Category Archive: Psychologie des couleurs

Avr 20

Mourir à soi-même, la belle affaire…nouvelle leçon sur la signification des couleurs

Mourir à soi-même, un thème morbide?


Pas du tout comme vous allez vous en apercevoir dans l’article. Mourir à soi-même est un véritable art de vivre.


Je sais que certains aiment les histoires initiatiques et les histoires à succès.


J’imagine que  » apprendre à mourir » n’est pas la première leçon à laquelle vous pensez.


Cet article est écrit dans le cadre de l’évènement interblogueur organisé par Philippe du blog Apprendre sur soi et avancer sur le thème « Pour apprendre à bien vivre, apprenez à bien mourir».


Au risque de vous décevoir, je vais plutôt vous parler d’histoires où ça ne fonctionne pas dans votre vie.(en apparence). Cet espace où la réussite ne prend pas, c’est ce que j’appelle le carré vide du pousse-pousse.


Peut-être connaissez-vous ce jeu d’enfant où vous déplacez des cases de façon à les ranger dans l’ordre ou obtenir une image.


Pour pouvoir obtenir l’image que vous voulez, vous jouez avec un espace vide (en blanc sur la photo ci-dessous). Par ce point de fuite qu’est la case vide, le jeu de l’égo qui comptabilise les points gagnés ne s’applique plus.

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Vous avez beau faire tout ce qu’il faut, redoubler d’efforts, maintenir des intentions, rien n’y fait : vous faites un pas en avant et régulièrement, tout est à recommencer.


Je ne sais pas dans quel domaine cela s’applique pour vous (peut-être réussissez-vous à échapper à cette loi?) mais pour ma part, je me suis beaucoup battu avec la santé et l’image du corps.


Mourir à soi-même c’est tous les jours

 

Pour d’autres c’est au niveau:

 


  • du travail
  •  de l’argent
  • des relations affectives
  • de la famille en général
  •  des enfants
  •  des parents
  •  de la fratrie
  •  de l’apprentissage
  •  de l’image de soi
  •  de la confiance
  •  de la matière
  •  de la conscience
  •  de la foi
  •  du territoire
  •  du droit à l’existence
  •  des dépendances
  •  de l’autorité
  •  de la faim
  •  du froid
  •  de l’engagement
  •  de l’injustice
  •  de la trahison
  •  de la précarité
  •  de l’abandon

 

et la liste n’est pas exhaustive.

 

C’est un peu comme si dans certains domaines, toutes les recettes qui fonctionnent pour les autres ne s’appliquaient pas à votre vie.

 

Le but, vous vous en doutez n’est pas d’arriver à résoudre un problème mais de l’utiliser comme guide et comme chemin d’éveil.

 

En apparence, c’est une voie où vous semblez perdre plutôt que gagner. Du point de vue de votre Soi, c’est là où s’arrête le jeu de l’ égo.

 

Il est des domaines dans votre vie où l’égo n’arrive ni à se gargariser de réussites ni à utiliser ses échecs comme tremplins vers de futures réussites.

 

Même des personnes influentes dans le développement personnel comme Anthony Robbins partent chercher des réponses chez les maîtres en Inde quand ils arrivent à bout de leurs ressources positives.


L’unité de la vie inclut le positif et le négatif, le noir, le blanc, le yin et le yang, la vie et la mort. Se couper de la mort par exemple est une façon d’amputer la vie.

 

Dans le domaine où ça ne fonctionne pas dans votre vie, vous êtes obligé de plier un genou à terre.


Signification des couleurs: le violet,mourir à soi-même.


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Dans mon système de couleurs, il est donc question de la couleur violette. Ne pas y arriver vous oblige à reconnaître une autorité plus forte que la vôtre, un os dans la moulinette de votre efficacité.

 

Si vous suivez avec beaucoup d’attention le chemin que vous propose ce dysfonctionnement, vous êtes à la veille de grandes révélations mais pas au sens où le mental l’entend. C’est le bon côté de mourir à soi-même!

 

Mourir à soi-même et l’exemple d’une rupture.

 

Si c’est vous qui cassez la relation, vous êtes à court terme prêt pour d’autres aventures ou d ‘autres élans du cœur.

 

Si c’est vous qui êtes lâché, c’est une autre histoire. Le festival des blessures et des défenses va commencer.

 

Tout espoir de réussite et de bonheur s’effondre et même si vous cultivez un faux espoir pendant quelques temps, vous allez être obligé de constater au fil des ans que la séparation est une réalité.

 

Il y a un conflit entre ce que vous voulez et ce qui est. Tant que vous êtes seul dans la course, vous pouvez croire que c’est une question de temps et de stratégie.


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Lorsque votre désir implique quelqu’un qui ne veut pas, ce qui est devient la priorité à regarder dans votre vie. Et dans ce qui est, l’autre n’est pas.

 

Force est d’admettre que la vie ne considère pas votre bonheur à deux comme une priorité.

 

Savoir choisir ses priorités est une des particularités de la couleur violette. Pas juste décider pour votre vie mais savoir réajuster les priorités en fonction de ce qui est.


Le violet est la couleur du père, du patriarche qui a fait toutes ses expériences et se sent prêt à partir quand ce sera le moment en emportant avec lui toutes les réalisations de son cœur.


Pour revenir à l’exemple de la séparation, à ce moment-là, vous avez quelques options :

 


  • mourir (de chagrin ou autre) 
  • fermer son cœur (tout en restant vivant)
  •  partir dans la transe de la sublimation (mais comment saurez-vous que vous n’êtes pas reparti dans un faux espoir ou un déni total de vos besoins ?)
  •  mourir à soi-même

 


Je n’ai pas écrit renoncer car on peut renoncer à une carrière (par amour), on peut renoncer à reprendre un morceau de gâteau mais renoncer à une histoire d’amour sans faire d’histoires alors que c’est la personne la plus importante dans votre vie, j’ai des doutes.

 

La littérature et les faits divers sont remplis d’horreurs de ce qu’on fait quand on ne veut pas renoncer et qu’on ne sait pas qu’il faut mourir à soi-même.

 

Si vous êtes confronté à l’épreuve de ne pas vivre l’histoire d’amour de vos rêves, il y a sans doute de multiples raisons qui font que vous n’obtenez pas ce que vous voulez dans votre vie mais vous n’êtes pas en état de les entendre.

 

Si l’amour de votre vie ne répond pas présent, c’est le désespoir profond, l’angoisse ou la rage, les trois réponses émotionnelles de base. Autrement, vous pouvez vous défendre en disant que ce n’est pas si grave…

 

J’ai longuement décrit les étapes du deuil et les couleurs qui y sont associées mais aujourd’hui, je voudrais vous présenter la voie royale : mourir à soi-même.


Mourir à soi-même mais dans quel domaine?

 

Si vous tapez ce mot-clé dans Google, vous allez voir que les trois premières pages sont des réponses bibliques. Nous sommes au cœur d’un sujet éminemment profond.


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Si le fait de rater l’amour de votre vie ne vous est jamais arrivé, vous allez vivre les affres de la séparation de plein d’autres manières, sans pour autant que ce soit un drame:

 


  • quand vos enfants vont quitter la maison
  •  lorsque vos parents vont mourir
  •  quand vous partirez à la retraite
  •  si vous devez quitter votre maison
  •  si vous devez changer de pays
  •  si vous vous séparez de vos biens
  •  si on vous les vole  etc.

 


Toutes ces expériences sont souvent vécues comme des pertes au niveau de l’inconscient.

 

Chaque fois que vous devez vous séparer de quelque chose, d’une habitude, d’une plage de vie ou de quelqu’un, il ne vous reste qu’une piste à suivre : miser sur vous, et mourir à celui (qui est l’autre vous) qui veut maintenir la situation telle qu’elle était.

 

On croit toujours maîtriser ce type situation de perte et la maîtrise est encore un des attributs du violet. Mais est ce bien le cas?


Mourir à soi même et les étapes du deuil

 

Même si vous traversez quelques étapes du deuil, il reste toujours celle de mourir à soi-même et c’est une des raisons pour laquelle il est difficile de faire son deuil.

 

En réalité, au niveau inconscient, vous n’arrivez pas à dépasser cet événement car vous n’avez pas décidé qu’il fallait mourir à soi-même.

 

Les premières fois, il peut être important de se faire accompagner et guider vers la nouvelle naissance qui suit immanquablement un deuil réussi.


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Il est important de développer une foi dans le fait que la vie (et l’amour) sont plus forts que la mort. Puis on s’habitue à mourir à soi-même. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’on y prend plaisir …

 

Les bouddhistes sont d’accord pour énoncer que la seule certitude que vous ayez sur terre, c’est que vous allez mourir. La mort fait donc partie de la vie sinon elle serait totalement absurde.

 

Qu’est ce que mourir à soi-même ?

 

C’est un peu se dédoubler: il y a la personne qui veut que la situation ou le projet demeure et il y a celle qui reste avec la perte.

 

Nous avons vu avec le projet sens que vous êtes programmés à vouloir ce que vos parents voulaient pour vous ou à réparer leurs schémas non résolus.

 

Il est normal qu’une scission se fasse par rapport à ce que vous croyez être vos objectifs de vie et que vous tombiez sur un os en matière d’objectif réussi.

 

Un os salvateur qui vous rappelle à l’ordre en vous exhortant à Être qui vous êtes et pas ce que vous croyez être, vouloir et devenir.

 

Mais qui êtes-vous ?

 



Les maîtres indiens disent que vous êtes déjà la totalité. C’est sans doute vrai mais ils omettent peut-être de dire : en graine !

 

Cette Être d’éternité en vous, c’est souvent au moment où vous devez mourir à vous-mêmes que vous le rencontrez.

 

C’est l’autre vous-même dans la quiétude du fond de l’océan qui ne se laisse pas perturber par les vagues en surface.

 

Avoir pratiqué la méditation et faire un travail sur soi aident à trouver ce véritable vous-même, celui qui ne veut rien, celui qui Est.

 

Dans l’exercice d’équilibriste qu’est le fait de mourir à soi-même, vous devez rester concentré sur celui qui n’a pas ce qu’il veut et celui qui reste.


C’est un peu comme en méditation, il y a celui qui attrape les pensées et celui qui lui dit qu’il n’est pas intéressé par les pensées. Au-delà de la dualité, il y a l’Être dont je parle, celui qui observe ce petit jeu, celui qui ne dit rien.

 


Se dédoubler c’est comme craquer à l’intérieur, déchirer le cocon qui permet au papillon de s’envoler.

 

Mourir à soi-même, c’est rester centré sur les différentes parties de soi en jeu sans s’en dissocier. Ne pas plonger totalement dans la torture émotionnelle de celui qui n’aura pas ce qu’il veut.


C’est aussi rester en contact avec celui qui pense que la vie n’aura plus de sens après cela et laisser le grand écart s’installer jusqu’à ce que ça craque et que vous puissiez découvrir qu’il y a bien quelqu’un d’autre au-delà de tout cela qui lui, n’a rien à dire et ne pense rien.

 

Un Être dénué d’objectifs et de représentations, en apparence transparent et pourtant bien là! C’est de cet Être-là dont parlait Gurdjieff quand il parlait de cultiver l’essence qui permet de traverser la mort.


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Chaque séparation, chaque perte est une approche de la mort. A chaque opportunité, vous trouvez cet Être en vous dénué d’adjectif ou de personnalisation. Mourir à soi-même, c’est mourir à une partie de soi.

 

Vous étiez la femme de..

 le fils de…

 l’ami de…

 

Il vous est désormais difficile de vous définir par rapport à cette personne qui est partie ou vous a quitté.

 

Après l’habitude de dire je suis sa mère, son compagnon, sa sœur, je suis mariée, je suis architecte, il reste » je suis « mais n’était-ce pas là tout l’objectif de la manœuvre ?

 

L’exercice est délicat et plus facile à dire qu’à faire. Si c’était facile, ça ne s’appellerait pas mourir à soi-même! Pensez-y à deux fois la prochaine fois que vous portez la couleur violette.

 

Mais avez-vous le choix lorsque vous êtes soumis à un changement non désiré ?

 

A force de perdre et d’accepter de perdre plutôt que d’être tendu vers le fait de gagner, vous allez faire grandir cet Être.


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Mourir à soi-même peut aussi être mourir!


En fait, il y a bien un jour où vous allez avoir à accepter de perdre votre corps et votre souffle.

 

Heureusement qu’entre-temps, vous aurez eu la chance de vieillir, de perdre vos amis, une partie de votre famille, de perdre l’élasticité de votre corps, la couleur de vos cheveux etc. afin de vous être préparé à l’avance.

 

Si vous n’avez pas exercé la mort et le fait de mourir à soi-même avant de quitter cette terre, vous allez vouloir vous défendre une dernière fois et partir dans la lutte.

 

Sans cette connaissance, vous allez suivre ce qui s’en va au lieu de vous concentrer sur l’observateur qui regarde tout s’en aller.

 

Au moment de mourir véritablement, vous aurez l’habitude de ne pas être identifié à vos émotions, votre peur de mourir, votre nom, votre prénom et votre corps.

 

Où s’en va l’observateur au moment de la mort ? Vous le verrez bien. Les bouddhistes ont l’habitude de dire que le moment de la mort est une grande opportunité d’éveil.


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Sous cet angle, cela devient très compréhensible. Les maîtres tibétains et tantriques envoient des arcs-en-ciel au moment de leur mort afin de signifier la présence de leur Être au moment de la mort.


C’est un clin d’œil du vivant au moment où vous vous y attendez le moins.

 

Ce qui est certain, c’est que vous aurez cette expérience à passer et que la vie aura tout fait pour vous y préparer. Mais, vous, serez-vous prêt ?


Vous voulez réagir? Connaissez-vous cette expérience de mourir à soi-même? Avez-vous déjà senti cette impression de mourir avant de renaître? laissez un commentaire.


D’autres articles sur la signification des couleurs:

Comment vous habiller pour votre prise de parole en public?( bleu)

Quelle chemise mettre pour parler d’amour? (rouge et vert)

Trouver la paix grâce au langage des couleurs (jaune et vert)

Le noir et le blanc : les étapes du deuil en psychologie des couleurs

Psychologie des couleurs : vivre en Thaïlande et sortir des conditionnements (fuchsia)

Procrastination: perdre ou gagner du temps? (or ou doré)

Langage des couleurs: je passe à la télé demain, devinez la couleur! (jaune d’or)

 

 

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Jan 23

Langage des couleurs: je passe à la télé demain, devinez la couleur!

Quel rapport entre la télé et le langage des couleurs ?


Non ce n’est pas une boutade, je passe vraiment à la télé demain. Une télé inter-blogueurs sans les pubs ni la météo.


Vous trouverez demain dans un mail, un lien vers l’émission où je suis interviewée par Pascal Colombani su blogBooster TV.


C’est ma première apparition sur un écran, il faudra être indulgent, je n’ai pas l’habitude de me montrer. Je vais me découvrir en images en même temps que vous.


Pourquoi j’ai décidé de participer?


Je ne fais pas toujours les choses pour avancer dans la matière et la reconnaissance. Il m’arrive souvent d’agir en me proposant un défi de travail intérieur: celui-là, c’était oser être vue.


Cela correspond à une couleur particulière dont nous parlerons un peu plus loin au niveau du langage des couleurs.


Je suis certaine que ceux qui connaissent déjà mon approche ou qui ont suivi des cours savent déjà de quelle couleur je parle.


Langage des couleurs


Cette couleur englobe un large spectre qui va de la timidité à la confiance en soi, du besoin de reconnaissance au statut de spécialiste.


Il y est question de la valeur, que l’on ait une piètre opinion de soi ou une certitude de sa place dans le monde.


Cette croyance à propos de la place et de la légitimité s’ancre dans l’enfance, au niveau de la fratrie et de l’ordre d’arrivée dans la famille.


Lorsque l’on « travaille » cette couleur, on peut choisir de se cacher derrière la notoriété des autres ou accepter de rayonner.


La peur de déranger, la difficulté à s’insérer dans la société et à se faire rémunérer pour ses services font partie des aspects difficiles de cette couleur.


La peur du regard des autres, l’esprit de compétition et le paraître sont aussi ses attributs.


Le sens de l’esthétique, le fait d’être à l’aise dans la société, d’être apprécié et reconnu pour ses qualités représentent les aspects positifs de cette couleur.


La capacité à bien gérer, à être un battant, à gagner de l’argent et à savoir retomber sur ses pattes sont des atouts majeurs.


Au niveau du corps, elle est située au niveau du plexus solaire et symbolise l’identité, le droit à l’existence et la faculté d’avoir un mental bien construit.



Vous l’aurez deviné, c’est la couleur JAUNE.




Mon rapport avec le jaune dans le langage des couleurs


Tout cela n’a pas toujours été simple pour moi. Il est un temps où je n’osais pas mettre ma photo sur le web.


Un autre où je retrouvais mes articles sur d’autres blogs sans que ma signature ou mon nom apparaisse. Bref, quelques mémoires cellulaires à propos de l’identité et la place.


Pour mes 50 ans, j’ai proposé un évènement familial où tout le monde devait s’habiller dans une couleur unie de son choix.


Devinez la couleur qui manquait à l’appel? Bon, je sais ce n’est pas simple de se déguiser en canari des Indes.



Vous comprenez qu’aujourd’hui, quand je dis « je passe à la télé » et je présente en « live » mon blog et mon livre, j’ai effectué un long parcours !


Et ce n’est pas tout !


Puisque je suis lancée, soyons fous jusqu’au bout: je vais participer à un autre grand événement, le booster Gala dont je vous parle ci-dessous.


Venez participer à « Booster-Gala », un évènement totalement inédit sur le web





Si vous voulez faire partie des premiers à recevoir les informations sur l’évènement « Booster-Gala »  inscrivez-vous en remplissant le formulaire.

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  • Vous êtes de nature curieuse
  • Vous voulez faire de nouvelles connaissances
  • Augmenter votre bien-être
  • Connaître d’autres astuces santé
  • Découvrir de nouvelles techniques de guérison
  • Vous dégager du stress


Soyez assuré que « Booster gala » répondra à vos attentes ! Plus d’une vingtaine de blogueurs vont faire leur show et j’en fais partie!


C’est un événement sans précédent sur le web. Vous y trouverez tout ce qui touche au développement personnel, de quoi booster votre vie.Je vous laisse découvrir l’affiche en avant première!

Cliquez ici pour voir l’article de l’émission:


D’autres articles sur les couleurs :


Psychologie des couleurs… ou comment vous habiller pour votre prise de parole en public?

Symbolisme des couleurs: quelle chemise mettre pour parler d’amour ?

Trouver la paix grâce au langage des couleurs

Le noir et le blanc : les étapes du deuil en psychologie des couleurs



Vous aimez, vous détestez le jaune? La signification de cette couleur vous parle? Commentez sous l’affiche!

 



 

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Jan 18

Procrastination: perdre ou gagner du temps?

Jouer avec l’espace-temps pour gagner du temps


Le temps est une invention terrestre. Il est lié à la distance. Pour appréhender cette notion, il vous suffit de l’associer à l’espace et vous comprendrez facilement que pour parcourir une certaine distance, vous allez mettre un certain temps.


Ceci est vrai dans la matière, lorsque vous marchez à pied ou que vous vous déplacez. Pourtant, au niveau de la pensée, vous pouvez vous déplacer en un instant. Le temps n’a plus de prise.


Dans votre journée, vous vivez des évènements au présent et vous pouvez parfaitement faire la différence avec ce qui s’est passé le mois dernier et qui n’existe plus.


De même, votre futur n’est pas encore arrivé, il ne fait pas encore partie de votre présent.


La nuit, au contraire, vous produisez des scénarios aussi vrais que ceux de votre journée mais les espaces-temps se mélangent. La frontière temporelle entre le présent , le passé et le futur n’existe plus.

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Une ruse de sioux pour gagner du temps


Si votre problème est le temps, si vous en manquez, si vous en voulez plus, il va falloir ruser :


Vous pouvez améliorer vos performances terrestres d’organisation mais vous pouvez aussi explorer des espaces où le temps a moins d’importance.


Prenons une exemple : parler prend aussi du temps. Entre le début de votre phrase et la point final, votre discours a duré quelques secondes quantifiables.


Il existe pourtant un temps vertical, un temps parallèle, un temps plus abstrait qui ne se minute pas.


Pendant que vous parlez sur une ligne de temps horizontale, vous avez une autre activité :


  • Vous cherchez dans votre dictionnaire intérieur les bons mots à utiliser
  • Vous cherchez dans vos annales de grammaire la bonne conjugaison pour votre verbe.
  • Vous trouvez instantanément la concordance des temps.
  • Vous associez vos adjectifs au genre et au nombre


Tout cela ne vous prend aucun temps. On ne peut pas dire que vous l’avez appris par cœur. Vous êtes obligé d’être créatif dans votre discours et cela se fait parallèlement au temps que vous prenez pour dire votre phrase.


Ainsi, si vous ne pouvez pas étirer concrètement votre journée à plus de 24 heures, peut-être pouvez-vous apprendre à trouver ce temps vertical.


Vous trouverez en fin d’article trois stratégies pour gagner du temps.

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Signification des couleurs pour gagner du temps


Cette double notion de temps a un équivalent dans le système de couleurs dont je vous ai déjà parlé et dans lequel je suis spécialiste.


Chaque couleur porte en elle une signification particulière. En associant les couleurs, il est possible d’en dégager une compréhension intuitive et de recueillir leur message.


A la façon des signes pour mal-entendants, les couleurs fonctionnent un peu comme un code qui peut se transformer en langage.


La notion du temps est associée à la couleur or ou dorée. Cette couleur n’est pas facile à porter ! Pour les femmes, elle correspond à un certain type de carnation de peau.


Quant aux hommes, à part sur scène, cela ne passera pas inaperçu !


Vous pouvez cependant trouver un objet de cette couleur et l’investir de votre intention de régler votre problème de timing.


Cette couleur permet de rester concentré sur la tâche, centré sur vous-mêmes, avec le désir ardent de vous mettre à l’œuvre.


Avec cette couleur, il n’est pas nécessaire de se préoccuper des moyens pour parvenir à ses fins. C’est un peu comme si l’aide allait vous être accordée au moment où vous en aurez le plus besoin.


Un peu à l’image du coureur cycliste qui se lance dans la course, vous recevrez en cours de route tout ce qui doit faire partie de votre présent.


Si quelque chose ne vient pas à vous, c’est qu’il ne vous est pas nécessaire et les obstacles sembleront s’évanouir au fur et à mesure.


L’or ou le doré est une énergie fluide qui vous pousse à l’action au bon moment, ni trop tôt, no trop tard, lorsque toutes les conditions sont réunies.


La couleur or est associé à cet adage :« leap and the net will appear », saute et le filet apparaîtra.


Je suis d’accord avec vous, cela nécessite une grande confiance dans la vie. Vous ne pouvez l’expérimenter que si vous vous jetez à l’eau.


Si vous ne faites rien, il ne se passera rien. Si vous avancez, vous réaliserez votre tâche dans les temps impartis.


Cette couleur est étonnante, elle permet de ne pas se situer dans l’espace/ temps ordinaire. Vous êtes-vous déjà aperçu que parfois, vous étiez capable d’abattre en une journée le travail d’une semaine sans forcer ?


C’est que vous aviez glissé dans l’instant présent et que celui-ci s’est étendu à l’infini.

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Prendre son temps ou gagner du temps ?


Si vous voulez gagner du temps, vous allez sans doute développer les nombreuses stratégies organisationnelles que vous trouverez sur le web.


Pourtant, en devenant le roi ou la reine de l’efficacité, vous allez passer à côté d’un phénomène crucial : le besoin d’intégration.


Savez-vous pourquoi les bébés africains arrivent à développer de plus grandes capacités d’apprentissage que les bébés américains ?


Parce qu’entre deux phrases, les mères africaines se taisent. Elles laissent le temps à l’enfant d’intégrer ce qui vient d’être dit afin qu’il puisse répéter ou prendre le temps de répondre.


Les mères américaines sont de fantastiques coachs… « allez, vas-y, tu vas y arriver, c’est ça, continue, plus vite, plus fort… »


Cet amoncellement d’informations et de « drivers » pressent l’enfant et ne lui permettent pas d’intégrer, de laisser le temps de la maturation.


Les musiciens font la même remarque dans l’apprentissage d’un instrument : ils évoluent par paliers.


C’est souvent après une longue pause que la technique s’intègre, beaucoup plus facilement que par la pratique acharnée.

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Gagner du temps en décodage biologique


En décodage biologique, c’est la thyroïde qui est associée aux problèmes de temps.


La racine de ce conflit est totalement archaïque : celle « d’attraper le morceau ». Dans notre nature animale profonde, être rapide pour manger était une question de survie.


Il faut être plus rapide et arriver à temps pour ne pas mourir. Vous en avez encore les vestiges dans votre cerveau reptilien.


C’est pour cela que la thyroïde accélère les métabolismes. Vous pouvez activer votre thyroïde si vous vous sentez totalement dépassé par les évènements ou dans une incapacité à gérer, à vous organiser.


Cette sensation de « il faut faire vite et je ne peux pas tout faire » est l’expression de la nature du conflit à l’œuvre.


Prenons l’exemple d’une mère qui emmène toujours son enfant trop tard à l’école. C’est la petite qui va surveiller l’heure car il faut se dépêcher. Elle va mettre aussi sa thyroïde en action.


Parfois, c’est l’inverse. Vous étiez un enfant rêveur et vous avez été bousculé sans soin lors des départs à l’école le matin. Vous êtes plutôt dans le conflit «  je n’ai pas assez de temps ».


Vous avez peut-être été confronté à des responsabilités ou des choix trop tôt dans votre vie. Vous n’avez pas eu le temps de vivre votre enfance dans l’insouciance. Vous aurez sans doute maille à partir avec le temps dans votre vie d’adulte.


J’ai pris tous ces exemples pour vous montrer que votre problème de temps ne date peut être pas d’hier et qu’il est enraciné plus profondément.


C’est la raison pour laquelle vous ne résoudrez pas toujours votre problème de temps par des stratégies. Ce n’est pourtant pas une raison pour ne pas vous en donner!


3 stratégies pour gagner du temps


1°) Concentrez-vous sur vos atouts, déléguez là où sont vos faiblesses.


Dans ma vie, c’est au niveau de la créativité professionnelle que se pose ce problème de temps. Je blague souvent avec le fait d’acheter du temps sur Ebay. Pourtant, acheter du temps c’est possible !


Depuis que j’ai ouvert ce blog il y a un an, j’ai compris que 24 heures dans une journée n’allaient pas suffire.


C’était la première fois que j’avais cette prise de conscience. Auparavant je travaillais à l’éducation nationale et je n’avais jamais manqué de temps.


Il m’est même arrivé d’avoir trois jobs, un à l’école avec des enfants, le weekend avec mes formations de thérapeute, le soir et le mercredi avec des rendez-vous individuels ou des Tipi. (technique d’Identification des Peurs inconscientes)


Depuis que je travaille à ce blog, j’ai multiplié les casquettes. J’ai mis un point d’honneur à le construire moi-même.


J’ai enchaîné toutes sortes de formations pour apprendre à le référencer, l’enrichir et le perfectionner. J’ai appris le B,A BA du webmaster, du copywriter, du webmarketeur, et là, j’ai commencé à flancher.


Ayant longtemps eu l’habitude de me débrouiller seule, j’ai cherché à ne dépendre que de moi. « Fatal error ! »


Entre la technique, la rédaction d’articles, la lecture des blogs des copains et les milliers de commentaires à la clé, j’ai compris que j’avais un sérieux problème de timing.


J’ai mis plusieurs mois à trouver une solution. Après le découragement, l’impuissance et la dévalorisation, je me suis résignée à être limitée et pas parfaite.

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J’ai décidé de DELEGUER.


Concrètement, qu’est ce que cela signifie ? J’achète du temps ! Il y en a qui achètent des articles tout faits, moi, j’achète de la technique.(d’ailleurs si vous en vendez….)


En d’autres termes, je confie les tâches techniques à un spécialiste et je me concentre sur ce que moi seule sait faire de cette manière…écrire mes textes.


Je me recentre sur mes spécificités, sur ce que j’aime et qui m’enthousiasme : l’écriture et la mise en place de ce que je veux transmettre par le web.


J’ai focalisé toute mon énergie sur la créativité, l’originalité et l’innovation. Mon énergie a considérablement augmenté depuis.


Je ne suis plus parasitée par le stress du temps que ça va me prendre. J’ai arrêté de croire que ce serait mieux fait si ça passait par moi.


Bref, j’ai développé de la confiance, du lâcher prise et la conscience que les autres humains peuvent aussi m’aider.


2°) Mettez-vous en mode intuition.


Écrire des articles (ou tout autre chose) en me creusant la tête est souvent laborieux. Je perds mon temps devant une page blanche, mon style est poussif et je n’arrive pas à agencer les mots de façon fluide. Je suis sur le mode mental.


Pour passer en mode intuition, je fais appel à la sophrologie. Cette technique me permet d’accéder à un état sophro-liminal.(d’ailleurs, nous formons des sophrologues professionnels).


Céquoiçâ ?


C’est l’état que vous expérimentez lorsque vous êtes proche du sommeil, que ce soit au moment de vous endormir ou lorsque vous êtes à peine réveillé.


Dans cet état, vous êtes, en général assez détendu et le monde extérieur commence à perdre de son importance. Vous êtes entre la veille et le sommeil, tourné vers votre monde intérieur plutôt que vers la réflexion mentale.


Tous les jours, vous traversez cet état sans vous en rendre compte. En pratiquant la sophrologie, vous apprenez à recréer cet état à n’importe quel moment de la journée. Au lieu de le traverser, vous apprenez à rester dedans et à l’utiliser.


L’activité de votre cerveau sous forme d’ondes cérébrales est mesurable. Plus les ondes sont amples et lentes, plus vous êtes détendu.

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Vous êtes alors en état alpha, ce qui signifie un ralentissement des ondes cérébrales. Physiquement cet état est caractérisé par une sensation de paix, profondément ancrée dans l’instant présent.


Les ondes alpha oscillent entre 7 à 10 cycles par seconde) alors que les ondes bêta de l’état de veille active (dans l’action et les yeux ouverts) sont situées dans une fourchette de 14 à 45.


C’est là que se passe un phénomène étrange. Comme dans certains rêves, le passé et le futur se mélangent au présent.


C’est un peu comme si vous pouviez faire un saut dans le futur pour y créer ce que vous désirez faire apparaître dans votre vie. Vous rapprochez le futur du présent pour qu’il puisse s’actualiser.


Cette gymnastique n’est pas mentale. Pendant tout le processus, vous restez conscient et lucide mais sans le mode analytique.


Vous êtes dans un état modifié de conscience.


A cette fréquence, vos deux hémisphères peuvent se synchroniser et vous donner accès à des informations aussi intuitives (cerveau droit) que rationnel ( cerveau gauche).


Vous pouvez utiliser cet état pour:


  • gérer vos stress
  • Programmer des évènements futurs
  • Régénérer votre corps consciemment
  • Développer votre mémoire
  • Accroitre votre concentration

 

 Pour moi, c’est plutôt le moment idéal pour être créative. Avant de m’endormir le soir, le lance mon sujet d’article.


Le matin, je prolonge l‘état sophro-liminal pour l’écrire. Un gain de temps extraordinaire. Il n’y a plus qu’à recopier les notes un peu tordues car écrites dans le noir.


3°) Pister la procrastination pour gagner du temps


Remettre au lendemain, voilà une façon de perdre son temps. Cette épidémie est moins anodine qu’il n’y paraît.

.


N’allez pas croire que vous êtes simplement fainéant, laxiste et désordonné, le diagnostic est plus alarmant. (voir mon article précédent)


La procrastination est une inhibition. Entendez par là un des modes du cerveau reptilien : entre fuir, se battre et faire le mort, vous choisissez la dernière option.


Moralité, vous êtes attaché à votre siège. Vous ne pouvez pas travailler mais vous ne pouvez pas vous détendre ou partir en promenade pour respirer.


La culpabilité doublée d’un fond d’angoisse, pas toujours très conscients, ne vous permettent pas d’autre activité que celle de faire autre chose devant votre écran, c’est à dire de meubler le temps en vous distrayant.


C’est l’activité la plus chronophage que je connaisse.


Vous ne vous apercevez pas tout de suite que vous êtes dans l’évitement. Vous pouvez même vous surprendre à nettoyer votre bureau ou ranger le garage, ce que vous considérez habituellement comme une corvée.


Tout mais pas ce qui doit être fait.

.


Lorsque vous êtes atteint de ce fléau, votre premier travail consiste à prendre conscience de votre errement. Posez-vous ensuite la question : qu’est ce qui me pose le plus de souci dans ce travail que j’ai à faire ?


C’est peut-être :


  • un souci technique (mon cas)
  • une peur de ne pas être à la hauteur de la tâche
  • un besoin d’être aidé sans pouvoir le formuler
  • une peur de l’échec
  • une peur de la critique
  • une peur de réussir et d’être mis en lumière ou sur la sellette
  • la peur de ne pas avoir assez de temps
  • une frustration à toujours travailler sans véritable récompense
  • une frustration d’avoir des devoirs alors que vous aimeriez vous amuser
  • la croyance d’être maître de votre temps alors que vous en êtes l’esclave

 

Si, au contraire, vous êtes toujours en avance, surtout parce que vous avez peur d’être en retard, sachez que vous aussi vous avez un problème avec le temps !


Toutes ces peurs et illusions ne parlent pas de votre présent mais plutôt d’un morceau de votre passé encore actif.


Réduire votre temps de procrastination, en prenant cette dernière très au sérieux, est définitivement la meilleure façon de gagner du temps !


Entre savoir ne pas en perdre et développer des techniques pour gagner du temps, vous avez le choix.


Explorez réellement les émotions qui sont liées à ce manque de temps plutôt que de croire que ce n’est qu’un souci matériel d’organisation.


Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs 3 astuces pour gagner du temps, organisé par Hélène du blog Coach Relax. Seule la version réduite de cette article participera à l’ebook.


2 autres articles traitant de la procrastination:

 

Procrastination: Êtes-vous un adepte sans le savoir?

Comment être heureux et se réveiller zen quand on a du mal à dormir ?

Faire ou ne pas faire, that is procrastination


Venez dans les commentaires donner votre recette pour gagner du temps ou vos réflexions sur votre art d’en perdre.


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Jan 04

Psychologie des couleurs : vivre en Thaïlande et sortir des conditionnements

Conjuguer vivre en Thaïlande et psychologie des couleurs


J’arrive de ce pays enchanteur qui a modifié ma façon d’aborder le monde. Nous verrons à la fin de cet article à quelle couleur cela correspond pour moi en psychologie des couleurs.


Nous organisons régulièrement des voyages où le tourisme et l’art de vivre se conjuguent avec travail sur soi et changement de vision.


Parallèlement au périple extérieur se déroule un voyage plus intime en fonction de là où vous en êtes arrivés du travail sur soi.


Tout ce qui vous arrive durant le séjour, ce que vous ressentez ou vous fait réagir est traité en petites sessions matinales afin d’harmoniser le groupe.


Cela permet à chacun de dérouler son monde intérieur en toute sécurité et sans crainte du jugement.


Cet article est écrit dans la cadre de la Croisée des Blogs organisée par Philippe et portant sur le thème « changer de regard pour se transformer » .


Changer de regard, c’est exactement ce que nous proposons lorsque nous organisons un voyage.




Les voyages pour changer sa vision


Les voyages dans le désert et au Népal sont des itinérances plutôt axées sur la marche et le souffle. La concentration sur la marche et le recentrage par le souffle permet de relativiser le stress habituel et d’ouvrir d’autres horizons.


Un des objectifs reste le dépassement de soi. Pour la Thaïlande comme pour Bali, l’objectif premier est la détente.


Nous aimons les pays bouddhistes pour l’atmosphère de calme qui y règne généralement. Comme le programme de la journée est plutôt ludique et les conditions de vie agréables, le mental s’apaise.


Il exerce moins de contrôle et de répression. Résultat : les schémas répétitifs et non conscients remontent à la surface.


Vous l’avez sans doute remarqué si vous êtes déjà partis plusieurs semaines avec des amis en vacances, la cohabitation enrichit mais révèle aussi des schémas non résolus du passé.


Pourquoi vivre en Thaïlande la fin de l’année?


Sans doute déjà parce que les Thaïlandais ne s’embêtent pas avec la fin du calendrier maya car ils sont déjà en 2055!


Il était pourtant bien question cette année d’en finir non pas avec le monde mais avec une certaine vision limitée de la vie.





Une de mes sœurs m’a posé la question avant que je parte : mais pourquoi avoir choisi de partir pour vivre le 21/12/12 si loin ?


J’ai trouvé la question pertinente et la réponse a fusé instantanément: pour les saveurs et le ravissement des sens!

 

En Thaïlande, tout est mis en valeur et cela dès l’aéroport où s’alignent les orchidées en signe de bienvenue.


Au niveau décoration, Il n’y a pas de différence faite entre les toilettes et le restaurant. L’harmonie et l’esthétisme règnent. La quête du raffinement se retrouve partout et la beauté peut éclore à chaque pas.





Éclore, naître, s’ouvrir, s’épanouir. Voilà les verbes qui correspondent à ce qui se passe quand on décide de vivre en Thaïlande quelques semaines.


En général, on parle d’éclosion quand un animal sort de son œuf ou lorsqu’une fleur ou une graine s’ouvre. C’est alors l’émergence de la vie et c’est cela qui nourrit le cœur.


Pour les humains on parle de délivrance lors de la naissance: non pas être délivrés d’un fardeau mais délivrer la vie au monde.


Il n’y a pas de temps mort en Thaïlande, il n’y a donc pas cette attente de la gestation, cette lente préparation. Dans ce coin du globe, il y a toujours quelque chose en train d’éclore selon le mois de l’année.


Quand nous y étions c’étaient les mangues et d’autres fruits inconnus, mélange subtil de lychee et de mandarine.


Il y a toujours de la nouveauté à découvrir, de la vie en mouvement.




Cette éclosion de la quintessence de la vie est accessible à tous par le biais des sens. Vous connaissez sans doute:


  • L’odeur entêtante des fleurs tropicales

  • La fragrance du cacao qui se dégage de la calebasse,

  • Le parfum de l’épice qui se révèle par le feu de la poêle.

  • Le sens qui peut éclore d’une phrase au cœur d’un livre inspiré.

  • Le festival de couleurs qui jaillissent des costumes de l’Asie


Cependant, dans votre vie quotidienne, toutes vos actions ne comportent pas nécessairement cet ingrédient, ce petit plus qui émerveille et nourrit.


  • Le métier que vous pratiquez ne révèle peut-être pas cette éclosion de la vie en action.
  • Les fruits que vous mangez ne laissent pas toujours cette sensation de satisfaction.
  • Les plats que vous préparez ne génèrent pas toujours cette fête des sens.



C’est un peu comme si cette vie en 3 Dimensions avait un aspect fade et morne en apparence mais qu’à tout moment on pouvait faire sortir un génie de la lampe.


C’est à vous de le cultiver, de le chercher, de le développer et de le créer. C’est aussi à vous de faire émerger ce petit plus invisible à l’œil nu, cette petite extase instantanée qui peut ou ne pas naître de l’instant.


Voilà l’ingrédient essentiel que je trouve partout en Thaïlande et qui m’incite à le rechercher aussi en moi.




Changer mon regard pour changer ma réalité


L’alternance des saisons au propre comme au figuré ne se vit pas de la même façon en Thaïlande.


Dans ma vision européenne, l’hiver est long, parfois rude et il faut attendre. Tout meurt pour finalement renaître.


De par mon histoire et des deuils précoces (voir mon article précédent), mon mental n’avait retenu que mort et avait zappé renaissance.


Je suis très consciente que cette saison permet la lente transformation mais cela n’aidait pas mon mental qui passait son temps à chercher des signes de perte et de fin tout en ayant peur que tout s’arrête.


Jusque là mon regard était orienté à conserver, ne pas tout perdre, stocker, maintenir, faire en sorte que les choses fonctionnent et ne périclitent pas.


C’est avec l’EFT que j’ai dernièrement revisité la toute petite enfance où j’ai effectivement eu l’impression de tout perdre. Ce type de croyances était dans mon ordinateur mental profondément enfoui et inconscient.


Malgré la conscience de mon schéma, je ne pouvais que subir le fruit de mes croyances sans savoir comment y remédier.


La Thaïlande conjuguée à ce travail intérieur m’a permis de me concentrer sur la vie qui éclot partout et à chaque instant.



Et la psychologie des couleurs dans tout ça?


En déroulant mon fil intérieur et en m’aidant des synchronicités du voyage, J’ai compris que j’expérimentais la couleur fuchsia. (La psychologie des couleurs détermine une problématique rattachée à chaque couleur.)


Pour ceux qui ne me connaissent pas, la couleur est ma spécialité. Les couleurs sont pour moi comme un livre ouvert.


Elles composent ensemble des mots, des phrases et parfois tout un chapitre qu’il suffit de savoir décoder. Chaque couleur a un aspect « ombre » et un aspect lumineux, c’est là tout l’intérêt de la psychologie des couleurs.


Nous ne sommes pas dans un système manichéen avec le bon et le mauvais. Au royaume des couleurs tout est positif et négatif à la fois, cela dépend de l’état dans lequel on est et des bonne sou mauvaises raisons qui nous poussent à agir.


Dans l’aspect ombre du fuchsia, vous préférez rester dans votre coquille plutôt que de vous autoriser à Être. Il y a d’ailleurs une certaine honte à ne pas être comme tout le monde.


Paradoxalement, dans cette couleur, il y a un désir d’attirer l’attention, de se faire remarquer et de vouloir se mettre en valeur en oscillant entre complexe d’infériorité et complexe de supériorité.


Dans cette couleur, vous pouvez vous sentir coupé du monde et de la vie en croyant que le bonheur c’est d’avoir une place.



Vous pouvez aussi croire qu’il faut changer des choses en vous pour être accepté et devenir parfait. la psychologie des couleurs détermine plusieurs définitions que vous aurez à interpréter en fonction du contexte.


Le fuchsia est une couleur qui met un peu de jeu dans les rouages de votre faux-self et, à certains endroits, le vernis « craque ».


Psychologie des couleurs, les aspects positifs du fuchsia


Dans sa version lumineuse, le fuchsia permet d’arrêter de quêter l’absolu et la perfection pour enfin vous accepter tel que vous êtes.


Il devient possible de transgresser enfin les interdits de l’enfance, particulièrement celui de se sentir libre d’être soi.

 

Vous pouvez arrêter de vous plaindre de l’étroitesse de votre coquille et vous interroger plutôt sur la façon de l’ouvrir, de laisser s’échapper le « génie ».


Vous arrêtez aussi de juger votre coquille et celle des autres puisque l’objectif est de naître.


Vous cessez aussi d’en améliorer l’intérieur ou de vous faire remarquer puisque l’essentiel devient la mise en valeur de votre Être éclos.


En résumé, vous sortez enfin des limitations liées à vos croyances enfouies. Il y a plusieurs tonalités qui traitent des croyances en psychologie des couleurs. Le fuchsia aide à s’en dés-identifier.


Psychologie des couleurs : le fuchsia ou le dépassement des limites


Dans cet esprit de dépassement des conditionnements, nous avons alors décidé de retourner voir les tigres à Chiang Mai.



Rentrer sur le territoire du tigre et s’enfermer dans sa cage est peut être un vieux reste fantasmatique des cirques, mais ce qui est certain c’est que le mental n’aime pas.


Il réagit à un conditionnement depuis l’enfance, voire la nuit des temps et n’aime pas du tout l’idée d’aller servir de petit déjeuner à un tigre.


Vous êtes bien obligé de reprendre le pouvoir sur lui malgré la peur et de voir qui décide à l’intérieur de vous.


L’expérience est fascinante. Je précise que je n’aime pas trop les zoos étriqués qui ne respectent pas la nature sauvage des animaux.


A Chiang Mai, les tigres ne sont ni drogués ni enchaînés et jouissent des bons traitements d’une équipe attentionnée.


Il y a cependant quelques règles d’usage à respecter comme ne pas confronter un tigre de face ou lui caresser la tête.


Cette année, j’ai brisé plusieurs autres conditionnements en acceptant qu’un singe me monte sur la tête et en jouant avec un serpent.




En Thaïlande, lâcher la peur de reproduire des expériences douloureuses liées à la perte et faire confiance m’ont permis de vérifier que la vie ne prenait pas tout mais répandait ses bienfaits.


Cela a eu quelques effets notoires sur ma vie. M’attendant à de l’abondance plutôt qu’à du manque et de la perte, j’ai été servie :


Nous avons été « upgradés » dans deux hôtels différents pour des chambres plus spacieuses et moins chères.


J’ai gagné un lot à la tombola moi qui ne gagnais jamais et nous avons aussi été « upgradés » pour des places de théâtre .


Je vous passe sur toutes les petites créations positives qui m’ont fait un clin d’œil pendant tout mon séjour.


Sachant que Thaï veut dire « libre » et Thaïlande « pays des hommes libres », nous étions au bon endroit pour travailler cette couleur fuchsia et l’éclosion de façon plus générale.


Connaître la psychologie des couleurs aide à décoder les évènements de la vie et les situations afin de faire du sens avec ce qui vous arrive.


Changer mon regard sur mon métier


En regardant mon métier avec mes nouveaux « yeux », j’ai compris que ce qui me nourrit, c’est de voir « éclore » mes clients.


Les voir casser leur coquille et émerger dans un aspect plus vivant et plus aimant grâce au travail intérieur. Mon métier, c’est aussi redonner la vie de façon plus psychique que celle de fabriquer des enfants.


Mon travail consiste à mettre en valeur la perfection de la vie et pointer l’adéquation totale entre la réalité intérieure et la réalité extérieure de chacun.


C’est un des aspects du décodage biologique des maladies (voir mon précédent article). je m’émerveille devant la parfaite synchronisation de la réalité vécue et de la réponse du corps.


C’est aussi ce que j’aime dans la méthode Ho’oponopono : nettoyer les mémoires pour faire éclore la vie. Faire jaillir le vivant de l’ombre en une fraction de seconde (selon la taille de la mémoire!)


C’est un peu ce que je cherche au travers de chaque article, faire émerger une vérité accessible à tous et qui va dans le sens de la croissance.


La thérapie n’échappe pas à cela, il y est question d’aérer le système de défense pour faire émerger les autres dimensions d’un individu.


Je me suis demandé si finalement l’Éveil n’était pas une éclosion naturelle intérieure ou l’on casse la coquille des conditionnements pour faire émerger la vie, la vraie afin de la vivre en continu.


Plutôt que de parler d’ascension, le terme d’éclosion correspond mieux à ce qui s’est présenté pendant cette fin d’année 2012 et ce début 2013. Je vous souhaite à tous une joyeuse éclosion.


Portez-vous parfois la couleur fuchsia? Avez-vous expérimenté dans votre vie le dépassement des conditionnements? laissez un commentaire!

 

 


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Oct 28

Le noir et le blanc : les étapes du deuil en psychologie des couleurs


Mouton noir et étapes du deuil


Cédric Vimeux a encore frappé avec une de ses petites histoires initiatiques à propos d’un mouton noir. Du noir aux étapes du deuil, il n’y avait qu’un pas !


Un ingénieur, un physicien expérimental, un physicien théoricien et un philosophe se promenaient dans les montagnes d’Écosse.

Quand ils atteignirent un sommet, ils aperçurent un mouton noir sur une crête avoisinante.

– On voit que les moutons écossais sont noirs, déclara d’ingénieur.

– Il serait préférable de dire que certains moutons écossais sont noirs, dit le physicien expérimental.

Le physicien théoricien réfléchit un instant et dit

– Il serait plus correct de dire qu’au moins un des moutons écossais est noir.

D’un côté, du moins, corrigea le philosophe.

Gérard Szymanski


Chacun sa vision, ses identifications, sa façon de théoriser sur le monde en fonction de ses conditionnements, de son pays, et surtout, de ses expériences.


Tout est une question de point de vue, de petit bout de la lorgnette par lequel on regarde la vie ou…la mort !


Est-ce l’approche de la Toussaint la source de mon inspiration ou le fait que la mort soit un sujet  jugé « mouton noir »?


J’entends par cela, « néfaste, que l’on tient à l’écart sous prétexte d’un risque supposé de contamination », c’est à dire  particulièrement controversé? Voici donc ma version de l’histoire.


-La mort, en elle-même, n’est qu’un « instant » de passage d’un état vers un autre, dit le scientifique.

 

-La mort, c’est la perte de la respiration spontanée, de toute activité des nerfs crâniens et d’un électroencéphalogramme plat pendant trois minutes, dit le médecin.


-Pas du tout, la mort n’est qu’un passage, une formalité d’une réalité vers une autre, dit le spirituel. Il le sait parce qu’on le lui a dit et que cela a résonné en lui. Difficile cependant d’en faire la démonstration !


-Je regrette, Il n’y a rien après la mort, c’est la fin de tout, du corps et du principe de conscience dit le matérialiste.


-Que d’ignorance, la mort, « c’est célébrer ses noces avec l’éternité », le principe du Soi ne naît ni ne meurt, dit le mystique perse Rumi.


-La mort intrigue, dit le psychologue. Elle provoque en vous des réactions viscérales de rejet, de fuite ou d’incompréhension. Elle vous ramène à la disparition d’êtres chers.


-La mort fait peur dit la technique Tipi, elle vous ramène de façon très inconsciente à toutes ces petites morts que vous avez vécues dans votre vie intra-utérine et qui sont la cause de nombreux troubles comme les paniques, les crises d’angoisse et les phobies.


-La mort est quelque chose que l’on peut vivre de son vivant dit celui qui a vécu une NDE (Near Death Experiment). Ce fut une expérience inoubliable, une source de plénitude et de beauté dans un état de paix immense qui défie toute description.


-Que dites-vous, la mort est sans doute la chose la plus effroyable qui puisse arriver à un être humain; dit le Béotien.

 

-Tant que nous sommes en vie, la mort n’existe pas, dit le philosophe. Elle concerne un instant futur qui n’est pas encore arrivé. Dit autrement, tant que nous sommes vivants, l’angoisse engendrée par la mort n’appartient qu’à l’imaginaire.

 

-La mort, c’est la transformation dans un nouvel état, le signe d’une vie renaissante, dit le Chinois lorsqu’il s’habille en blanc pour un enterrement.

 

-La mort est une libération. Vivre est une maladie, la mort est le remède, dit le condamné lorsqu’il souffre.


Les créateurs de la série « Fringe » ont inventé un univers parallèle au sein duquel d’autres « nous » existent en ayant fait d’autres choix. Certains personnages, morts dans un espace/temps, existent cependant dans l’autre…

 

Comment s’y retrouver au milieu de toutes ces définitions et toutes ces idées contradictoires à propos de la mort ? Sans doute parce que votre vision de la mort dépend de vos croyances.


Les étapes du deuil


Quelques définitions et citations m’ont cependant mis la puce à l’oreille. Au lieu de parler de conceptions différentes de la mort, elles semblaient parler de différentes étapes du deuil: les voici.

 

  • Puisque la mort est inévitable, oublions-là, a dit Stendhal
  • La mort, ça n’existe pas, a dit Edith Piaf
  • Qui aime la mort aime la vie, a dit François Mittérand
  • On est seul dans la mort, a dit Monique Corriveau

 

 



Qu’il soit question de la vôtre, ou de la mort de quelqu’un, les étapes du deuil ont été balisées afin de faciliter la traversée de la peur et de la douleur.


Elisabeth Kübler-Ross a été une des pionnières à parler des différentes étapes du deuil à franchir.


Je vais vous décrire ce qui me paraît être huit phases bien distinctes des étapes du deuil. Il n’est bien sûr, pas uniquement question de la mort.


Les étapes du deuil concernent toute notion de perte, de mort psychologique, de départs, de rupture, de changements, d’abandon et de situations sans retour possible (en tous cas vécus comme tels).


1ère étape du deuil : le choc.


En apparence, il n’y a pas de réaction ni d’émotions. Vous êtes en état de sidération. La nouvelle est trop soudaine : « Vous êtes viré » ou « Il vous reste six mois à vivre ».


Il n’y a pas de conscience non plus. Cette forme d’incrédulité peut s’apparenter à un traumatisme. Il peut aussi y avoir une panique instantanée avec deux types de réactions dans le corps : l’adrénaline ou l’anesthésie. En état de choc, ce n’est pas le cerveau frontal qui est aux commandes.

 

2ème étape du deuil : le déni

 

C’est en quelque sorte, le refus de croire à ce qui vient de se passer. On rejette la réalité car elle est inacceptable et « in-entendable ».


Le refus de se confronter à la réalité peut engendrer des réactions physiologiques comme la perte de connaissance.


Le temps semble être aboli. Vous faites comme si rien ne s’était passé. Vous ne touchez à rien. Vous tentez de continue à vivre sur les habitudes du passé.


Si vous avez perdu quelqu’un, vous lui parlez comme si il était encore là. Votre corps vit une tension et une grande agitation mais vous agissez mécaniquement. Si c’est votre travail que vous avez perdu, vous cherchez à vous occuper.

 

3ème étape du deuil : la colère

 

Vous rendez la terre entière responsable de votre difficulté. Votre comportement peut devenir agressif. Vous cherchez des coupables et vous en trouvez.


Cette phase est reconnaissable dans les hôpitaux au niveau des services de soins palliatifs où les malades s’en prennent au personnel soignant ou à certains membres de leur famille.


C’est aussi la colère contre un Dieu vengeur qui s’en est pris à vous et vous cherchez pour quelle raison.


Parfois, c’est la colère contre vous-mêmes qui prend le dessus. Dans l’impuissance, vous culpabilisez de ne pas avoir été là pour l’autre ou de ne pas avoir fait ce qu’il faut pour votre santé ou pour votre relation.


Dans le cas d’une rupture, vous cherchez qui a commis l’erreur pour éviter de sentir. Vous cherchez à comprendre ce qui ne fonctionne pas comme si c’était réparable.


Cette tentative de rationalisation vous donne l’illusion de détenir encore un pouvoir de contrôle.

 

4ème étape du deuil : le marchandage.

 

Une issue vous paraît encore possible. Vous cherchez un accord avec le divin ou avec l’autre : «Je vais changer, tu peux rester avec moi, je ferai tout ce que tu veux ».


C’est peut être une négociation avec l’univers : « je promets de faire ceci » ou « je vais courir un marathon pour que cette personne retrouve la santé ».


Vous avez l’impression qu’avec un sacrifice, tout va redevenir comme avant.

 

5ème étape du deuil, tristesse et/ou dépression

 

Cette émotion est enfin au rendez-vous. Il n’existe pas de perte sans tristesse. Lorsqu’elle est là, une partie du deuil est entamée.


L’heure est souvent à l’isolement, à la sensation de vide avec des pics d’intensité douloureuse.


A cause du taux élevé d’adrénaline et de cortisol dans le sang, la fatigue s’installe. Les défenses immunitaires s’amenuisent. Les souvenirs refont surface. Vous pouvez croire devenir fou de douleur.


C’est souvent vers la fin de cette étape que vous commencez à envisager chercher de l’aide et du soutien. C’est un peu comme si cette phase était sans fin.


Si vous avez perdu votre travail, c’est un état dépressif qui s’installe. L’avenir est bouché. Revenir en arrière n’est pas possible.

 

6ème étape du deuil : la résignation.

 

C’est l’abandon de la lutte. A ce stade, vous avez l’impression d’avoir essayé toutes les stratégies et elles n’ont pas fonctionné.


Vous n’avez pourtant aucun visibilité sur la suite des évènements. Si vous avez été licencié, vous vous sentez exclu et rejeté mais vous n’y pouvez rien.


Pourtant la douleur s’atténue.

 

7ème étape : l’acceptation.

 

La réalité de la perte est mieux comprise donc plus acceptée. La vie se réorganise. Vous recommencez à fonctionner seul mais en acceptant les aides que vous avez sollicitées.


Il devient possible d’aborder la nouvelle réalité, même si celle-ci se traduit par quitter bientôt cette Terre.


Si vous avez vécu une rupture, vous commencez à voir le bon et le moins bon de la relation, les vraies raisons pour lesquelles elle a cessé.


Si vous avez perdu quelqu’un, vous commencez à vous relier à cette personne par un chemin plus intérieur.


En fait, vous sentez le lien dans votre propre cœur même si l’autre n’est plus là. Le lien est en vous. Vous pouvez commencer à laisser partir cette personne sans vous sentir dépossédé.




8ème étape reconstruction.

 

Lorsqu’une personne va mourir, il est étonnant de parler de reconstruction et pourtant c’est le cas.


A ce stade, vous développez une nouvelle identité. Vous êtes devenu quelqu’un d’autre. Vous laissez votre ancienne peau et vos anciennes souffrances s’en aller.


La mort n’est plus un obstacle ni une erreur. Vous commencez à pénétrer les mystères de cette réalité. L’amour semble plus fort que la mort.


Si vous avez perdu votre emploi, vous vous remettez à fonctionner. Votre cerveau trouve de nouvelles solutions.


L’aspect financier de la vie, que vous aviez totalement laissé de côté tant vous étiez submergé par la perte, refait surface.


« Nous sommes tous des chrysalides ; au moment de mourir, notre cocon s’ouvre et nous devenons papillons ». Elisabeth Kübler-Ross


La vie reprend ses droits. Vous trouvez une nouvelle foi en elle. Vous êtes tout neuf. Vous pouvez mourir guéri!


La perte n’est jamais facile à traverser. Les étapes du deuil sont aussi une lourde expérience à vivre. Il n’est pas question de vouloir transformer l’évènement difficile en action positive mais de ne pas résister au travail intérieur que cela exige.


Et pourtant, si vous acceptez de suivre le processus sans vouloir l’accélérer afin de passer vite à autre chose, vous allez en recueillir un cadeau inestimable : l’amour de l’acceptation et le cœur de l’instant présent.


Et vous, connaissez-vous la perte ? Vous a t-elle apporté un bienfait ? Faites un commentaire!

 

 

 

 

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Oct 08

Trouver la paix grace au langage des couleurs

Langage des couleurs et vouloir avoir toujours raison


Voici un petit conte initiatique donc Cédric Vimeux du blog Virtuose marketing a le secret et qui associe langage des couleurs et désir d’avoir toujours raison.


Nous verrons à la fin de l’article comment, sans le savoir, nous connaissons intuitivement le langage des couleurs.


« Le démon marchait le long d’un chemin à travers deux grands domaines dans lesquels des agriculteurs s’affairaient à la récolte.

Il se dit : « Je vais planter un peu de ce que les humains aiment tant : avoir toujours raison ! »

Il se coiffa d’un chapeau dont la moitié droite était verte et l’autre jaune.

– Si vous voulez trouver un trésor, suivez-moi ! cria-t-il aux paysans.

Puis il se cacha derrière un arbre. Les travailleurs coururent jusqu’au sentier.

– Nous allons suivre l’homme au chapeau vert, dirent les hommes du champ de droite.

– Vous voulez nous tromper : nous devons suivre un gars qui porte le chapeau jaune ! s’écrièrent les hommes du champs de gauche.

Le conflit empira.

Une demi-heure plus tard, les paysans avaient oublié le trésor et s’entretuaient à coups de faux pour savoir qui avait raison quant à la couleur du chapeau. »


Bon, ce n’est pas dans ce conte initiatique qu’on va trouver la paix car elle est incompatible avec vouloir toujours avoir raison! Par contre, n’oubliez pas les deux couleurs dont il est question, nous en reparlerons.


L’histoire est jalonnée de grands penseurs qui croyaient avoir raison, cette faculté de l’esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux.


C’est ainsi que Galilée, au XVII siècle s’est fait censurer et enfermer une partie de sa vie parce qu’il affirmait que la Terre était ronde et qu’elle tournait autour du soleil.


Au XIX siècle, Tesla a parlé pour la première fois de l’énergie libre et gratuite, jusqu’à ce que ce son laboratoire soit incendié et ses fonds de recherche retirés.


Plus près de chez nous, le docteur R.G Hamer né en 1935 a passé une partie de sa vie en prison pour avoir découvert la méthode la plus efficace qui soit pour soigner le cancer avec plus de 90 % de réussite.


Vous trouverez en fin d’article la lettre de Jean-Jacques Crèvecoeur à propos du docteur Hamer.


La méthode du docteur Hamer est aujourd’hui reprise par tous les adeptes du décodage biologique mais n’est pas admise comme une vérité dans les milieux médicaux.


Que ce soit par ignorance ou par intérêt économique, il est toujours d’actualité que certaines vérités ne voient pas le jour avant très longtemps.


Il en est de même à votre petit niveau (au mien aussi). Votre réalité est filtrée par vos sens, vos croyances, votre éducation et votre système émotionnel.


Dès qu’il est question de matière humaine, la subjectivité règne. Pourtant, vous pensez avoir raison. Et c’est juste, mais…dans votre monde seulement!



En décodage biologique, trouver la paix est une affaire de subjectivité


Vous ne prenez pas tous les évènements difficiles qui vous arrivent de la même manière.


Selon votre ressenti du moment, vous allez soit trouver la paix rapidement, soit développer un symptôme, et pas n’importe quel symptôme, enfin surtout pas le même que votre voisin.


Prenons par exemple le cas d’un individu qui perd un parent. Il est absolument impossible de prédire comment il va vivre cette expérience.


  • Si le décès survient après une longue maladie et que le départ du parent est vécu comme un soulagement, il ne souffrira d’aucune pathologie mis à part le chagrin de la perte.


  • Si par contre le départ est soudain, l’individu en question peut développer un eczéma dû à un conflit de séparation.


  • Il peut faire une dépression s’il croit qu’il aurait du mieux s’occuper de son parent et qu’il se sent dévalorisé et coupable.


  • Il ou elle peut développer un problème aux ovaires ou aux testicules s’il ne se remet pas de la perte d’un être cher.


  • Il peut prendre du poids s’il le vit comme un abandon.


  • Il peut développer de douloureuses migraines s’il s’en veut de ne pas avoir été capable de trouver une solution.


Il n’y a donc pas une seule vérité qui pourrait s’énoncer ainsi: ton parent était âgé, c’est dans l’ordre naturel des choses qu’il disparaisse un jour.


Il y a une multitude de vérités possibles en fonction du ressenti, de l’histoire et des croyances de chacun. Autant de vérités que de mondes et que d’humains.


Vous ne voyez que ce que notre mental peut conceptualiser car votre vision passe par votre cerveau. En conséquence, vous n’appréhendez pas le monde tel qu’il est mais tel que vous le comprenez.



Peut-on compter sur la science pour trouver des vérités objectives ?


C’était le cas jusqu’à l’apparition de la physique quantique. Aujourd’hui, toutes les vérités scientifiques sont remises en question. Plus personne ne peut affirmer avoir raison dans ce domaine.


Peut-on avoir toujours raison en physique quantique malgré tout?.


La matière paraît statique mais on sait aujourd’hui qu’elle est composée de protons, d’électrons et de photons qui interfèrent entre eux. Elle n’est plus figée ou morte, mais en constante activité. L’inerte est plein de vie.


Et si vous avez planché au bac sur « objets inanimés avez-vous donc une âme? » de Lamartine, sachez que les physiciens ont aujourd’hui de quoi lui répondre!


La matière, c’est donc beaucoup de vide qui apparaît sous forme de nuage vibratoire quand on y regarde de très près. Un photon par exemple, est une particule de lumière indivisible que l’on trouve sous cette forme.


Vous ne pouvez pas trouver de demi ou de quart de photon et il est impossible de le localiser précisément car sa place dans l’espace est aléatoire et de l’ordre de la probabilité.


En d’autres termes, cette petite particule n’est pas un point mais un nuage diffus qui remplit l’espace; elle est partout et nulle part en même temps.


Vous ne pouvez pas diviser les particules microscopiques, ni les déchirer, c’est ce qui permet la cohérence de la matière, c’est aussi ce qui fait que vous avez un plancher sous les pieds tous les matins.


Vous pouvez perdre un bras ou scier un pied à une table mais vous ne pouvez pas couper un morceau d’électron. Dès que vous essayez de le faire, l’un des côtés de son onde vibratoire se rabat de l’autre côté.


Prenez l’image d’une porte. Elle est soit ouverte, soit fermée, soit entrebâillée. Dans le monde quantique, une porte peut être ouverte ET fermée à la fois. Il n’y a pas d’état intermédiaire possible. que l’on pourrait nommer entrouvert.


Une chose et son contraire peuvent donc coexister en même temps : ça ne va pas être facile de se battre pour avoir raison !


Je vous propose de regarder cette courte vidéo extrêmement bien faite afin de comprendre en 4 minutes l’essentiel de la physique quantique avec Mr Quantum.



Il n’est plus possible aujourd’hui d’avoir une science objective : les particules semblent doter d’un libre arbitre qui leur permet de modifier leur comportement !


Qu’est-ce que la matière ?  Des particules ou des ondes ?  Qui a raison ? Et des ondes de quoi ?  Et quel est le lien avec l’observateur, qui a brisé la fonction de l’onde par le simple fait d’observer ?


Langage des couleurs et physique quantique


Emmanuel Ransford, chercheur physicien « fou » et sublime décrit à sa façon la physique quantique en parlant de « psychomatière ».


Comme en physique quantique, tout est interconnecté, prenez l’exemple de deux photons jumeaux qui partent dans des directions opposées.


Si vous faites quelque chose à l’un des photons, l’autre est immédiatement altéré sans tenir compte de la notion d’espace et de temps.


L’information n’a pas le temps de circuler puisqu’il s’agit de photons évoluant à la vitesse de la lumière. Alors comment communiquent-ils ?


Imaginez maintenant que ces photons puissent prendre une couleur.


La physique de Newton nous dit qu’une particule est établie « vibratoirement » dans une couleur, ou elle est jaune, ou elle est verte.


Vous pouvez aussi déterminer sa trajectoire puisque sur terre, elle est soumise à la gravité. Vous pouvez aussi prévoir exactement l’endroit où elle va tomber.


Pour la physique quantique, il n’y a pas de couleur fixée. Puisqu’il est question de potentialité ou de probabilité, disons que le « costume du photon » est soit jaune, soit vert.


Si vous l’observez, vous l’obligez à se positionner dans une couleur. Il choisit alors de devenir jaune. A l’autre bout de l’univers au même instant, le photon jumeau devient vert.


Au départ rien n’est joué, c’est votre regard qui oblige le photon à prendre une des deux couleurs. Emmanuel Ransford dit qu’il y a une gouttelette de «Psy» au cœur de la matière qui lui confère un libre arbitre.


Cette fonction « conscience » de la matière est endormie c’est pourquoi elle paraissait invisible et il était difficile de détecter sa présence.


Lorsque vous interagissez avec la particule, vous l’obligez à se réveiller et à choisir sa couleur. Mais vous n’avez aucune idée de la couleur qu’elle va prendre, c’est son choix du moment.

 

Une particule évolue donc différemment si vous l’observez. Un atome peut changer d’état de façon aléatoire. On dit que pour passer d’un état à l’autre il fait un saut quantique, sans que cela soit prévisible.


En quoi cela vous concerne-t-il ?


Si les particules ont un libre arbitre et peuvent décider à n’importe quel moment de changer de trajectoire, alors pourquoi pas vous ?


Si les particules peuvent changer d’avis, alors pourquoi devriez-vous rester figé dans un point de vue à défendre avec votre voisin ?

 

La matière interagit avec vous et votre intervention modifie les résultats. Rien n’est écrit. Tout dépend de votre présence dans l’expérience et des choix que vous faites.


 On n’avait pas parlé du langage des couleurs ?


Puisque j’ai annoncé que j’allais vous parler du langage des couleurs, je vais en profiter pour vous donner la signification du jaune et du vert.


Le jaune


Le jaune est la couleur de la compréhension et des outils d’apprentissage. C’est aussi la couleur de la construction de la personnalité.


Il est question de grandir en se comparant aux autres, en cherchant son identité et sa valeur. C’est la couleur de la raison.


Le vert


Le vert, est la couleur de l’amour et des relations. Il n’est plus question d’être en compétition avec l’autre mais de l’aimer.


Le vert symbolise le partage, la famille, le désir de se dévoiler et d’apprendre à échanger. C’est aussi la couleur de l’écoute, de la compassion et de l’altérité.


Le mental (jaune) cherche à avoir toujours raison, le cœur (vert) lui, ne veut rien, il Est et cela lui va très bien comme ça.


Si vous êtes curieux de savoir comment on passe psychologiquement du jaune au vert dans une application concrète de la vie, je vous suggère de jeter un œil sur la lettre de Jean-Jacques Crèvecoeur, lorsqu’il a appris que les conférences où il devait présenter son film allaient être interdites en France.  CLIQUEZ ICI


Alors, si vous étiez un photon et que vous aviez à opter pour une de ces deux couleurs, laquelle choisiriez-vous? Faites un commentaire!


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Fév 23

Symbolisme des couleurs: quelle chemise mettre pour parler d’amour ?

Utilité du symbolisme des couleurs

 

Même si nous ne connaissons pas le symbolisme des couleurs, ces dernières influencent notre vie de tous les jours.

Nous les trouvons dans la nature, dans nos maisons, sur nos véhicules, nos vêtements et tous les objets qui nous entourent.


Afin de les utiliser au mieux, , il est utile de connaître leur action car elles influencent notre humeur en irradiant une énergie que l’on peut mesurer.


Symbolisme des couleurs, la lumière en question


La lumière décomposée par le prisme nous offre sept couleurs ou sept vibrations. Ces couleurs agissent sur notre corps et notre esprit.


Nous avons vu dans un article précédent que les vibrations de la lumière (visibles à l’œil nu) ont une longueur d’onde qui varie entre deux extrêmes, celle de l’infrarouge et celle de l’ultraviolet.


La totalité du spectre lumineux se décompose ainsi en plusieurs sous espaces que l’on nomme couleurs.


Leur vibration exerce une influence physique, psychique et émotionnelle dont nous ne sommes généralement pas conscients mais à laquelle nous réagissons. (voir l’expérience du rouge et du bleu).


Ainsi, sans connaître le symbolisme des couleurs, nous pouvons expérimenter leur pouvoir sur notre corps.




Certaines couleurs telles que le rouge et l’orange élèvent la température d’une pièce; elles sont appelées couleurs chaudes à l’inverse des bleus, indigos et violets qui sont des couleurs froides.


Saviez-vous que, dans le langage des fleurs, chaque variété exprime un sentiment et chaque couleur offre une nuance? C’est aussi cela le symbolisme des couleurs!


Pour ne prendre que  les roses qui parlent de romance : les roses roses symbolisent la douceur et l’affection alors que les roses rouges expriment la passion et l’ardeur de la flamme.

Derrière chaque couleur, se cache une valeur symbolique.

 

Et le vert dans le symbolisme des couleurs ? Froid ou chaud?

 

 

J’y viens, j’y viens mais intéressons-nous d’abord aux couleurs complémentaires.

Nous avons vu dans la psychologie des couleurs, que le rouge est la couleur la plus visible du spectre avec une longueur d’onde est de 700 nanomètres.


C’est pour cela qu’on l’utilise sur les panneaux qui signalent une interdiction. Elle saute littéralement au visage. Le violet, à l’autre bout du spectre est à peu près de 400 nm.

 

Chaque couleur possède une couleur complémentaire, c’est à dire opposée sur un cercle chromatique.


Nous allons faire un petit test : même si le noir est l’absence de couleurs et le blanc la somme de toutes les couleurs, notre œil les considère comme complémentaires.


Regardez fixement les petits points noirs au milieu de ce dessin pendant 30 secondes. Ensuite penchez la tête en arrière et fixez le plafond : vous verrez un visage apparaître, grâce au phénomène de la persistance rétinienne.






De la même façon, il est facile de déterminer visuellement la complémentaire d’une couleur en la fixant .


Exercice : fixez pendant 30 secondes le carré rouge. Vous pouvez alors voir un halo apparaître autour du carré rouge. Si ce n’est pas le cas regardez un papier blanc et déterminez la couleur qui apparaît.






Voyez, ce n’est pas le vert habituel auquel on pense, il se situe à mi-chemin du bleu!


C’est la raison pour laquelle on utilise le vert ou le vert-bleu dans les salles d’opération car le vert neutralise la couleur du sang.


Lorsque les yeux sont stimulés de façon continue, comme c’est le cas pour les chirurgiens qui fixent intensivement la couleur rouge du sang , les cônes arrivent à saturation et ne répondent plus à l’excitation visuelle.


Comme cela risque de perturber leur vision, le fait de fixer du vert leur permet de se reposer et de rétablir un équilibre.






Nous avons vu que le rouge est une couleur « agressive », sa complémentaire le vert, est une couleur apaisante.

Vous voyez, j’y viens au vert…


Symbolisme des couleurs : le vert.

 


Vous saisissez maintenant pourquoi le vert est synonyme de détente !


Vous comprenez mieux aussi pourquoi beaucoup de langues asiatiques n’ont pas de mot distinctif entre le bleu et le vert !


Sa longueur d’onde est de 550nm, c’est à dire à égale distance entre les deux opposés. L’œil n’a pas besoin d’accommoder sa vision pour regarder le vert. C’est la raison pour laquelle la nature apparaît si apaisante.


Même si pour le Feng Shui, la couleur verte est considérée comme une couleur froide utilisée pour la salle de bain ou la chambre par ses qualités rafraichissantes et apaisantes, c’est elle qui partage les couleurs froides des couleurs chaudes.


Dans le vert il y a du jaune, yang, (couleur chaude du jour) symbole de lumière et du bleu, yin, (couleur froide de la nuit ) symbole de l’expression .


Le vert est également associé à la santé en général et à tout ce qui est sain et propre.


C’est aussi la couleur que l’on attribue au hasard, au destin, à la chance et donc à l’infortune (c’est pourquoi par exemple les tables de jeux sont vertes).


Associé à la nature, le vert rassure l’humain au niveau de ses besoins primitifs. Il diminue la tension sanguine, soulage les ulcères, tempère et fortifie la vue.


Le vert est associé à la planète Vénus et au vendredi qui ont la même racine latine.


Pourquoi, dans le symbolisme des couleurs,  la planète de l’amour est verte et les cœurs sont rouges ?

 


Voilà la bonne question à vous poser en choisissant la couleur de votre chemise pour faire connaître à l’autre vos sentiments !


La réponse est peut-être chez les indiens qui associent une couleur à chaque centre d’énergie dans le corps.





Ces centres énergétiques sont appelés « chakras » ou roues d’énergie.


Les Hindous ont répertorié sept principaux chakras, reliés chacun à une couleur et à une note de musique, en liaison avec les principales glandes endocrines.


On les représente sous forme de spirales ou lotus qui tournent ou s’ouvrent le long de la colonne vertébrale.


Le vert correspond à la région du thymus et du cœur. Le chakra correspondant porte le nom « Anāhata ».



 

 

 


Comment faire un choix quand on connaît le symbolisme des couleurs?

 

 

Alors quelle couleur de vêtement allez-vous choisir pour faire connaître vos sentiments ? Le rouge de la passion ou le vert du cœur ?


Si vous avez lu John Gray, vous savez que les hommes viennent de Mars (rouge) et les femmes de Vénus (vert).


Vous voulez mon avis ? Démarquez-vous ! Si vous êtes une femme, portez du rouge, vous allez tout de suite signifier à l’autre que vous êtes passionnée.


Si vous êtes un homme, portez une chemise vert anis ou vert d’eau. Vous allez ainsi vous présenter comme un homme attentif, patient et capable d’éprouver des sentiments.

Les couleurs vous intéressent ? Laissez un commentaire !


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Jan 19

Psychologie des couleurs… ou comment vous habiller pour votre prise de parole en public?

Psychologie des couleurs

La particularité de la couleur, est qu’elle ne se définit pas, elle s’expérimente. Elle est donc du domaine du sensitif et du ressenti plutôt que de l’intellect.

Alors, pourquoi parler de psychologie des couleurs ?

Si je vous demande: « dites-moi ce qu’est le blanc », vous pouvez me répondre par une analogie mais pas par un synonyme. Comment expliquer le blanc à un aveugle ?

Chaque couleur possède une personnalité et une signification. Que nous le sachions ou non, nos préférences ne sont pas dues au hasard.

Même si nous ne connaissons pas la psychologie des couleurs, nous sentons intuitivement le matin, ce que nous pouvons porter ou non, sans explication rationnelle.

Il y a les couleurs qui restent dans le placard. La cause, en dehors du hasard se trouve dans la psychologie des couleurs!

D’autres que nous ne portons plus alors que de nouvelles palettes arrivent dans notre garde robe indépendamment de la mode.


Le Langage des couleurs


Les couleurs ont donc un langage auquel nous apprenons à être sensibles.

Elles déclenchent en nous des attirances ou répulsions et sont tout autour de nous : pas seulement dans nos armoires mais dans les lieux où nous habitons, où nous travaillons et où nous consommons.

Elles agissent sur notre âme, notre état, nous agacent, nous détendent, réveillent la joie ou la tristesse.

Pour être plus clair, elles traduisent des sentiments et des sensations qui réveillent nos émotions.

C’est la raison pour laquelle nous pouvons les aborder sous l’angle de la psychologie des couleurs

Ce que nous pensons d’une couleur, génère une émotion et entraîne un comportement : je l’aime, j’ai une sensation de plaisir, je l’achète.

Je ne l’aime pas, j’ai ne sensation de répulsion, je l’évite. Les spécialistes en distribution l’ont très bien compris et l’utilisent pour favoriser les ventes et générer des émotions chez les consommateurs

Pas convaincus ? Faites ce petit test:

 

Le-rouge-est-vert_w670_h372

 

 

 

Fermez les yeux, prenez une bonne inspiration, faites une rétention de trois secondes et expirez lentement.

Légère rétention. Recommencez trois fois. Ouvrez les yeux et regardez la couleur rouge.

Soyez attentif à ce qui se passe en vous. Notez les sensations, le rythme cardiaque, votre respiration..

Psychologie des couleurs et langage populaire


Elles sont partout dans nos expressions et colorent ainsi la perception que l’on a d’elles: rire jaune, voir rouge, vert de jalousie, mouton noir, blanc comme neige, rose tendresse, être dans le rouge, le sang bleu etc.


Des gouts et des couleurs, on ne discute pas.

 


Passons maintenant à la suite de l’exercice afin de ne pas mélanger les sensations que vous avez notées pour le rouge.

Pour la couleur suivante faites le test:

Fermez les yeux, respirez. Faites une légère rétention poumons pleins puis expirez lentement avec une légère rétention poumons vides trois fois.

Maintenant ouvrez les yeux et en en regardant le bleu, notez vos sensations, impressions, votre rythme cardiaque et votre respiration.





Normalement , vous avez du vivre des expériences différentes. Si ce n’est pas le cas, refaites ce test à un autre moment.

Dans la plupart des cas, on s’aperçoit que l’exposition au rouge augmente le rythme respiratoire, la tension musculaire et les pulsations cardiaques.

Le bleu au contraire, a plutôt tendance à faire baisser la tension, à calmer les pulsations et à ralentir la respiration.

Qu’est-ce qu’une couleur et comment ça marche ?

 

 

La couleur est l’expression d’une radiation électromagnétique qui se différencie par sa fréquence et sa longueur d’onde.

La couleur est donc une sensation visuelle qui entre en nous par les yeux grâce à la lumière (dans le noir, point de couleur).

Quand je regarde une prairie, cette dernière absorbe toute l’énergie lumineuse du soleil sauf celle qui correspond à la vibration du vert qu’elle réfléchit.

Ces informations visuelles vont être envoyées au cerveau qui, selon les acquis mémorisés (de son histoire, de ses apprentissages et sa culture) va provoquer des réponses physiques, bio-chimiques, psychologiques ou émotionnelles, influençant ainsi notre comportement.

L’œil couvre les longueurs d’onde comprises entre 400 nm et 700 nm, le rouge étant la plus longue donc la plus visible et le violet la plus courte.


Encore une preuve sur la psychologie des couleurs?


Avant de reconnaître la psychologie des couleurs , les coloristes et les artistes se sont entendus pour définir la sensation de chaud et de froid qu’on peut ressentir devant une couleur.

Peut-être avons-nous fait l’analogie entre la couleur bleue et la glace ou bien entre la couleur des braises et le rouge, ? Il en résulte que, dans le monde entier le bleu sert à indiquer l’eau froide sur les robinets et le rouge le chaud.

 

A votre avis, si vous aviez à faire une conférence, que choisiriez-vous comme couleur de chemise, le rouge ou le bleu ?


Bien évidemment, cela dépend de l’effet que vous voulez insuffler sur les autres :

Si vous voulez les « énergétiser », les galvaniser, les exciter, voire les rendre agressifs, le rouge s’y prête.

Si au contraire , vous voulez les tranquilliser, les calmer, les détendre pour favoriser les apprentissages, vous choisirez le bleu.

Mais quel bleu ?

Cyan, cobalt, roi, ciel, céleste, azur, acier, mésange, émail, porcelaine etc… ?

Cela est une affaire de goût mais ne confondez pas le bleu et l’indigo que l’on considère comme la 7ème couleur de l’arc en ciel et est en fait une nuance de bleu foncé.



Psychologie des couleurs, Interprétation du bleu

 

 Lorsque vous faite votre conférence, il est important de ne pas vous concentrer uniquement sur l’effet que vous voulez obtenir sur les autres en portant une couleur mais sur ce que vous voulez ressentir en la portant sur vous .

  • Associé à l’air et au ciel, Le bleu symbolise la contemplation, la méditation, le repos, la paix., la sérénité et la relaxation.
  • Il est souvent associé à la divinité : Jupiter, Vishnou, Shiva. Marie, etc.

  • Le bleu incarne l’intelligence et la réflexion .

  • Il a une action calmante et sédative.

  • Il aide à mieux sentir les situations puisqu’il permet l’intériorité.

  • Il favorise l’authenticité et l’expression libre.

  • Il symbolise l’acte juste associé à l’intuition et au sens du timing.

  • Dans le système hindou des chakras, il est en 5 ème position au niveau de la gorge et aide à la communication véritable.

  • Il favorise équilibre, le contrôle de soi et permet la créativité.


Prêts(es) à tenter le bleu lors de votre prochaine prise de parole en public?

Imaginez à côté de quoi passent les personnes atteintes d’une forme rare de daltonisme appelée « tritanope » et qui ne voient pas les bleus!

Pour ma part, j’utilise les couleurs dans ma pratique thérapeutique car elles offrent un aspect ludique au travail intérieur. Leur valeur énergétique touche les sens avant que le mental n’ait eu le temps de rationaliser l’émotion et de s’en défendre.

Et vous, quelles couleurs avez-vous choisi pour votre blog? En connaissez-vous la signification ? N’hésitez pas à commenter !

Si vous aimez les couleurs, voyez ces trois articles:

Symbolisme des couleurs: quelle chemise mettre pour parler d’amour ?           

Trouver la paix grace au langage des couleurs    

 Le noir et le blanc : les étapes du deuil en psychologie des couleurs           

 

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