité dans les milieux médicaux.
Que ce soit par ignorance ou par intérêt économique, il est toujours d’actualité que certaines vérités ne voient pas le jour avant très longtemps.
Il en est de même à votre petit niveau (au mien aussi). Votre réalité est filtrée par vos sens, vos croyances, votre éducation et votre système émotionnel.
Dès qu’il est question de matière humaine, la subjectivité règne. Pourtant, vous pensez avoir raison. Et c’est juste, mais…dans votre monde seulement!
En décodage biologique, trouver la paix est une affaire de subjectivité
Vous ne prenez pas tous les évènements difficiles qui vous arrivent de la même manière.
Selon votre ressenti du moment, vous allez soit trouver la paix rapidement, soit développer un symptôme, et pas n’importe quel symptôme, enfin surtout pas le même que votre voisin.
Prenons par exemple le cas d’un individu qui perd un parent. Il est absolument impossible de prédire comment il va vivre cette expérience.
- Si le décès survient après une longue maladie et que le départ du parent est vécu comme un soulagement, il ne souffrira d’aucune pathologie mis à part le chagrin de la perte.
- Si par contre le départ est soudain, l’individu en question peut développer un eczéma dû à un conflit de séparation.
- Il peut faire une dépression s’il croit qu’il aurait du mieux s’occuper de son parent et qu’il se sent dévalorisé et coupable.
- Il ou elle peut développer un problème aux ovaires ou aux testicules s’il ne se remet pas de la perte d’un être cher.
- Il peut prendre du poids s’il le vit comme un abandon.
- Il peut développer de douloureuses migraines s’il s’en veut de ne pas avoir été capable de trouver une solution.
Il n’y a donc pas une seule vérité qui pourrait s’énoncer ainsi: ton parent était âgé, c’est dans l’ordre naturel des choses qu’il disparaisse un jour.
Il y a une multitude de vérités possibles en fonction du ressenti, de l’histoire et des croyances de chacun. Autant de vérités que de mondes et que d’humains.
Vous ne voyez que ce que notre mental peut conceptualiser car votre vision passe par votre cerveau. En conséquence, vous n’appréhendez pas le monde tel qu’il est mais tel que vous le comprenez.
Peut-on compter sur la science pour trouver des vérités objectives ?
C’était le cas jusqu’à l’apparition de la physique quantique. Aujourd’hui, toutes les vérités scientifiques sont remises en question. Plus personne ne peut affirmer avoir raison dans ce domaine.
Peut-on avoir toujours raison en physique quantique malgré tout?.
La matière paraît statique mais on sait aujourd’hui qu’elle est composée de protons, d’électrons et de photons qui interfèrent entre eux. Elle n’est plus figée ou morte, mais en constante activité. L’inerte est plein de vie.
Et si vous avez planché au bac sur « objets inanimés avez-vous donc une âme? » de Lamartine, sachez que les physiciens ont aujourd’hui de quoi lui répondre!
La matière, c’est donc beaucoup de vide qui apparaît sous forme de nuage vibratoire quand on y regarde de très près. Un photon par exemple, est une particule de lumière indivisible que l’on trouve sous cette forme.
Vous ne pouvez pas trouver de demi ou de quart de photon et il est impossible de le localiser précisément car sa place dans l’espace est aléatoire et de l’ordre de la probabilité.
En d’autres termes, cette petite particule n’est pas un point mais un nuage diffus qui remplit l’espace; elle est partout et nulle part en même temps.
Vous ne pouvez pas diviser les particules microscopiques, ni les déchirer, c’est ce qui permet la cohérence de la matière, c’est aussi ce qui fait que vous avez un plancher sous les pieds tous les matins.
Vous pouvez perdre un bras ou scier un pied à une table mais vous ne pouvez pas couper un morceau d’électron. Dès que vous essayez de le faire, l’un des côtés de son onde vibratoire se rabat de l’autre côté.
Prenez l’image d’une porte. Elle est soit ouverte, soit fermée, soit entrebâillée. Dans le monde quantique, une porte peut être ouverte ET fermée à la fois. Il n’y a pas d’état intermédiaire possible. que l’on pourrait nommer entrouvert.
Une chose et son contraire peuvent donc coexister en même temps : ça ne va pas être facile de se battre pour avoir raison !
Je vous propose de regarder cette courte vidéo extrêmement bien faite afin de comprendre en 4 minutes l’essentiel de la physique quantique avec Mr Quantum.
Il n’est plus possible aujourd’hui d’avoir une science objective : les particules semblent doter d’un libre arbitre qui leur permet de modifier leur comportement !
Qu’est-ce que la matière ? Des particules ou des ondes ? Qui a raison ? Et des ondes de quoi ? Et quel est le lien avec l’observateur, qui a brisé la fonction de l’onde par le simple fait d’observer ?
Langage des couleurs et physique quantique
Emmanuel Ransford, chercheur physicien « fou » et sublime décrit à sa façon la physique quantique en parlant de « psychomatière ».
Comme en physique quantique, tout est interconnecté, prenez l’exemple de deux photons jumeaux qui partent dans des directions opposées.
Si vous faites quelque chose à l’un des photons, l’autre est immédiatement altéré sans tenir compte de la notion d’espace et de temps.
L’information n’a pas le temps de circuler puisqu’il s’agit de photons évoluant à la vitesse de la lumière. Alors comment communiquent-ils ?
Imaginez maintenant que ces photons puissent prendre une couleur.
La physique de Newton nous dit qu’une particule est établie « vibratoirement » dans une couleur, ou elle est jaune, ou elle est verte.
Vous pouvez aussi déterminer sa trajectoire puisque sur terre, elle est soumise à la gravité. Vous pouvez aussi prévoir exactement l’endroit où elle va tomber.
Pour la physique quantique, il n’y a pas de couleur fixée. Puisqu’il est question de potentialité ou de probabilité, disons que le « costume du photon » est soit jaune, soit vert.
Si vous l’observez, vous l’obligez à se positionner dans une couleur. Il choisit alors de devenir jaune. A l’autre bout de l’univers au même instant, le photon jumeau devient vert.
Au départ rien n’est joué, c’est votre regard qui oblige le photon à prendre une des deux couleurs. Emmanuel Ransford dit qu’il y a une gouttelette de «Psy» au cœur de la matière qui lui confère un libre arbitre.
Cette fonction « conscience » de la matière est endormie c’est pourquoi elle paraissait invisible et il était difficile de détecter sa présence.
Lorsque vous interagissez avec la particule, vous l’obligez à se réveiller et à choisir sa couleur. Mais vous n’avez aucune idée de la couleur qu’elle va prendre, c’est son choix du moment.
Une particule évolue donc différemment si vous l’observez. Un atome peut changer d’état de façon aléatoire. On dit que pour passer d’un état à l’autre il fait un saut quantique, sans que cela soit prévisible.
En quoi cela vous concerne-t-il ?
Si les particules ont un libre arbitre et peuvent décider à n’importe quel moment de changer de trajectoire, alors pourquoi pas vous ?
Si les particules peuvent changer d’avis, alors pourquoi devriez-vous rester figé dans un point de vue à défendre avec votre voisin ?
La matière interagit avec vous et votre intervention modifie les résultats. Rien n’est écrit. Tout dépend de votre présence dans l’expérience et des choix que vous faites.
On n’avait pas parlé du langage des couleurs ?
Puisque j’ai annoncé que j’allais vous parler du langage des couleurs, je vais en profiter pour vous donner la signification du jaune et du vert.
Le jaune
Le jaune est la couleur de la compréhension et des outils d’apprentissage. C’est aussi la couleur de la construction de la personnalité.
Il est question de grandir en se comparant aux autres, en cherchant son identité et sa valeur. C’est la couleur de la raison.
Le vert
Le vert, est la couleur de l’amour et des relations. Il n’est plus question d’être en compétition avec l’autre mais de l’aimer.
Le vert symbolise le partage, la famille, le désir de se dévoiler et d’apprendre à échanger. C’est aussi la couleur de l’écoute, de la compassion et de l’altérité.
Le mental (jaune) cherche à avoir toujours raison, le cœur (vert) lui, ne veut rien, il Est et cela lui va très bien comme ça.
Si vous êtes curieux de savoir comment on passe psychologiquement du jaune au vert dans une application concrète de la vie, je vous suggère de jeter un œil sur la lettre de Jean-Jacques Crèvecoeur, lorsqu’il a appris que les conférences où il devait présenter son film allaient être interdites en France. CLIQUEZ ICI
Alors, si vous étiez un photon et que vous aviez à opter pour une de ces deux couleurs, laquelle choisiriez-vous? Faites un commentaire!
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