Category Archive: Ho’oponopono

Oct 23

3 habitudes a stopper pour etre heureux…vous allez etre surpris !


pour être heureux171)Pour être heureux, arrêtez de chercher des solutions

 

J’ai pensé qu’un petit article léger (et court) allait vous redonner la pêche tout en vous faisant réfléchir. Être heureux à cette époque-ci de l’année, c’est peut-être partir en vacances.

 

Si ce n’est pas votre cas, je vous ai choisi une blague zen que vous lirez à la fin de l’article. En attendant j’aimerais vous parler de 3 habitudes (que vous prenez pour des qualités) mais qui vous empêchent d’être heureux.

 

Dans votre vie quotidienne, vous êtes devenus des experts en stratégies. Le web est inondé de trucs et astuces pour apprendre à régler des problèmes et trouver des solutions.

 

Souvenez-vous que, pour chaque problème il y a 20% de stratégies et 80% de psychologie, selon Anthony Robbins, cela vaut la peine de comprendre ce que cela signifie.

 

La psychologie c’est ce qui se passe à l’intérieur de vous. Cela ne veut pas nécessairement dire avoir un mental d’acier.

 

Si vous cherchez des solutions à l’extérieur pour être heureux, que ce soit

 

  • en demandant de l’aide
  • en vous formant
  • en arrêtant de procrastiner
  • en allant voir un expert,

 

mais, vous êtes toujours dans les 20% de stratégie. Cela signifie donc qu’il reste 80% du problème à solutionner et c’est souvent la raison pour laquelle la vie ne répond pas à vos demandes.

 

Lorsqu’un problème résiste vraiment, apprenez à imaginer qu’il n’y a pas de solution extérieure.(pour le moment). « Ce à quoi vous résistez persiste ».

 

Voici une petite illustration en histoire initiatique soufie de Nasrudin:

 

Nasrudin était assis à l’entrée du village lorsqu’un jeune homme s’approcha et lui dit :

– Je ne suis jamais venu ici. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?

Nasrudin lui répondit par une question :
– Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?

– Egoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme.

Nasrudin lui répondit : Tu trouveras les mêmes gens ici

 

La stratégie du jeune homme ne va pas servir à grand chose. S’il ne connaît pas les raisons pour lesquelles il crée autour de lui des voisins égoïstes, et méchants, il va retrouver les mêmes partout où il ira.

 

Changer de ville et faire table rase du passé n’a jamais réglé un problème. Selon Ho’oponopono, s’il y a un problème, c’est vous qui avez un problème, ce ne sont jamais les autres puisque c’est toujours à vous que cela arrive.

 

Cela ne signifie pas que les autres n’ont pas un problème aussi mais vous n’avez pas à vous occuper de cela. Les tantriques, de leur côté, disent plutôt : « ce qui est ici est ailleurs, si ce n’est pas ici c’est nulle part ».

 

Dans le cas de ce jeune homme : les gens égoïstes sont ici aussi puisque il les avait déjà chez lui.

 

Selon Nasrudin, « si tu n’as pas trouvé des personnes ressources ouvertes chez toi, tu n’en trouveras nulle part ailleurs ».

 

Dit autrement : « si tu continues à faire ce que tu fais comme tu le fais, ne t ‘attends pas à ce que ta vie change ».

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Les solutions sont donc à l’intérieur et pas uniquement à l’extérieur. Pour être heureux, cherchez en vous ce qui crée le problème à l’extérieur.

 

Dans ce cas précis : que pourrait chercher en lui ce jeune homme s’il veut modifier la réalité extérieure et être heureux? Sans doute les raisons pour lesquelles il rencontre des personnes égoïstes et méchantes.

 

Rien que dans l’explication du jeune homme et le terme « méchants », on peut déjà déceler une partie de sa difficulté.

 

Être heureux n’a pas la même signification pour un enfant ou un adulte

 

Première raison possible : il est lui-même égoïste et méchant mais ne s’en rend pas compte. Par la loi d’attraction, il attire à lui des gens comme lui jusqu’à ce qu’il s’aperçoive que c’est lui le problème.

 

Deuxième raison plus probable : cet homme a été élevé par des parents un peu stricts. Rien ne dit qu’ils étaient égoïstes et méchants cependant, peut-être juste un peu distants et peu câlins.

 

Il est possible que ses parents aient trop travaillé pour subvenir à ses besoins, il a alors enregistré dans sa petite vision d’enfant que ses parents étaient égoïstes et ne pensaient qu’à eux puisqu’il ne les voyait jamais.

 

Un enfant n’est pas capable de comprendre ce que signifie gagner sa vie. La vie pour lui ce n’est pas le travail et l’argent c’est l’amour, le jeu et la relation.

 

Il a donc interprété les efforts de ses parents comme de l’égoïsme. Il ne l’a pas pensé ainsi, il a pensé « il n’y a personne pour moi ».

 

Il est possible aussi que ses parents aient été un peu stricts parce qu’ils voulaient qu’il ait une bonne éducation, qu’il travaille bien à l’école, qu’il ait un bon métier.

 

Ils ont privilégié le sérieux plutôt que le jeu parce que, selon eux, la vie est rude et qu’il faut la gagner.

 

Comme il ne voulaient pas jouer avec lui et qu’ils ne lui achetaient pas ce qu’il aurait voulu avoir, il a considéré qu’ils étaient méchants.

 

Voici donc comment un jeune homme projette sur les humains en général, un regard complètement enfantin de ce qu’il a vu de ses parents.

 

Bien que ses conclusions ne soient qu’une interprétation d’enfant de 4 ans, c’est quand même la réalité à laquelle il croit aujourd’hui alors qu’il est devenu adulte.

 

C’est aussi la vie qu’il se crée aujourd’hui et qui conditionne son lieu de vie, sans doute son travail, ses relations et sa vie amoureuse.

 

Il est donc urgent de réactualiser votre vision si vous ne voulez pas que votre vie actuelle soit le pur résultat de vos élucubrations d’enfant.

 

Ainsi donc, avant de chercher des solutions à votre problème, regardez en vous si ce ne serait pas le problème d’un enfant de 4 ans.

 pour être heureux 18

Cherchez ensuite la façon de modifier ou nettoyer votre regard afin de matérialiser une vie où vous pouvez enfin être heureux.

 

2)Arrêtez de remplacer vos pensées négatives par des pensées positives pour être heureux.

 

Le concept est séduisant mais, pour les gros dossiers de votre vie, vous avez dû maintenant vous apercevoir que ça ne fonctionne pas.

 

Laissez moi vous raconter une autre petite histoire initiatique de Nasrudin :

 

Un jour, un homme trouve Nasrudin en pleine nuit, à quatre pattes, cherchant quelque chose dans le halo de lumière d’un lampadaire.
– As-tu égaré quelque chose ? Lui demande-t-il.
– Oui, j’ai perdu mes clés, répond  Nasrudin.
– Et où les as-tu laissées tomber ?
– Là-bas, dit  Nasrudin, en désignant un porche obscur.
– Mais alors pourquoi les cherches-tu ici, alors que tu les as perdues ailleurs ? C’est stupide !
– Pas tant que ça ! Répond Nasrudin, je préfère les chercher là où il y a de la lumière !

 

Tout le monde cherche la lumière. Elle est valorisée alors que l’ombre est diabolisée…jusque dans la religion si vous ne comprenez pas les écrits au deuxième ou au troisième degré.

 

Dans le milieu du reiki, en faisant mon master, je me suis aperçue qu’il en était de même. Tout le monde faisait du reiki pour amener la lumière, la santé et la guérison dans sa vie et dans celle des autres.

 

Personne ne parlait de l’ombre ! Pourtant, il y en avait en quantité dans leur vie et dans leur psychisme.

 

Alors, ils redoublaient d’ardeur pour amener encore plus de lumière. A aucun moment, ils ne considéraient que la lumière amène à voir plus d’ombre.

 

Si votre maison est sombre, vous ne verrez pas la poussière s’accumuler dans les coins. Si vous ajoutez une fenêtre supplémentaire, vous allez commencer à voir que votre maison est sale.

 pour être heureux 4

La suite logique serait de nettoyer ce que vous venez de voir et de faire un grand ménage de printemps.

 

Si vous faites l’analogie avec une ombre personnelle, vous pouvez la nettoyer soit avec la méthode Ho’oponopono soit avec d’autres outils thérapeutiques de nettoyage sur vous.

 

Mais souvent, ce n’est pas ce que vous faites. L’ombre vous fait peur, alors vous installez une autre fenêtre, un autre puits de lumière.

 

Ce flux de lumière vous montre alors d’autres recoins négligés donc plus de poussière. Ce serait encore le moment d’utiliser vos outils de nettoyage pour venir à bout de ce qui vient d’émerger.

 

Mais souvent, ce n’est pas ce que vous faites, c’est l’escalade à la lumière, vous cherchez encore plus de lumière, encore plus de guérison comme si la poussière était une erreur.

 

L’ombre n’est pas une erreur, elle est générée par la lumière qui rencontre la matière. La poussière n’est pas une erreur, elle est la vie en mouvement qui dépose des particules en permanence.

 

La seule chose à faire c’est nettoyer, pas chercher la lumière !

 

C’est la raison pour laquelle, lorsque vous faites une grande avancée dans votre vie ou que vous avez une sublime révélation, vous faites 3 pas en avant ….suivis de 2 pas en arrière, le temps de nettoyer ce que vos trois pas en avant vous ont révélé sur vous-mêmes.

 

Vous ne voulez pas de ces deux pas en arrière, vous voudriez une courbe ascendant très newtonienne et sans faille. Au lieu de cela, vous avez une courbe en dents de scie mais les raisons de cette courbe ne vous enchantent pas.

 pour être heureux 19

C’est pourtant cela le mouvement de la vie, les vagues montent et descendent, elles ne restent pas toujours en haut sinon la vie s’arrête.

 

Ainsi, si vous remplacez les pensées positives par des pensées négatives, vous omettez de nettoyer la poussière et vous perdez la valeur inégalée qui se trouve dans les pensées négatives.

 

Qu’est ce qu’une pensée négative ? Une pensée qui tourne en boucle dans votre psychisme à propos de quelque chose qui fait mal ou qui fait peur. Bref de la poussière quoi !

 

D’où vient cette pensée négative qui vous empêche d’être heureux?

 

Vous avez vu dans la première histoire initiatique que la pensée émise est sans doute la conclusion d’un enfant de 4 ans sur sa vie d’enfant.

 

Elle peut aussi avoir été transmise par votre système familial et ancrée en vous sous forme de croyance, par exemple, « il est difficile de joindre les deux bouts en fin de mois, le gouvernement ne veut pas qu’on s’enrichisse. »

 

Elle peut aussi avoir été pensée par votre mère lorsqu’elle était enceinte de vous. Par exemple, si c’est son premier enfant « Je ne sais pas comment faire, je ne vais pas y arriver, je ne vais pas savoir gérer ».

 

En tant que fœtus, vous n’avez pas de mental ni de capacité neuronale pour réfléchir. Tout ce que vous captez rentre dans votre ordinateur interne et vous le prenez pour argent comptant comme si c’est vous qui l’aviez pensé.

 

Il est donc passionnant d’écouter vos pensées négatives pour savoir ce qu’elles racontent. Elle vont vous dire ce qui est enfermé dans votre ordinateur et qui, par conséquent, crée votre vie à votre insu.

 

Vous comprenez pourquoi elles ont une valeur inestimable ! Grâce à elle, vous avez un mouchard pour aller enquêter à l’intérieur de vous afin de savoir ce qui crée cette pensée et surtout si elle vous appartient vraiment.

 

Vos pensées négatives sont donc la preuve que vous avez de la poussière à nettoyer. Elles sont aussi la preuve que vous avez construit des puits de lumière à l’intérieur.

 pour être heureux 11

Tout va bien donc, il n’y a qu’à nettoyer, pas besoin de s’affoler et de la bombarder de pensées positives ! N’oubliez pas, « ce à quoi vous résistez, persiste » !

 

3)Arrêtez d’être zen pour être heureux.

 

Être zen est une idée très séduisante. Vous imaginez sans doute qu’il est plus facile d’aimer quelqu’un de calme et stable plutôt qu’une personne agitée.

 

En fait, être zen est devenu une caractéristique de la personnalité plutôt qu’une qualité d’Être. Il y a souvent confusion entre ne pas se laisser déborder par les émotions et anesthésier ses ressentis.

 

Si quelque chose se soulève en vous et si vous êtes soudainement en proie à une émotion, votre premier travail n’est pas de vous calmer mais plutôt d’accepter qu’une émotion vous traverse.

 

Vous êtes tellement habitué à gérer le stress que votre premier réflexe est de respirer, de vous excuser parce que vous avez une émotion comme s’il fallait la cacher.

 

Cet entraînement commence dans l’enfance. Vos parents vous veulent joyeux et ont rarement les moyens de vous venir en aide si vous êtes en proie à un tourment émotionnel.

 

Parfois même, vous n’avez pas eu le droit d’être mal psychiquement, seules les maladies étaient tolérées. Aujourd’hui encore, vous continuez à minimiser l’impact des situations et des personnes dans votre vie quotidienne.

 

C’est le propre de la thérapie que de libérer le corps émotionnel et d’oser être vrai plutôt que zen ou bien élevé.

 

Même si, dans une relation, il est plus aisé de discuter entre adultes calmes, montrer à l’autre la nature de votre vécu peut ramener de l’authenticité dans la communication.

 

Être toujours zen évite les conflits mais ne vous permet pas d’être vous-mêmes. Comment allez-vous savoir ce qui vous agite si vous ne laissez pas un peu l’agitation monter en vous ?

 

Le travail n’est pas de niveler les émotions pour éviter qu’elles ne vous submergent mais de savoir quoi en faire lorsqu’elles se présentent.

 

La nature elle-même n’est pas qu’un éternel été sans nuages ni tempêtes. Prendre le risque d’être naturel et honnête avec vos humeurs vous permet d’identifier vos attachements ainsi que les mémoires inconscientes qui perdurent.

 

La gestion du stress est l’obstacle numéro un dans les thérapies quantiques ou la technique TIPI.

 

Au lieu de laisser votre corps exprimer spontanément tout ce qui le traverse, vous cherchez à le contrôler, le rassurer et le calmer alors qu’une émotion peut disparaître dès qu’on la laisse vivre en soi sans la combattre.

 

Arrêtez d’être doux et gentils, soyez vrais.

 

Le bouddhisme (zen ou pas) est malheureusement souvent utilisé comme rempart défensif contre les émotions.

 Pour être heureux1

Bombarder sa vie de méditations pour rester calme et zen face aux tempêtes relationnelles n’amène pas forcément vers l’éveil.

 

Cumuler les récitations de mantra peut se révéler plus de la comptabilité que de la spiritualité. (expériences vécue)

 

Je vous propose à ce sujet une petite blague pleine d’esprit pour vous assurer que les zens peuvent être d’excellent mathématiciens.

 

Un maître propose à son disciple un jeu : chacun posera une question à l’autre à tour de rôle. Si le disciple ne connaît pas la réponse, il donnera une pièce au maître, si c’est le maître qui ne peut pas répondre, il donnera 100 pièces à son disciple.

Le maître commence :

  • Combien de textes composent le Tipitaka ?

  • Je ne sais pas, répond le disciple, tenez, voilà une pièce.

  • Quelle est la différence entre un sûtra et un tantra ?

  • Je n’en ai aucune idée, dit le disciple, tenez, voilà une autre pièce.

  • Allez, à ton tour de me poser une question, enchaîne le maître :

  • Qu’est ce qui a huit pattes le matin et quatre le soir ? pose à son tour le disciple

Le maître réfléchit longtemps mais doit se reconnaître dans l’incapacité de répondre.

  • je ne sais pas, tiens, voilà cent pièces, quelle était la réponse ? Interroge le maître.

  • Je ne sais pas répond le disciple, tiens voilà une pièce !

 Pour être heureux2

Je vous laisse avec une dernière blague zen en images. J’ai essayé de la traduire en français mais si on remplace « attachement » par pièce jointe, c’est beaucoup moins drôle !

Et vous, aimez-vous les blagues zen? Faites en part dans un commentaire. Si vous en connaissez une n’hésitez pas!

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Oct 15

Vivez-vous cette contradiction entre desir et peur du regard des autres?

peur du regard des autres4Désir et peur du regard des autres

 

J’écoutais une conférence l’autre jour sur le fait que les thérapeutes ont peur de se lancer.

 

Ce sont bien entendu les cordonniers qui sont les plus mal chaussés. Les thérapeutes savent « coacher » leurs élèves mais ont du mal à profiter eux-mêmes de leurs précieux conseils.

 

Le conférencier a alors demandé à l’assistance, constituée principalement de thérapeutes, de fermer les yeux et de s’imaginer en train de lancer une de leurs formations afin de détecter la peur la plus prégnante.

 

Parmi les plus récurrentes se trouvait la peur du jugement, la peur de parler en public, la peur de ne pas y arriver et la peur du regard de l’autre.

 

Cet article est proposé pour la Croisée des blogs organisée par Laurence du blog happy soul sur le thème du regard des autres.

 

J’ai accepté de faire le test en étant assez sure de moi et j’ai été surprise de trouver une peur qui avait échappé à ma pratique de la technique TIPI (technique d’identification des peurs inconscientes) :

 

La peur de ne pas être légitime dans le regard de l’autre! Ainsi donc, ma légitimité dépendrait du regard de l’autre ? J’étais intriguée. J’ai donc commencé un travail d’approfondissement à propos de ma découverte et vous allez voir à la fin de l’article dans quelle aventure à rebondissement cela m’a amené.

 

Comme j’ai dépassé le stade où mes peurs me font peur, je suis plutôt contente d’en dénicher une de temps en temps sur laquelle je peux travailler.

 

Cette gigantesque mémoire qui m’a sauté à la figure a titillé mes talents d’enquêtrice.

 

Le regard, une partie essentielle de mon travail de thérapeute

 

Je fais très attention au regard que je porte sur mes clients. Je sais que, d’une certaine manière, ils me ressemblent mais je sais aussi qu’ils ont leur propre chemin de vie.

 

Je peux leur montrer les différentes options qu’ils ont dans la vie, les conséquences que cela aura mais je m’abstiens de porter un jugement sur le choix qu’ils devraient faire.

 peur du regard des autres20

 

Je ne m’attends pas à ce qu’ils se comportent de telle ou telle manière parce que je n’ai pas une vision totale de ce qu’ils sont venus réaliser sur terre. Ce sera à eux de se poser la question et d’y répondre.

 

La relation d’aide est pleine de pièges, en particulier celui de savoir mieux que l’autre ce qui est bon pour lui.

 

Tout comme un enseignant accepte que ses élèves se trompent, un thérapeute accepte les doutes et les incohérences de ses clients.

 

De leur côté, les clients font, la plupart du temps, une projection massive sur leur thérapeute.

 

Ils utilisent la surface projective qu’il représente (en tant que parent putatif) pour imputer à ce dernier toutes les caractéristiques réelles et sublimées de leurs parents.

 

Ainsi, les projections positives alternent avec les projections négatives. En tant que thérapeute, il est bon d’y être préparé sans s’identifier à ce que le client pense de vous.

 

Ni dans le positif, ni dans le négatif. Je sais que les jugements de mes clients n’ont rien à voir avec moi, cela a à voir avec leur histoire parentale.

 

Un thérapeute ne peut pas rechercher la reconnaissance dans le regard de ses clients sous peine de grosse désillusion.

 

Manipulateur, irresponsable, sauveteur, bienveillant, aimant, froid, présent, distant, voilà ce que chaque client voit en lui . Pourtant, tous ces adjectifs ne parlent que de ce sur quoi le client s’est construit.

 

Il en est de même pour toutes les relations. Vous ne voyez chez l’autre que ce qui vibre en vous, comment pouvez-vous imaginer vous définir en fonction du regard de l’autre ?

 

Trop ceci ou pas assez cela ? En comparaison à quelle mesure-étalon ? Qui décide de la norme ?

 

Aujourd’hui personne mais ça n’a pas toujours été le cas…il y a bien un moment dans votre vie où vous vous êtes construit dans le regard des adultes de votre entourage.

 

La peur du regard des autres commence tôt

 

Malheureusement, le regard bienveillant n’est pas toujours ce que vous avez vécu dans votre enfance.

 

Le regard de vos parents n’est jamais perçu comme neutre. Ou bien il respire la bienveillance et vous savez que vous avez une place bien à vous dans votre famille ou bien il est exigeant et vous n’êtes jamais là où on vous attend, ou bien encore, il est indifférent et là, les gros problèmes relationnels sont à envisager pour la vie future de cet enfant.

 peur du regard des autres25

 

Si adulte, vous voulez vous affranchir du regard des autres, il ne vous suffira pas d’apprendre à les ignorer.

 

Et si la peur du regard des autres, de la critique, de ne pas trouver votre place, d’être transparent, de ne pas exister, de ne pas être parfait, de ne pas être adéquat, d’être un imposteur, d’être sans valeur, d’être insuffisant etc… vous colle à la peau, vous aurez à travailler sur les raisons de votre identification.

 

Pour quelles raisons votre identité a t-elle eu du mal à se forger ?

 

En voici quelques unes qui vous sont peut-être familières:

 

  • Vous avez été transparent, vous étiez noyé dans la masse des frères et sœurs.
  • Vous avez été soumis au regard d’un parent rempli d’exigences à votre égard, exigence de résultats scolaires, d’exploits sportifs, de critères esthétiques etc.
  • Vous ne connaissiez pas votre père
  • Il y a un doute au niveau de la paternité de l’un de vos ancêtres
  • Vous avez été abandonné
  • Vous avez été adopté
  • Vous avez vécu des abus
  • Vous avez été pris pour un prolongement (ou une annexe) de votre père ou de votre mère et vous avez été contraint de vivre une partie de leurs espoirs à leur place.
  • Un parent a totalement projeté en vous ses propres caractéristiques et ses souffrances comme si c’était les vôtres.
  • Un parent vous a fait comprendre qu’il n’arrivait pas à avoir un sentiment d’appartenance avec vous
  • Vous avez vécu une dictature parentale
  • Vous n’aviez pas le droit de parler
  • Un rôle (autre que celui de l’enfant) vous a été assigné: protection, soutien, confident, parent de remplacement etc …
  • Vous n’avez pas eu le choix de votre métier ou de faire des études.
  • Vous étiez un otage entre deux membres de la famille
  • Vous avez vécu longtemps chez vos grands parents
  • Vous avez vécu loin de vos parents
  • Vous êtes à cheval entre deux nationalités ou deux races.
  • Vous êtes le fruit d’un viol ou d’un inceste
  • Vous avez été privé de vos droits d’enfant (si vous voulez connaître les droits de l’enfant, cliquez sur le lien bleu:)

Etc… la liste est longue.

 

Si vous avez répondu oui à au moins une des questions, il y a fort à parier que ces peurs liées à l’identité soient encore visibles dans votre vie d’adulte.

 

C’est votre inconscient qui porte les traces de ces souffrances passées et les croyances qui en découlent prévalent sur votre bonne volonté à vous affranchir du regard des autres.

 

Si c’est votre mémoire cellulaire qui réagit au regard des autres, vous ne pouvez pas faire comme si vous n’étiez pas touché.

 

Vos réactions sont le fruit de décisions précoces qui vous ont permis de survivre sans succomber à l’impuissance totale et au désespoir.

 

Il y a deux réactions possibles si vous avez eu du mal à vous forger une identité, ou bien:

 

  1. Ce n’est pas moi, c’est toi le problème
  2. Ce n’est pas toi, c’est moi le problème

 

Ou vous vous dévalorisez, ou bien vous dévalorisez l’autre, (voire les deux) il n’y a pas de mesure intermédiaire.

 

Les parents vous disent que c’est vous le problème, d’ailleurs ils vous emmènent chez le psy (dans le meilleur des cas) avant d’y aller eux-mêmes.

 peur du regard des autres11

 

Vous pouvez aussi décider que c’est vous le problème, il doit bien y avoir quelque chose qui cloche chez vous, sinon vous vous sentiriez mieux et plus aimé.

 

Vous pouvez aussi rester coincé dans l’exigence que vos parents aient été autres et vous continuez à penser que c’est eux la source de tous vos maux, même encore aujourd’hui.

 

Ces conclusions et interprétations que vous avez faites, enfant, sont encore visibles dans votre univers relationnel ou celui du travail si vous y prêtez attention.

 

Dès que vous êtes sous stress, vous retrouvez l’autoroute neuronale crée par vos comportements d’enfant: vous attirez à vous des regards indifférents ou jugeant comme à cette époque passée et vous réagissez comme vous le faisiez enfant.

 

Vous programmez en quelque sorte l’autre pour qu’il vous fasse revisiter vos peurs d’antan.

 

Vous lui faites rejouer le parent sous pression qui ne supporte rien, qui croit détenir la vérité universelle, qui vous demande de vous conformer sans trop « exister » faute de quoi, il vous rejette, vous nie ou vous agresse.

 

N’oubliez pas qu’en tant qu’enfant il est un âge où vous n’aviez pas la possibilité de remettre en question le comportement ou le regard de vos parents. Il est donc normal de garder quelques traces de peur.

 

Que faire alors aujourd’hui en cas de peur du regard de l’autre ?

 

Sur les blogs, vous lirez cette sage recommandation : N’oubliez pas que tous les individus que vous croisez ont leurs propres soucis, leurs propres priorités et ont autre chose à faire que de vous juger.

 

C’est vrai aujourd’hui mais votre réactivité vient d’un passé où effectivement vos parents avaient d’autres priorités que vous et n’avaient aucune patience pour vos maladresses. Il ne suffit pas toujours de s’auto-hypnotiser pour réussir à faire disparaître votre peur.

 peur du regard des autres9

 

Vous lirez aussi : « Arrêtez d’imaginer ce que les autres pensent de vous ». Si vous y parvenez tant mieux. Mais, n’oubliez pas que, dans votre enfance, c’était vital. Il était important de devancer les difficultés par peur des « pétages de plomb » des adultes que vous ne pouviez pas contrôler.

 

Je pense par exemple à un parent alcoolique, une mère dépressive ou bipolaire. Il était difficile de prévoir ce qui allait l’énerver donc vous avez développé des trésors d’empathie pour ne pas vous faire surprendre.

 

Cela vous a demandé beaucoup d’énergie et vous a empêché de vivre votre vie d’enfant insouciant et confiant,  vous regardiez en permanence par dessus votre épaule.

 

Vous lirez aussi : « ne vous inquiétez pas, les autres jugent en fonction de leur système de valeur. »

 

Eh bien, justement elle est là votre angoisse, vous ne connaissiez pas le système de valeur de vos parents. Laissez moi vous donner un exemple :

 

Lorsqu’un fille se maquille à 13 ans et qu’elle se fait traiter de P..in, elle ne comprend pas le système de valeurs de sa mère. Elle croit sincèrement que cette dernière ne l’aime pas et qu’elle fait tout pour lui pourrir la vie.

 

Si on décortique, la mère a subi des attouchements à l’adolescence, elle s’est plainte à sa mère qui lui a dit que c’était de sa faute et qu’elle n’avait que ce qu’elle méritait à attiser les regards.

 

Devenue adulte, cette mère fait en sorte que sa fille ne soit jamais accusée de cela et qu’il ne lui arrive rien. C’est maladroit de sa part, mais cela part d’un fort sentiment de protection à l’égard de sa fille.

 

Malheureusement, cette dernière ancre une mauvaise image d’elle-même, doublée d’un auto-jugement alors que le parent voulait juste la protéger.

 peur du regard des autres26

 

C’est pourquoi, je vais vous faire d’autres propositions et vous donner de nouvelles pistes de réflexion si vous souffrez vous aussi de la peur (doublée du désir) du regard des autres.

 

Quelle attitude adopter lorsque vous êtes sujet à la peur du regard des autres ?

 

Ce qui peut vous aider aujourd’hui, c’est d’imaginer que les deux ont affaire à une mémoire. Celui qui juge et celui qui est jugé. Chacun est responsable de ce qu’il crée dans sa vie.

 

De votre point de vue:

 

  • Apprenez à identifier et respecter vos propres besoins. Si vous avez besoin de tendresse, mettre une mini jupe en cuir n’est peut être pas le vêtement approprié.
  • Faites des demandes de massage et de câlins plutôt que de vous exposer aux regards.
  • Sentez ce qu’il se passe dans la présence de l’autre lorsque vous surprenez votre peur du regard et acceptez l’émotion qui se présente sans vous en coupez.
  • Apprenez à être authentique et à prendre le risque d’énoncer ce qui se passe pour vous, ce que vous voulez, ce que vous ne voulez pas.
  • N’agissez pas sous le coup de l’émotion par la fuite, l’agression ou l’inhibition.
  • Attendez d’être sorti du cerveau reptilien afin de ne pas générer des dégâts dans votre vie.
  • Développez vos dons et/ou une activité qui vous corresponde totalement et dans laquelle vous sentez que vous vous réalisez.

 

Du point de vue de l’autre :

 

  • Acceptez que l’autre ait des besoins différents des vôtres et veuille les satisfaire
  • Comprenez que l’autre pourrait bien être sous le coup d’une émotion lorsqu’il juge, rejette ou envie.
  • Donnez-lui le droit de se rendre compte (ou pas) qu’il est lui aussi dans une mémoire et que c’est à lui de prendre en charge ses émotions.
  • N’oubliez pas que l’autre ne parle que de lui-même. Ainsi, par exemple, lorsqu’il juge la façon dont vous faites le ménage, il ne parle que de la vision de la propreté dans son enfance. (S’il n’avait aucune mémoire au ménage, il n’aurait pas besoin de vous juger.)

 

A quoi cela vous sert-il d’avoir peur du regard des autres aujourd’hui ?

 

C’est rarement le genre de question que vous vous posez. En général, vous avez peur donc il faut régler le problème.

 

Je vous demande maintenant de regarder cette peur du regard des autres sous l’angle des bénéfices secondaires inconscients.

 

Pendant que vous avez peur aujourd’hui du regard de l’autre qui ne peut, en définitif, pas vous faire tant de mal que ça, vous évitez soigneusement de vous occuper de l’enfant dont les maladresses ont été décortiquées et dont on s’est moqué pendant des années.

 

Avoir peur de quelque chose d’improbable au présent vous dédouane de sentir à quel point vous étiez sous terreur, enfant. Vous ne pouvez pas avoir peur aujourd’hui de quelque chose qui ne vous est pas déjà arrivé.

 

Plus vous êtes petit et plus le danger du rejet est mortel: vous n’aviez pas d’autre univers que celui de vos parents pour relativiser votre impuissance et votre souffrance.

 

Parfois, croire que les autres vous jugent et disent du mal dans votre dos, c’est plus facile que d’imaginer une totale indifférence. Au moins vous êtes au centre de leur préoccupations !

 

Comment vous souvenir aujourd’hui de ce climat d’insécurité ? En continuant à croire que les autres sont comme vos parents.

 

Projeter sur les autres votre peur est un moyen de ne pas partir à leur découverte et voir leur différences. Ainsi, vous restez à l’abri dans le connu.

 

Le cerveau est ainsi programmé : entre s’amuser et ne pas souffrir, il choisira toujours ne pas souffrir. Dans ce cas-ci, ne pas souffrir, c’est anticiper le rejet et donc avoir peur des réactions, des jugements et du regard des autres.

 

Vous n’en êtes peut-être pas encore à rencontrer vraiment les autres, vous en êtes toujours à vous protéger de ce que vous avez subi enfant.

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Voyez que vous avez de très, très bonnes raisons de garder cet attachement à votre peur du regard des autres ! Cela vous sécurise !

 

Tant que vous n’avez pas compris cette notion d’attachement à des comportements passés et que vous ne voyez pas combien ils sont enregistrés comme sécuritaires, vous ne pourrez pas vous dégager de votre peur.

 

Vous portez en vous le jugement que vous voyez chez l’autre à votre égard

 

Si vous voulez régler votre problème avant tout, c’est aussi parce que vous n’avez pas de compassion pour le petit en vous qui se soumet au regard des autres dans une impuissance et une grande vulnérabilité.

 

Vous le jugez, il ne devrait pas avoir peur du regard des autres. Il faut qu’il soit fort, endurant, téméraire….pas cette « lavette » qui tremble devant l’autre.

 

Sans vous en apercevoir, sous couvert de vous soigner, vous guérir ou vous développer (développement personnel oblige), vous n’acceptez pas cette partie fragile de vous-même.

 

Vous voulez qu’elle s’en sorte, qu’elle réussisse, que vous puissiez être fier de ne plus avoir peur, d’avoir retrouvé la confiance, bref d’avoir dépassé tous ces enfantillages.

 

Ne faites-vous pas alors comme certains de vos parents qui voulaient des résultats plutôt que d’avoir de l’empathie pour vos difficultés?

 

C’est cela toute l’essence de la technique Ho’oponopono : nettoyer les mémoires de votre subconscient avant de miser sur la réussite de vos entreprises.

 

Vous vous plaignez du regard que les autres portent sur vous mais vous entretenez des jugements plus durs encore avec vous-mêmes.

 

C’est aussi cela la loi d’attraction : vous attirez à vous des gens qui vous traitent comme vous traitez cet enfant en vous.

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Modifiez votre regard et développez de la compassion envers cet enfant en vous et vous n’aurez plus à craindre le regard des autres.

 

Regardez de plus près cet enfant faire : il cherche encore une approbation dans le regard des autres car il n’est pas assuré dans son sentiment d’identité et sa sensation d’exister pour quelqu’un.

 

Que le regard qu’il croise soit conciliant ou désapprobateur, en fait, peu lui importe du moment qu’il est reconnu comme existant. Mieux vaut recevoir une claque que d’être ignoré.

 

Vous pouvez être indifférent à l’opinion que l’autre a sur vous mais vous aurez plus de mal à ne pas réagir à un manque de reconnaissance de votre existence même.

 

C’est le moment que je vous explique ce qui vient de m’arriver en lien direct avec ce sujet.

 

Je me suis fait hacker mon blog la semaine dernière par un hacker parasite qui s’est installé dans le domaine de Forme Sante Ideale et qui a pris les commandes de mon blog.

 

Du jour au lendemain, il (ou elle) a installé des pubs sur lesquelles vous pouviez cliquer et qui, à chaque clic lui rapportaient de l’argent.

 

Trop fort, me suis-je dit, cet autre vient me montrer à quel point je me sens illégitime à gagner de l’argent via mon blog.

 

C’est un peu comme s’il me disait: « si tu as peur de gagner ta vie avec ton blog, je vais le faire à ta place ».

 

Je l’ai donc enregistré comme le coup de pied au cul de l’univers qui me pousse, non pas à me faire payer pour mettre des publicités sur mon blog mais à proposer mes formations on-line.

 

Pour pas mal de thérapeutes, l’argent n’est pas une obsession mais juste une énergie nécessaire pour vivre.

 

En pensant cela, (et je m’inclus dedans), nous omettons souvent de regarder nos peurs, celle d’être vues, d’être critiqués, d’être illégitimes etc… vous vous souvenez de l’exercice qu’on m’avait proposé en début d’article…

 

Je n’avais donc pas tout à fait senti ce que ça me faisait que quelqu’un usurpe mon identité et utilise mes créations à ses propres fins. J’avais vite réagi en me faisant aider mais, vous le savez aussi bien que moi, lorsqu’on est immergé dans une mémoire rien ne fonctionne, même pas l’aide!

 

Alors le hacker (ou la?) a mis une pression supplémentaire : elle a fait disparaître la vente de mon livre sur les couleurs (mon bébé), ainsi que ma présentation et ma photo dans l’onglet « qui suis-je » ?

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Là, j’ai senti. L’intrusion dans mon univers c’est une chose, que l’on me fasse disparaître et que l’on nie mon existence, là c’était une autre histoire.

 

Ça ne m’amusait plus du tout. Je pense même avoir senti de la peur même si j’avais eu du mal à la définir

 

J’ai continué à demander de l’aide mais il n’y avait pas moyen de déloger le hacker. J’avais encore la possibilité d’incriminer quelqu’un mais un autre fait étrange s’est produit : ma photo de Facebook a aussi disparu ! Rien à voir avec le hacker!

 

Là, j’ai vraiment su que j’étais au cœur d’une mémoire gigantesque. J’ai reconnu ma problématique à l’identité, ma peur être vue, ma peur de disparaître et de ne pas exister. Je collectionne pas mal d’ingrédients de la liste que je vous ai soumise plus haut.

 

Dans ma vie, j’avais déjà changé trois fois d’identité (la première fois à 4 ans) avant de changer mon nom pour celui de mon mari. Dans cette histoire, en fait, c’est toute mon existence de ces 3 dernières années qui était remise en question. (en apparence bien entendu)

 

J’ai commencé à nettoyer (avec la méthode Ho’oponopono entre autres) et à sortir toute ma batterie de pratiques pour m’immerger littéralement dans la mémoire.

 

Les exercices et pratiques que j’ai déployées ont commencé à porter leurs fruits: j’ai rêvé de ma mère enceinte comme si je me propulsais à l’âge de ma vie intra-utérine.

 

Si je ne portais pas à l’époque le nom de mon père, c’est que j’étais considérée comme une enfant illégitime. Une fille-mère n’était pas bien vue à l’époque. Il ne fallait sans doute pas que ça se voie qu’elle était enceinte.

 

Aujourd’hui encore, chaque fois que je veux me mettre en avant, être vue, présenter mon livre et bientôt mon second, je suis rattrapée par ma mémoire cellulaire qui me dit de rester cachée et de ne pas être visible parce que je suis encore illégitime.

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En fait, même si tout a l’air de se passer aujourd’hui, tout ceci pourrait bien être le climat angoissant dans lequel a vécu ma mère avant ma naissance.

 

C’est un peu comme si j’avais intégré en moi les pensées de ma mère en croyant que c’étaient les miennes. C’est ce que tous les fœtus font.

 

Ce sont les pensées déroutantes d’une mère qui apprend qu’elle est enceinte : sans doute un mélange d’exaltation et de panique surtout s’il est question de légitimité, de rejet de la famille et de sentiment d’isolement.

 

C’est bien cela que je dois nettoyer car la peur du regard des autres et la peur d’être illégitime pourrait bien ne pas m’appartenir dans sa totalité.

 

De votre côté, retrouvez les circonstances familiales d’avant votre naissance et vous verrez qu’elles déterminent en partie vos comportements dans la vie tant qu’ils ne sont pas « nettoyés ».

 

Le lendemain de ce rêve et après une longue nuit de pratique Ho’oponopono, mon amie webmaster avait trouvé les coordonnées du hacker en question et s’apprêtait à porter plainte pour dénoncer ses pratiques frauduleuses.

 

Voilà pourquoi il était important que le hacker fasse disparaître mon livre, ma création et toutes mes images identitaires. Sinon comment savoir que je vibre encore à cette mémoire ?

 

C’est là que le « je te remercie, je t’aime » de la technique Ho’oponopono prend toute sa signification. J’ai surtout compris que, disparaître des regards est beaucoup plus effrayant qu’avoir peur du regard des autres !

 

Rassurez-vous, je vais continuer à écrire des articles mais, pour ceux qui veulent aller plus loin, j’aurai bientôt d’autres propositions à vous faire.

 

Et vous, vous reste t-il des peurs de cet ordre ? Que vous inspire ce genre d’anecdotes? Dites-le dans un commentaire juste en-dessous.

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