1°) Psychologie des couleurs: le jaune ne connait que sa vision étroite
J’ai toujours de très bonnes raisons pour faire Ho’oponopono.
Souvent c’est pour nettoyer un état émotionnel, une difficulté ou une souffrance mais les ¾ du temps c’est pour nettoyer mon mental.
Je vais vous raconter quelques unes de ses facéties et je suis certaine que vous allez, comme moi, trouver d’innombrables situations où faire Ho’oponopono.
Je lisais ce matin sur Facebook l’épitaphe virtuel d’un gars qui vient de perdre une personne importante pour lui. Je lis un peu en diagonale et je comprends que c’est sa tante avec qui il était très en lien qui est partie.
Puis comme il avait l’air de parler de sa mère aussi, je relis le texte parce que je n’étais plus certaine de bien comprendre son propos.
Et là, Gasp!, je découvre qu’il ne parle que de sa mère du début à la fin. Pas l’ombre d’une tante dans son texte !
La tante, c’est mon cerveau qui a fait ça ! Il connait, il a été élevé une bonne partie de sa vie par sa tante donc il fait des associations avec sa vision étroite et il repeint toute la réalité avec cela.
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Le mental (associé à la couleur jaune) veut avoir raison. C’est lui le centre du monde. Cet article est la 2 eme partie d’un ensemble sur le jaune et le mental.
Pour lire la première partie de l’article, cliquez sur psychologie des couleurs 1.
Alors, que s’est il passé vraiment pour moi?
Une fois que mes yeux ont enregistré (et créé de toute pièce des mots dans le texte!) que c’est de la tante dont on parle, mon mental défend sa vision.
Il veut avoir gain de cause et être entendu puisqu’il est sur de lui…mais sur de quoi en fait ? De projeter son monde sur tous les évènements de sa vie!
J’étais effarée de ce que mon mental est capable de faire ! Dire qu’on se fie à ses sens pour appréhender la réalité !
Vous avez déjà égaré vos clés et vérifié de vos propres yeux qu’elles n’étaient pas dans votre sac? Et puis quelqu’un d’autre que vous cherche au même endroit et les trouve!
Voilà ce que je veux dire quand je m’interroge sur la fiabilité de nos sens.
Dans mon monde à moi, c’est vrai que ma tante a pris la place d’une mère mais c’est vrai aussi que je l’ai vu écrit dans l’article.
Dans le monde de l’autre, il a juste parlé de sa mère. Vous ne pouvez jamais savoir ce qu’il y a dans la lorgnette de l’autre parce que vous ne voyez que la votre!.
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Le mental est parfaitement capable de contrôler vos sens. De vous faire voir ce qui n’existe pas, de vous faire sentir ce qu’il a besoin que vous sentiez, de bloquer le ressenti de ce qu’il ne veut pas que vous sentiez !
Lorsque je reçois des couples en consultation, je suis toujours ébahie de voir comment chacun vit sur une planète différente.
Chacun défend son point de vue. Le jaune ne sait pas qu’il se croit seul au monde. Il a forcément raison. Dans son monde c’est vrai mais pas dans le monde de l’autre !
En général, je prends d’abord les personnes séparément pour comprendre sur quelle planète elles vivent avec leur mental.
Puis je les vois ensemble pour qu’ils puissent découvrir que la personne avec laquelle ils sont en relation vit en fait sur une autre planète. qu’eux
Tant que vous n’avez pas conscience de cela, vous allez vous voir en train d’argumenter ou d’insister dans une conversation parce que vous êtes certain que c’est vrai sur votre planète.
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Demandez-vous ce que vous essayez de défendre finalement. Et si ce que dit l’autre était vrai dans son monde ? Pourquoi ne pas le laisser à ses croyances…
Alors, peut-on trouver un dénominateur commun entre deux personnes lorsque chacune perçoit le monde au travers de son mental ?
A bien y regarder, trouver un terrain d’entente pour les couples représente 5% de la séance.
Les 95% restants sont dédiés à ramener chacun à ses interprétations, à sa vision erronée, son jaune quoi!
Qu’est ce que je fais pendant ce temps là mis à part le fait de mettre à disposition tous mes outils thérapeutiques ?
Je fais Ho’oponopono (je vous explique plus loin dans l’article comment faire si vous ne connaissez pas).
Parce que si chacun d’eux est sur une planète différente, je ne fais pas exception.
Alors, pour être certaine de ne pas laisser ma planète interférer avec la leur, je nettoie mon mental et sa vision avec Ho’oponopono.
2°) Ho’oponopono, le meilleur antidote contre le mental
Avez-vous déjà essayé de raisonner un mental en pleine insécurité, quelle soit financière ou liée à des humains ?
Pas facile d’en venir à bout. Vous avez beau jouer la carte d’un grand frère qui vous met une petite claque dans le dos et vous dit « t’inquiète pas, ça va aller », il ne se laisse pas facilement convaincre.
En plus, associé au cerveau gauche, il a des arguments en béton armé. Il cherche à vous prouver que vous êtes bien en insécurité et il est très convainquant.
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Il arrive à vous vendre que vous êtes en danger même si tous les compteurs sont au beau fixe.
Chercher la paix ne sert pas à grand chose, il suffit de faire taire son mental pour l’obtenir !
J’ai un ami qui a vendu sa voiture récemment.
Son mental avait tout sécurisé, le jaune était à fond dans les starting blocs, il connaissait toutes les arnaques possibles pour être certain de ne pas tomber dedans.
Et bien que l’acheteur ait montré toutes les preuves de sa crédibilité financière, cet ami continuait à avoir peur de l’arnaque.
Le mental ne lâche pas son insécurité, et si vous lui prouvez que tout va bien, il va vous trouver dans l’heure une nouvelle source d’insécurité.
Pourquoi ? Parce que nous avez, grâce à la peur, appris à vous méfier de tous les humains au fil des expériences traumatisantes de votre vie.
Vous avez oublié de mesurer à quel point ce sont les adultes de votre enfance (ainsi que les fameux grands frères et grandes sœurs) qui n’étaient pas si fiables que cela…
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Lorsque c’est votre cas, que votre mental tourne en boucle avec son os favori, commencez à faire Ho’oponopono.
Non pas pour régler votre problème mais pour faire lâcher votre mental et trouver la paix.
Il se peut qu’une solution créative émerge, loin de tout ce que votre mental pourrait imaginer. je vous raconte ma dernière expérience de voyage, il y a quelques jours à ce propos.
3°) Psychologie des couleurs: Comment ho’oponopono vient à bout du jaune
a-Le jaune aime comprendre
Je me définis aujourd’hui beaucoup plus par mon cerveau droit (créatif mais approximatif) que par mon cerveau gauche (rigoureux mais sans inventivité).
Pourtant, j’ai réussi (il y a quelques jours) à me faire avoir pendant un certain temps par mon mental performant qui voulait comprendre.
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J’étais à Bali. J’ai décidé de faire fabriquer des batiks énergétiques qui servent à faire monter le taux vibratoire des pièces de la maison ou des locaux de travail.
J’en emmène toujours un dans les chambres d’hôtel où je séjourne pour nettoyer l’énergie des autres occupants (ainsi que la mienne) et augmenter les vibrations de la chambre.
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Sauf que là, je cherchais l’adresse (j’étais en scooter) que je ne trouvais pas.
b- Le mental veut à tous prix trouver des solutions
Mon mental s’en est mêlé et m’a proposé toutes sortes de solutions pour atteindre mon objectif.
Au début, j’ai refusé, j’étais persuadée qu’avec mon cerveau droit, j’allais tomber sur la boutique comme c’est souvent le cas.
Sauf que parfois, rien de nos schémas habituels ne fonctionne. Je fais la rue dans un sens puis dans l’autre, on parle quand même d’une rue qui fait 10 kilomètres !
Je décide alors de sortir mon « jaune », c’est à dire un mental qui passe au peigne fin toutes les enseignes pour n’en rater aucune.
Le mental aime la systématisation, rien ne lui échappe, tout est sous contrôle et il ne veut rien manquer.
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Sauf que là, ça ne fonctionnait pas non plus, pas de boutique, pas de sourire de bouddha en vue (c’était le nom que je cherchais sur l’enseigne).
Le mental n’aime pas quand les choses (et les humains aussi d’ailleurs) lui résistent.
Il veut comprendre s’il est dans la bonne rue. Je m’arrête donc dans 2 ou 3 boutiques pour confirmer que c’est bien la bonne rue.
Pas de souci on y est même si la rue fait plusieurs kilomètres de long. Il passe alors au numéro de la rue.
Le mental minimise le stress et comme le fameux grand frère il cherche à me sécuriser, « ne t’inquiète pas on va trouver ».
Il scrute les numéros pour en déduire logiquement où doit se trouver le numéro 6.
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Chou blanc. Il n’aime pas ce qu’il considère comme un chaos et le système de numérotation lui échappe.
A ce moment là je n’ai pas encore le réflexe Ho’oponopono, je suis persuadée qu’une boutique dans une rue ce n’est pas sorcier.
Sauf que j’ai rendez-vous à une heure précise et cela crée une petite tension.
c- Le mental aime tout prévoir
Pourtant mon mental avait tout prévu, j’avais regardé l’adresse sur Google et j’avais une carte du coin dans le scoot.
Mais vous le savez maintenant, une mémoire est une mémoire et quand on est coincé dedans plus rien de nos trucs habituels ne fonctionne.
Alors je commence à faire ho’oponopono sur ma mémoire (que je connais chez moi) à propos des adresses inconnues.
Je m’adresse à ma petite qui est souvent perdue au niveau de la géométrie dans l’espace. Elle porte des mémoires à se retrouver seule au milieu de nulle part sans un parent en vue !
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Voilà ce que donne la prière Ho’oponopono dans ce cas:
- Je suis désolée, je n’avais pas vu que tu portais des mémoires d’errance où il n’y a pas d’humain capable de te montrer la bonne direction.
- Pardonne-moi de stresser aujourd’hui quand ‘il n’y a aucun réel enjeu alors que tu portes des mémoires angoissantes d’enfant perdu et abandonné.
- Je te remercie de me faire vivre ce petit stress, ça me rappelle que j’ai grand intérêt à venir faire Ho’oponopono pour te libérer.
- Je t’aime
Ça y est la machine est partie. Je n’ai plus besoin de mon cerveau logique pour trouver la boutique.
Je sais que, tant que la mémoire est là, je ne risque pas de la trouver, une petite de quelques mois est aux commandes, je peux juste m’occuper d’elle.
Je me détends et je commence à accepter qu’il est possible que je ne trouve jamais le N°6.
d- Le mental ne lâche pas le morceau
Puis je me surprends à re-scruter les enseignes avec un fond de « mais si je vais y arriver ».
Pourquoi le mental a t-il toujours besoin de se prouver qu’il va y arriver ? Pour faire taire l’enfant en soi à qui on demandait des choses qu’il n’était pas capable de faire sans aide.
Je l’ai vu un nombre incalculable de fois à l’œuvre. Pas plus tard que la semaine dernière.
Lorsque nous partons en Thaïlande, nous emmenons la plupart du temps un petit groupe d’irréductibles prêts à travailler sur eux mais qui veulent passer du bon temps et avancer dans leur quête intérieure dans la libération de leurs mémoires.
L’un d’eux s’est surpris dans une compulsion au faire plutôt que juste « être » et se détendre dans un cadre idyllique.
Il a tenu bon tous les jours en freinant son hyper activité puis il a craqué et a loué un surf.
Pas une petite planche pour s’amuser, un vrai surf comme les pros de la vague.
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Évidemment il s’est épuisé à la tâche jusqu’à ce qu’il réalise qu’il s’était encore donné un défi plutôt que de s’amuser.
A moins qu’ils ne soient ludiques et générateurs de joie, les défis qu’on se donne sont souvent pour plaire à quelqu’un. Un parent en fait de notre passé.
Un à qui on va pouvoir prouver qu’on sait bien faire sans avoir appris…que se cache t-il derrière cette compulsion au faire et de réussir tout seul un exploit ?
Souvent le désir de ne pas accueillir un enfant blessé dont un parent (souvent le père) ne s’est pas occupé .
Personne n’a fait franchir les étapes difficiles à l’enfant en le tenant par la main et en construisant en lui la foi et la confiance.
Donc mon mental avait encore envie de se prouver qu’il allait y arriver. Il était même capable de me dire que Ho’oponopono ne fonctionnait pas.
Bon je fais un petit aparté ici parce que l’objectif de Ho’oponopono n’est pas de régler vos petits problèmes domestiques pour être encore plus performant.
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Ho’oponopono vous aide à nettoyer vos mémoires douloureuses ainsi que celles de l’humanité pour revenir à l’état zéro, c’est à dire dans l’unité et l’inspiration.
Si dans le processus, cela règle vos petits soucis du moment, c’est tant mieux mais ce n’est pas le but ultime.
J’ai donc continué à faire Ho’oponopono tout en décidant de rentrer tranquillement à mon hôtel.
Sans lâcher le nettoyage de la mémoire !
On me demande souvent combien de temps il faut pratiquer Ho’oponopono…
Aussi longtemps que la mémoire vous tient et que vous ne trouvez pas la paix dans cet instant où rien n’a l’air de fonctionner.
C’est pourquoi j’ai continué à pratiquer pour éviter que mon mental ne reprenne le contrôle de vouloir trouver à tous prix la boutique (pour toutes les mauvaises raisons que je vous ai citées plus haut )!
Vous connaissez le mental qui ne lâche pas son os? Tant qu’il le rogne, les nuages tournent en boucle au-dessus de sa tête car il ne trouve pas de solution mais surtout, il en cherche une à tous prix.
Du coup j’ai repensé à la loi d’attraction et aux sempiternelles 4 étapes à respecter pour manifester tout ce qu’on veut dans la matière.
Je ne vais pas vous dire que c’est une vaste connerie. La loi d’attraction existe bel et bien. Certaines fleurs attirent certains papillons. C’est aussi une loi d’affinités.
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Mais la loi de résonance fonctionne très bien aussi. Cachez un diapason dans un placard et faites vibrer un diapason de même nature, il va faire vibrer à l’unisson celui qui est caché dans le placard.
Sauf que l’indication pour manifester, c’est de mettre toute son attention sur ce qu’on veut en y mettant de l’émotionnel, de la visualisation et de l’intensité.
C’est ce que mon mental faisait si je ne le surveillais pas : il était focalisé sur une enseigne et il ne lâchait pas le morceau.
Comment se laisser inspirer si on est obnubilé par ce que qu’on cherche et qu’on veut matérialiser dans sa vie ?
En mettant trop de pression sur ce que vous désirez, vous risquez de le faire reculer de votre champ de vision.
Je continuais à faire Ho’oponopono, cela permettait aussi de nettoyer toutes les pensées à propos du rendez-vous raté et tout ce que le mental voulait se raconter.
Et puis quelque chose d’étonnant s’est produit. Non, la boutique ne s’est pas manifestée par magie.
Mon mental s’est tu !
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Vous êtes tellement habitué à l’entendre radoter que vous n’y prêtez plus attention mais quand il s’arrête, là vous vous en apercevez.
C’est bien cela le fruit du Ho’oponopono, trouver un état zéro qui peut s’apparenter à un état méditatif mais dans l’action.
L’instant d’après une pensée très nette a déboulé dans mon esprit. Pas le chewing gum remaché habituel du mental, une pensée inspirée :
» Remonte ton taux vibratoire, tu t’es complètement plombée à vouloir que ça fonctionne à la force du poignet. »
Ce n’était pas la grande claque dans le dos du grand frère mais bien un conseil avisé à moitié chuchoté. (L’inspiration parle beaucoup moins fort que votre mental)
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Alors j’ai regardé autour de moi ce qui pouvait faire monter mon taux vibratoire. Je n’avais pas de batik sous la main pour cela mais j’avais Bali !
Le vert de la végétation, les rizières, les décorations de rue, la nonchalance tranquille des habitants.
Je sentais que tout cela me faisait remonter une énergie douce et agréable. J’ai rajouté la chaleur agréable de la fin de journée.
Le plaisir de la vitesse en scooter. Les bas-côtés de la route qui ressemblent à des jardins.
Les offrandes disséminées un peu partout. Plus je cherchais des sources de bien-être, plus j’en trouvais, plus j’avais de la gratitude pour la vie et ce séjour à Bali.
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C’est au milieu de cet exercice plaisant qu’un bouddha rose et souriant m’est apparu.
C’était l’enseigne ! J’avais la ferme conviction que j’avais bien arrêté de la chercher et que c’est elle qui était venue à ma rencontre.
J’étais toujours dans cette énergie de gratitude, gratitude aussi pour la pratique Ho’oponopono qui, selon moi, avait encore fait un petit miracle.
La preuve aussi que l’objectif de Ho’oponopono n’est pas de résoudre les problèmes mais de trouver un espace intérieur (l’état zéro) dans lequel le problème n’existe pas.
Bien sur il existe d’autres antidotes au mental mais celui-là est simple, efficace et magique.
Si cette pratique vous interpelle et vous passionne comme elle le fait pour moi, j’organise cet été en Ardèche un stage du 16 au 22 Juillet 2017.(Ecrivez-moi pour avoir plus d’informations, 6 jours pour le prix de 3 habituels)
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J’offre aussi une conférence à Toulon
MARDI 13 JUIN 2017
à 20H Place d’Armes
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Et vous, connaissez-vous cet aspect « jaune » de votre personnalité, qui a besoin de se rassurer, de tout prévoir, de sécuriser à outrance l’avenir et qui, dans ses interprétations, peut être complètement à côté de la plaque? Avez-vous déjà pensé à utiliser Ho’oponopono pour nettoyer votre mental ?Laissez un commentaire
Fév 21
3 choses que tous les couples devraient savoir pour etre heureux
Ho'oponopono, Psychogénéalogie, Relations
by Hannah
Je reçois beaucoup de mails et de commentaires de personnes qui ont eu toutes sortes de mauvaises surprises dans leurs relations amoureuses ces derniers temps et se sentent à des années lumière d’être heureux en couple.
Même si cela n’explique pas tout, je sais que les années 8 (2015, 2+0+1+5=8) et les années 9 (2016, 2+0+1+6=9) sont propices aux changements relationnels.
Un gros nettoyage se fait et la vie réoriente les couples à l’insu de leur plein gré !
Je me suis dit qu’un peu de compréhension pouvait aider à accepter ce qui est, quand bien même ce qui « est » se présente sous forme de rupture ou de situation dite désagréable.
Pour qu’un couple soit heureux, il faut qu’il sache faire de la haute voltige entre le présent et le passé, c’est ce que je vous propose de faire dans cet article.
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Je vais vous décrire la face cachée de vos problèmes relationnels pour que vous puissiez les aborder dans un « oui » plutôt que dans une résistance.
Si vous trouvez que vous n’êtes pas heureux (se) en couple, sachez que tous vos problèmes relationnels sont basés sur un manque d’amour à l’intérieur de vous (pas chez l’autre) et engendrent la peur :
Votre travail va consister à retrouver l’amour en vous avant de vouloir régler votre problème. (simple mais il fallait y penser) C’est ce que nous allons voir dans cet article.
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1°) Comment vivre un couple heureux malgré l’insatisfaction latente
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L’insatisfaction peut être psychologique, émotionnelle, physique, sexuelle, voire spirituelle. Vous la croisez dans votre vie lorsque vous pensez à votre relation et que vous dites : je n’ai pas envie de « ça ».
Vous sous-entendez par là que votre insatisfaction vient de naître (ou elle est là depuis quelque temps) et il est très clair pour vous que c’est l’état de la relation qui génère votre insatisfaction.
Vous vivez aussi avec la croyance mentale, « un couple heureux ne devrait pas vivre l’insatisfaction ». Il n’y a aucun problème avec l’insatisfaction du moment que vous savez quoi en faire!
Votre compagne ou votre conjoint ne remplit aucune de vos attentes et pire, il (elle) fait exactement ce que vous n’aimez pas qu’il (elle) fasse.
Etc…
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Vous oubliez en route que l’insatisfaction vient de beaucoup plus loin que ces dernières années. (ou alors vous êtes amnésique;-))
L’insatisfaction vient de votre petite enfance et ce n’est pas parce que vous n’aviez pas le bon jouet à Noël.
Je ne voudrais justement pas casser votre jouet mais si vous pensez avoir eu une enfance de rêve et si vous vivez l’insatisfaction aujourd’hui, c’est que vous avez tout repeint en rose.
Je ne vous blâme pas, cela vous a probablement aidé à arriver jusqu’à aujourd’hui mais ne négligez pas le fait que vos besoins d’enfants n’ont sans doute pas été satisfaits, j’entends par là des besoins primordiaux qui sont autres que boire, manger, dormir et se laver les dents.
Voici une petite liste de besoins pour vous rafraîchir la mémoire:
Très aimés, vous l’avez sans doute été mais satisfaits peut-être pas!
Vous ne pouvez pas savoir, enfant que tous ces besoins ne sont pas satisfaits car vous n’avez pas d’élément de comparaison, sauf lorsque vous commencez à échanger réellement à l’école avec de vrais amis.
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Cette insatisfaction que vous ressentez pourtant est stockée dans votre inconscient et pour ainsi dire, immunisée pendant un certain temps, le temps qu’il vous faut pour grandir et trouver la relation de votre choix..
Lorsque vous développez des liens adultes et que vos besoins relationnels commencent à être satisfaits, lorsque justement vous aimeriez vivre un couple heureux, l’immunité est alors levée pour que vous puissiez « travailler » ces aspects difficiles de votre éducation.
Vous avez alors à vous libérer de l’empreinte psychique (et parfois physique) que cette insatisfaction a créé en vous, et faire le deuil de ce qu’il ne vous a pas été possible de vivre.
Si vous voulez vivre un couple heureux c’est à dire, avoir une relation amoureuse satisfaisante sans avoir fait ce travail au préalable, vous vivez dans une grande illusion;-)
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Il vous reste cependant une option au cas où vous n’auriez pas fait ce travail de nettoyage…c’est de le faire au sein même de la relation.
Et oui les relations, c’est aussi fait pour vous libérer de vos anciens schémas, à condition de les connaître bien entendu.
Si vous n’avez pas cette conscience, vous allez croire que c’est la relation qui réveille tous vos inconforts et vos insécurités. Vous allez probablement quitter la relation et tenter de faire ailleurs un couple heureux et l’histoire va se répéter indéfiniment.
Ainsi, la prochaine fois que vous êtes tenté(e) de « coller » sur la relation vos propres insatisfactions, souvenez-vous de l’origine de l’insatisfaction dès votre plus jeune âge.
Pour faciliter le nettoyage, vous pouvez utiliser n’importe quelle technique de thérapie ou faire Ho’oponopono à propos de cet enfant en vous et de votre interprétation erronée de la réalité de la relation.
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Je ne suis pas en train de dire que les relations adultes ne sont jamais insatisfaisantes.
Ce que je dis par contre, c’est que, tant que vous n’avez pas fait le ménage dans vos propres insatisfactions, vous ne savez pas ce qui cloche vraiment dans la relation mais vous êtes en quête d’un couple heureux.
Or, il n’est pas question d’être en quête mais bien de le vivre!
Peut-être aussi que lorsque vous aurez nettoyé vos insatisfactions personnelles, il ne restera pas grand chose d’insatisfaisant dans la relation. Sans vous en apercevoir, vous vivrez un couple heureux.
Je vois ces erreurs d’interprétation dans la relation tous les jours auprès de mes clients. Je le vois aussi chez moi ! Ce qui me fait le plus travailler dans le lien, par exemple, c’est le besoin de soutien.
Concrètement en 2016, j’en ai mais régulièrement, lorsque je suis aux prises avec une émotion ou que je piétine parce que je ne sais pas faire au niveau de la technique, je vis cette insatisfaction de ne pas être assez soutenue.
Si je ne travaille pas cet aspect de moi qui se croit toujours toute seule en charge de tout, je fais peser mon histoire personnelle sur la relation.
J’ai à remplacer la peur de ne pas être soutenue par mettre du cœur sur ma mémoire. Si je n’étais pas vigilante, je pourrais me faire croire que cela est du à la relation.
Je sais qu’il n’en est rien et ce qui me permet de vite décrocher de mes revendications, c’est la certitude que si un vrai problème s’élève au sein de la relation, l’autre va aussi le travailler de son côté pour se dégager de sa propre histoire.
Ce qui m’amène à un deuxième problème majeur dans la relation : le manque de communication vraie
2°) Comment vivre un couple heureux malgré le manque de communication
Je vois peu de couple ensemble dans le développement personnel. Ce qui signifie que des hommes et des femmes prêts à travailler sur eux se retrouvent dans des relations où l’autre n’a aucune idée du travail personnel à faire sur lui-même.
Pire, votre compagne ou votre compagnon pense que ce sont des « conneries » spirituelles ou de la psychologie de bas étage.
Ce n’est pas une bonne raison pour quitter la personne ! Vos enfants ne connaissent rien à vos livres de développement personnel et cela ne vous empêche pas de les aimer !
Êtes-vous certain(e) d’avoir utilisé la communication vraie ?
Communiquer honnêtement, c’est pouvoir dire de façon authentique ce qui se passe en vous. Pas sous forme de plainte ou de reproche déguisé.
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Communiquer vrai, ce n’est pas se permettre de tout dire à l’autre. De façon un peu généralisée, les femmes ont plus de facilité à parler de leurs ressentis et de leur vie intérieure.
Les hommes souvent n’ont pas appris ce que veut dire communiquer et ce n’est pas l’école qui comble cette lacune!
Ils racontent ce qu’ils ont fait, ce qu’ils ont vu ou ce qu’a dit le voisin. Ils ne comprennent pas ce qu’ils pourraient en dire de plus, ce sont des faits objectifs.
Les femmes, de leur côté, pensent parfois que communiquer c’est dire ce qu’on pense de machin, de ce qu’a fait machine… ou dire ce qu’elles pensent de ce que leur mari a fait ou pas fait.
Communiquer n’est pas dire ce qu’on pense mais dire ce que ça nous fait vivre et ressentir. Pourquoi est ce si important d’exprimer ce que cela vous a fait vivre et ressentir? Parce que vous êtes unique et incomparable.
Si l’homme ou la femme qui vit avec vous raconte ce qu’il(elle ) a fait de façon objective, alors n’importe qui pourrait faire l’affaire. Allez vous promener avec n’importe qui et il vous décrira le même paysage.
Si vous allez voir une exposition, hommes et femmes vont peut être s’entendre sur le fait d’exprimer ce qu’ils ressentent face à un tableau.
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Mais cela est très réducteur. Communiquer c’est pouvoir dire aussi ce que cela vous a fait d’aller au musée avec lui ou elle, que ce soit en termes élogieux ou sur le mode « ça n’ a pas été facile pour moi ».
C’est aussi raconter ce qui vous a touché en dehors du tableau. Lorsque ce groupe d’handicapés est arrivé devant le tableau, par exemple, ça m’a fait…
Lorsque mon sac a sonné quand je suis sorti du musée…quand le motard m’a demandé de me ranger en sortant du musée etc…
Ce que vous aimez voir au cinéma, c’est sans doute de l’action plus que des tableaux statiques mais vous aimez aussi qu’il y ait une transformation du héros.
Le héros fait des prises de conscience et modifie son comportement, ce qui a pour effet de modifier sa vie et la vie de ses proches.
Il en est de même dans la communication dans la relation. Si l’autre fait ou dit quelque chose qui me dérange, me pétrifie ou m’active, j’ai à trouver en moi le courage d’exprimer ce que ça me fait…plutôt que de me taire ou de commencer ma phrase par « j’en ai marre que tu »….
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Une fois que vous avez exprimé combien c’était difficile pour vous, vous devez sous-entendre: « mais je vais m’en occuper »…
Ce qui signifie : j’ai conscience que c’est quelque chose à moi qui vient de s’activer, je vais le nettoyer et retrouver en moi un espace aimant au lieu de rester fixé sur la colère ou la peur que ce que tu as fait a réveillé en moi.
Si l’autre se tait, ne le forcez pas à parler, vous n’avez pas à le prendre en charge. Voyez plutôt ce que cela vous fait qu’il se taise et « travaillez » dessus.
Pas de couple heureux possible si vous ne faites pas attention à la façon dont vous communiquez. Vous voyez le travail se fait même si vous n’avez as en face de vous un grand gourou du développement personnel.
3°) La face cachée de la trahison
Vous n’avez pas besoin d’avoir une double vie pour que l’autre se sente trahi et vice versa. Dès que la trahison s’introduit dans votre vie, c’est la fin de votre couple heureux.
Il suffit parfois d’un regard dans une soirée ou un repas au restaurant pour que l’énergie bascule dans la relation .
La communication est brisée et chacun est en retrait avec une projection négative sur la relation:
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Ne vous y trompez pas, ce n’est l’adulte en vous qui est blessé. Ce dernier sait que c’est sans doute le surplus d’alcool qui a provoqué cela.
L’enfant en vous, par contre se sent rejeté, humilié, blessé, trahi et en grande insécurité.
Si vous ne faites rien pour cet enfant, vous avez 2 réactions possibles : le retrait (mais vous le ferez payer plus tard) ou la colère qui peut aussi se traduire par un jugement ou de la plainte.
Si vous passez immédiatement dans la colère sans sentir la blessure, vous allez vous identifier à quelqu’un de puissant alors que justement vous êtes à votre niveau le plus vulnérable.(et vous n’aimez pas cela)
Personne n’aime cet enfant vulnérable en cas de trahison et personne n’aime se voir sous son aspect jaloux.
N’essayez pas non plus de la jouer, « chacun est libre » en vous coupant de votre possessivité. ce ne sont que des idées mentales sur la relation, la véritable question du moment est: qu’est ce que tu sens?
Surveillez aussi votre posture victime du triangle de Karpman, vous n’avez pas à vous identifier totalement à l’enfant trahi.
Il y a en vous plusieurs facettes à l’œuvre si vous êtes celui ou celle qui se sent trahi. (Au passage se sentir trahi n’est pas une émotion mais un jugement) :
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A propos de confusion, il en est de même pour la personne qui est considérée comme celle qui trahit. Son travail est aussi d’identifier toutes les parties d’elles à l’œuvre :
Contrairement à ce que vous pensez, la personne qui « trahit » n’a pas tellement plus de libre arbitre que la personne trahie. Elle aussi est au cœur d’une mémoire dont elle ignore tout.
Alors, comment concilier tout ce monde agité, ne pas renoncer à son couple heureux et ne pas succomber à la confusion?
En n’oubliant pas de faire un pas en arrière tout en sachant que c’est probablement une mémoire qui a besoin d’être identifiée ou nettoyée.
Les histoires de mes clientes peuvent aller du simple flirt dans une soirée jusqu’à faire un enfant avec quelqu’un d’autre .
Qu’est ce qui peut se cacher derrière une pareille mémoire? Très souvent une mémoire trans-générationnelle.
C’est un peu comme si la vie d’un ancêtre se remettait en scène dans la vie d’un de ses descendants. Pour ceux qui sont à l’aise avec la croyance de vies parallèles ou « antérieures », et si cet ancêtre c’était vous?
Apprendre à remettre de l’amour et de l’acceptation dans ce type de mémoire n’est pas une mince affaire. C’est pourtant ce que la vie peut vous demander.
Un peu de sagesse et beaucoup de conscience de ce qui se joue n’est pas superflu. Même si vous ne le savez pas, 90 % des histoires de trahison nous ramènent aussi à l’enfance.
Vous en doutez ? Que pensez-vous avoir ressenti petit, lorsqu’un nouvel enfant a fait irruption dans votre vie, ravissant tous les regards et l’attention de la mère ?
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Qui est ce troisième larron qui vient s’immiscer dans votre vie à deux ? Très souvent c’est le petit frère ou la petite sœur. C’est d’autant plus vrai si ce dernier ou cette dernière a eu une particularité que vous n’aviez pas…par qui avez-vous eu peur d’être remplacé? Certainement pas un amant ou une maîtresse!
Et si vous n’avez pas de concurrent direct, il se peut que vous portiez un conflit larvé (ou avéré) de vos parents. Ce sont eux qui ont vécu (ou failli vivre) la trahison, c’est vous qui portez la mémoire.
J’espère que votre niveau d’espoir d’avoir un couple heureux est remonté…et que vos illusions en ont pris un petit coup dans l’aile.
Je vous ai présenté 3 difficultés relationnelles récurrentes afin que vous puissiez rapidement retrouver votre cœur et quitter le drame pour continuer à vivre votre couple heureux malgré les turbulences.
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Un seul secret : arrêter de croire que c’est la faute de l’autre si….il n’y a jamais eu d’autre histoire que la votre et cela n’a rien à voir avec la relation…
Vous connaissez les turbulences relationnelles, vous avez traversé, vous avez échoué sur la plage? Vous en avez tiré une grande leçon de vie ? Laissez un commentaire!
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