Chercher l’âme-soeur ou réussir sa vie de couple prend du temps !
Je vous vous propose une petite histoire de Jodorowsky pour illustrer cela.
Les contes initiatiques nous révèlent toujours la nature profonde de notre être.
» Un maître d’épée présenta ses fils à un maître d’arme réputé, afin de lui montrer leur degré d’évolution dans cet art. Il plaça un pot en argile en équilibre sur une porte ouverte puis il appela le plus jeune des garçons ;
celui-ci, ouvrant la porte fit basculer le vase qui chuta. Celui-ci dégaina son épée en un éclair et trancha le vase bien avant qu’il ne touche le sol.
Il répéta l’opération avec son fils aîné. Au lieu de dégainer son épée, l’ainé saisit le vase au vol et le posa délicatement sur le sol. Le père dit, celui-là a atteint le niveau le plus élevé.
Le maître d’armes, plaça alors le vase au dessus de la porte et héla son meilleur élève.
L’élève, passant sa tête dans l’entrebâillement, sourit, amusé et montrant qu’il avait compris l’intention de son maître ne poussa pas la porte.
A la maîtrise on ne détruit plus mais à la perfection, on ne se laisse plus piéger. Il n’y a plus besoin de résoudre des problèmes, on les évite. On déjoue la bagarre avant qu’elle ne se produise. »
C’est exactement ce qui se passe au niveau des relations . Vous avez certainement appris à jouer d’un instrument, à danser la salsa, à chanter ou à construire des maisons ?
Cela n’est pas venu en un jour, n’est-ce pas ? Il en est de même pour les relations.
Au choix, l’âme-soeur ou réussir sa vie de couple?
Si vous n’apprenez pas les rouages relationnels, vous êtes condamné à apprendre «sur le tas», ce qui signifie que tant que vous n’avez pas les clés, vous jouez votre relation tous les jours au poker.
Si vous êtes célibataire, vous avez sans doute déjà testé pas mal de modes relationnels.
Au début, vous preniez le pot sur la tête mais aujourd’hui, vous savez trancher en plein vol le pot afin d’éviter les blessures.
Vous n’avez plus mal mais…vous êtes célibataire, sans doute en quête de l’âme-soeur?
Vous êtes peut-être aujourd’hui, après un long mariage, dans une nouvelle relation plutôt différente. Il y a plus de douceur, de satisfaction, vous déposez calmement les pots qui pourraient vous agresser.
Vous avez gagné en soin, en communication, en sensation d’être pleinement nourri, et pourtant régulièrement, vous retombez dans une impasse.
Vous savez en sortir maintenant, vous êtes devenu un expert mais vous ne comprenez pas pourquoi vous ne vivez pas THE relation épanouissante dont vous avez rêvé. Êtes-vous passé à côté de l’âme-soeur ?
Il vous arrive même parfois de retrouver dans votre nouvelle relation les parfums connus de votre mariage précédent alors que vous avez tout fait pour éviter cela.
Si vous avez gardé l’amour de vos jeunes années et que vous en êtes à célébrer des noces de turquoise, de jade, de topaze ou de tourmaline (eh oui, ça existe), vous en êtes au même point:
Vous avez opté pour l’option «réussir sa vie de couple» mais il vous reste la «perfection» à installer dans votre relation, celle dont parlait le maître zen de notre petite histoire.
Pour cela, il va vous falloir apprendre certaines règles pour jouer le grand jeu de la vie et de l’amour.
Dans les deux cas, on veut réussir sa vie de couple
Que croyez-vous qu’il se cache derrière le concept de l’âme-soeur ? A part le fantasme de l’être parfait, vous désirez une relation faite d’intimité, de confiance, de joie, de communication, de complicité, bref, vous cherchez la satisfaction et le bonheur.
Pensez-vous la trouver clé en main comme on tombe sur la maison de ses rêves où il n’y a plus que les rideaux à accrocher ?
Cherchez-vous plutôt une relation qui s’enrichit au fil du temps et qui permet à la vie et à l’amour de s’épanouir ?
Je ne suis pas là pour briser vos rêves, après tout, vous êtes parfaitement capable d’attirer à vous la relation idéale.
La question est, comment allez-vous réussir à la maintenir dans le temps ? Et bien, cela s’apprend. Pour cela, voici pour commencer deux secrets :
- Vos schémas parentaux peuvent induire malgré vous des comportements relationnels.
- Vos propres blessures aussi. Comptez aussi sur les schémas parentaux de l’autre ainsi que ses blessures.
Quatre bonnes raisons pour se tenir au courant !
Réussir sa vie de couple malgré les schémas hérités
Que vous le croyiez ou non, vos schémas relationnels viennent de votre modélisation (ou contre-modélisation) parentale.
Depuis votre première cellule, vous êtes imprégnés de la relation entre votre père et votre mère.
Il ne suffit pas de dire «ce n’est pas ce que je veux pour ma vie». Vous devez d’abord ramener à la conscience ce que cela vous a fait de vivre dans un tel environnement et mesurer comment vous avez été affecté.
Il n’est pas question de blâmer vos parents, ils ont fait ce qu’ils ont pu avec les parents qu’ils avaient.
Vous ne savez pas à quel point leur modèle relationnel a été ancré en vous (dans votre disque dur) à l’âge où vous ne pouviez pas filtrer les croyances toxiques.
Vous ne vous souvenez certainement pas non plus des conclusions que vous en avez tiré pour votre future vie de couple.
Ce que votre mère pensait des hommes peut avoir inspiré en vous des croyances à propos des hommes au niveau inconscient. Idem pour votre père à propos des femmes.
Vous n’avez peut-être pas vu, enfant, de relations convaincantes non plus. Dans un gigantesque bras d’honneur, vous cherchez à prouver que vous êtes capable de faire mieux que vos parents et que tous les autres.
Parfois, on peut remonter plus haut dans l’arbre généalogique . Vos grands-parents ou arrière-grands-parents, jouaient à la roulette russe en se mariant.
Ils n’avaient pas le droit de vérifier leurs affinités ni leur compatibilité sexuelle avant le mariage alors, ou la mayonnaise prenait ou ils apprenaient à faire sans.
Vous tendez donc inconsciemment à reproduire les schémas implantés en vous par ceux qui vous sont les plus chers. Le but est de vous en apercevoir à temps et de trouver une issue plus favorable qui corresponde à vos attentes.
Réussir sa vie de couple malgré ses blessures
Vous échapperez peut-être au modèle parental mais vous ne passerez pas outre vos propres blessures .
Certaines personnes tombent raide dingues l’une de l’autre et passent en l’espace de deux ans, de l’état amoureux à la haine ou l’indifférence. Comment cela est-il possible, il doit bien y avoir une raison ?
Il est normal qu’il y ait des moments d’agacement, d’espoirs déçus, ou vous vous fermez temporairement à la relation.
Si par contre, la vie de couple se poursuit en cohabitation acceptable plutôt qu’en alliance sans cesse renouvelée, c’est qu’une blessure est à l’œuvre.
Il va falloir vous y faire: le couple est le lieu où vos blessures personnelles profondes se réveillent le plus et sans votre consentement.
Votre partenaire, va nécessairement révéler les espaces douloureux de votre histoire au moment où vous n’êtes pas sur vos gardes.
Vous trouvez cela injuste ? Non seulement vous avez vécu des moments difficiles dans l’enfance mais en plus, vous allez les retrouver dans votre vie amoureuse ?
La vie n’est pas là pour accomplir vos désirs mais pour vous révéler qui vous êtes. Vous seuls, pouvez, à partir de vos expériences, trouver votre chemin vers un accomplissement.
Réussir sa vie de couple malgré les sous-personnalités
Sachez que vous n’êtes pas qu’une seule personne. Ce que vous prenez pour votre personnalité n’est qu’un instinct de survie.
En effet, pour être apprécié vous avez sélectionné des aspects de vous-même comme l’enthousiasme, la spontanéité, le rire, l’excitation, la bonne image, l’enfant doux, aimant et obéissant.
Vous avez été récompensé pour votre travail à l’école, vous devenez un bon élève, c’est votre personnalité, ou plutôt une sous-personnalité que vous développez et qui vous aide à obtenir de bonnes notes…
Vous pouvez aussi développer une sous-personnalité violente et revendicatrice qui vous attire les foudres de vos professeurs.
Ce que vous ne savez pas, c’est que cet aspect de vous-même est commandité par l’inconscient de votre maman (ou votre papa) qui, elle (lui), s’est fait agresser dans sa jeunesse sans pouvoir trouver la puissance de riposter!
Vos personnalités, vont du clown, au perfectionniste, au critique acerbe, au gentil qui fait plaisir, au cynique, à l’agresseur, au sportif etc..
Quand vous parlez de vous-mêmes, vous parlez de vos sous-personnalités. Elles sont en surface. Vous les utilisez pour vous définir et décrire vos comportements.
Certains aspects n’étaient pas bienvenus. Vous avez alors gommé de votre personnalité tout ce qui était « réprimandable ».
Ainsi, la tristesse, la peur, l’abandon, le rejet, l’anxiété, la déprime, la colère, le ressentiment, etc. ont été stockés dans votre inconscient.
Ce sont des aspects de vous-même qui sont en second plan. Vous les retrouverez plus tard quand ils jailliront au mauvais moment comme des diables de leur boite, entre la poire et le fromage.
Votre sous-personnalité frustrée ou agressive est moins visible , elle ne vous caractérise pas pour le moment mais vous la sentez vous miner.
Il y en a d’autres qui sont vos potentiels inexplorés parce que personne ne les a activés.
Vous avez déjà deviné ce que j’allais vous dire…?
Réussir sa vie de couple grâce aux sous-personnalités !
Ces sous-personnalités qui sont restées au second plan vont resurgir dans la relation amoureuse. Mieux encore, vous allez attirer quelqu’un qui les incarne et vous allez tomber amoureux dans l’instant.
C’est mathématique, il n’y a aucune erreur possible. Votre compagnon (votre compagne) va vous obliger à vous souvenir de vos personnalités négligées et oubliées. Et si elles sont trop enfouies, c’est lui (elle)-même qui va les incarner.
A ce moment-là, vous avez deux options possibles : le (la) blâmer et entretenir colère et déception, ou prendre votre responsabilité dans le conflit.
Si vous passez le test de rester ouvert à la relation sans fuir dans le travail, avec un (e) amant (e) ou dans l’éducation des enfants, alors on peut dire que vous avez trouvé l’amour….en vous .
Vous allez me dire : oui mais, comment faire pour rester ouvert si celui (celle) que j’aime me blesse et m’entraîne dans le cycle infernal des émotions négatives qui me rappellent tout ce que je déteste ?
C’est ce que nous verrons en seconde partie de l’article.
Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs « Rapports humains » organisé par le blog Copywriting Pratique. Si vous avez lu cet article et qu’il vous a plu, alors merci de cliquer sur ce lien : J’ai aimé ce que j’ai lu !
Et vous, où en êtes-vous de votre recherche? Avez-vous trouvé l’âme-soeur? Avez-vous trouvé un secret pour réussir votre vie de couple? Laissez un commentaire!
Juin 05
Comment vivre heureux en 3 leçons…
Développement personnel
by Hannah
En fait, ce sont trois voies différentes et je n’ai jamais précisé combien de temps il fallait pour intégrer les leçons !
Je propose cet article à la Croisée des blogs de développement personnel.org lancée par Matt de Acide ici.
Lorsque j’ai rencontré un maître tantrique européen, il m’a raconté sa première entrevue avec un grand maître bouddhiste à la porte de qui il avait frappé dans sa quête de l’illumination.
Le maître lui a demandé de se mettre en méditation devant un caillou et lui a demandé de le faire disparaître afin d’atteindre l’éveil.
Comme il ne semblait pas y arriver au bout de quelques jours, le maître lui a dit: «bon, eh bien, pour vous, ce sera la version longue!»
C’est un peu ma proposition aujourd’hui pour savoir comment vivre heureux. Personnellement, j’ai aussi dû opter pour la version longue, mais qui sait ce qui peut se passer pour vous?
1ère leçon: une histoire initiatique sur le thème de « comment vivre heureux »
J’ai emprunté cette histoire initiatique à Cédric Vimeux.
Ça, c’est la première leçon sur «comment vivre heureux». Si vous êtes comme l’idiot de cette histoire initiatique, vous n’avez pas besoin de faire vos preuves, d’être admiré ou aimé pour votre savoir faire.
Son bonheur est là où il est. Ce qu’il vit est ce qu’il cherche. Il vit sans intention. Il n’a plus besoin d’alimenter le désir d’atteindre un but.
Il n’y a plus de distance à parcourir entre ce qu’il est et ce qu’il veut devenir, entre ce qu’il a et ce qu’il veut atteindre. Il Est tout simplement. Cela pourrait s’appeler l’éveil.
Le bonheur est inclus et le mot «progrès» n’a aucun sens. Si vous en êtes là, chapeau! Vous n’avez pas besoin de lire la suite.
« Comment être heureux », ça s’apprend?
Croyez-vous sincèrement que c’est cela qu’on vous a appris à faire enfant, à dessiner des ronds autour des flèches? A vous contenter d’Être?
Quand vous étiez enfant, vous étiez pur amour, heureux, vivant et libre (bien que dépendant).
Vous êtes nés dans un monde qui tend à réprimer ces états et à vous prouver que ça ne peut pas durer.
Au lieu de vous retrouver dans un monde aimant et sur lequel vous pouvez vous appuyer, vous êtes tombés dans un monde dur, rempli de critiques et de jugements .
Vous avez expérimenté la non validation, l’inadéquation, le rejet et la douloureuse perte de l’amour.
Cette blessure a été entretenue par vos parents, vos amis, vos éducateurs et de tout le monde autour de vous. « Comment vivre heureux » n’était pas au programme!
En tant qu’enfant, la seule réponse que vous avez trouvée au pourquoi de cette perte d’amour a été de vous blâmer vous-mêmes pour l’avoir créé ou mérité.
Au fond de cette blessure inexplicable et insoutenable, vous avez décidé que vous étiez, sans intérêt, pas assez bon, pas digne d’être aimé, un échec, bref, pas comme il faut.
Il fallait bien un responsable et ça ne pouvait pas être les grands héros qu’étaient vos parents. On leur avait fait la même chose donc, inutile de les blâmer.
Ce n’était pas vrai bien sûr mais au travers de votre regard d’enfant, c’est devenu la vérité.
Vous en avez déduit qu’on ne pouvait pas vous aimer puisque vous n’étiez pas assez (ceci ou cela) et pas à la hauteur.
Votre inadéquation est devenue la cause de votre souffrance et la justification du manque d’amour que vous receviez.
Vous avez oublié en chemin que la cause de votre souffrance était le manque d’amour que vous viviez et que cette absurdité du monde n’avait rien à voir avec « en faire assez » ou pas ou bien être ou ne pas être adéquat.
A la seconde où vous avez cru que tout venait de vous, vous avez rayé le disque dur interne de votre belle machine.
A partir de ce jour, un seul but à votre existence a été fixé: éviter à tous prix de ressentir à nouveau cette rayure/blessure. « Comment vivre heureux » n’est devenu qu’une seconde priorité.
Comment vérifier si c’est vrai pour vous?
Vous arrive t-il de ressentir une des deux peurs les plus puissantes au monde: ne pas être à la hauteur et ne pas être aimé ?
Regardez de plus près ce qui arrive lorsque vous êtes submergés par une puissante émotion. Voilà, c’est très simple, c’est l’expression même de la blessure.
2ème leçon: Comment faire pour ne plus sentir la blessure?
Deux voies possibles :
1°) La version masculine : être au top, être adéquat, à la hauteur, intéressant, aimable, battant, bref être une réussite.
Vous trouverez toutes sortes d’astuces sur le web pour développer votre capacité de réussite et cela marche puisque tout le monde veut échapper à la blessure….
Ça marche un temps. Parce qu’au fond de mon subconscient je veux réussir pour pouvoir enfin être aimé et oublier le rejet que j’ai subi.
2°) La version féminine : trouver enfin l’âme sœur ou une relation acceptable pour ne pas être seule.
Faire en sorte de s’y accrocher, faire tous les compromis possibles pour que ça marche, aimer l’autre sans conditions…Ça marche puisque tout le monde veut éviter la solitude, la négligence et l’abandon..
Ça marche un temps . Parce qu’au fond de mon subconscient, je garde une condition à mon amour : l’autre doit me faire oublier ce que j’ai enduré comme manque d’amour et d’attention.
Vous l’avez compris, cette deuxième leçon , qu’elle soit masculine ou féminine, est un évitement. Le monde est rempli de recettes pour éviter de sentir: réussir et trouver l’âme sœur!
Ce n’est pas ainsi que vous trouverez la recette de comment vivre heureux, sinon, ça se saurait!
Je ne suis pas comme » l’idiot » de l’histoire initiatique, je ne cherche pas non plus à éviter la blessure, puis-je trouver « comment vivre heureux » ?
Avez-vous régulièrement l’impression de rater la cible ou de ne pas savoir tirer ?
Il nous reste alors à regarder de plus près ce que vous appelez votre cible du bonheur car c’est quand même ce que vous recherchez, non ? Vous allez comprendre comment vous vous prenez pour une cible!
3ème leçon: comment vivre heureux selon les toltèques.
Selon la culture Toltèque (Mexique), nous sommes domestiqués en tant qu’êtres humains.
On nous a appris à rêver : on a donné un nom à chaque chose au lieu de la vivre. On nous a aussi appris à juger selon un formatage de récompenses/ punitions.
Nous sommes ainsi dressés pour apprendre à capter l’attention des autres afin obtenir des récompenses. Cette cible remplace ou passe malheureusement avant celle de « comment vivre heureux »?
Notre vie se divise encore en deux grandes peurs: peur d’être punis (rejetés car pas à la hauteur) et peur de ne pas être récompensés (aimés). Tout le temps peur!
Raoul Ruiz, dans les 4 accords toltèques nous formule différemment cette troisième leçon : quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle.
Que se passe t-il lorsque quelqu’un émet un jugement sur vous ou que la vie vous envoie une tuile?
Vous pouvez vous en défendre (non, ça ne me fait rien, je ne vais pas m’abaisser à riposter et ça sert à rien de se mettre dans tous ses états).
Vous pouvez acquiescer (c’est bien fait pour moi, j’avais qu’à…), ou vous mettre en colère (tu n’as pas le droit d’émettre des jugements gratuits sur moi, avec tous les efforts que j’ai faits ou bien la vie est vraiment injuste).
Peu importe votre réponse, la question est : continuez-vous à être parfaitement heureux malgré cela ou vous avez été touché ?
Si vous regardez honnêtement que vous avez été touchés, c’est votre monde d’enfant qui vient de faire irruption et votre blessure de l’époque qui réagit.
La menace de la solitude, de l’insécurité, de l’abandon ou du rejet vient d’être réactivée.
Vous êtes piégés. Vous venez de vous prendre pour une cible. La vie vient de vous créer un problème et vous cherchez à le régler.
L’autre vient de vous manquer de respect et vous cherchez à pacifier la relation ou à le rejeter.
Vous vous promenez avec la chemise ouverte jusqu’à ce que la flèche de la critique ou de la tuile vous attaque en plein cœur et là…vous dessinez une cible autour !
Si vous vous trouvez en présence de quelqu’un qui a besoin de se prendre pour cible, vous allez vous surprendre à le « secouer ». Il cherche une flèche chez vous pour se la planter dans le cœur et dessiner une cible autour pour vous en vouloir éternellement.
D’accord mais je fais quoi avec ça ? on n’avait pas dit « comment vivre heureux »?
Rien justement! Ce scénario est une pure fiction destinée à vous rappeler que votre histoire d’enfant est toujours là, un rien la ravive. Occupez-vous de votre blessure, faites-vous aider mais ne faites rien d’autre. Faites la paix avec le film.
Je vous propose une petite séquence vidéo zen avec Sensei Suzuki et l’art du tir à l’arc. Quelques minutes suffisent pour s’imprégner de sa présence.
Rien de tout ce qui vient de vous arriver n’est vrai. C’est de votre blessure et d’elle seulement dont il s’agit; elle était là bien avant le scénario d’aujourd’hui.
Ce que vous vivez ne dépend que de vous et de la résonance de votre blessure.
L’autre n’a pas le pouvoir de vous rendre heureux (ça vous le saviez un peu) mais il n’a pas le pouvoir de vous rendre malheureux…(aïe, je sens que ça ne va pas passer ça!)
Ce que les autres adultes vivent dépendent d’eux. Ils sont enfermés dans leur monde. Vous n’avez pas le pouvoir de les rendre malheureux. Ni heureux d’ailleurs. (Aïe, ça non plus, ça ne va pas passer!
C’est cela l’enfer, se prendre pour une cible chaque fois que quelque chose de désagréable se passe dans votre vie.
Adieu l’éveil et le bonheur convoité.
Être heureux ne peut venir ni de l’extérieur, ni des réussites ou des efforts fournis. C’est un état intérieur libre des conditionnements de l’enfance.
Quand vous êtes en colère, c’est dans votre corps, quand vous êtes heureux c’est dans votre corps.
On ne progresse pas pour être heureux. On se délivre de ses peurs.
Sur ce même thème, vous pouvez lire l’article de Jonathan du blog « Méditer pour être heureux« .
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