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Oct 13

Vous savez faire, mais connaissez-vous le savoir Être ?


savoir-etre1-300x232Savoir être et savoir faire

 

Savoir Être est une des activités favorites du thérapeute.

 

Être tout court est la principale occupation des maîtres et le but de tout parcours initiatique. 

 

Le thème de l’Être choisi par Cédric  du blog « techniques de méditation » pour la Croisée des blogs de Développement personnel.org est aussi un des sujets favoris de mon blog.

 

J’ai trouvé pour cela un petit conte initiatique écrit par Charles Brulhart.

 

Pour une fois, un conte illustre parfaitement le travail thérapeutique que je pratique et s’inscrit totalement dans la lignée de le méthode Ho’oponopono.

 

Je vous livre « Le génie menteur ou les 7 miroirs de l’âme » avec quelques commentaires personnels !

 

Il y avait une fois un jeune prince qui trouvait les gens autour de lui méchants et égoïstes. Il en parla un jour à son précepteur qui était un homme sage et avisé et qui confia une bague au prince.

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  • « Cette bague est magique. Si tu la tournes trois fois sur elle-même, un génie t’apparaîtra. Toi seul le verra. Chaque fois que tu seras insatisfait des gens, appelle-le. Il te conseillera. Mais fais attention : ce génie ne dit la vérité que si on ne le croit pas. Il cherchera sans cesse à te tromper. »

 

 

Vous voyez, ça débute très bien, j’aime les histoires qui ne commencent pas comme les autres, un génie qui ment au lieu d’exaucer les vœux, c’est exactement l’image parfaite de votre mental.

 

Ce mental est comme un type génial, pouvant venir à bout de formules très compliquées mais qui n’arrive pas à vivre heureux au jour le jour.

 

Votre mental croit comprendre et faire des prises de conscience alors qu’il ne fait que justifier ses ombres et s’enfermer dans sa purée de pois.

 

Mais continuons avec le prince…

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Un jour, le prince entra dans une violente colère contre un dignitaire de la cour qui avait agi contre ses intérêts. Il fit tourner trois fois la bague. Aussitôt, le génie apparut:

 

– « Donne-moi ton avis sur les agissements de cet homme, dit le prince. »

 

  • « S’il a fait quelque chose contre toi, il est indigne de te servir. Tu dois l’écarter ou le soumettre. » À ce moment, le prince se souvint des paroles étranges de son précepteur.

– « Je doute que tu me dises la vérité », dit le prince.

  • « Tu as raison », dit le génie, « je cherchais à te tromper. Tu peux bien sûr asservir cet homme, mais tu peux aussi profiter de ce désaccord pour apprendre à négocier, à traiter avec lui et trouver des solutions qui vous satisfassent tous deux. »

 

 

Dans un pays étranger, il est simple de ne pas se comprendre. Vous dites 18 heures au taxi et vous vous retrouvez à attendre des heures…

 

Par exemple, une minute en Inde ou au Népal équivaut à une heure en France ;-).

 

C’est une question de culture. Si vous n’êtes pas présent, vous vous énervez. Sans savoir être, il vous est facile aussi de vous prendre pour la cible de mauvais traitements.

 

Vous pouvez passer votre journée de voyage à vous plaindre d’avoir reçu une flèche de non respect alors qu’en fait chacun vit sur sa planète et dans son monde intérieur.

 

A Katmandou, lorsque vous cherchez à négocier une jolie statuette, le vendeur en veut un maximum et vous en voulez un minimum.

 

Normal, cela s’appelle une négociation, chacun cherche son intérêt si vous restez au niveau de « faire du shopping ».

 

Dans le savoir être, vous allez vous apercevoir que, pendant le marchandage, une autre histoire commence, celle de la relation qui s’établit (ou pas) avec le vendeur.

 

C’est l’occasion de rencontrer un humain différent de soi. Le plaisir du partage s’installe, chacun étant ravi de faire affaire.

 

Vous, parce que vous négociez un objet magnifique, le vendeur parce qu’il gagne sa vie grâce à des objets qu’il apprécie.

 

Au moment de vous mettre d’accord, vous vous apercevez que vous avez fait plus qu’une affaire, l’énergie est montée de la rencontre et du plaisir de l’interaction.

 

C’est une question de présence. Dans un savoir être là, vous êtes immédiatement enrichi.

 

Si vous ne faites qu’une transaction commerciale, vous avez vidé votre porte-monnaie.

 

C’est exactement ce qui m’est arrivé hier au détour d’une rue en plein cœur de Thamel à Katmandou.

 

Je suis tombée (sans me faire mal) 😉 sur un petit magasin qui ne payait pas de mine mais qui m’intéressait par ses cristaux.

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Il n’a fallu que quelques minutes au vendeur pour quitter son intérêt à vendre et rentrer dans un échange avec moi.

 

Je suis passionnée d’énergie et travailler avec les cristaux est un de mes plaisirs.

 

Le vendeur a voulu à tous prix nous montrer toute sa collection et nous a avoué qu’il était « crystal addict », selon les termes de sa femme.

 

Je lui ai expliqué qu’il pouvait entretenir une véritable relation avec un cristal, pas juste les stocker dans sa remise.

 

Cet homme avait sans doute compris cela intuitivement mais pour le moment, il le vivait comme un défaut.

 

Inutile de vous dire que ce jour là, je n’ai rien acheté, l’échange avec cet homme plein d’enthousiasme pour les objets qu’il vendait a largement suffi à alimenter notre rencontre.

 

Mais je vous laisse avec la suite de l’histoire…

 

Parcourant un jour la ville avec quelques compagnons, le prince vit une immense foule entourer un prédicateur populaire.

Il écouta un instant le prêche de cet homme et fut profondément choqué par des paroles qui contrastaient violemment avec ses propres convictions. Il appela le génie.

 

– « Que dois-je faire ? »

– « Fais-le taire ou rends-le inoffensif », dit le génie. « Cet homme défend des idées subversives. Il est dangereux pour toi et pour tes sujets. » Cela me paraît juste, pensa le prince. Mais il mit néanmoins en doute ce que le génie avait dit.

 

-« Tu as raison », dit le génie, « je mentais. Tu peux neutraliser cet homme. Mais tu peux aussi examiner ses croyances, remettre en cause tes propres certitudes et t’enrichir de vos différences. »

 

 

Lorsque nous encadrons un groupe au Népal (ou ailleurs en Asie), nous nous positionnons en enseignants.

 

Nous avons des techniques à transmettre, une vision du travail intérieur, un savoir-faire en recentrage et en thérapie.

 

Mais notre travail ne se limite pas à une relation à sens unique où un enseignant transmet. Notre premier job est la présence, c’est à dire un savoir être!

 

Et cela n’est pas tout. Un véritable enseignant grandit avec ses élèves. Bien qu’il maîtrise son sujet, c’est son savoir être qui est mis à l’épreuve par ses élèves.

 

L’ élève qui s’approche d’un professeur (lorsque la relation n’est pas forcée), est bien souvent dans « l’angle mort » de l’enseignant.

 

Il lui ressemble beaucoup dans sa construction mais aborde la vie avec un angle de vision différent, même si en apparence, il a l’air moins avancé.

 

Un mari, une femme, un ami ou tout partenaire dans un couple interagit de la même façon.

 

Il y a la vie quotidienne qui se déroule, les activités ou les discussions que vous partagez ensemble. Pourtant, en amont, une autre histoire moins visible naît, celle des projections.

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Savoir être, c’est pouvoir reconnaître que vous quittez le présent pour faire jouer à l’autre vos blessures et votre scénario d’enfance.

 

Sans cette connaissance, chacun va réveiller les ombres de l’autre. Si vous n’avez pas de partenaire ni d’élèves, ne vous inquiétez pas, vos enfants auront ce même rôle pour vous, ils sont là pour tester tout ce qui n’est pas en place chez vous !

 

Mais revenons à notre histoire…

 

Pour l’anniversaire du prince, le roi fit donner un grand bal où furent conviés rois, reines, princes et princesses.

 

Le prince s’éprit d’une belle princesse qu’il ne quitta plus des yeux et qu’il invita maintes fois à danser sans jamais oser lui déclarer sa flamme.

 

Un autre prince invita à son tour la princesse. Notre prince sentit monter en lui une jalousie profonde. Il appela alors son génie.

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– « Que dois-je faire, selon toi ?  »

– « C’est une crapule », répondit le génie. « Il veut te la prendre. Provoque-le en duel et tue-le.  » Sachant que son génie le trompait toujours, le prince ne le crut pas.

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  • « Tu as raison », dit le génie, « je cherchais à te tromper. Ce n’est pas cet homme que tu ne supportes pas, ce sont les démons de tes propres peurs qui se sont éveillés quand tu as vu ce prince danser avec la princesse. Tu as peur d’être délaissé, abandonné, rejeté. Tu as peur de ne pas être à la hauteur. Ce qui se réveille en toi dans ces moments pénibles te révèle quelque chose sur toi-même.  »

 

 

La peur de l’abandon a la vie dure dans un couple. Elle est liée à la dépendance et vous rappelle que vous entrez en relation comme un enfant.

 

Vous voulez avant tout être aimé, désiré, entendu, reconnu etc. surtout pour oublier que vous n’avez pas senti cet amour dans votre enfance.

 

Le monde est rempli de couples en apparence unis qui se tiennent par la main même après 20 ans de mariage.

 

Mais regardez-y de plus près, ils sont souvent comme deux enfants seuls et tombés du nid. Ils se rassurent à deux mais ce n’est pas la définition du couple.

 

Danser à deux ne signifie pas forcément se jeter dans les bras sur le quai de la gare à grands renfort d’inoubliables shabadabada…

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Grandir à deux, c’est accepter la transformation même si elle entraîne des peurs que l’autre change assez pour vouloir vous quitter.

 

Lorsque vous n’avez pas vu votre femme ou votre mari pendant plusieurs jours, qu’est ce qui vous permet de savoir que c’est la même personne que vous avez quittée ?

 

Dans les bras de qui allez-vous vous jeter, celui qui est là aujourd’hui ou son hologramme numérisé que vous avez intégré en vous ?

 

Si vous ne tenez pas compte de ce paramètre, vous serrez dans vos bras une image, normal que l’image finisse par vous échapper.

 

Lorsque vous vous transformez, vous pratiquez l’ajustement créateur, c’est à dire, qu’ au lieu de vivre avec l’image de l’autre et l’idée que vous vous faites de lui, vous vérifiez où vous êtes.

 

C’est aussi cela le savoir être.

 

Vous vérifiez aussi où est l’autre et ce qui se passe en temps réel dans la relation au lieu de vous rassurer par rapport à votre peur du manque et de l’abandon.

 

Ne partez pas avec un a priori de « je suis heureux de retrouver ma chérie, tout va bien se passer ». Soyez qui vous êtes dans l’instant et prenez un moment pour vous ajuster à deux.

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Dans la présence consciente, il n’y a pas de distanciation, pas de danger d’éloignement.

 

Si la distance s’installe, c’est le moment de la nommer et de vérifier si elle est vraiment due à la relation ou à une émotion personnelle passagère.

 

Ce positionnement de l’Être inclut que l’autre peut partir … ou mourir mais cette éventualité ne vient pas altérer les moments de la vie commune.

 

Mais continuons l’histoire…

 

A l’occasion de la réunion du grand conseil du royaume, un jeune noble téméraire critiqua à plusieurs reprises le prince et lui reprocha sa façon de gérer certaines affaires du royaume.

 

Le prince resta cloué sur place face à de telles attaques et ne sut que répondre. L’autre continua de plus belle et à nouveau le prince se tut, la rage au cœur. Il fit venir le génie et l’interrogea.

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– « Ôte-lui ses titres de noblesse et dépouille-le de ses terres », répondit le génie. « Cet homme cherche à te rabaisser devant les conseillers royaux. »

– « Tu as raison », dit le prince. Mais il se ravisa et se souvint que le génie mentait.

– « Dis-moi la vérité » continua le prince.

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  • « Je vais te la dire », rétorqua le génie, « même si cela ne te plaît pas. Ce ne sont pas les attaques de cet homme qui t’ont déplu, mais l’impuissance dans laquelle tu t’es retrouvé et ton incapacité à te défendre. »

 

 

 

Chacun a le droit de critiquer, ce qui devient un problème, c’est lorsque la critique vous touche.

 

A ce moment précis, vous quittez votre conscience d’adulte et retombez dans une émotion non consciente de l’enfant.

 

Vous êtes identifié à avoir subi des critiques au lieu d’encouragements, et personne n’était là pour vous venir en aide ou vous tenir par la main pour franchir les étapes.

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C’est un peu comme si, enfant, vous aviez du savoir tout seul sans qu’on vous ait appris.

 

Toute opinion devient alors une critique et vous vous sentez personnellement menacé.

 

Vous confondez ce que vous faites avec qui vous êtes. Dans le domaine du « faire », vous êtes perfectible, il suffit d’apprendre et de pratiquer.

 

Dans le domaine de l’Être, vous n’avez qu’à être là pour exister, rien de vous n’est exigé à part votre présence consciente.

 

Nous approchons de la fin de l’histoire…

 

Un jour, dans une auberge, le prince vit un homme se mettre dans une colère terrible et briser tables et chaises. Il voulut punir cet homme. Mais il demanda d’abord conseil au génie.

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– « Punis-le », dit le génie. « Cet homme est violent et dangereux. »

– « Tu me trompes encore », dit le prince.

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  • « C’est vrai. Cet homme a mal agi. Mais si tu ne supportes pas sa colère, c’est avant tout parce que tu es toi-même colérique et que tu n’aimes pas te mettre dans cet état. Cet homme est ton miroir. »

 

 

Pour moi, il y a d’autres raisons d’être touché par la colère de l’autre. Cela peut effectivement signifier que vous êtes un colérique refoulé qui s’ignore et vous avez peur de le reconnaître.

 

Il y a peut-être une autre explication à votre difficulté avec la colère : la situation présente a peut-être touché une scène d’enfant où vos parents ou d’autres adultes étaient violents l’un envers l’autre.

 

Dans ce cas, vous n’avez pas forcément peur de faire mal, qu’on vous fasse du mal ou que la bagarre dégénère.

 

Si vous avez vécu avec des parents qui se disputaient, vous vous êtes sans doute senti très seul et sans soutien puisque vos deux appuis étaient occupés à se chamailler plutôt que de s’occuper de vous.

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Poursuivons…

 

Une autre fois, le prince vit un marchand qui voulait fouetter un jeune garçon qui lui avait volé un fruit.

 

Le prince avait vu filer le vrai voleur. Il arracha le fouet des mains du marchand et était sur le point de le battre lorsqu’il se ravisa.

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– « Que m’arrive-t-il », dit-il au génie. « Pourquoi cette scène m’a-t-elle mis dans cet état ? »

 

– « Cet homme mérite le fouet pour ce qu’il a fait », répondit le génie.

– « Me dis-tu la vérité ? »

 

  • « Non », dit le génie. « Tu as réagi si fortement parce que l’injustice subie par ce garçon t’a rappelé une injustice semblable subie autrefois. Cela a réveillé en toi une vieille blessure. »

 

 

 

C’est exactement ce qui se passe avec la loi d’attraction. Si vous voyez ce genre de maltraitance au supermarché, cela ne veut pas dire que le monde est rempli de mauvaises mères et que vous avez forcément à intervenir.

 

Si vous voyez des scènes de violence faites sur les enfants et que vous êtes touché, avant d’intervenir, demandez-vous pourquoi vous êtes ainsi touché.

 

Évidemment, s’il y a danger pour l’enfant, vous pouvez porter un secours immédiat mais si ce n’est pas le cas, centrez-vous avant de parler à la mère en question. C’est cela savoir être.

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Laissez monter la colère sans rien en faire et si vous n’intervenez pas, vous allez immédiatement sentir en vous la détresse.

 

Pas celle de l’enfant en face de vous…la vôtre mais aurez-vous le courage de croire que votre impulsion à intervenir n’était peut-être pas appropriée?

 

Ce que vous prenez pour de la spontanéité n’est qu’une prise de pouvoir de votre mental qui agit à votre place et renforce en vous l’identification à l’injustice.

 

Le jour où vous êtes dans une très belle énergie, ce sont de bien jolies scènes que vous allez croiser dans votre journée. Profitez-en pour entretenir la gratitude.

 

N’oubliez pas cependant que si vous avez une mémoire cellulaire à l’injustice, elle prendra tôt ou tard une nouvelle forme extérieure que vous aurez peut-être du mal à considérer comme venant de vous !

 

Voici la conclusion :

 

Alors le prince réfléchit à tout ce que le génie lui avait dit.

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– « Si j’ai bien compris », dit-il au génie, « personne ne peut m’énerver, me blesser ou me déstabiliser.

– « Tu as bien compris », dit le génie. « Ce ne sont pas les paroles ou les actes des autres qui te dérangent ou que tu n’aimes pas, mais les vieux démons qui se réveillent en toi à cette occasion : tes peurs, tes souffrances, tes failles, tes frustrations.

 

« Si tu jettes une mèche allumée dans une jarre d’huile, celle-ci s’enflammera. Mais si la jarre est vide ou qu’elle contient de l’eau, la mèche s’éteindra d’elle-même. »

 

« Ton agacement face aux autres est comme un feu qui s’allume en toi et qui peut te brûler, te consumer, te détruire.

 

Mais il peut aussi t’illuminer, te forger, te façonner et faire de l’autre un allié sur le chemin de ta transformation.

 

Toute rencontre difficile devient alors une confrontation avec toi-même, une épreuve, une initiation. »

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– « J’ai besoin de savoir encore une chose », dit le prince. « Qui es-tu ? »

  • « Je suis, moi aussi, ton reflet dans le miroir. »

 

 

 

J’aime beaucoup cette fin car, vous comprenez bien que le sage est encore un personnage dans le miroir, un personnage plus présent certes, mais quand même un personnage.

 

Être est bien au-delà des personnages que vous jouez, quand bien même ce serait un sage!

 

Et vous, écoutez-vous le génie radical et impulsif qui vous anime ou êtes-vous un prince qui questionne les apparences pour agir en étant centré?

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Juin 22

Quand la loi d’attraction me fait un clin d’oeil

Loi d'attraction108Une histoire à succès de la loi d’attraction

 

J’ai l’habitude de chercher la petite bête et de fouiner les détails de tout ce qui se fait en développement personnel.

 

Comme j’avais moi-même pas mal de choses à régler, je me suis fait un plaisir de tester l’essentiel des techniques et méthodes sur le marché.

 

J’utilise les plus performantes à mon goût, sur moi, sur mes clients et souvent je les enseigne.

 

Lorsque j’ai découvert la loi d’attraction, j’étais enthousiaste mais rapidement j’ai vu que les résultats probants se heurtaient au travail intérieur non abouti.

 

J’ai donc beaucoup épluché les écueils à éviter, les dessous de l’affaire dont peu de personnes parlent.

 

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une histoire à succès afin de participer à l’évènement «Histoires Extraordinaires » organisé par Danièle Galicia du blog Forme et bien-être.   

 

Loi d’attraction et la vie des maîtres

 


Dès ma jeunesse j’ai été fascinée par la vie et l’œuvre des Maîtres de sagesse. J’ai commencé par lire les livres de Lobsang Rampa.

 

Bien évidemment, tout paraissait fictif mais les récits de Rampa ont été assez convaincants pour que ses 19 livres se vendent à des millions d’exemplaires!

 

Même le Dalaï Lama en 1984, sans pour autant valider tous les faits relatés, a déclaré devoir remercier son auteur pour la publicité qu’il avait faite sur le Tibet.

 

De là est partie ma fascination pour le Tibet. Depuis, je me suis aperçue que mon enthousiasme avait sans doute des racines plus profondes que celles que je pouvais imaginer (voir mon article précédent).

 

J’ai vu et revu tous les films d’Arnaud Desjardins qui pour la première fois en Europe, a transmis les images des maîtres de l’Orient.

 

Puis est venue « La vie des maîtres » de Spalding et bien sur, tous les livres d’Alexandra David-Neel qui fut la première française à fouler le sol de Lhassa, déguisée en mendiante.

 

Pour ceux qui se sentent une connexion avec cet ancien royaume mythique, je vous laisse découvrir à la fin de cette vidéo des visages de maîtres connus.

 

Vous y verrez  Kalou Rinpoche, Dudjom et le 16ème karmapa, celui juste avant le 17ème que je vous ai présenté l’été dernier.

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A t-on vraiment besoin d’un maître?

 

J’ai raconté dans un précédent article comment j’étais partie chercher un maître tibétain sur le versant indien de l’Himalaya.

 

Je me suis beaucoup interrogée sur la notion de maître avant de comprendre ce que cela pouvait signifier et surtout sur quels critères on pouvait nommer des individus « maîtres de sagesse ».

 

Le maître est celui qui sait, qui transmet et qui a lui même atteint un état de réalisation qui le rend libre des attachements ordinaires (matière, travail, famille). 

 

Selon son caractère et la nature de ses pratiques il respire la bonté, la lumière, l’amour, la bienveillance, l’autorité, la joie, la douceur ou la paix, à moins que ce ne soit tout à la fois.

 

En principe un maître a réalisé une expansion de conscience qui fait qu’il n’est plus identifié à son mental.

 

Il vit dans la réalité de l’instant et il a dissipé les illusions de la forme dont il n’est plus prisonnier.

 

L’égo est désormais à son service (et non l’inverse) et sa conscience inclut les plans de l’Esprit.

 

La question qui me turlupinait était : peut-on s’éveiller sans un maître ?

 

Je ne me sentais pas tant que ça capable de tout focaliser sur une personne même si j’en avais le fantasme.

 

Finalement, ne pouvant répondre à ma question, j’ai pensé que chercher un maître était une perte de temps et une quête plus névrotique qu’authentique.

 

Je me permets de dire cela car, étant plutôt orientée psy, j’avais déjà trouvé de magnifiques sources de projection et de transfert sur des thérapeutes.

 

Ceux qui ne font pas de travail sur eux-mêmes et se retrouvent dans un ashram font une projection massive sur un maître mais traitent avec lui, de façon très inconsciente, des points thérapeutiques.

 

J’en ai rencontré pas mal dans les monastères bouddhistes: beaucoup sont appelés, rares sont ceux qui rencontrent véritablement le maître en dehors de leurs projections.

 

J’ai plutôt laissé venir à moi par intuition un enseignant d’une lignée d’éveil avec qui je puisse me sentir en affinité.

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La loi d’attraction et la vie dans un ashram

 

C’est ainsi que j’ai répondu à ma question sur le chemin spirituel que l’on fait avec ou sans maître.

 

Pour moi, toutes les voies sont bonnes. Avoir un maitre peut être le fruit d’un attachement à ne pas devenir adulte mais ne pas en avoir peut être un rejet de la projection du père.

 

Maître ou pas maître, Il n’y a pas de réponse globale à cette question, juste des cas individuels.

 

Suivre un maître qui n’est pas vivant (de chair) ou un maître qu’on ne rencontre jamais personnellement comporte des pièges.

 

Le mental a tôt fait de se raconter des histoires. Il crée en lui la relation au maître, parfois dans une illusion totale.

 

Je me souviendrai toujours de la première rencontre entre Arnaud Desjardins et son maître Swami Prajnanpad à qui il essayait de dire qu’il avait rencontré Ma Anandamayi.

 

Ce à quoi Swami Prajnanpad lui avait répliqué : vous n’avez jamais rencontré Ma Anandamayi, vous avez rencontré votre Ma Anandamayi.

 

Rencontrer un maître en chair et en os, c’est prendre le risque que son égo soit malmené.

 

William Berton (créateur du jeu de la couleur-énergie) racontait sa visite chez Sathya Sai Baba lorsque je l’ai rencontré.

 

Il acceptait de se moquer de son égo parce que Sathya Sai Baba lui avait donné une chambre de l’ashram au rez-de chaussée juste en face de la décharge de poubelles.

 

Comme il s’en plaignait et désirait une chambre mieux exposée, Sathya Sai Baba lui avait dit que cela correspondait à la tonne de poubelles qu’il avait à l’intérieur de lui et qu’il répondrait à sa demande lorsqu’il se serait nettoyé.

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Encore une application de la loi d’attraction.

 

Sathya Sai baba et la loi d’attraction

 

J’avais été impressionnée. C’était la première fois que j’entendais prononcer le nom de Sathya Sai Baba.

 

J’en ai souvent entendu parler ensuite dans la version lumière et dans la version ombre .

 

Je me disais que, pour susciter autant d’amour et de haine à la fois, cela devait être un grand homme.

 

De nombreux amis m’ont apporté au fil du temps des petits sachets de cendre parfumée ou vibouti et mon mental fantasmait sur les tours de magie qui sont associés à Sathya Sai baba.

 

Il y a ceux qui racontaient des histoires fantasques de l’attente pour voir Sathya Sai Baba et réussir à lui donner une lettre de vœux à réaliser.

 

Bref, ce Père-Noël des temps modernes m’intriguait et m’enthousiasmait beaucoup. Voir de mes yeux un humain créer instantanément de la matière sous mes yeux était mon vœu le plus cher.

 

Comme si, de voir quelqu’un le faire allait me donner la preuve que c’est possible et donc que je pouvais y arriver.

 

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J’étais assez neuve dans mes applications de la loi d’attraction.

 

Maîtres et avatars

 

Contrôler et manifester la matière est aussi une des preuves de la maîtrise.

 

Il y a certains humains qui incarnent sur terre l’esprit divin. Ils ont un corps de chair et sont nés d’une mère mais on les repère vite car ils font preuve d’une grande précocité.

 

Ils présentent avant l’adolescence des qualités d’initié et connaissent les écritures saintes sans les avoir apprises. On les retrouve dans toutes les religions.

 

Ils viennent favoriser l’évolution des humains mais n’ont plus eux-mêmes d’attaches  égotiques.

 

En général, ils n’ont plus de vie personnelle et font preuve d’un amour inconditionnel pour toute l’humanité (et les autres règnes).

 

C’est ce qu’on appelle des avatars (à ne pas confondre avec le film).

 

J’ai déjà parlé de certains d’entre eux comme Ma Ananadamayi et Amma. La lignée des Sai Baba en fait partie.

 

Pendant une vingtaine d’année, j’ai entendu beaucoup de personnes s’interroger sur l’éthique (bafouée ou non) de Sathya Sai Baba jusqu’à ce que je m’ouvre à l’idée d’aller vérifier par moi-même.

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Loi d’attraction et voyage en inde

 

Je n’avais pas mis les pieds en Inde depuis une vingtaine d’années, date à laquelle j’allais faire du trekking au Laddakh.

 

J’ai alors décidé d’aller vivre quelques jours à l’ashram de Sathya Sai baba. Quitte à faire le test, je voulais une immersion totale dans l’ashram.

 

Nous avons donc réservé des chambres sur place et j’ai eu la joie de découvrir ce qu’est un matelas de paille ;-)).

 

Je ne sais pas si vous êtes déjà allé en Inde mais il vaut mieux savoir ce qu’est le travail sur soi pour rester zen.

 

Je me suis déjà vue pousser un mendiant de mes propres mains et ne pas me reconnaître dans une telle exaspération. (je ne faisais pas de travail à l’époque).

 

Cette fois-ci, nous étions littéralement assaillis de sollicitations par les mendiants. Certains incarnaient la mendicité comme on devient spécialiste dans un métier.

 

Ils dégageaient une telle présence malgré le manque de ressource qu’il était possible de donner joyeusement en ayant l’impression d’avoir reçu un cadeau.

 

Je me demandais parfois si certains mendiants ne vivaient pas plus le bonheur que moi.

 

A d’autres endroits, les mendiants sentaient l’exigence qu’on leur donne au point que j’avais l’impression d’être dépouillée avant même d’avoir sorti une roupie de ma poche.

 

J’ai appris à être sélective en fonction du taux vibratoire que je ressentais à leur contact.

 

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A Puttaparti, ville de Sathya Sai Baba, une petite fille portant un bébé sur sa hanche m’a soudain fait une demande peu ordinaire.

 

– Je ne veux pas d’argent, je ne veux pas mendier mais pourrais-tu venir au magasin avec moi acheter du lait pour le bébé ?

 

J’ai décidé de jouer le jeu de l’Inde où je viens chercher une énergie de l’Esprit et où en échange j’apporte des fonds matériels.

 

Je n’ai pas été déçue. Je me suis sentie mère Noël dans le regard de la petite fille et je crois que j’ai compris ce que signifiait la gratitude.

 

Ces grands pics d’intensité se vivent chaque jour en Inde. Je ne connais aucun autre pays au monde qui secoue ainsi un être et le mets sans dessus dessous.

 

Déception sans nom

 

La première fois que nous sommes allés à la cérémonie du darshan, nous avons eu notre lot de petits bazars à travailler en Tipi !

 

Certaines se sont vues refoulées à l’entrée parce que leur foulard n’était pas assez grand ou ne couvrait pas assez leurs épaules.

 

D’autres parce que leur pochette mesurait quelques centimètres de trop…il y en avait pour toutes les sensibilités au rejet et à l’autorité.

 

Parmi tout ce à quoi nous avions à nous familiariser en même temps, un bruit courait que Sai baba était malade.

 

Je commençais à pester contre la loi d ‘attraction : comment se fait-il, au moment où je me décide à venir (de loin tout de même) qu’il en profite pour ne pas être là ?

 

Je sentais la frustration et la déception monter.

 

Vous l’aurez compris, je n’ai jamais vu Sathya Sai Baba de son vivant, nous sommes restés une semaine pratiquement jusqu’à l’annonce de sa mort en avril 2011!

 

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Loi d’attraction et frustration

 

Je ne savais plus quoi penser. J’avais beau me poser la question qui tue : Qu’est ce qui en moi crée cela ?

 

Je ne trouvais que des croyances et mon lot habituel de défenses.

 

  • C’est toujours comme ça, je suis au mauvais endroit au mauvais moment
  • Chaque fois que je m’intéresse à un maître, il est mort
  • Pourquoi ça m’arrive à moi ?
  • Pourquoi ne suis-je pas venue le voir plus tôt ?
  • Ça m’apprendra à procrastiner

 

Bref, les considérations très constructives d’un mental frustré!

 

Puis je suis passée à la phase acceptation du deuil après la déception. C’est ni bien ni mal, c’est ce qui est et il doit y avoir une raison.

 

Je suis rentrée bredouille en matière de maître mais ravie de ma semaine à l’ashram.

 

A la manière d’un bon film, j’avais l’impression d’avoir vécu une vie entière en quelques heures.

 

2ème partie, La loi d’attraction vous offre ce que vous voulez et bien au-delà.

 

Nous avons décidé plus tard dans l’année de voyager au Népal pour faire un trekking dans les Annapurnas.

 

Lorsque nous décidons, Alain et moi, de choisir une nouvelle destination, nous nous y rendons d’abord afin de préparer le terrain.

 

Là c’était un nouvel univers. Il fallait trouver une agence, un trajet de trekking, un guide, des sherpas… ce sont les joies de la découverte dans notre métier.

 

Nous avons erré joyeusement dans Kathmandou à la recherche d’une agence sympathique en croisant quelques soixante-huitards échoués depuis un demi siècle.

 

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Après quelques essais infructueux, nous sommes tombés dans une ruelle sur un boui-boui innommable mais où on parlait français.

 

La négociation prenait une tournure un peu désagréable, ce n’était pas le prix de départ, il fallait marchander etc .

 

La loi d’attraction en pleine action

 

Je commençai à me décourager lorsque j’aperçois une silhouette avec une robe orange sur l’ordinateur du responsable de l’agence.

 

Je lui demande s’il connaît Sai Baba et je le vois tout à coup s’illuminer de l’intérieur.

 

Je lui raconte mes déboires avec l’Inde et il me répond du tac au tac :

 

– Mais Sai Baba est au Népal !

 

A mon tour de lâcher un cri de surprise. Ils sont très forts ces maîtres mais quand même !

 

Il agrandit la photo qui était sur son ordinateur et je m’aperçois que c’est d’un jeune homme dont il parle.

 

– Il s’appelle Sanjay Sai Baba continue t-il. Il est une émanation des Sai Baba et il va bientôt avoir 25 ans!

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Le voilà à me raconter les miracles que le petit Sanjay faisait à l’école comme fournir toute sa classe en stylos et cahiers qu’il matérialisait devant les yeux de ses petits copains.

 

C’est tout de même un don qui ne passe pas inaperçu dans une école et qui pourrait résoudre pas mal de problèmes à l’éducation nationale !

 

J’ai commencé à sentir ce fameux taux vibratoire monter dans la pièce où nous échangions.

 

– Mais, lui dis-je, personne en Europe n’est au courant qu’un autre Saï Baba existe!

 

-Je sais, son aura est en train de grandir, nous allons commencer les travaux de son ashram et il va bientôt partir en Inde se faire connaître !

 

En Inde, une réincarnation peut avoir plusieurs manifestations, un peu comme chez les tulkous tibétains.

 

– Oui mais, là, où est -il en ce moment ?

– A Kathmandou, chez lui !

– Et comment peut-on faire pour le rencontrer ?

– Je suis son premier disciple et je suis responsable de l’organisation Sai baba au Népal.

– Glups !

-Ça vous dirait que je vous amène demain faire connaissance avec lui ?

-Hugh !

– Bon très bien, il fait son darshan (cérémonie) demain, je m’arrangerai pour que vous puissiez avoir un entretien privé avec lui.

– Et pour ce qui est des prix du trekking, on va s’arranger pour que chacun soit gagnant dans la transaction.

 

Loi d’attraction, quand tu nous tiens !

 

Depuis la connexion entre l’Inde et le Népal a été faite. Les dévots de feu Sathya sont obligés d’outre-passer leur mental et leurs attachements pour s’ouvrir au mystères des avatars.

 

Mais combien sont-ils dans la famille Sai Baba ?

A priori trois :

 

Shridi Saï Baba au siècle dernier: un fakir (qui réalise des actes surhumains), yogi, et sadhu (un renonçant qui n’a qu’un seul désir : la dissolution dans le divin),

Sathya mort en 2011 et

Sanjay.

 

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Les joies de la loi d’attraction

 

 

Alors quand je dis que la loi d’attraction vous offre ce que vous demandez et mieux, vous comprenez que je sais de quoi je parle!

 

Mon mental étriqué n’est pas capable d’imaginer tous les trésors de la création qui se mettent à mon service !

 

Comme je pense petit ! J’aurais pu rester bloquée sur la frustration d’avoir raté Sathya et ne rien attirer du tout dans ma vie.

 

Je me suis concentrée sur mon enthousiasme à rencontrer un maître/avatar qui joue à créer de la matière devant les yeux ébahis de ses visiteurs.

 

Je crois que c’était vraiment cette particularité qui m’attirait. L’univers a répondu à ma curiosité au-delà de mes espérances.

 

Depuis Sanjay réserve toujours un petit moment privé avec ceux qui le veulent quand nous accompagnons un groupe pour faire un trek au Népal.

 

Nous avons assisté lors de notre dernière rencontre à l’étonnante matérialisation de la vibouti, cette cendre parfumée que Sanjay Sai Baba manifeste à volonté et multiplie à la façon des poissons ou des petits pains bibliques.

 

L’énergie et la montée du taux vibratoire étaient au rendez-vous!

 

C’est sur des expériences comme celles-ci que je m’appuie lorsque je traverse des complications comme mon fil à retordre avec Google dont je vous parlais la semaine passée.

 

Et si c’était une étape intermédiaire comme la mort de Sathya Sai Baba en vue d’une surprise encore plus énorme ?

 

Vous avez une anecdote, une synchronicité à raconter? La loi d’attraction vous passionne? Laissez un commentaire!

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Avr 13

Projet sens et biologie totale: quelle influence ont vos ancêtres sur votre vie?

Projet sens et Matière de vie.

 

Le projet sens se poursuit de génération en génération. La souffrance d’une première génération, pousse la génération suivante à la recherche d’une solution.


Cet acte amène une autre souffrance qui amène d’autres solutions de la descendance et ainsi de suite.


C’est ce que nous nommons en biologie totale ou décodage biologique la cascade biologique. C’est une dynamique de survie qui se perpétue jusqu’à ce que quelqu’un dans la lignée casse la chaîne en sortant de la survie.


Voici dans une histoire, un exemple de cette cascade biologique.

Cet article a été écrit par Didier Thiellet du blog le voyage du lâcher prise, dans le cadre de son évènement inter-blogueur.

 

Du laid au beau et du beau au laid.

 

Anne avait installé le président dans la salle d’opération la plus agréable de sa clinique. Le lieu en possédait deux, chacune équipée des outils les plus performants.


Anne avait choisi la bleue, pour son calme et sa sérénité. Depuis au moins quatre ans, beaucoup de personnalités importantes consultaient la Doctoresse Anne Lambert. Mais c’était son premier chef d’état.

 

Ce chef-là, l’avait consultée, pour une légère malformation au maxillaire inférieure droit. Il le dérangeait dans ses discours.


Belle affaire pour les humoristes qui ne manquaient pas de plaisanter sur ce point. Élu depuis maintenant huit mois, il était déjà suffisamment occupé par sa charge pour éviter d’y ajouter des tracas et du stress inutiles.

 

Anne Lambert, chirurgienne esthétique plus que reconnue, avait poussé l’art de changer le pinceau du peintre en scalpel. Elle faisait des miracles.


On raconte même, qu’elle avait opéré Mickaël Jackson, mais parce qu’elle avait un physique ingrat, il avait exigé d’elle, que son nom reste dans l’ombre.

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De l’ombre pourtant, elle s’était extirpée. Son physique l’avait en première instance, condamnée à développer des capacités solidement compensatrices. Mais ce n’était pas tout, car ses deux parents lui avaient aussi donné matière à transformation.


Importance de la renommée dans l’arbre généalogique d’Anne.

 

Le père d’Anne, qui avait des moyens intellectuels évidents, avait préféré faire carrière dans l’administration bien qu’il ait réussi haut la main ses études juridiques.


Juste avant la naissance d’Anne, il avait eu la possibilité d’acquérir un poste très important.


Seulement, l’obligation de rentrer en rivalité avec d’autres candidats, le mariage et les enfants à venir lui avaient fait préférer un poste moins important, sans réelle évolution, mais sans risque d’échec.

 

Sa mère de son côté, commerciale brillantissime, n’avait jamais pu clouer le bec à son patron.


D’ailleurs, peu avant son mariage, à cause de la décision de son mari, elle avait choisi de propulser son chef aux éloges des supérieurs en déclarant qu’elle servirait mieux l’entreprise en secondant celui-ci.


L’esthétique plastique des parents d’Anne ne les avait pas aidés non plus à se porter en première ligne. Aussi avaient-ils servi valeureusement ceux qu’ils voulaient considérer comme plus importants qu’eux.

 

Sous des apparences plutôt timides et dévouées, ils n’allaient pourtant pas s’en remettre.


Pendant des années, ils s’étaient mutuellement renvoyés leur propre dévalorisation dans des disputes. Anne avait grandi dans cette ambiance caustique.


Ce qui est certain, c’est que leurs enfants étaient aimés et désirés. Lors de réunions familiales, les parents comme les enfants aimaient à se remémorer des histoires plus ou moins cocasses du passé.


Anne, avait surtout entendu une histoire. Vous savez, ces histoires que la famille se raconte et se re-raconte dans les soirées de réunions de fêtes. Une légende familiale en quelque sorte.


Projet sens, laideur, dévalorisation et besoin de reconnaissance


Celle qui était revenue à propos de l’existence d’Anne, venait d’une déclaration de sa mère qui, à la naissance de sa fille, s’était écriée : “Eh, bien dis-donc, avec une tête comme cela, tu ne seras jamais présidente de la République, toi !”

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Bien évidemment, Anne ne se souvenait pas de ce moment délicieux. Elle était plutôt sensible au fait que l’anecdote avait été régulièrement servie aux fêtes, entre l’entrée et le dessert, voire parfois, à l’apéritif en amuse-gueules.


Elle avait d’ailleurs, un jour demandé à sa mère : “mais qu’est-ce qui t’a donc bien poussé, à me dire cela ? Je venais de naître”.


Sa mère lui avait répondu qu’à l’époque, elle se sentait piteuse, condamnée à vivre une vie professionnelle en demi-teinte, résignée à se soumettre, déçue par elle-même et son mari, la totale.


Maintenant, Anne n’allait plus s’en plaindre puisque cela l’avait poussé à réussir… D’accord, elle avait élevé ses deux enfants, seule. OK, elle avait quitté leur père à la naissance de la deuxième.


D’accord, l’admiration que les gens lui témoignaient n’était certainement pas pour sa laideur naturelle.


D’accord, elle avait refusé tout partenariat, toute association, ce qui l’avait obligé à devenir incontournable dans sa profession. Bien sûr, toute cette ascension avait été pénible. Mais elle s’en était bien sorti, voilà tout.


Transmission du projet sens à la génération suivante

 

Et c’est bien ce qu’elle pense, là, aujourd’hui, assise dans la grande salle du théâtre nancéien où sa fille, Kim, concourt pour l’élection de Miss France.


Elle est « joliette » comme une pierre précieuse mais ne laisse personne lui marcher sur les pieds. Pour Anne, sa fille est une belle et franche réussite.


Il est vrai que Kim n’en fait qu’à sa tête, que personne ne peut la contredire, qu’elle se prend pour la neuvième merveille du monde et qu’elle affiche sa bisexualité.


Kim efface ainsi toute la dure vie de sa mère, à commencer par la déception de cette dernière causée par son fils, Lionel, qui préfère rentrer dans les ordres alors qu’une prometteuse carrière de comédien lui sourit.

 

Anne a enfin l’impression, grâce à sa fille, de devenir aujourd’hui, la première, la personne au devant de scène, admirée de tous par le feu ensoleillé de sa beauté.


Quelle revanche pour la doctoresse, qui a dû ravaler de nombreuses humiliations! Toutes ces impressions sont encore présentes.


Ce qui n’est pas présent dans la conscience d’Anne, c’est la matière inconsciente qui crée cette manifestation ainsi que tout le cheminement de sa vie.


Ses cellules, elles, s’en souviennent parfaitement. La mémoire cellulaire des générations passées est toujours active en elle.

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Projet sens, laideur et renommée chez les ascendants

 

Cela a commencé quand sa grand-mère maternelle a poussé son mari, le grand-père d’Anne, à se présenter comme futur maire.


Lui, ne le désirait pas tant que ça, mais voilà, il aimait servir, il aimait donner à ses concitoyens même si ceux-ci le rejetaient souvent.


Il aimait aussi sa femme et voulait être aimé d’elle. Il comprenait fort bien, puisqu’il était doté d’une laideur repoussante, qu’il puisse inspirer le dégoût.


Il entendait aussi qu’il avait moins d’aura que son concurrent. Il savait que l’aura avait son importance dans l’administration d’une ville.


Quant à sa femme, il en avait besoin. Il savait qu’elle en avait soupé de la misère, soupé de la laideur et désirait le respect.


Alors son mari, très doué pour la gestion des affaires de la ville, pouvait tout à fait acquérir le poste distinctif de maire. “Tu réussiras, Jean.” lui disait-elle. “Tu dois juste t’imposer, et montrer que tu es capable”.

 

Capable il l’était, mais pas pour s’imposer. C’est ce que Kim avait expliqué à sa mère, après ses propres recherches à la suite d’un couac avec son agence de mannequins.


Cette recherche lui avait donné la chance de réaliser combien elle rendait la vie impossible à son entourage, combien elle faisait payer à tout le monde la note sans en connaître exactement la raison profonde.

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Transformation, transmutation, sortie de la survie


Kim avait consulté un praticien en psychobiologie. Ce dernier lui avait expliqué son comportement grâce à la notion de cascade biologique.


Trois générations de frustration avait amené Kim, enfin belle plante de la lignée, à se donner la joie d’écraser les autres.

 

Kim avait expliqué à sa mère :


« Tu devais te battre pour réussir ta vie, maman.Tu as pris l’ordre de tes deux générations ascendantes. Ton arrière-grand-père, repoussant et bien que très capable, a vu son rival lui chiper la place.


Sa femme n’a pas accepté cet échec et elle ne lui a plus jamais adressé la parole après.


Ton grand-père a fait une dépression, sans plus d’envie ni de motivations. Mais il fallait survivre, les enfants restaient à élever.


Son rival lui a proposé une place de gratte papier à la mairie. Pour survivre, il a accepté. Tu devais, pour eux, grimper l’échelle de la renommée, maman.


De plus, ta mère a pris la honte sur elle, et pour éviter l’échec, a freiné sa vie jusqu’à s’attirer un mari qui refuse un destin fortuné.


Tu ne pouvais que te battre, maman. De plus avec ton physique ingrat, (Kim ne mâche pas ses mots, elle peut se le permettre), il te fallait trouver un moyen détourné pour t’imposer et casser la chaîne du rejet.


Et tu l’as fait, maman, tu l’as fait. Mais en avais-tu le choix ? C’était plus fort que tout. La loi de l’arbre dépasse de loin les petites volontés individuelles(celles de l’égo).


Alors ta nature t’a fait enfanter deux beaux enfants. Lionel est prêtre, c’est un bon moyen de choisir un chef miséricordieux qui offre un avancement assuré hors de la compétition comparative du jugement humain…


Moi, ma beauté récompense enfin trois générations de souffrance et me propulse à distribuer en résultat, une agressivité jamais exprimée.


Pourtant, j’ai compris que les autres sont comme ils sont, maman. Ils font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont.


Je ferai en sorte de ne plus me présenter avec tant d’orgueil et d’esprit de revanche, les temps à venir me diront si et comment je le peux.


C’est dans l’amour que je veux réussir en rendant grâce à mon arrière-grand-père ».

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Les effets bénéfiques lorsque la chaîne du projet sens est brisée

 

Anne pense aux explications de Kim. Non seulement elle se sent plus tranquille mais elle constate aussi la nouvelle légèreté de sa fille.


Toute cette chaîne logique, comme c’est fascinant ! Et aujourd’hui, alors, est-ce que la chair de sa chair va ce soir, couronner les efforts de toute une filiation ?


Dieu seul le sait. Kim lui a expliqué, le formatage que ce projet sens crée à partir des vécus émotionnels inconscients parentaux non résolus.


Toutes ces interprétations à travers lesquelles nous nous assignons des rôles et jouons notre destin en pensant être libre.

 

Une personnalité est complexe, mais sa matière peut être regardée, comprise acceptée et dépassée.


Si nous ne sommes pas notre projet sens, qui sommes-nous?


Qui sommes-nous derrière toutes ces informations? C’était encore une autre question. De son côté, Kim avait l’air d’être prête à affronter son destin.

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Était-elle prête à accueillir et explorer ses données trans-générationnelles pour suivre son chemin dans une meilleure connaissance de la matière qui semblait lui donner vie?


Ça, c’est une autre histoire. Si Kim choisit de rester dans un orgueil réactif, un détournement «solution» à la laideur parentale, il y aura des conséquences.


Il y aura une nouvelle leçon à apprendre qui poussera automatiquement un descendant à revisiter l’aspect « laideur » repoussante.


Et que se passera t-il si Kim entrevoie l’amour qui s’est tant cherché dans la souffrance, au gré du cheminement de quatre générations ?

 

Ainsi chante la voix de la conscience, à nous de discerner le vrai et le beau dans ses méandres.


Que faire de la conscience du projet sens?


Nous nous perdons souvent entre la projection de notre vie manifestée et l’alchimie de notre matière intrinsèque. Rentrons dans le miroir.

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Que nous en ayons conscience ou non, ce qui se passe se passe. Alors pourquoi ne pas en être conscient et créer à partir de ces données ?


Pourquoi en vouloir d’autres ou se plaindre de notre projet sens quand les données de base que nous avons formatent nos comportements ?


Comment un potier pourrait réaliser ses pots, s’il refusait la terre qu’il a dans les mains ?


Et si la vie nous attendait tranquillement derrière notre engagement inconscient à régler ces conflits dépassés, afin de dessiner avec effort les formes d’une vie ?


Et si ces conflits étaient en fait, source d’apprentissage, un chemin vers l’amour ?

 

C’est quand nous nous rendons compte de cette course aux abîmes que nous pouvons diriger en conscience, notre regard de la survie à la vie.

 

Cet article illustre le t’aime-sourire : “Qu’est-ce que votre existence a répondu à votre mère, quant à votre naissance, en vous regardant et en vous tenant maternellement dans ses bras, elle s’est écriée :


« Eh bien dis donc ! Avec une tête comme cela, tu ne seras jamais président(e) de la république, toi !”. C’est un des sept t’aime-sourires du premier mouvement de l’événement : “agir? Réagir? Mais qui ou qu’est-ce qui agit ou réagit? ».


Pour plus de renseignements sur le projet sens, lire les articles : le projet sens, ce colosse qui dirige nos vies – partie 1 / partie 2.


Et vous, croyez-vous à l’influence des ancêtres? Connaissez-vous le projet-sens?  Avez-vous une histoire à ce sujet? Laissez un commentaire!

 

 

 

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Mar 06

Faire ou ne pas faire, that is procrastination

La procrastination, un fléau à bannir pour gagner du temps ?


Pour moi, la meilleure façon de gagner du temps, c’est de ne pas en perdre. Pas aussi simple à dire qu’à faire.


Je ne vais pas vous parler d’une astuce pour gagner du temps sur les petites courses contre la montre auxquelles vous jouez toute la journée, jongler avec les dossiers à rendre et vous battre avec les horaires.


Il existe de tas d’écrits sympathiques et efficaces pour cela. Tout ce que vous avez à faire, c’est « googler » le mot « procrastination »pour y avoir accès.


Je voudrais plutôt vous parler du temps qu’il vous manque, pour installer la vie de vos rêves, le métier qui vous révèle et l’emploi du temps idéal.


Vous allez voir que gagner du temps n’est peut-être pas le véritable souci.


Je ne sais pas si la semaine de 4 heures existe vraiment mais moi j’aime travailler longuement à ce que je sais faire.


Donner du temps à ce qui me nourrit, m’élève et me permet d’apporter ma griffe, ma contribution au monde des humains avec qui j’habite sur cette planète est ma vie rêvée.


Bon, là, je ne suis pas tout à fait honnête, j’oublie un détail…c’est aussi vivre une partie de l’année en Thaïlande, plutôt sur la plage d’ailleurs que dans la cage des tigres!


Peut-on chasser la procrastination d’un revers de manche ?


J’entends souvent cette phrase affirmative et un poil culpabilisante : il suffit de le vouloir. La procrastination ne devient plus qu’une mauvaise habitude à maîtriser.


C’est possible. Je rencontre en ce moment beaucoup de personnes à cette charnière de leur ancienne vie et qui n’arrivent pas à embrayer dans la nouvelle. Vouloir c’est OK, pouvoir, c’en est un autre.


Trouver et gagner du temps serait donc une question de stratégie et de libre arbitre : quand on veut on peut?



La question du libre arbitre et la procrastination


Je vais casser un peu votre  vision idyllique de la volonté et vous parler du cerveau. Pour exécuter un mouvement volontaire, nous recevons des informations provenant de différentes parties de notre cerveau :

 

  • des infos « GPS » pour savoir où nous sommes positionnés dans l’espace
  • une énumération d’un choix de stratégies pour atteindre l’objectif en fonction de souvenirs antérieurs de réussite.


Ces informations retournent au cortex moteur en passant par le Thalamus afin de sélectionner les mouvements corporels dont nous avons besoin. Une partie du travail se fait sans notre accord.

 

Tout commence dans la région pré-frontale de notre cerveau. On sait, à l’observation, que toute action motrice volontaire est précédé d’un tracé sur l’électro-encéphalogramme.


On en a conclu tout naturellement que nous prenions la décision d’agir juste avant l’action.


En 1983, (assez récemment), Benjamin Libet fit alors une découverte stupéfiante en enregistrant sur un encéphalogramme les mouvements du cerveau avant une action.


Les résultats ont montré très clairement une activité cérébrale intervenant avant que le sujet ne se décide même à bouger.

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Qu’est ce que cela signifie concrètement ?


Que la conscience garde un rôle d’autorisation dans l’exécution d’un mouvement volontaire mais ne commande pas. Elle choisit de valider ou d’invalider les intentions d’actions qui surgissent dans le cerveau.


Si on résume cette expérience,


  • la première impulsion dit : « fais cela »,  350ms avant l’action.
  • la deuxième (la conscience) dit « et si on faisait cela? », un comportement adapté est alors choisi, 250 millisecondes avant l’action.
  • la troisième est l’action proprement dite.


Il semblerait que nous ne soyons pas tout à fait maîtres de décider quand agir…ce n’est pas bon ça pour venir à bout volontairement de la procrastination


Même si certains sont tentés de discuter cette expérience à propos de mouvements physiques, on peut se demander si nous décidons aussi tous nos comportements psychiques.

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Maîtrise de soi, procrastination et système de défense


Cela vous est -il arrivé de vous mettre en rage, voire de frapper quelqu’un, avant même d’avoir décidé de le faire ?


Pensez-vous que cette réactivité soit le fruit de votre libre arbitre ? Ce n’est pas une action, c’est une ré-action.


Un point sensible a été touché dans votre subconscient et votre biologie agit avant de vous demander votre avis.


Si on compare avec l’exemple de tout à l’heure, le circuit n’est pas passé par le cortex pré-frontal, c’est votre cerveau reptilien qui a répondu à sa place.


A quoi reconnait-on qu’on est passé dans un cerveau plus archaïque ? Au peu de réponses possibles, soit :


  • vous fuyez
  • vous vous battez
  • vous faites le mort.


Je vous ai déjà expliqué dans un article que la procrastination (quand elle est vraiment inhibitrice) est une stratégie du cerveau reptilien. Un stress enregistré comme dangereux a généré en vous une inhibition.


Quoique vous décidiez de faire, vous êtes comme la gazelle dans la gueule du lion et ce n’est pas votre cortex qui commande.


En général, vous ne le savez pas, vous préférez vous sentir coupable de ne pas avoir entamé votre tâche plutôt que de vous confronter à la réalité.


Si vous aviez tenté de vous y atteler, vous auriez pu vérifier que vous ne teniez pas plus de quelques minutes. Vous comprenez que la culpabilité vient au secours de votre impuissance!


L’inhibition à laquelle vous êtes soumis entraîne un état un peu dépressif ou anxieux qui se traduit par de la fatigue, de l’ennui ou la recherche de sécurité.


Vous voyez que la biologie a pris le dessus sur votre libre arbitre. Vous savez qu’à ce moment là, à moins de vous occuper de votre peur que cache l’ennui, vous n’allez pas pouvoir agir.


Sauf si…la peur du gendarme ne supplante la peur non consciente qui vous habite. Parfois, une personne peut aller jusqu’à mettre en danger son travail et sa capacité à subvenir à ses besoins.


Ce sont les cas extrêmes de procrastination. Si vous êtes dans un bureau et que vous êtes menacé de perdre votre travail, cette peur va vous faire agir.


Par contre, si vous êtes en train d’œuvrer pour votre nouvelle vie, sans date butoir ni danger imminent, vous allez procrastiner.


Vous allez vous plaindre que le temps passe trop vite, que vous n’avez pas le temps malgré toute votre bonne volonté et qu’il vous faut des stratégies pour gagner du temps!




Procrastination et projet de vie

 

Sachez reconnaître que vous êtes englué dans la procrastination lorsque vous remettez au lendemain un projet qui vous tient à cœur :

 


  • de nouvelles études

 

  • un nouveau métier en perspective

 

  • l’écriture d’une œuvre personnelle

 

  • l’élaboration d’un moyen créatif pour gagner votre vie

 

  • votre mise en lumière

 

  • la création de vos photos, cartes de visites, flyers pour votre publicité

 

  • la parution d’une plaquette personnelle qui présente vos activités


Lorsque vous n’êtes pas dans le cerveau créatif (dans le cortex où cerveau droit et cerveau gauche s’équilibrent harmonieusement), vous devez vous poser la question de savoir depuis quand vous êtes freiné.


Remontez dans le temps jusqu’à une période plus fluide, plus expressive de vous-mêmes et demandez-vous ce qui s’est passé depuis.


  • vous avez subi un trauma?
  • vous avez vécu une sorte de drame affectif?
  • une perte, une séparation?
  • vos enfants sont partis de la maison?
  • vous avez rencontré quelqu’un?
  • vous avez déménagé?
  • vous avez eu un accident?
  • vous avez cessé une activité?
  • vous avez subi une agression?
  • votre situation financière s’est détériorée?
  • vous avez eu peur pour quelqu’un?


Posez-vous la question afin de déterminer l’évènement qui vous a projeté dans la survie. (Parfois, il ne s’est rien passé…vous êtes bloqué depuis la nuit des temps).


Qu’est ce qui vous a profondément marqué ?


Toute votre attention est mobilisée à vous faire oublier ces évènements (qu’ils soient récents ou datant de votre enfance) et vous n’avez plus aucune latitude pour vous lancer dans de la nouveauté.


Angoisser pour votre avenir ne sert à rien puisqu’il s’agit de votre passé. Croyez-vous vraiment que vous pouvez avoir peur de quelque chose que vous ne connaissez pas?



La procrastination et la demande d’aide

 

La procrastination est souvent le résultat d’une incapacité à demander de l’aide. Vous auriez besoin de solliciter quelqu’un mais cela ne vous vient même pas à l’idée de demander.

 

Vous avez un projet en cours et vous savez qu’à un moment donné vous allez être coincé ou échouer car vous manquez d’information, de savoir-faire, de technicité, que sais-je?


Vous ne voulez pouvez pas penser aux solutions car penser signifierait être positionné dans le cortex cérébral et c’est le cerveau reptilien qui est aux commandes.


Tel un écolier qui bute sur son devoir, vous laissez le temps s’écouler en essayant de rêver à autre chose. Vous êtes à cet instant précis ré-identifié à l’enfant sans soutien que vous avez été.


Vous vous croyez adulte, vous vous racontez même qu’il suffit de vous y mettre pour briser la chaîne infernale qui vous relie à l’impuissance.


En fait, vous êtes en pleine régression, vous êtes petit et la tâche vous paraît aussi insurmontable que de savoir lacer vos souliers avant trois ans.


Vous devez identifier vos besoins pour avancer, cela vous aidera ultérieurement à trouver les moyens de trouver un soutien.


Contrairement à ce que vous croyez, vous n’êtes pas aux prises avec un manque de temps mais plutôt avec un obstacle intérieur.


Tant que vous êtes submergé de travail et de responsabilités, vous pouvez vous illusionner et vous dire, « quand j’aurai du temps » ou il faut gagner du temps.


Croyez-vous vraiment que les personnes qui ne travaillent pas et sont au chômage utilisent tout leur temps libre pour mettre en place leurs projets ?


Pas tous ! La plupart sont encore aux prises avec ce fameux obstacle intérieur.

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Procrastination et service aux autres


Vous manquez de temps parce que vous répondez aux besoins des autres et ne prenez pas assez de temps pour vous-même?


C’est le moment de vous apercevoir que le temps sur terre est limité. Le problème n’est pas ce temps qui vous manque pour vous mais les raisons qui vous poussent à vous occuper des autres au détriment de vous-même.


Observez les relations qui plombent votre énergie. Chaque fois que vous vous surprenez consciemment à ne pas être une priorité pour vous-même, posez-vous la question :


Étais-je une priorité pour mes parents lorsque j’étais enfant ? (Il n’est pas question de faire leur procès, chacun fait ce qu’il peut avec ses cartes de naissance)


Y a t-il eu autre chose dans la vie de mes parents qui passait avant moi ?


  • Mon frère infernal, ma sœur adorable (ou l’inverse), un demi-frère, le chien ?
  • Un drame? Un procès, un exil? Une guerre?
  • Leur couple fusionnel?
  • Des amants, des maîtresses?
  • Leur clan familial et ses valeurs ?
  • Une idée sur l’éducation? Une image à cultiver?
  • Leur travail ? La politique?
  • Un loisir?
  • Leur insécurité financière ?
  • Leur maladie, leur dépression ?
  • Leurs bagarres incessantes ?


Si vous avez répondu Oui à une de ces interrogations, alors vous avez un problème de priorité qui vous a suivi jusqu’à aujourd’hui.


Au moment de vous lancer dans votre vie et de devenir une priorité pour vous-même, vous êtes rattrapé par une souffrance qui date de votre enfance. Inutile de chercher à gagner du temps, le problème n’est pas là!

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Projeter cette priorité sur quelqu’un d’autre, sur un travail ou une cause vous permet de l’éviter. Il est normal de faire passer ses enfants avant soi mais de là à ne plus avoir de vie propre ?


Voulez-vous leur transmettre la vision d’un âge adulte où vous n’avez plus une minute de repos, de plaisir et d’enthousiasme pour vos projets ?


La solution passe par l’identification de votre état intérieur. La procrastination est bien souvent une tentative d’éviter de sentir. Quant au manque de temps, il devient clair que ce n’est las le véritable problème!


Si vous n’observez aucun changement après avoir testé les astuces pour gagner du temps, c’est que le problème auquel vous faites face est plus profond, la cause plus antérieure.


Si vous connaissez des outils de libération émotionnelle ou cellulaire, utilisez-les pour vous dégager. Inutile de laisser le rêve à une vie meilleure s’installer, rien ne va bouger tout seul


Si vous ne connaissez pas d’outils de guérison, faites-vous aider. Ne vous laissez pas rattraper par la culpabilité, l’angoisse, la dévalorisation et le manque de foi.


Ce ne sont que des émotions. Les émotions, ça se travaille. je suis bien placée pour le savoir, c’est mon métier.


Ce serait dommage de passer à côté d’une vie qui vous attend car elle a tout son temps, mais vous, l’avez-vous ?


Cet article est écrit pour l’évènement interblogueurs d’Olivier Roland du blog « Des livres pour changer de vie » sur le thème de « votre meilleure astuce pour gagner du temps« . Votez ici si cet article vous a plu.


Par ailleurs, si vous n’êtes pas inscrit pour recevoir les vidéos du Booster-Gala, vous pouvez cliquer ici. Ce soir, c’est moi qui suis sur la sellette des experts du Booster-Gala!

 

Autres articles sur la procrastination:

Procrastination: Êtes-vous un adepte sans le savoir?

Procrastination: perdre ou gagner du temps?

Comment être heureux et se réveiller zen quand on a du mal à dormir ?


Et, vous, avez-vous aussi un frein intérieur qui vous empêche encore de changer de vie? Procrastinez-vous? L’avez-vous surmonté? laissez un commentaire!





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Jan 31

La psychologie quantique, une approche pour réaliser notre état unité

Ceci est un article invité. L’auteur, Didier Thiellet du blog «Le voyage du lâcher prise» vous propose une introduction à la psychologie quantique.


Ma rencontre avec la psychologie quantique.

 

Il y a environ 12 ans, époque où je suivais beaucoup de formations, je rencontrais, à l’institut de kinésiologie de Freiburg en Allemagne, Stephen Wolinsky.


Ayant pratiqué la méditation via le Siddha Yoga pendant dix ans, cette formation m’intéressait et m’appelait.


Je ne savais pas à quoi je m’attendais ni combien celle-ci allait influencer toute ma vie.

 

Ma première découverte.

 

Le premier choc a été de me rendre compte avec précision que je -et je devrais dire que nous- ne pouvons pas avoir confiance en ce que nous croyons, percevons, concluons, sentons et savons.


Le deuxième a été d’en recevoir la confirmation par Stephen.


De là, allait commencer un voyage vers la découverte de ce que veut dire conceptualisation, illusion, rien jusqu’à aujourd’hui au-delà du rien.

 

D’où vient la psychologie quantique ?

 

Wolinsky est docteur en psychologie, praticien en gestalt, hypnose, P.NL. Il lui a pris l’envie de partir pendant six ans en Inde.




Là-bas, il allait rencontrer son mentor Nisargadatta Maharaj. Pour ma part, Je ne connais pas tous ses chemins et aboutissements.


Stephen a été mon professeur pendant 22 jours, physiquement parlant. De retour aux États-Unis, il a réalisé un mixte entre la physique quantique et la spiritualité en utilisant l’enseignement de Nisargadatta Maharaj avec qui il avait conscientisé :

 

Une personne est trois choses :


  • ce qu’elle pense être
  • ce que les autres pensent qu’elle est
  • ce qu’elle est réellement.

 

 

Qu’est-ce que la psychologie quantique ?

 

Une approche qui donne des supports de réflexion et de méditation.

 

Oh super ! Comment devons-nous faire, pourraient demander certains ?

 Mauvaise question.


Il est clair que, pour tout ce que nous voulons obtenir dans « l’avoir », l’action est appropriée.


Elle ne l’est pas pour « l’être ». Comprenez que, dans ce que j’appelle “l’être”, je pourrais le nommer aussi vide, silence, immensité, inavoué, vie, ce qui « ne nous a jamais quitté ».


C’est lui qui nous porte, nous nourrit et nous sourit. Il n’a pas besoin de nous, puisque nous sommes lui.


C’est donc à chacun de réaliser, dans une prise de conscience, qui il est vraiment. C’est pour moi notre deuxième naissance et il n’y a qu’une personne qui puisse l’obtenir : soi-même.

 

Cela ne veut pas dire sans aide, sans accompagnement. C’est là tout l’objet de la psychologie quantique.


La prise de conscience ne peut être que personnelle, mais quand nous avons la tête dans le sac, ce que nous appelons “le masque sac”, cela commence à devenir compliqué.


Dans la conscientisation de l’être ce n’est pas le but qui est important, mais l’appréciation du voyage et donc de l’instant.


Stephen Wolinsky, de par son cursus d’hypnothérapeute, parle de transe dans laquelle nous sommes.


En biologie totale on parle de mini-maxi schizophrénique, mot normal pour les médecins qui sont à la base de cette autre éclairante approche. Certains sages parlent de conditionnement.

 

Les supports de réflexion donnés par la psychologie quantique.

 

J’en parlerai beaucoup plus en détail à partir de mars, je vais, pour l’instant vous en donner les grandes lignes.

 

La transe dont parle Wolinsky est, dans ma compréhension, l’effet de notre attachement à des états émotionnels.


La biologie totale parle de sens de vie et de vécu émotionnel inconscient. Quand vous vous en rendez compte il est alors possible, et je dis bien possible et non certain, que vous puissiez expérimenter “l’état sans état”, c’est-à-dire le fait qu’il n’y ait pas deux ou mille substances mais que toute chose est faite d’une seule et même substance.


Ce qui veut dire que tout ce que nous croyons être, nous ne pouvons l’être.

 

Ainsi, la voie pourrait paraître facile puisqu’il suffirait de laisser tomber toutes nos identifications.

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Malheureusement, cette réalisation tient beaucoup plus qu’à une simple mentalisation, elle suit aussi toute notre psychologie et encore plus notre biologie.


Qu’est-ce que cela veut dire ?


Que nous construisons pas à pas notre illusion, notre image du monde et de nous-même.


Cette construction est installée dans notre neurologie (connexion neurologique), notre psychologie (croyances) et notre biologie (nos comportements jusqu’à nos sensations et vécus émotionnels).


Cela sans compter que nous prenons l’immensité, la source, notre être, l’amour, le vide…pour un ennemi.


Dans le travail que je propose, où je m’inspire de tout mon cheminement, il y a plusieurs phases :


  • la première consiste à se confronter à tout ce que nous nous racontons, ce qui correspond à notre conditionnement,


  • la deuxième phase, où généralement, la personne expérimente “son positif réel” et non mental, consiste à se laisser aller dans cette immensité.

 

Il est de coutume que les personnes, arrivées dans cette deuxième phase retournent, sans s’en rendre compte, dans leur négatif ou leur chemin de préoccupations.

 

Advaita et la Vedanta

 

La culture n’a jamais été mon fort, j’ai toujours préféré l’expérience. Je ne pourrais donc pas vous parler profondément de l’Advaita et du Vedanta qui sont, en Inde, deux approches majeures vers la réalisation de soi.


Ce que je trouve significatif est la compréhension intime que nous sommes “tout” et “rien” à la fois.


Cette compréhension m’amène aujourd’hui à m’apercevoir de ma simple inexistence.


Qu’est-ce que je veux dire par là ?


  • Que Didier Thiellet est le nom que l’on m’a donné, et qu’il implique tout un conditionnement symbolique, une conceptualisation à travers une multitude d’informations,
  • Que ce conditionnement résulte de l’utilisation non consciente de la lecture émotionnelle et mentale des expériences passées.


Je souligne des expériences passées, car mes pratiques en constellations systémiques et en biologie totale m’ont montré que notre cerveau biologique se servait plus des mémoires ancestrales que de celles de notre vie personnelle.


Ce conditionnement, que Wolinsky nomme “transe” se construit déjà dans le ventre de notre mère et se renforce par la suite, au fil de nos expériences.



Chercher Qui vous êtes n’a rien à voir avec être plus, faire plus, avoir plus, manifester plus, créer plus, être le meilleur que vous pouvez être, chercher votre mission et votre but supposés dans la vie ou avoir le succès financier.

Chercher Qui vous êtes est la réalisation que chaque chose est faite de la même substance, et que Vous êtes cette substance même.

Stephen Wolinsky

 

 

Le faux noyau et le faux soi en psychologie quantique

 

Wolinsky nomme cette structure d’enfermement (l’enfer où je me mens), le faux noyau et le faux soi.

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L’un est une explication dynamique et conceptuelle de notre trauma de notre pseudo séparation, l’autre sa compensation.


Je commence à parler de ces deux compères dans cet article “I’am a poor lonesome cowboy. Mais j’me soigne.” au paragraphe sur Stephen.


Au niveau de la définition, le faux noyau est un moyen du « pourquoi nous sommes entraînés dans ce qui nous semble un puits sans fond en direction de l’abîme infini. » C’est comme une immense peur d’ une autre peur.


Comme nous ne pouvons vivre dans la conscience de la première peur, voire des deux, elles doivent être détournées.


C’est le travail du faux soi qui va nous pousser à un dynamisme contraire. Wolinsky a schématisé ce phénomène en utilisant l’ennéagramme. Il a ainsi dégagé les neuf types de faux noyau/faux soi :

 

 

Faux Noyau 1: il y a quelque chose de faux en moi.

Faux Soi 1. Prouver qu’il n’y a pas ’’quelque chose de faux en moi », comme si ‘’j’étais Parfait’’.

 

Faux Noyau 2: je suis sans valeur.

Faux Soi 2 Prouver que je ne suis pas sans valeur et agir comme si  « j’avais de la valeur ».

 

Faux Noyau 3: je ne peux pas faire.

Faux Soi 3. Prouver et agir « comme si j’étais un virtuose de l’action ».

 

Faux Noyau 4: je suis insuffisant.

Faux Soi 4. Prouver que je n’étais pas insuffisant et agir « comme si j’avais tout ce qu’il me faut ».

 

Faux Noyau 5: je n’existe pas.

Faux Soi 5. Prouver et agir « comme si j’existais ou que j’étais quelque chose ».

 

Faux Noyau 6: je suis seul.

Faux Soi 6. Prouver et agir « comme si j’étais relié ».

 

Faux Noyau 7: je suis incomplet.

Faux Soi 7. Prouver que je ne suis pas incomplet et agir « comme si je me sentais

complet ».

 

 Faux Noyau 8: je suis impuissant.

Faux Soi 8. Prouver que je ne suis pas impuissant et agir «comme si j’étais puissant ».

 

Faux Noyau 9: je suis sans amour.

Faux Soi 9. Prouver que je ne suis pas sans amour et agir « comme si je pouvais être aimé ».

 

 

Stephen Wolinsky a construit neuf protocoles qui aident à mieux prendre conscience de cette structure en soi.


Il relate aussi que nous ne pouvons pas nous débarrasser de cette structure.

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Nous pouvons, en tout cas, nous en rendre compte par une observation minutieuse, l’accueillir et nous apercevoir que nous sommes au-delà.


Dans ce que j’ai pu observer, cette structure est bien plus qu’une phrase que nous pourrions simplement étiqueter.


C’est une structure énergétique qui rassemble toutes nos expériences et la façon dont nous les interprétons. Elle a son fief dans la dimension biologique.

 

Les autres éclaircissements de la psychologie quantique.

 

Comme déjà annoncé tous ces propos feront l’objet d’articles prochains plus détaillés. Je vous en donne juste un avant-goût.

 

Une autre constatation de la psychologie quantique se recueille dans le fait que nous vivons dans neuf dimensions :


1/ la dimension extérieure

2/ la dimension de la pensée

3/ la dimension émotionnelle

4/ la dimension biologique

5/ la dimension de l’essence

6/ la dimension du “Je”

7/ la dimension du “Non Je”

8/ la dimension des archétypes

9/ la dimension du vide

 

Et au-delà du vide.

C’est très éclairant de les reconnaître et d’exercer sa conscience sur le fait que nous sommes dans plusieurs dimensions à la fois.

.

 

Ce qui est intéressant dans le travail de Wolinsky, ce sont tous les principes qu’il explique, une partie venant des enseignements de Nisargadatta Maharaj. En voici deux:


  • Pour lâcher prise tu dois savoir ce que tu tiens.
  • Tout ce que tu crois savoir sur toi, tu ne l’es pas.

 

Mon propre travail s’appuie grandement sur toutes ces données.

 

Une autre facette du travail de Stephen Wolinsky que l’on trouve dans les quelques 10 livres qu’il a publiés sur la psychologie quantique se trouve dans ces protocoles.

 

Les exercices de la psychologie quantique.

 

Pour ceux qui parlent l’anglais, vous en trouverez un grand nombre dans ses livres.

J’en donnerai un certain nombre sur ce blog via des vidéos. Vous en trouverez déjà 3 sur You tube.


J’ajoute celle-ci dessous:

>


Elle vous invite à un voyage, une méditation guidée. Je vous propose donc de vous installer confortablement avant de la démarrer si vous la faites.

 

 

Je reste à votre disposition si vous avez des commentaires, des questions ou des demandes.

 

 

J’aimerais finir par un mot de Stephen tiré de son livre “the beginners guide to quantum psychology”.

 

La Psychologie Quantique a pour objet la réalisation de Qui vous êtes en réalisant que vous êtes au-delà de ce que vous pensez ou imaginez être – et en dernier ressort en réalisant qu’il n’y a pas de ‘Je’ ni d’au-delà.

Ainsi, ici il n’y a Rien. Prenez plaisir au voyage.

 Avec amour Votre frère, Stephen Septembre 1999

 

C’est tellement vrai.

 

Stephen a beaucoup d’humour, je lui dédie ce “t’aime-sourire”. Je crois qu’il apprécierait.

 

Saviez-vous que notre bouche et notre anus proviennent du même anneau de notre période embryonnaire. Horreur ! Ils se touchaient donc ! Quelle en est la haute raison philosophiquement Divine ?

 

L’évènement de Didier


Cet article est le septième de l’événement : « Agir ? Réagir ? Mais qui ou qu’est-ce qui agit ou réagit ? ». 


C’est le dernier pour le jeu “les mots vous sourient ”. Il offre en lecture, 7 articles dont chacun mène à une partie d’un huitième, l’article caché, soit 7 parties.


Là débute le double jeu de cet événement. Une phrase dans chacun des 7 articles vous attend.


Elle est facile à trouver car elle n’a rien à voir avec le texte et elle se distingue de lui. Cette phrase est à la fois un thème (« le t’aime-sourire ») pour les blogueurs ou écrivains qui voudront participer à un e-book d’articles humoristiques


C’est aussi un moyen pour toutes et tous, d’accéder à l’article caché. Comment ? En trouvant le ou les mots liens, il y en a deux à chaque « thème-sourire ». Les mots liens vous mèneront aussi à des mots-clés, là arrivent les cadeaux dans ce jeu.


Pour connaître les règles du jeu “les mots vous sourient” en un clic, c’est ici.

 

 Pour connaître et participer à l’événement pour blogueurs et écrivains, c’est là.

 

 

Parmi les neuf proposés, à quel faux noyau/faux self pensez-vous correspondre ? Laissez un commentaire !



 

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Sep 25

Est ce que croire au karma aide à la realisation de soi?


Karma et réalisation de soi


Comme la réalisation de soi est mon dada, j’ai choisi d’aller regarder du côté du karma pour voir je pouvais y trouver une aide constructive.


Bien qu’il soit souvent présenté comme un distributeur de mauvais points et d’images à gagner, le karma est plus vaste que cela et il obéit à des lois qu’il est bon de connaître.


Ceci fait partie d’un carnaval d’article sur le thème du karma, organisé par Jonathan du blog méditer pour être heureux.


Nul besoin de faire intervenir la notion de réincarnation pour comprendre que nous sommes soumis à ces lois.


Rangez donc cet épée de Damoclès qui voudrait vous faire croire que, parce que vous avez commis des actes horribles dans une autre vie, vous êtes obligé de payer dans celle-ci.


Dans un monde où il est question de dette, sous forme de crédit à rembourser au niveau de toutes les institutions, ne rajoutez pas un endettement karmique qui pourrait vous cantonner à un enfermement à «perpette»  vous privant ainsi de la réalisation de soi.


Je n’ai pas toujours eu cette vision, je vous raconterai plus loin comment, plus jeune, j’avais cette idée fataliste du karma.


Définition du karma : une aide ou une entrave à la réalisation de soi ?


Le karma pourrait se résumer à la somme de ce vous avez fait, êtes en train de faire ou ferez ainsi que les effets que cela aura.


La notion de karma est évaluée par les actes qui induisent des conséquences dans votre vie et, selon certaines croyances dans vos vies futures.


Le karma est donc le reflet de vos actions antérieures (quelle que soit la notion d’antériorité) qui se manifeste dans votre vie actuelle.


En d’autres termes, si votre vie actuelle ne vous convient pas, c’est que vous avez à rectifier votre façon d’agir.


Pour les hindous, cela implique une profonde croyance dans le destin et une certaine forme de fatalité.


Pour les bouddhistes, en plus de la relation de cause à effet, le karma désigne l’intention d’agir, l’acte lui-même et l’adhésion au résultat.


Selon, d’autres croyances, le karma représente une série d’épreuves choisies avant l’incarnation dont vous avez à tirer les leçons.


Les grandes épreuves de la vie feraient donc partie d’une forme de déterminisme, de chemin obligatoire, le reste étant apparenté au libre arbitre.




Les humains sont ainsi divisés en trois catégories :


Ceux qui ont eu les yeux plus gros que le ventre et/ou qui oublient leur mission en route et qui finissent leur vie dans l’injustice, l’incompréhension ou le suicide (réel ou à petit feu).


Il y a ceux qui prennent à cœur les leçons de vie mais qui, au final, ne font que vivre les épreuves, un peu comme s’ils avaient payé les intérêts sans jamais posséder leur maison. Pour ces deux voies, la réalisation de soi n’est pas gagnée !


On compte enfin ceux qui se souviennent rapidement du chemin à suivre, qui retrouvent facilement les enseignements (dharma) et les bonnes personnes pour les conduire dans les pas de la félicité.


Bien que cette approche n’implique pas la réincarnation, elle signifie quand même qu’il y a un avant cette vie et donc pourquoi pas un après.


On rejoint donc chrétiens et musulmans qui s’accordent sur la notion de vie éternelle.


Pour ma part, j’ai compris un jour que j’avais choisi l’option numéro 2, celle où on n’arrête pas de vivre les causes et les effets de souffrances interminables. Ce jour là, j’ai décidé d’être heureuse et ma vision des épreuves a radicalement changé.


Bad and good karma


J’ai vécu deux expériences (entre autres) où j’ai immédiatement pensé à la notion de karma, à plus de vingt ans d’intervalle et toujours en Inde.


La première, c’était lors d’un voyage au Laddakh. Nous étions sur un sentier de trekking extrêmement exigeant.


J’utilisais comme bâton de marche le mât de notre tente quand, au milieu de nulle part une vieille tibétaine a surgi devant moi.


Elle voulait mon bâton. Je ne pouvais pas le lui donner mais je pensai soudain à ces histoires initiatiques pour enfants où le cœur pur du héros est testé par un mendiant qui le retarde sur le chemin.


Si le héros arrête sa quête pour en prendre soin, il trouve un allié indispensable pour la suite de la quête. Si il continue son chemin dans l’orgueil du missionné qui ne doit pas être dérangé, il faillit.


Je ne lui ai pas donné mon bâton et j’ai su que j’avais raté l’épreuve. Je suis tombée malade immédiatement et sans l’aide providentielle d’un médecin au fin fond de nulle part, j’y aurais laissé ma vie.



C’était sans doute plus par culpabilité que par orgueil mais les conséquences de mes actes ne se sont pas faits attendre. Je pensais que c’était mon mauvais karma.


Il y a deux ans, nous accompagnions un groupe en Inde pour l’exceptionnelle kumbh Mela.


A Varanasi, un soir, nous étions une petite poignée dans un tuktuk (triporteur). Nous arrivions de la rue de l’hôtel pour déboucher sur le grand boulevard.


Un gros bus nous a coupé la route. Il a du passer à quelques millimètres de notre véhicule. Je ne me souviens pas avoir vu un bus en mouvement de si près.


Le temps s’est figé un instant dans cet espace cotonneux des moments importants où tout s’arrête. Puis la vie a repris son cours.


Je me suis dit: ça c’est le bon karma. En fait, je ne sais pas expliquer ce qui s’est passé mais c’était tout à fait surnaturel. Dans les deux cas, ce n’était pas mon heure!


Action et réalisation de soi : vous récoltez ce que vous semez


Dans la notion de karma, il n’est pas question d’un dieu vengeur mais de responsabilité.



Chaque action génère une force dans l’univers qui revient vers vous, telle qu’elle a été mise en œuvre… un véritable boomerang qui fait que vous récoltez ce que vous avez semé.


Mais savez-vous vraiment ce que vous semez ? J’écoutais l’autre jour l’histoire d’une surveillante qui se faisait tutoyer de façon condescendante par un prof dans un collège.


Elle se préparait à riposter afin de sortir de son schéma habituel qui l’oblige chaque fois,  à se faire toute petite et à se taire.


Pourtant, si elle avait répondu avec colère, elle aurait aussi semé des graines de colère qu’elle aurait fini par récolter.


Dans les deux cas, se taire dans la culpabilité ou riposter dans la colère génère des conséquences. Sortir du schéma n’est pas si simple, il n’y a pas une bonne et une mauvaise réponse !


S’il y a un karma dans cette histoire, c’est celui de se faire malmener par l’autorité.


Elle ne sait pas quand les graines du rapport à l’autorité ont été semées, mais aujourd’hui, elle en a les fruits.


Règle n°1 : accepter la responsabilité de vos actes et leur résultat même si vous avez oublié l’origine du problème car tout ce qui arrive est la conséquence de choix qui ont été faits dans le passé.


Vous pouvez choisir d’être offensé par une critique, ou d’être flatté par un compliment (cela revient strictement au même). C’est votre décision, il n’y a rien de naturel à réagir aux sollicitations du monde.


Vous ne savez pas qu’en vous sentant flatté ou offensé, vous faites un choix inconscient. Votre réaction est un choix influencé par un conditionnement.


Règle n°2 : Faites des choix conscients.


A chaque instant, vous êtes plongé dans le champ de tous les possibles. Vous pouvez décider de n’être ni offensé ni flatté.


Règle n°3 : la façon dont vous choisissez de vivre les expériences (bonnes ou mauvaises) qui vous sont proposées va déterminer la qualité de votre futur et pas besoin de penser à une autre vie !


Je vous propose un texte sur le karma d’un grand Lama qui a longtemps vécu en France: Lama Guendune:


Tous ces êtres sont prisonniers de l’océan de souffrance qu’est le cycle des existences. Tous veulent être heureux et essaient d’éviter la souffrance, mais cette recherche échoue par ignorance. L’individu ignore que, pour être heureux, il faut accomplir des actes vertueux et que, pour éviter la souffrance, il faut abandonner les actions négatives. Du fait de leur ignorance, les êtres s’autorisent à agir sous l’influence des poisons de l’esprit – les émotions perturbatrices – qui deviennent les bases de leurs actions. Les résultats s’accumulent et ne sont que souffrance.

Lama Guendune


Réincarnation, karma et réalisation de soi


La réincarnation est une « croyance selon laquelle un certain principe immatériel et individuel (âme,conscience individuelle  ou Esprit ) accomplit des passages de vies successives dans différents corps ».


Selon cette doctrine, au moment de la mort, l’âme quitte le corps pour s’incarner, lors d’une nouvelle naissance, dans un autre corps.


Dans le bouddhisme tibétain, on appelle « tulkous » des êtres reconnus comme la réincarnation d’un grand maître ou lama. 


Pour un hindou, s’il a commis trop d’actes négatifs, son âme s’incarne dans un nouveau corps sur une planète comme la Terre afin d’y subir le poids et la rétribution de ses mauvaises actions.


Si au contraire, le fruit de ses actions est positif, il ira vivre comme un dieu sur l’une des planètes célestes, sorte de paradis.


Il arrive aussi, dans ce contexte, qu’une même âme s’incarne en plusieurs corps dans le même espace temps. Cette idée est reprise dans le film « Little bouddha » de Bertholucci.


Ceci est difficilement concevable pour le mental occidental. Pourtant, nous avons rencontré au Népal, (par hasard !) un autre Sai Baba (que celui d’Inde qui est mort récemment).





Il va bientôt avoir 25 ans et dit lui-même qu’il est une manifestation de la même âme sous une forme différente.


L’important ce n’est cependant pas de savoir si une telle chose existe mais plutôt si vous en avez l’expérience dans votre vie.


Avez-vous déjà eu la conviction, au hasard d’une rencontre, que vous connaissiez déjà cette personne ? Avez-vous déjà senti dans un pays que vous visitiez pour la première fois, la sensation d’y avoir déjà des racines ? C’est ce que je raconte dans un autre article.


Aujourd’hui, je n’ai aucune certitude de comment les choses se passent après la mort.


Personnellement, j’ai du mal à intégrer la notion de vie antérieure lorsque je sais que le temps n’existe pas de façon linéaire (bien que ce soit une impression sur terre).


Je rejoins plutôt la physique quantique qui stipule qu’une particule, n’ayant pas de trajectoire, se trouve simultanément en plusieurs endroits.


Appliquée à la notion de plusieurs vies, je visualise plutôt des univers parallèles avec des « moi » qui évoluent différemment en fonction de leurs choix.


Dans cette vision, je peux très bien avoir une vie en Inde parallèlement à celle-ci.


Il est sorti dernièrement un excellent film brésilien sur le sujet « No Solar ». Cette fiction raconte ce que nous faisons entre deux incarnations. Vous pouvez visionner ci-dessous les dix premières minutes du film.



Pourquoi se réincarne t-on ?


  • Pour vivre de nouvelles expériences
  • Pour sortir de l’ignorance et de l’obscurantisme
  • Pour assainir des liens difficiles.
  • Pour trouver une issue à une non acceptation, que vous soyez victime ou bourreau,
  • Pour avoir enfreint les lois de la vie et apprendre à y obéir
  • Parce qu’une injustice n’a pas été comprise et acceptée
  • Pour finir une histoire avec un être cher dont vous avez été séparé
  • Parce la culpabilité vous a empêché de reconnaître votre nature divine
  • Parce que le corps et le sacré de la matière ont été négligés
  • Pour aider les autres


Mis à part les êtres (bodhisattvas) qui se réincarnent par compassion pour aider l’humanité à grandir et se libérer, nous nous réincarnons souvent pour soigner des blessures.


Les principales blessures sont l’abandon, le rejet, la séparation, la non-reconnaissance, la spoliation, la trahison, l’injustice, l’abus, la maltraitance et l’humiliation.


Je précise qu’une blessure n’est pas quelque chose qui vous est arrivé ou qu’on vous a fait mais comment vous avez vécu l’évènement et cela est entièrement votre responsabilité.


Nous parlerons de comment se libérer du karma dans un autre article.


Tant qu’il y a une réaction en vous (autre que l’acceptation de ce qui est), vous n’agissez pas, vous réagissez et donc vous fabriquez du karma.


C’est cette loi de cause à effet qu’on appelle le karma et ça se passe déjà dans cette vie !


Vous est-il déjà arrivé de re-connaître une personne, un pays, un talent personnel, alors que c’était votre tout premier contact ?

Dites-le moi dans les commentaires!




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Juin 11

Le décodage biologique au pays des sultans

Le décodage biologique au pays des sultans existait-il déjà?


En dehors de la boutade, je vous propose une nouvelle histoire initiatique arrivée tout droit du pays des sultans et proposée par Cédric Vimeux.


De tous temps, la sagesse orientale a dépassé l’anecdote et disséminé dans les contes initiatiques les étapes de la voie d’éveil.


Un jour, le sultan rêva qu’il avait perdu toutes ses dents.

Il se réveilla, effrayé, et fit venir un homme sage pour interpréter son rêve.

« Quel malheur ! dit le sage. Chaque dent perdue représente la perte d’un proche parent de Votre Majesté.

– Insolent ! s’écria le sultan. Comment oses-tu dire une chose pareille ? »

Le sultan appela les gardes et ordonna qu’on lui donne cent coups de fouet. Puis, il exigea qu’on appelle un autre sage, afin d’interpréter son rêve.

L’autre sage lui dit :

« Majesté, un grand bonheur vous est réservé ! Le rêve indique que vous allez survivre à tous vos proches ! »

Le visage du sultan s’éclaira et il fit donner au sage une centaine de pièces d’or.

Quand celui-ci sortit du palais, un courtisan lui demanda :

« Comment est-ce possible ? L’interprétation que tu as faite est la même que celle de ton collègue et pourtant, il a reçu des coups, alors qu’on te donne des pièces d’or !

– Rappelle-toi toujours, l’ami, dit le sage, que tout dépend de la manière dont on dit les choses.


Tout dépend aussi de la manière dont on voit les choses et surtout dont on les ressent.


La vie ne prend pas toujours le temps de prendre des gants pour que j’aie le temps de regarder le bon côté des évènements qui m’ arrivent.


Lorsqu’elle m’annonce un accident, une perte ou une séparation, je n’ai pas toujours un sage sous la main à fouetter comme dans les contes initiatiques pour me défouler de mon stress.


Je ne trouve pas toujours une ressource intérieure sous forme de sage optimiste pour me faire passer la pilule.


Le décodage biologique s’occupe des ressentis

 


J’imprime donc dans mon corps ce stress et je stocke les émotions sous forme d’énergie perverse ou somatisation.


Tout dépend donc de la façon dont je prends les évènements. Tout ce que je ressens va déterminer l’état de mon humeur mais aussi l’état de ma santé.


C’est aussi cette altération de mon taux vibratoire qui va aussi déterminer la nature des évènements qui vont m’atteindre.


Dans une famille, bien que l’éducation soit la même pour tous (encore que…), aucun des enfants ne vivra son enfance de la même manière.


Chacun vit sa vie en fonction de ses ressentis même si ceux-ci n’ont aucun rapport avec la réalité objective.



Le décodage biologique et le cerveau


J’ai commencé à traiter ce sujet dans mon article précédent à propos du fonctionnement du décodage biologique.


Si vous ne rectifiez pas les causes du stress, vous générez une surtension au niveau du cerveau.


Survient alors une rupture du champ électrique dans une partie précise du cerveau qui correspond symboliquement à la nature de vos ressentis ou émotions.


Cette rupture du champ électrique va affaiblir un os, un organe ou une partie du corps, comme les dents par exemple, en corrélation avec la nature du conflit.


En un mot, le cerveau contrôle absolument toute votre physiologie consciente et non consciente (comme la respiration).


C’est lui qui prend les décisions lorsqu’il estime que votre corps est en danger dans l’optique de le faire vivre le plus longtemps possible.


Un symptôme physique est donc toujours la meilleure solution de survie que le cerveau ait trouvé au moment du conflit.


Le décodage biologique et la maladie


Si vous ne sentez pas de quelle façon vous êtes affectés par vos relations ou les évènements de votre vie, regardez où vous avez mal.


« Une maladie est le simple transposé biologique d’un ressenti concomitant d’un conflit psychologique soudain et pour lequel nous n’avions pas de solution immédiate. »Salomon Sellam


Le décodage biologique  est applicable à tous les symptômes, du petit bobo à la maladie sérieuse, voire considérée comme fatale.


En d’autres termes, on ne se fracture pas un os par hasard, surtout quand on est sportif et bien entraîné.



Le décodage biologique et les fractures


Prenons l’exemple d’une fracture. Lorsque j’avais 10 ans, je me suis fracturé le radius. Or, le symbole du radius est associé au « rayon » c’est à dire l’entourage proche.


Le problème était donc avec mon entourage proche et concernait la dévalorisation puisqu’un os a été touché.Dommage que je n’aie pas connu le décodage biologique!


Les fractures ne surviennent que parce qu’on s’est senti dévalorisé. Cela ne veut pas dire que nos performances ont baissé. Cela signifie que nous ne nous sentons plus à la hauteur.


Je faisais beaucoup de sport à l’époque mais j’étais très petite et certains agrès en gymnastique me paraissaient trop grands pour ma taille: la barre et le cheval. C’est en faisant un saut au cheval que l’accident est arrivé.


Si c’est le genou qui est touché, c’est une problématique de place: je ne peux pas faire la différence entre moi et les autres (le genou sert de jonction ou d’articulation).


Puisqu’il est question de l’ossature, il est aussi question de dévalorisation, de mon physique esthétique ou de mes performances physiques.


Avec le genou, le problème se double d’une difficulté dans la relation entre le Je(moi) et le Nous (l’autre ou les autres). Il est aussi question  de soumission (plier ou un genou à terre) et/ou d’une difficulté avec l’autorité.


Ne prenez jamais à la légère la fracture de votre enfant. Le symptôme vous révèlera de façon certaine la difficulté qu’il traverse et qu’il ne vous dit pas.


En décodage biologique, ce que vous pensez de vous ou de votre problème a une importance capitale car cette pensée déclenche une émotion donc un ressenti.



Faire du sens avec le décodage biologique


Si vous ne connaissez pas le travail intérieur, thérapeutique (ou toute autre technique) ou si personne ne vous conseille afin de faire du sens, c’est votre interprétation de la situation qui va créer la maladie.


C’est là qu’intervient le décodage biologique. En interprétant votre maladie à partir de sa localisation dans le corps, vous pourrez vous souvenir de ce que vous avez senti au moment de l’impact de la situation stressante.


Il est donc toujours possible à n’importe quel moment de votre traitement de «débrancher» le conflit initial afin de faciliter la guérison.


Mais vous pouvez aussi prévenir les maladies en acceptant de sentir les émotions au fur et à mesure qu’elles se présentent pour qu’elles n’aient pas besoin d’atteindre votre corps.


C’est un des bénéfices de la thérapie quelle que soit sa forme.


Comment s’y prend-on pour la prévention en décodage biologique ?


Je vais reprendre un exemple de Salomon Sellam, un des spécialistes du décodage biologique,  pour vous faire cette démonstration :


Une fille de 15 ans vit avec son père. Ses parents ont divorcé il y a deux ans et sa mère est partie à 1000kms de là. Elle ne la voit que tous les 15 jours.


Si elle est très heureuse de vivre chez son père, elle ne développera pas de maladie.


Si par contre, elle n’accepte pas cette situation, son stress va augmenter. Sa mère, à chaque rencontre, va faire comme si de rien n’était pour éviter de gâcher les brefs instants avec sa fille.


Malheureusement, cet évitement va devenir la raison précise pour laquelle sa fille va avoir de plus en plus de mal à gérer les rencontres.


Un véritable conflit s’installe à l’intérieur de la jeune fille. Elle veut que sa mère soit là et rien n’avance dans ce sens.


Si rien ne se passe pour résoudre ce conflit entre ses aspirations et la réalité qu’elle vit, la jeune fille a le choix des pathologies à développer sans que ce soit une fatalité. Soit:

  • Si elle sent de la dévalorisation par rapport à un climat de rancœur: elle va programmer une entorse à la cheville gauche avec atteinte d’un ligament.


  • Si elle est triste de la séparation, elle va développer un problème de peau, sous la forme d’un gigantesque eczéma.


  • Si elle se sent dévalorisée en tant que fille de sa mère, et pense qu’elle ne vaut pas la peine puisque sa mère reste éloignée d’elle, elle va déclencher une maladie  de sang (de la lignée des femmes) .


  • Si elle est juste en colère avec beaucoup de rancœur, ce sont les canaux biliaires qui seront touchés entraînant une hépatite virale.


  • Si elle se sent totalement abandonnée, elle va prendre de l’embonpoint pouvant aller jusqu’à l’ obésité.


  • Si la douleur des rendez-vous et la frustration sont tels qu’elle n’a plus envie de se déplacer pour voir sa mère (malgré son désir d’habiter avec elle), elle va choisir une pathologie comme la sclérose en plaque pour se paralyser.


Décodage biologique ou thérapie ?


Toutes ces maladies n’arrivent pas en un jour bien sûr et laissent le temps de résoudre le conflit. Le but étant de retrouver un climat de paix et d’amour.


Si cela n’est pas possible en changeant la réalité, c’est à dire que sa mère se rapproche d’elle physiquement ou psychiquement, alors il reste le travail sur soi.


Le thérapeute devient le sage de l’histoire. Une jolie interprétation de la réalité ne va pas suffire bien évidemment pour que cette jeune fille retrouve sa joie de vivre.

Elle va être guidée dans son travail intérieur pour :


  1. Nommer ses émotions au lieu de somatiser.
  2. Se rappeler que sa difficulté avec sa mère est certainement plus ancienne.
  3. Apprendre à voir sa mère comme une victime plutôt que comme un bourreau.
  4. Apprendre à exprimer face à sa mère ce qu’elle ressent malgré la peur.
  5. Apprendre à faire des demandes au lieu d’attendre que les choses s’arrangent d’elles-mêmes.


Ce travail intérieur apaise, libère et rend la santé physique et psychique. C’est l’objectif d’une thérapie comme du décodage biologique.


Des petits miracles se produisent alors car le travail intérieur d’un des membres de la famille peut aussi libérer les autres personnes impliquées.


Le travail sur soi fonctionne aussi lorsque l’on souffre d’avoir perdu des êtres chers car la libération est intérieure.


Le travail thérapeutique n’est plus réservé aux fous, aux déséquilibrés, aux névrosés ou aux grands hystériques. On peut y avoir accès pour régler des problèmes ponctuels de la vie quotidienne.


Par le discernement, Il devient possible de se dégager de la souffrance comme par la pratique de certaines voies, religions ou spiritualités.


Et vous quelle est votre pratique pour vous dégager des émotions ou situations stressantes ?

Une pratique vous paraît-elle nécessaire?

Quelle technique utilisez-vous?

Donnez votre réponse dans les commentaires.

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Mai 25

Votre annee personnelle avec le symbolisme des nombres

Symbolisme des nombres de votre année personnelle

Nous avons vu dans les précédents articles le symbolisme des nombres et leur influence vibratoire sur nos vies.


Nous avons dévoilé des aspects de votre personnalité ainsi que les pièges qu’elle recèle, d’après votre jour de naissance.


Nous avons soulevé les mystères de votre mission et de votre travail intérieur (voire extérieur) d’après votre chemin de vie .


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Avec ce troisième volet sur le symbolisme des nombres, nous allons nous intéresser à votre année 2012.


Saviez-vous qu’à chacun de vos anniversaires est associée une année personnelle qui vous renseigne sur les énergies disponibles  de l’année?


Il est possible de savoir sur quoi focaliser son attention afin de se laisser porter par le climat général de l’année plutôt que de le vivre en résistance.


Peut-on prédire l’avenir avec une année personnelle ?



J’ai commencé ma vie de relation d’aide par l’astrologie. J’étais enthousiasmée par la symbolique des signes et les profils psychologiques qui s’en dégageaient.


Je me régalais avec les techniques d’anticipation qui permettaient de définir les potentiels de l’année, voire la venue d’évènements personnels.


Ce que je ne comprenais pas c’est pourquoi , avec des révolutions solaires (thème de l’année) identiques, certaine personnes surmontaient les défis alors que d’autres non.


J’ai été forcée d’en déduire que les évènements n’étaient pas écrits mais potentiellement réalisables.


Aujourd’hui je suis beaucoup plus intéressée par le présent. Je sais que c’est ce que je vis maintenant, la présence et la conscience que j’ai dans l’instant, qui créent mon futur.


Je suis une adepte du « tarot du présent ». C’est la raison pour laquelle j’utilise principalement les couleurs car elles parlent de notre état présent, de notre ressenti et de nos émotions.


Peut-on alors prédire l’avenir de notre année personnelle quand les évènements qui vous attendent ne sont quasiment jamais déterminés à l’avance?


Qu’est ce qui est déterminé alors ?



Il existe cependant des « dates anniversaires » qui sont en fait transmises par l’inconscient de vos parents, l’inconscient collectif, vos propres mémoires et par le biais de votre arbre généalogique.


Par exemple, votre grand-père a réussi son entreprise à l’âge de 37 ans et votre arrière-grand-mère a perdu sa mère à 18.




Ces événements « psychogénéalogiques » sont empreints de charge émotionnelle et se transmettent sous forme de croyances et de mémoires cellulaires dans votre famille.


C’est une forme de « génétique psychologique ». Dans ma pratique, j’ai souvent constaté que les descendants réactualisent ces dates dans leur propre vie.


En dehors de l’arbre, c’est surtout la «névrose » de chacun qui est prévisible : par exemple, votre petite sœur a déboulé dans votre vie quand vous aviez 7 ans.


Vous ne l’avez pas senti mais l’arrivée de cette petite sœur (petit frère) a généré en vous une grande insécurité (au niveau de la place) qui vous a rendu myope.


On vous a acheté des lunettes pour votre CP et vous avez investi toute votre énergie à apprendre à lire pour garder une place de choix dans votre famille malgré la menace affective que représentait le nouveau bébé.


Des années plus tard, a votre tour, vous avez un fils ou une fille. L’année du CP de votre enfant , vous êtes très angoissé(e) car il(elle) ne réussit pas à apprendre à lire. Névrose prévisible!


N’allez surtout pas croire qu’il(elle) n’est pas doué(e)…il(elle) est juste pris(e) dans une mémoire familiale!


Ce qui vous arrive est fonction de causes et d’effets non résolus de ce que vous avez fait hier, il y a dix ans ou quarante.


Ce que vous deviendrez dépend de vos pensées, de vos émotions et de votre système de croyances.


Les opportunités qui vont s’offrir à vous dépendent de votre enthousiasme (ou de votre peur) à les voir arriver .


En effet, si vous craignez avec intensité quelque chose, il y a de fortes chances pour que vous réussissiez à le créer dans votre vie simplement parce que vous allez y penser souvent, longtemps et avec beaucoup d’intensité.


C’est une des recettes de la créativité, autant utiliser les lois à votre avantage !


Qu’est ce qu’une année personnelle par le symbolisme des nombres ?

 


Le cycle de l’année personnelle est de neuf ans.


Chaque année personnelle porte sur un thème particulier. Il est des années d’expansion, d’autres de recentrage.


Certaines années personnelles sont propices  aux relations et associations alors que d’autres prédisposent à l’initiative et au parcours du guerrier. Aucune des années du cycle de neuf ans ne se ressemble.


Chaque fois que vous êtes dans une année personnelle N°1, vous démarrez un nouveau cycle.


Chaque fois que vous êtes dans une année personnelle N°9 vous terminez un cycle et souvent un morceau de vie dans un lieu, un travail avec certains types de personnes…


Par le symbolisme des nombres, nous allons pouvoir interpréter les grandes lignes de votre année personnelle.


Calcul de votre année personnelle



Additionnez votre jour de naissance, votre mois et l’année en cours :

Ex 1 : 28/10/2012 2+8+1+0+2+0+1+2 = 16

Ex 2 : 03/01/2012 0+3+0+1+2+0+1+2 = 9,  vous êtes dans une année personnelle 9 qui a commencé le 3 janvier 2012

Au-delà du chiffre neuf, vous devez opérer une nouvelle addition numérologique :


Ex 1 : 16= 1+6= 7  Cette année 7 commencera le 28 octobre 2012. En attendant, vous êtes encore en année 6, même si les prémisses de l’année 7 deviennent sensibles.


Le chiffre que vous allez obtenir ne démarre donc pas le 1er janvier 2012, il va s’actualiser aux alentours de votre anniversaire.


Tant que vous n’avez pas vécu votre anniversaire de 2012, vous êtes encore dans l’année personnelle précédente.


Si vous êtes né le 14 septembre, vous vivez encore les affres de l’année personnelle  9 du dernier cycle mais cela ne vous empêche pas de sentir les prémisses de l’année 1.



Votre année personnelle est 1, s’affirmer et s’engager.

C’est le tout début d’un projet travail, famille ou immobilier. Regardez dans votre vie ce qui s’annonce, dans quel domaine avez-vous prix récemment des initiatives ?

Il faudra peut-être tout bouleverser dans votre quotidien, démarrer du neuf dans un nouveau lieu ou avec de nouvelles personnes.


Vous lancez une énergie qui va durer neuf ans. Vous engagez l’avenir à long terme. Vous pouvez vous poser la question :

Qu’est ce que j’ai démarré il y a neuf ans lorsque j’étais aussi dans une année personnelle 1 ?

C’est une année plutôt « perso », c’est à vous de mettre en place, de faire appliquer vos propres idées, vous êtes seul(e) à savoir ce dont il s’agit.

Malgré l’incertitude des résultats de ce que vous allez lancer, vous pouvez vous sentir porté par l’enthousiasme et l’ouverture.

Ce n’est pas le moment d’hésiter, de chercher conseil, de remettre à demain ou de vous laisser bercer. L’année prochaine n’aura pas du tout cette qualité énergétique, c’est maintenant qu’il faut se lancer.

Vous allez sans doute investir dans une nouvelle facette de vous-mêmes, une nouvelle image qui peut dérouter votre entourage qui lui, n’est peut-être pas dans une année 1.

Ne vous laissez pas influencer, ne cherchez pas encore d’appui, c’est le moment d’affirmer sa différence.

L’énergie n’est pas encore à son maximum donc inutile de piétiner, de vouloir des fruits immédiats ou de vous laisser envahir par le doute ou la peur de vous tromper.

Engouffrez-vous là où est l’énergie sans chercher à comprendre. Prenez des paris fous et soyez entreprenant.

Utilisez ce nouvel élan pour installer de la nouveauté dans votre vie.

Pour les chemin de vie 1, c’est votre année ! Si vous ne connaissez pas votre chemin de vie, référez-vous à mon article « chemin de vie »




Année personnelle 2, s’adapter, s’associer

 

C’est une année personnelle plus passive que la précédente. Il est question de perfectionner ses premiers acquis en s’inspirant des autres.


C’est l’heure de s’adapter, réajuster. Tous les projets affectifs amènent de grandes transformations. Favorisez tout ce qui touche à la relation .


C’est le moment des alliances, des amis, des ressources sur lesquelles on va pouvoir compter.


L’énergie est féminine, réceptive et intuitive. Autant l’année passée était destinée à l’action et l’entreprise, autant cette année est basée sur les sensations et les intuitions.


Hommes et femmes seront obligés de tenir compte de leurs émotions, sans laisser s’installer des tensions internes ou des débordements. Les émotions sont là pour déblayer le chemin et sont des opportunités de nettoyage interne.


Tout est plus flou, il va donc falloir rentrer dans les détails, écouter, se faire conseiller, dialoguer.


C’est le moment idéal pour légaliser une relation ou une association ou légaliser une rupture.


Ce n’est plus l’heure des décisions à l’emporte-pièce mais plutôt l’heure d’observer le chemin qui a été pris et de réfléchir aux améliorations que l’on peut y apporter.


Voyez une chose et son contraire danser ensemble afin d’affermir la direction que vous voulez suivre.


En cas de choix à faire, retardez le plus possible votre décision afin d’avoir pesé le pour et le contre de toutes les options.


Si vous sentez que cette année personnelle est difficile, c’est que vous n’avez pas fini le nettoyage de votre dernière année 9 et c’est votre dernière chance d’en finir avec un problème non résolu de ces deux dernières années.


Pour les chemins de vie 2, c’est votre année, soyez exigeants au niveau de votre qualité relationnelle.


Année personnelle 3, créer, communiquer

 

 

Bonne nouvelle, c’est une année personnelle où il fait bon vivre !. C’est le moment de profiter, de s’amuser, d’accroître sa confiance.


Tout peut se consolider et vous pouvez goûter à quelques fruits de ce que vous avez lancés il y a deux ans en année personnelle 1.


Profitez de cette confiance nouvellement acquise pour sortir de vos limites et tenter des nouveautés.


C’est l’heure de se montrer au grand jour, de s’extérioriser, de se montrer optimiste.


C’est l’énergie de la naissance concrète de votre œuvre, de votre « enfant » ou de ce que vous avez lancé. Si vous avez la sensation qu’il ne s’est rien passé de nouveau en année personnelle 1, c’est le moment d’insuffler de la nouveauté à votre vie.


Les bonnes personnes apparaissent dans votre entourage, les bons plans se dessinent. Puisque vous avez bien mûri en année personnelle 2, vous pouvez vous lancer vers vos objectifs et lâcher votre créativité.


Faites tout ce qui fait que vous vous sentez bien. Vos anciens problèmes vont trouver facilement une résolution.


Ne laissez rien traîner qui ne vous convienne pas, trouvez rapidement d’autres alternatives. Profitez-en pour faire la fête, l’année prochaine sera très exigeante.


Si vous êtes rattrapé par un besoin de sécurité ou de stabilité et qui vous poserait souci, cherchez son origine dans des problèmes de l’enfance mais ne brimez pas le besoin de créativité de l’année personnelle 3.


Ce n’est pas une année où on se sécurise mais plutôt où on prend des risques. Les chemins de vie 3 doivent se souvenir de cela.



Année personnelle 4 effort et consolidation


C’est une année personnelle sérieuse. Il est question de construire l’avenir, de structurer et de redoubler d’efforts afin de matérialiser la vision qui a commencé en année 1.


Après une année de liberté, c’est le retour aux contingences matérielles, aux premières factures mais c’est aussi les premiers fruits concrets.


Il est très facile de se laisser emporter par le stress et le surmenage et de délaisser sa famille pour s’occuper de ses affaires pour progresser dans ses activités.


C’est l’année où on consolide les plans de tout ce qui a été lancé depuis 4 ans en année personnelle 1.


Si rien n’a été engagé, rien ne peut prendre corps et la sensation d’enfermement n’est pas loin car on récolte aussi les fruits de l’inactivité. Il faudra attendre un an avant de trouver une porte de sortie et un an c’est très long !


Si certaine situations paraissent insolubles, c’est l’heure de développer rigueur et méthode.


Cette énergie laborieuse peut aussi être mise à profit pour continuer la construction à petits pas, sachant que l’année suivante sera très libératrice si les bases ont été consolidées.


Surtout ne pas projeter son insatisfaction à l’extérieur et se créer un enfer relationnel. Souvenez-vous de votre dernière année personnelle 4, il y a neuf ans.

Chemin de vie 4, vos désirs matériels devraient être satisfaits! Ils trouveront leur couronnement en année personnelle 8



Année personnelle 5, liberté, expérimentation


Après l’austérité de l’année personnelle 4, un vent de liberté souffle sur l’année 5. Un désir de changement et d’horizons lointains.


C’est l’année où oser prend toute sa mesure. Au sortir d’une année personnelle 4, on cherche à éviter toute contrainte et à se laisser tenter par de nouvelles expériences.


Il est possible de lancer un nouveau départ si de nouveaux horizons professionnels se dessinent. Voir grand !


C’est une année d’épanouissement, d’amélioration, de réconciliation où tout ce qu’on imagine devient réalisable. Attendez-vous à ce que cela bouge dans tous les domaines.


C’est une année de surprise où il est n’est pas nécessaire d’être prudent mais plutôt novateur. Bref une année passionnante, remplie de coups de chance.


Soyez sélectif dans les tentations, l’année 5 ne dure qu’un an et vous aurez des comptes à rendre en année personnelle 6!


Restez donc fidèle à vos valeurs et partez à l’aventure. Rappelez-vous de quoi était faite votre dernière année personnelle 5, il y a neuf ans…


Année personnelle 6, engagement, affection

 

Après l’année personnelle tous azimuts 5, c’est une année où on retourne dans ses pénates douillettement. On recherche l’amour, l’harmonie et le réconfort.


C’est le moment de se consacrer à la chaleur et la stabilité de son foyer, de distribuer l’affection sans modération.


On est prêt à s’engager affectivement et à prendre ses responsabilités dans les relations. Tous les antagonismes et les conflits peuvent être résolus grâce à une vibration de cœur.


C’ est à la croisée des chemins, on fait des choix pour son équilibre.


C’est l’heure de pousser plus loin son cœur et donc de voir éventuellement remonter d’anciennes blessures qui pourront être pansées.


Au niveau des finances et du travail, des possibilités de carrière se dessinent. Il est bon de s’engager sans se faire exploiter.


L’attention est tournée vers la famille, les amis et la consolidation des liens. Il est possible d’aider ou de se faire aider afin de trouver un climat sain et harmonieux.


C’est une excellente année pour faire un travail de psychogénéalogie.


Refrénez votre tendance au jugement et regardez en vous ce que vous avez tendance à juger chez les autres.


Prendre soin de sa santé fait aussi partie des attributs de l’année personnelle 6.

Chemin de vie 6, ne gardez pas de secrets en vous, parlez-en, livrez-vous.



Année personnelle 7 Introspection, foi

 

 

C’est une année personnelle de remise en question. Il n’est pas question de nouveauté mais de prendre de la hauteur.


C’est le moment de l’intériorisation et des prises de conscience. C’est une année de ralentissement afin de voir clairement les enjeux de votre vie.


Il est possible que vous ayez envie de passer plus de temps seul qu’à l’ordinaire.Vous pouvez vous-même trouver vos réponses à l’intérieur ou par intuition.


Ne vous mettez pas d’objectifs extérieurs ni de buts trop lointains, la croissance sera plus intérieure qu’extérieure cette année.


Si vous n’êtes pas à l’aise avec votre monde intérieur, inutile de vous inquiéter, apprenez la méditation et pratiquez la relaxation afin de faciliter l’introspection et de favoriser un état paisible.


C’est l’heure de trouver la foi dans votre vie, de chercher à percer les mystères derrière les apparences.


Attendez- vous à quelques surprises ou phénomènes étranges dus à d’extraordinaires synchronicités.


Cherchez plus du côté de votre mission de vie que du côté des investissements financiers. Apprenez les rouages de la loi d’attraction pour attirer à vous ce dont vous avez besoin plutôt que de travailler fort pour l’atteindre.


Il est important de se recentrer sur ce qui correspond à votre éthique et vous dégager des personnes et situations qui ne vous conviennent pas.


Regardez vos schémas répétitifs et faites vous aider pour les identifier afin de les libérer. Vous pouvez vous lancer dans de nouvelles études ou une formation qui pourrait réorienter votre façon de travailler.


Chemin de vie 7, profitez-en pour approfondir vos objectifs de vie et relativisez votre méfiance légendaire des humains.



Année personnelle 8 Réussite, ambition.

 

Après l’année 7 passée très intériorisée, cette année personnelle parle de maîtriser la vie matérielle qui arrive comme un soulagement.


L’énergie est plutôt enthousiaste et pétillante. Si l’année personnelle 7 a bien été mise à profit pour la vie intérieure, l’année 8 devrait être très productive. Il est question de faire des affaires et d’exercer une véritable autorité.


Richesse et pouvoir sont au programme à partir du moment où ils sont secondés par une vie spirituelle.


Chacun peut développer sa force intérieure afin d’aborder les défis de l’année personnelle 8. Il est ainsi possible d’élever son niveau de vie ainsi que celle de son entourage.


C’est véritablement l’année de la récolte de ce que vous avez semé en année 1 et de l‘effort que vous avez fourni en année personnelle 4.


Votre ambition sera renforcée mais il est important de garder un certain détachement. En fait l’année personnelle 8 renforce les réussites et les échecs, elle sert de gros « ampli ».


Vous sentirez votre force intérieure se décupler. Il y aura sans doute de grandes décisions à prendre afin de vous agrandir ou vous diversifier.


Attendez-vous à ce que d’autres personnes attirées par votre puissance et votre charisme cherchent à vous suivre.


Attendez-vous aussi à une année très satisfaisante mais aussi très axée sur la finance. Gardez un souci d’intégrité en toutes circonstances car la chute en année 8 arrive vite et les relations de causes à effets sont accélérées.


Semez une action louche en année personnelle 8 et elle vous explosera à la figure avant la fin de l’année !


La grande difficulté sera de trouver et garder l’équilibre. Votre émotionnel sera sans doute mis à mal et si vous vous engagez dans des conflits ou des procès, ne soyez pas identifié au conflit.


Bref, des montagnes russes « intéressantes » où tout ce qui doit perdurer prendra de l’ampleur et tout ce qui n’est pas aligné va péricliter . Chemins de vie 8 attachez votre ceinture ça va être passionnant.



Année personnelle 9, clôture et sagesse


C’est une année conçue pour terminer tout ce que vous avez commencé en année 1. Vous pouvez rassembler toutes vos expériences en tirer la substantifique moelle.


Un temps pour faire le ménage de vos habitudes, surtout celles qui n’ont pas fait leurs preuves pendant ces 9 dernières années.


Ce n’est certes pas le moment d’entamer quelque chose de nouveau. Gardez les intuitions qui vous viennent à l’esprit en cette fin de cycle afin de les mettre en pratique l’année prochaine qui sera votre année personnelle 1.


Tout ce qui touche à l’étranger et aux voyages semble d’actualité.


Cette année personnelle 9, vous êtes dans l’obligation de régler tous vos conflits et problèmes non résolus sous peine de les voir resurgir dans deux ans, dans votre prochaine année 2.


Alors pourquoi surcharger votre prochain cycle quand la résolution est à portée de mains ? Ce n’est pas l’heure de laisser traîner des vieux démons.


Cette année est particulièrement propice aux questions spirituelles. Il est question de se dépouiller d’anciens schémas mais aussi de la matière afin de passer dans un espace plus vaste.


Il n’est pas rare de quitter un lieu, un job ou des relations en année 9. C’est l’année la plus propice aux déménagements.


Rappelez-vous ce qui s’est passé pour vous lors de votre dernière année 9 il y a neuf ans… et celle d’avant il y a 18 ans , voire celle d’avant il y a 27 ans, vous y verrez sans doute des schémas récurrents.


Ne prenez pas mal votre sensation de découragement, ce n’est pas la fin mais une fin. Un nouvel élan se prépare pour l’année prochaine, il est donc normal de vous sentir un peu déboussolé et sans grand enthousiasme.


Ne prenez surtout pas cela pour de la déprime.


C’est aussi l’occasion de vous tourner vers les autres et d’offrir vos services à l’humanité. Arrêtez de croire que vous n’avez rien à offrir. Chaque cycle de 9 ans vous rend plus sage et de meilleur conseil.


Si vous vous sentez dans une énergie de perte ou de sacrifice, c’est juste le nettoyage nécessaire pour vous purifier avant le nouveau cycle.


C’est aussi l’heure de sortir des mesquineries et des petits bobos habituels afin d’aller vous ressourcer à l’étranger avant le nouveau départ.


N’acceptez pas tout de suite les engagements à long terme avant d’avoir vérifié que cela vous convenait vraiment et tiendrait la route pour un nouveau cycle de 9 ans.


Laissez un peu de mou jusqu’au début de votre année 1. Maîtrisez votre émotivité si vous sentez aux prises avec des peurs de perdre ou d’être dépossédé. Il y a du détachement dans l’air.

2012 Une année universelle 2+0+1+2 = 5


Alors le programme de 2012 en général : liberté, expérimentation, voir grand et oser !

Et vous, dans quelle année personnelle êtes-vous? Racontez-nous!

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Mai 14

Apprenez une methode de relaxation express avec le Dien’ Chan’

Le Dien’ Chan’, une méthode de relaxation ?


La plupart des maladies sont causées par le stress ou la tension nerveuse.

Lorsqu’elle est de trop longue durée, cette dernière affaiblit le système immunitaire et favorise l’émergence de pathologies. C’est là qu’intervient le Dien’Chan’


Pratiquer une méthode de relaxation permet de préserver son capital santé.


Une méthode de relaxation efficace doit se manifester par un relâchement musculaire naturel, c’est à dire sans prise de médicaments et sans sport intensif.


Se reposer ne suffit pas. En état de repos, un muscle n’est jamais totalement détendu, il reste toujours une tension résiduelle.


La relaxation n’est pas que physique bien entendu, elle se traduit aussi par un ralentissement des créations mentales.


Un sujet en état de relaxation n’émet pas le même type d’ondes qu’à l’état de veille. Ces ondes émises par le cerveau permettent de relativiser les situations stressantes de notre vie et retrouver une paix intérieure.


Le Dien’ Chan’ n’est pas seulement une méthode de relaxation, c’est beaucoup plus que cela mais vous trouverez des exercices spécifiques qui induisent la détente profonde en fin d’article.


Qu’est ce donc que le Dien’ Chan’ ?


Le Dien’ Chan’ est avant tout, une méthode de réflexologie faciale importée du Vietnam.


Vous pouvez lire mon article précédant dédié à l’explication de cette méthode.


La réflexologie faciale ou Dien’ Chan’ associe chaque organe ou chaque partie du corps à une zone ou point précis du visage.


Toucher certains points du visage en réflexologie faciale permet de localiser des tensions et de rétablir l’équilibre du corps.


C’est une approche énergétique qui peut s’apparenter à une acupuncture simple et sans aiguille.


On pratique le Dien’ Chan’ par petites sessions de quelques secondes. Cette méthode soulage de façon quasi immédiate les douleurs et bon nombre de problèmes digestifs, circulatoires, musculaires et articulaires ainsi que les problèmes de vue.


Elle ne vous dispense certes pas d’aller voir votre médecin mais offre une efficace alternative en soulageant la douleur.


Le Dien’ Chan’ n’a rien d’une science approximative : il existe plusieurs centaines de points à stimuler sur le visage. Les points en réflexologie faciale s’apparentent (en partie) aux méridiens reconnus par la médecine préventive orientale.



Pourquoi préventive?


Parce qu’en stimulant un point du corps en réflexologie faciale Dien’ chan’, on libère l’énergie dans le corps avant qu’elle ne se transforme en maladie.


Il y a certains pays d’Asie où on ne paye pas son médecin quand on est tombé malade…cela signifie que la médecine préventive n’a pas été efficace !


Et en pratique ?


Le Dien’ Chan’ se pratique sur les zones réflexes avec un doigt, une phalange repliée, un stylet ou avec le bout rond d’un stylo.


Une fois que l’énergie toxique a été libérée, on ramène l’énergie vitale (le Chi) vers la zone (ou les organes affectés) tout en continuant de stimuler les points responsables.


Peut-on traiter tous les problèmes en réflexologie faciale ?


Vous l’aurez compris : comparer le Dien’ Chan’ à une méthode de relaxation serait réducteur. On peut absolument traiter tous les problèmes de la constipation à l’insomnie…


La réflexologie faciale Dien’ Chan’ est d’une efficacité redoutable pour toutes les douleurs superficielles.


Si vous désirez traiter un problème plus profond, il est nécessaire de faire une investigation afin d’en connaître la cause.


Les traitements en Dien’ Chan’ sont très courts, ils n’excèdent pas 10 minutes. On peut les répéter plusieurs fois par jour.

 

Pour savoir si on localise les bons points à stimuler, on doit se fier aux résultats. (voir l’article sur comment soigner un rhume rapidement).


En réflexologie faciale Dien’ Chan’, certains zones réflexes sont en lien direct avec les organes et d’autres stimulent les parties du cerveau qui sont reliées aux organes et aux membres.


Pour les problèmes chroniques, il est nécessaire de pratiquer un traitement plus long sur plusieurs semaines et faire vérifier par son médecin les améliorations.




Peut-on appliquer le Dien’ Chan’ sur les enfants ?


La reflexologie faciale Dien’ Chan’ en tant que méthode de relaxation est particulièrement recommandée pour les enfants.


Il est important de tenir compte de leur sensibilité et de leur demander si la pression qu’on exerce n’est pas douloureuse.


Ensuite, il faut traiter les points par sessions très courtes et enseigner à l’enfant comment le faire seul.


Les enfants adorent les traitements naturels qu’ils peuvent reproduire à souhait.



Cette méthode de relaxation présente t-elle des dangers ?


Stimuler des points du visage avec des aiguilles peut être dangereux si elle  est pratiqué par des personnes inexpérimentées, mais utiliser le Dien’ Chan avec les doigts et le stylet ne présente aucune contre-indication sur les points expliqués ci-dessous.


Regardez attentivement la photo du bébé. Vous y verrez les points en rose à stimuler. Lisez les explications en dessous de l’image.




Les points Dien’ Chan’ en question


Je vais vous montrer 3 points à stimuler afin de vous détendre et trouver un espace physique et psychique de calme et de paix.


  • Commencez par le point des Hindous numéro 1 (visible sur l’image du bébé) à mi chemin entre les deux sourcils


On peut tourner plusieurs fois le bout de son stylo en appuyant mais sans faire mal.

  • Poursuivez par la racine des sourcils, au numéro 2 . On peut balayer ce point pendant quelques secondes en appuyant assez fortement avec le bout rond d’un stylo. C’est un geste instinctif que l’on utilise lorsqu’on cherche à se détendre. Si vous utilisez vos doigts, vous pouvez faire la racine des deux sourcils en même temps. Si vous utilisez un stylo, vous alternez le gauche et le droit.


  • A la fin, stimulez le point 3 (cherchez-le sur l’image). Le point des oreilles a un effet régulateur . Il est situé sur le devant de l’oreille .


On le masse en balayant la zone avec le doigt ou le stylet du haut vers le bas (dans le sens inverse, cela aurait l’effet inverse!).Du bas vers le haut, vous activez l’énergie.


Allez-y, essayez tout de suite… rien que la stimulation de ce point est une méthode de relaxation à part entière, la plus rapide que je connaisse. N’oubliez pas l’oreille gauche!


Je vous parie que vous êtes déjà en train de bailler. Si ce n’est pas le cas, recommencez jusqu’à ce que vous sentiez cet apaisement immédiat.  Il est possible que vous n’ayez pas stimulé la protubérance sur le devant de l’oreille.


Comme plusieurs commentaires parlaient de visualiser la technique, je vous mets un utube pour lequel vous n’aurez pas besoin de traduction:


Vous y verrez le stylet en question mais qui peut être une extrémité ronde de stylo et la façon dont il appuie.


La suite de la vidéo se passe avec un instrument qui émet de la chaleur ( une sorte de moxabustion) c’est la raison pour laquelle il n’appuie pas. Vous verrez aussi que l’épaule droite est située au-dessus du sourcil droit en réfléxologie faciale.

Autres articles sur le Dien’ Chan‘:

Soigner un rhume rapidement avec la réflexologie faciale Dien’ Chan’

La fatigue du webmaster, connais pas!

Soigner une migraine sans se prendre la tête avec le Dien’ Chan’

3 astuces et un Dien’ Chan’ pour éliminer les toxines sans se prendre le chou

J’espère que la détente ne vous empêchera pas de poster un commentaire en dessous !

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Mai 02

Ne révélez pas ma clé du succès…

 

 Tout d’abord, ai-je une clé du succès?

 

En lisant le titre des articles qui participent à la croisée des blogs, je me suis aperçue qu’il y était beaucoup question d’échec.


D’ailleurs, le dictionnaire, de façon inattendue, précise : «succès :  résultat favorable ou défavorable d’une situation entreprise ».


C’est Jean-Marc de planete-coaching.com qui a lancé le sujet de la clé du succès .


Je n’étais pas partie pour écrire sur l’échec et pourtant j’ai senti que cela résonnait en moi, je vous en parlerai à la fin de cet article.


Tout d’abord, j’ai cherché dans ma vie ce que je pouvais considérer comme un succès.


La première image qui m’est venue est celle d’avoir été reçue première sur des milliers au concours de l’Éducation Nationale à Paris.


On peut s’imaginer que j’avais la clé du succès, la chance ou le hasard afin d’obtenir ce que je désirais le plus dans ma vie.


Pourtant, à cette époque, je ne connaissais ni la pensée positive ni la clé du succès,.


Je n’avais rien fait à part m’inscrire au concours. J’ai effectivement posé un acte, mais c’est tout. C’est un succès car j’ai atteint la réalisation d’un rêve auquel je tenais vraiment.





A l’époque, je n’avais rien d’autre dans ma vie . J’étais comme le regard de l’aigle sur sa proie, il me fallait ce concours et je n’avais pas le choix.


Je n’étais pas sure de moi, je ne respirais pas la confiance, il n’y avait juste aucun doute à propos de ce que je devais faire, je voulais cette sécurité!


Ma clé du succès de l’époque: ma réussite est venue de ce que j’étais, pas de ce que j’ai fait pour l’obtenir.


«Tous les hommes font la même erreur, de s’imaginer que bonheur veut dire que tous les vœux se réalisent » Léon Tolstoï

 




En réalité, bien que j’aie eu la réalisation de mon vœu au-delà de mes espérances,  je n’étais pas heureuse.


J’ai cherché par la suite à reproduire d’autres succès et me suis retrouvée sur les pistes de la loi d’attraction.

 



Ma nouvelle  clé du succès : la loi d’attraction

 


J’ai adoré suivre la piste du magicien et du « Secret » :



  • Choisis ce que tu désires obtenir
  • Crois à ce que tu désires comme étant accessible
  • Pense régulièrement à ce que tu désires
  • Ressens-le comme si c’était arrivé
  • Visualise-le avec intensité
  • Sois reconnaissant de tout ce que tu as déjà créé
  • Lâche prise et laisse l’univers te l’amener.

 


Ça a bien marché. Et la vie m’a apporté beaucoup de mes envies. J’ai déménagé là où j’avais envie de vivre.


J’ai loué la maison que j’avais envie d’habiter, j’ai arrêté mon travail et je me suis lancée à plein temps dans ce que j’aime faire:

 

  • enseigner,
  • guider,
  • coacher,
  • améliorer la vie des autres,
  • élever les consciences,
  • voir les humains se transformer.

 

 


En résumé, j’ai mené la vie que je voulais et j’ai rejoint Mark Twain :

 

« Le secret du succès est de faire de ta vocation tes vacances »M.Twain

 


Je ne travaille que les weekends pour être bien certaine de me savoir en vacances quand je travaille !


Je mesure donc mon succès à mon taux de satisfaction: me sentir bien, faire ce que j’aime et rendre le monde meilleur en partant que je ne l’ai trouvé en atterrissant. Une véritable clé du succès, non?


« Avoir fait plus pour le monde que le monde n’a fait pour vous : c’est ça, le succès. » Henry Ford



Pourtant, il manque quelque chose à cette clé car il y a  un objectif que je n’arrive pas à atteindre pour le moment. J’ai essayé tous mes outils à succès (et ma panoplie est grande), mais quelque chose résiste.

 

 

 

 

Un os dans ma moulinette

 

J’ai écrit un livre sur un sujet qui me passionne (la psychologie des couleurs) mais je n’arrive pourtant pas à le faire publier. Je pourrais le faire éditer en ebook sur Kindle mais j’ai envie de le respirer sur papier.


Je l’ai visualisé comme si je l’avais dans ma main, je l’ai ressenti intensément, j’ai médité sur tous ceux qui le liraient, j’ai lâché,etc…


Il y a donc quelques chose qui ne fonctionne pas. Dans ma clé du succès j’ai rajouté: surtout ne pas me comparer aux autres (le livre de mon mari a été publié, lui!).


Cela signifie, qu’en vertu de causes encore inconnues, il n’est pour le moment pas possible de faire autrement. On pourrait dire que c’est un échec.


Je ne suis pas du genre à lâcher le morceau vous vous en doutez…je me console pour le moment avec une citation de Swami Prajnanpad.


« Le succès ne consiste pas à ne jamais faire d’erreurs, mais à ne jamais faire la même deux fois. » Swami Prajñanpad (1891-1974)


Swami Prajnanpad, c’est qui ça?

 

 

Je ne résiste pas au désir de vous parler un peu de lui car il fait partie de ma véritable clé du succès. C’est un maître indien qui a incorporé la psychologie occidentale dans sa pratique.

 

Nous avons entendu parler de Swami Prajnanpad grâce à quelques uns de ses disciples français dont Arnaud Desjardins (1925-2011) qui a participé à sa venue en France à l’époque.


 

 

 

 

Il n’existe pas d’écrits de Swami Prrajnanpad, juste des recueils de ses lettres-réponses à ses disciples.

 

Arnaud Desjardins parle de sa première rencontre avec Swami Prajnanpad. Je vous propose cette courte vidéo pleine d’enseignements avant de lire la suite.

 

Tenez bon malgré son accent à couper au couteau, il relate avec authenticité et humour le choc de sa rencontre ainsi que  le coup de bambou sur son égo.

http://youtu.be/5bqpWKidCIE






Qu’est-ce que cela a à voir avec la clé du succès ?

 


Je suis interpellé car cela rentre exactement dans ma quête d’aujourd’hui. Swami Prajnanpad est un adepte du « oui » à tout. « Oui c’est cela qui m’arrive » et il y a une raison, avant même de chercher des solutions.


C’est d’une évidence crasse …mais il fallait y penser : « Tu veux la santé, occupe-toi de la maladie, des raisons pour lesquelles tu tousses »


Enlève toutes les causes de la maladie et il te reste la santé. Chaque effet a une cause, enlève la cause et l’effet disparaîtra.


Donc, oui mon livre n’est pas publié, je vais m’occuper de l’impossibilité temporaire de ne pas avoir mon nom au grand jour sur un ouvrage.


Je vais donc suivre les conseils de Swami Prajnanpad car la clé du succès n’est pas une recette de cuisine: fais ceci, fais cela et tu obtiendras un résultat heureux sinon, pourquoi n’êtes-vous pas tous milliardaires?




Nous ne sommes pas dans le monde, nous sommes dans notre monde.

 

 

Lorsqu’on a épuisé les stratégies gagnantes sans succès, il faut regarder du côté de l’inconscient.


L’inventeur de la technique Ho’oponopono dirait qu’il y a une « mémoire, c’est à dire une ingérence du passé dans le présent.


Cette ingérence du passé dans nos cellules et notre présent nous enferme dans notre monde que nous  projetons sur LE monde bien que nous n’en ayons pas conscience.


Nous rayonnons nos peurs que la vie soit difficile comme par le passé. Nous projetons nos espoirs qu’elle soit merveilleuse comme nous la rêvons. Dans les deux cas, nous vivons un rêve, pas l’instant présent.


Comment savons-nous que nous rêvons? Parce que nous sommes pas totalement heureux ou, comme dans mon cas, parce notre désir ne se réalise pas .


Notre non-succès vient  nous obliger à sortir du rêve. Alors comment ne pas être dans la gratitude de cet échec ?


Une chose est certaine, avec la loi d’attraction, j’attire non pas ce que je VEUX mais j’attire ce que JE SUIS ! Voilà ma vraie clé du succès.


Je vous l’accorde, c’est un poil plus difficile à créer que ce qu’on voudrait nous laisser croire…(je vous avais dit que je vous tiendrais au courant dès que j’aurais des nouvelles de la parution de mon bouquin et bien, nous y sommes, il paraitra fin du printemps 2013.


A bientôt donc la clé du succès!

Et, vous, qu’est ce qui vous résiste aujourd’hui malgré tous vos efforts?





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Avr 27

Découvrez votre chemin de vie par la symbolique des nombres

La symbolique des nombres (suite)


Les nombres sont dans la nature et dans les créations humaines. Leur signification symbolique est une promesse de naissance.


Nous avons vu que les nombres sont des vibrations et des énergies qui régissent l’univers et sa création.


J’ai détaillé dans mon dernier article sur la symbolique des nombres, les détails de votre jour de naissance.Vous trouverez ici tous les chemins de vie détaillés.


Vous avez été nombreux à me confirmer qu’il y avait un lien avec certains aspects de votre caractère. Comme promis, nous continuons notre épopée avec le chemin de vie.


La somme de tous les chiffres de votre date détermine votre chemin de vie, je vous expliquerai comment le calculer en fin d’article.


La symbolique des nombres appliquée à la destinée

 


Le chemin de vie joue un rôle essentiel dans notre évolution, notre profession et notre développement professionnel.


Il parle de notre mission et des qualités nécessaires à développer pour la réaliser.


Le chemin de vie permet de savoir mieux qui nous sommes et comment nous situer au plus juste par rapport à notre vie et aux autres.


Il décrit l’ensemble des opportunités et potentialités que la vie nous réserve si nous sommes prêts à l’écouter.


Considérez que notre chemin de vie est une montagne à gravir, pas seulement un but à atteindre et que nous avons une vie pour le faire !


Il n’est pas question de souffrir pour y arriver mais de trouver en nous force et détermination pour le parcourir.



En quoi connaître mon chemin de vie peut-il m’aider ?

 


Ce chemin de vie est une carte topographique qui nous donne une direction, mais délimite aussi une partie de notre terrain de jeu.


Il nous informe sur les obstacles majeurs qui nous attendent et sur la façon de les surmonter.


L’étudier nous aide à comprendre pourquoi certaines situations répétitives nous sont inlassablement présentées.


Connaître le chemin de vie de nos proches peut aussi nous aider à mieux les comprendre sans les juger.


Ne nous méprenons pas, nos chemins de vie ne sont pas des ornières, ils sont remplis d’aventures, de dangers, de plaisirs et de peines.


Le sens que nous allons donner aux épreuves et la façon dont nous allons jouer la partie sont entièrement soumis à notre libre arbitre.


C’est aussi ce qui fait que deux personnes ayant le même chemin de vie peuvent avoir des expériences radicalement différentes.


Cependant, connaître le sens du vent peut réellement rendre notre navigation plus aisée. C’est ce que je vous propose dans le chapitre qui suit !


Rappelez-vous qu’aucun chemin de vie n’est supérieur à un autre, chacun comporte ses forces ses faiblesses et ses aspirations.





Comment calculer son chemin de vie ?

 

 

Voici un calcul simple à faire pour connaître le nombre de votre chemin de vie: l’addition horizontale.

Écrivez votre date de naissance en chiffres, jour, mois, année: exemple : 19 03 1950

Mettez un signe + entre chaque chiffre du  jour, mois et année, 1+9+0+3+1+9+5+0 =28


C’est ce résultat que vous allez réduire de façon numérologique en 2+8 = 10.


Vous pourrez ainsi réduire tous vos résultats à 9 chiffres, à l’exception des nombres 10, 20, 30, 40, 11, 22, 33, 44 que vous laisserez entiers.


Si vous êtes habitués à calculer autrement, vous risquez de faire des erreurs et passer à côté d’informations pour une interprétation plus poussée.

 

Votre chemin de vie par la symbolique des nombres

 


Je vais maintenant vous détailler chaque chemin de vie . L’explication n’est pas exhaustive mais peut vous donner une idée claire de ce que sont vos forces et faiblesses sur le chemin.


Si vous avez du mal à calculer votre chemin de vie, n’hésitez pas à me laisser votre date de naissance dans les commentaires, je vous le calculerai.


Ce qu’il y a de plus important à retenir de tout cela: ne cherchez pas à devenir quelqu’un d’autre que ce que vous êtes et n’enviez pas un chemin qui ne serait pas vôtre!




Celui qui vous revient est adapté à votre nature profonde, c’est à vous de vous découvrir.


Chemin de vie 1: Autonomie et créativité

 

 

Ce chemin de vie est celui des indépendants, des conquérants. Ils ont besoin de s’affirmer et de se mettre en valeur sans devenir intolérants !. Ils commencent rarement confiants puisqu’ils doivent développer cette qualité.

 

 

Le chemin de vie 1 peut se parcourir en solitaire mais ceux qui choisissent la relation doivent à tous prix quitter leurs dépendances (souvent une mère très présente physiquement ou psychiquement) car ils aiment diriger.

 

 

C’est un chemin de passionné, jalonné de changements où il est possible de réaliser ses rêves.

 

 Walt Disney (créateur), Napoléon Bonaparte (dans sa version tolérance!) Alain Prost (mise en valeur) et J.Y Cousteau (conquérant)

 


Chemin de vie 2 : Association et harmonisation

 

 

 Ce chemin de vie peut se parcourir tranquillement en amoureux. C’est un chemin de paradoxes où se mettre en valeur n’est pas chose aisée car il est question d’apprendre à partager et d’expérimenter la dualité.

 

 Le danger réside dans les compromis et la « vampirisation » (pratiquée ou subie) car c’est un chemin où on fuit la solitude. Le but, trouver la relation gagnant/gagnant et ne pas succomber à la passivité.

 

Sur ce chemin de vie 2, il n’est pas question d’être un leader mais un diplomate, patient et pacificateur. Amabilité et sensibilité sont au rendez-vous afin de devenir très à l’aise dans les relations.

 J.PBelmondo, Johnny Hallyday, Jean Marais.


Chemin de vie 3 : Communication et authenticité

 

Ce chemin est celui de l’expérimentation et de l’extraversion. Il est question de talent et d’imagination. Il est l’expression de la vie et de son évolution.


Ceux qui sillonnent le chemin de vie 3 sont en général d’une grande émotivité qu’ils doivent encourager et canaliser par l’expression d’eux-mêmes.


Ce chemin de vie est celui des personnes dont la compagnie est agréable mais il y a un vrai danger à l’éparpillement et à ne pas terminer les choses.

Victor Hugo, Maria Callas.


Chemin de vie 4 : Travail et stabilité.

 


Le chemin de vie 4 est un chemin qui se construit lentement et avec minutie. Il est question d’y assumer des responsabilités et d’assurer le concret.


Ceux qui le parcourent ont intérêt à développer des capacités d’organisation, quitte à devenir un tantinet routinier. Ils aiment le travail bien fait et excellent en endurance .


Un écueil possible est de se fermer au monde à force de petites habitudes.


Le chemin de vie 4 a une vocation paternelle et protectrice qui oblige à tout faire pour assurer la sécurité, la sienne voire celle des autres.


C’est un chemin de vie pour les personnes efficaces qui doivent développer la loyauté jusqu’à devenir des personnes sur qui on peut compter.

Arnold Schwarzeneger, V. Giscard d’Estaing.


Chemin de vie 5 : Liberté, rigueur et adaptabilité.

 


Le chemin de vie 5 est un chemin pour les aventuriers, les audacieux et les défenseurs de la liberté. Ce chemin les oblige à des transformations fréquentes . La route paraît tantôt dangereuse tantôt sécurisée.


C’est le chemin de vie de l’affirmation de l’humain dans l’univers et dans son monde.


Ceux qui pratiquent ce chemin de vie développent une forme d’instabilité qui les pousse à tout quitter et tout recommencer.


Pour avancer, il est important de se poser, de se discipliner et de partager ses connaissances.


La recherche de la liberté se fait parfois par des moyens artificiels qu’ils doivent abandonner par une forme de rigueur car ils risquent de s’y perdre.


Ce sont souvent des enfants à qui on a refusé toute liberté. Ils commencent donc leur vie dans la peur de l’inconnu.


Ce chemin de vie 5 est aussi celui des rêveurs plus que des sentimentaux. Il vaut mieux éviter les métiers qui confrontent à l’autorité.

Louis Armstrong, et Tina Turner. Einstein



Chemin de vie 6 : Discernement et acceptation

 


Le chemin de vie 6 est un chemin relationnel, où il est question de trouver un équilibre entre famille et travail et d’apprendre à vivre en harmonie avec son environnement.

 

 Ce n’est pas chose aisée, car ceux qui parcourent ce chemin de vie ont un grand sens de la critique, du perfectionnisme qui peut aller jusqu’au fanatisme.

 

 Il est aussi question de discernement et d’apprendre à faire des choix qui vont dans le sens de l’amour et l’acceptation.

 

Le chemin de vie 6 est un chemin de cœur à trouver malgré la diversité des comportements et des chemins. Il est accompli lorsqu’on a réussi à équilibrer la matière et l’esprit.

 Jean de la Fontaine, C.Lelouch, De Gaulle.


Chemin de vie 7 : Vie intérieure et foi

 

 

Le chemin de vie 7 est celui des penseurs originaux qui cherchent à percer les mystères par leurs incessantes recherches.


Leur domaine de prédilection est celui de l’esprit, ce qui leur amène souvent un destin original.


Leur défi est de trouver la foi et de rester ouverts aux humains malgré les nombreuses blessures et trahisons qu’ils subissent.


Ce sont de grands intuitifs, plutôt introvertis, versés dans la sagesse et le mysticisme.


Il est important que les personnes qui suivent ce chemin d’élévation apprennent à exprimer leurs émotions pour ne pas devenir fuyants.


Ils cultivent rapidement un désir de se conformer aux lois spirituelles qu’ils savent utiliser pour leur confort matériel bien que l’argent ne les passionne pas.


C’est l’esprit qui domine la matière dans sa dimension alchimique. Ils ont besoin de cultiver le silence pour avancer.

Lady Diana, John.F.Kennedy, Pasteur, Dalida


Chemin de vie 8 : Réussite et expansion

 


Le chemin de vie 8 travaille sur la notion de pouvoir, d’orgueil et de réussite matérielle.


C’est un chemin de vie qui nécessite de trouver une éthique personnelle afin de ne pas œuvrer pour satisfaire son égo.


L’écueil est de vouloir être le centre des attentions et pour les femmes de faire passer leur soif de pouvoir avant leur féminité.


Si ils réussissent, ceux qui suivent ce chemin de vie, parviennent à la réalisation d’eux-mêmes.


Ils développent un courage dans les épreuves, une grande sincérité, ce sont des passionnés de justice et d’équité.


La réussite matérielle n’est pas donnée, elle s’acquiert. Les personnes sur ce chemin de vie tendent à devenir des personnes influentes.


Ce chemin de vie très contrasté suit la loi du tout ou rien, des très grands hauts et des abimes profonds.


Son but, la mort initiatique où toutes ses réalisations sont au service de l’humanité faute de quoi il peut virer à la dictature et la violence.

Bernard Tapie, Abbé Pierre, Brigitte bardot, Gandhi.


Chemin de vie 9 : Altruisme, intégrité, enseignement

 


Il est question sur ce chemin de vie 9 de dévouement, de voyage intérieur et extérieur à la fois, d’étranger et de langues étrangères.


Ceux qui arpentent ce chemin de vie ont souvent une véritable vocation qu’ils doivent découvrir et qui permet de toucher un vaste public s’ils acceptent d’être inspirés.


Ce chemin appelle à l’altruisme, voire au service humanitaire et risque d’être très escarpé pour ceux qui auraient des ambitions plus « égotiques ».


Sur ce chemin de vie, on donne plus qu’on ne reçoit, parce que le dévouement et le don de soi sont au programme et ce, depuis l’enfance.


Aimer sans demander de retour, vouloir le bien des autres avant le sien, est un chemin ardu et anticonformiste qui pourtant promet la plénitude.


Tout cela est à conquérir car la personnalité, sur ce chemin de vie est dans un premier temps agressive et intolérante à l’injustice.


A ce stade, il y a besoin d’épurer afin de changer de dimension d’Etre.

St François d’Assise, Mozart, Coluche

 

Si, comme d’habitude, vous ne faites pas comme les autres parce que votre chemin de vie est 10, 20, 30, 40, 11, 22, 33, 44…


 

Si votre chemin se termine par un 0, vous avez à lire le chemin correspondant à la somme 1+0=1 mais sachez que votre chemin de vie inclut un don à développer.


Non pas que les autres chemins n’en possèdent pas, mais vous en particulier, devez chercher à savoir lequel.


Pour ceux qui ont un double chemin de naissance, vous devez lire en premier celui de la somme, ex 22= 2+2=4 , donc le 4 mais aussi le chemin de vie du double chiffre qui a servi à trouver votre chemin de vie, donc le 2.


La symbolique des nombres, suite et fin…Dans un prochain article, s’il vous reste quelques neurones de disponibles, je vous expliquerai ce que les nombres ont prévu pour vous (de façon collective et individuelle) en cette année 2012.

Et vous, êtes-vous satisfaits de votre chemin de vie? En quoi vous correspond-il?

Mots-clés permettant cette recherche:,mon chemin de vie,chiffre de vie,chemin de vie 9,chemin de vie 5,chemin de vie 10,

 

 


 



 

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Avr 17

La vie spirituelle et symbolique des nombres, vous connaissez?

Symbolique des nombres et sens de la vie

 

Nous avons souvent l’impression d’être nés sans mode d’emploi.

Or, au fil de notre parcours, nous développons une soif de réalisation et de contribution au monde, toutes deux essentielles à notre évolution psychologique et spirituelle.


Vouloir donner un sens à sa vie et connaître la voie à suivre devient alors aussi important que prospérer et fonder une famille.


Tout le monde n’imagine pas avoir un but ou une mission. Pourtant nos rêves, nos désirs et nos intuitions tentent souvent de nous orienter vers une révélation de nous-mêmes et de nos aptitudes.


Tant que nous n’avons pas identifié notre but secret (qui peut changer au fil du temps), nos vies s’assemblent de façon chaotique.


Nous vivons nos joies, nos peines, notre travail, notre famille mais quelque chose semble toujours nous échapper.


De nombreux outils et méthodes sont apparus au fil de l’histoire afin de guider l’humanité et d’établir un ordre cohérent dans l’univers. La symbolique des nombres en fait partie.


Pythagore et la symbolique des nombres

 


Je parle de nombres et pas de chiffres. Le chiffre est le graphisme et l’enveloppe du nombre.


Il est important de distinguer l’étude quantitative des nombres en mathématiques et l’étude qualitative ou symbolique des nombres.


Bien que cela puisse pour certains apparaître aussi farfelu que la science-fiction, chaque nombre pourrait bien vibrer sur un plan subtil, et agir comme une clé qui ouvre une porte intérieure.


Pythagore , connu comme mathématicien enseignait que les nombres sont l’essence de toute chose.


Il a associé les nombres avec des vertus, des couleurs et des propriétés dans un codage signifiant. Il a découvert par cela même des relations insoupçonnées entre la matière et l’esprit.


Ce génie connaissait et enseignait la nature vibratoire des nombres ainsi que leur sens caché qui renseigne sur les motivations de l’âme.


Selon lui, celui qui connait la symbolique des nombres peut comprendre les lois célestes.


«  Les nombres révèlent et détiennent le secret de l’univers . Ils dévoilent les choses cachées et pour peu qu’on s’applique à les décrypter, ils peuvent nous aider à nous connaître et à comprendre les cycles de notre vie. » Pythagore



 

Votre date de naissance révèle votre chemin de vie ainsi que ce que vous avez à y apprendre.


Vous trouverez à la fin de cet article le décodage de votre jour de naissance et dans un prochain article le calcul et l’explication de votre chemin de vie.


Prêt(e)s à en savoir plus sur le mystère des nombres que vous côtoyez tous les jours?




Symbolique des nombres et vibration divine

 


A votre avis,quel est le point commun entre une marguerite, une pomme de pin, un chou romanesco et la grande pyramide de Khéops ?


Le nombre d’or bien sûr. Ce n’est pas un nombre mais une proportion. On la trouve  dans la nature ou les créations humaines.


Pourquoi est-elle surnommée la divine proportion ? Parce que, qui la contemple peut se rapprocher de l’Esprit.






On la retrouve dans la forme des pétales, l’agencement des feuilles, dans l’allongement de la spirale d’ADN, dans les cristaux des flocons de neige, dans la forme des coquillages et dans la structure en spirale des galaxies.


Ce nombre d’or est désigné par la lettre phi en grec. Je vous passe la démonstration mathématique et vous donne les 100 premières décimales :


1,618 033 988 749 894 848 204 586 834 365 638 117 720 309 179 805 762 862 135 448 622 705 260 462 189 024 497 072 072 041


Symbolique des nombres et suite Fibonacci.

 


Le mystère du nombre d’or se cache dans une série de nombres mis en lumière par Fibonacci. Dans cette suite, chaque nombre est la somme des deux précédents.

Suite de Fibonacci, 0,1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,89 etc…

0+1=1

1+1=2

1+2=3

2+3=5

3+5=8

5+8=13

8+13=21

13+21=34

21+34=55

34+55=89

55+89=144 etc…


Mais la particularité de cette suite c’est que le rapport de deux nombres qui se suivent tend à se rapprocher du nombre d’or, tantôt au-dessus, tantôt au-dessous :

13/8= 1,625

21/13=1,6153

34/21=1,6190 légèrement au-dessus

55/34=1,6176 légèrement en-dessous

89/55=1,6181 légèrement au-dessus

144/89=1,6179 légèrement en-dessous


Plus on continue et plus on s’approche du nombre d’or. Vous voyez, rien de bien compliqué!


 


Symbolique des nombres et la spirale d’or.

 

Tout d’abord, il faut fabriquer un rectangle d’or. Comment le construire avec la règle d’or ?


En prenant comme longueur 1,618 et comme largeur 1 ou des multiples.


A votre avis, parmi tous ces rectangles, quel est celui qui se rapproche le plus du rectangle d’or ? (réponse plus loin dans l’article)




Pour construire la spirale parfaite, prenez un rectangle d’or de 21 petits carreaux sur 13…deux nombres de la suite de Fibonacci. Tracez à l’intérieur un carré de 13X13 et dessinez un quart de cercle d’un angle à l’angle opposé comme le montre la figure ci-contre.




Il vous reste un rectangle de 8 sur 13 donc rectangle d’or car deux chiffres de la suite…


Prenez alors ce rectangle et tracez à l’intérieur un carré de 8X8. A l’intérieur de ce carré tracez un quart de cercle d’un angle à l’angle opposé. Il vous restera un rectangle d’or de 8 sur 5.


A son tour, vous tracez un carré de 5 sur 5, il vous restera un rectangle d’or de 5 sur 3. A propos c’était le rectangle N°5 qui se rapprochait le plus de la proportion parfaite.

… vous comprenez maintenant comment fonctionne l’un des plus grands mystères…

Mais le plus beau des secrets réside dans les proportions de l’être humain.


Symbolique des nombres et le corps humain


Si on prend la hauteur d’un corps humain entre la tête et les pieds, le rapport de la distance entre le nombril et la plante des pieds sur la distance entre le nombril et la tête équivaut à 1,618.




On trouve aussi la règle d’or dans la structure du poumon. La trachée se divise de façon asymétrique, la proportion de la bronche longue et la bronche courte est toujours de 1,618

Le rapport entre la première phalange de chaque doigt et la deuxième est de 1,618

La distance entre les extrémités des doigts et du coude sur la distance entre le poignet et le coude.. la distance entre l’épaule et la tête sur la longueur de la tête mais je vous laisse découvrir tout cela dans cette courte vidéo.



Sans construire de cathédrales, vous pouvez utiliser ce rapport parfait pour toute vos créations et vous entourer d’objets qui respectent la règle d’or.


Mais, lorsque vous regardez un être humain ou la main d’un être cher, vous contemplez l’esthétique parfaite de la proportion et si vous êtes sensibles, vous êtes directement connecté aux mystères de la création de l’univers.


Un peu moins sceptique par rapport à la vie spirituelle des nombres ?



Symbolique des nombres et votre jour de notre naissance.



Si vous avez lu mon article sur la Thaïlande, vous connaissez désormais votre bouddha de naissance.


Je vous propose maintenant de vous familiariser avec la symbolique de votre jour de naissance.


1   Actif, organisateur, indépendant ,plutôt réaliste, mais désir de bonne image.

2   Sensible aux ambiances, collaborateur, doit surveiller les dépendances.

3   Optimiste, communicatif, met en valeur mais dispersé et assez coléreux

4   Constructeur, stable mais méfiant. Un poil routinier et trop discret.

5   Très adaptable, aime la nouveauté mais caméléon et nerveux

6   Sentimental, serviable quête d’harmonie mais doute et perfectionnisme

7   Aime apprendre, intuitif mais introverti et peu démonstratif.

8   Force, et ambition mais manque de nuance et souci à l’autorité

9   Passionné, ouvert mais pas toujours le sens des réalités et trop exigeant

10  Énergie et persuasion mais trop curieux et besoin de coupures.

11  Charisme et bon jugement mais obsessionnel et trop critique

12  Indépendant et communicatif mais dispersion et exagération

13  Confiant et entier mais obstiné et avare de mots

14  Sens du conseil et humanité mais versatile et cérébral

15  Générosité et écoute, attaché à un lieu mais organisation difficile

16  Spécialiste, sensible, analytique mais irritable et nerveux

17  En impose, courage franchise mais Force trop mentale

18  Communique à large échelle même à l’ étranger mais trop émotif

19  Raisonnement et rayonnement mais idéaliste et yoyo émotionnel

20  Associatif et traditionnel mais trop de charges et doute de soi.

21  Efficacité réussite, négociateur mais en fait trop et s’ennuie vite

22  Bâtisseur et patient mais facilement surmené et trop de principes.

23  Charme, sociable, diversifié mais nerveux et parfois arrogant

24  Attentionné, responsable mais trop impliqué et gaspillage d’énergie

25  Original, secret et sage mais trop solitaire

26  Dynamique, entrepreneur mais dominateur et contestataire

27  Humanitaire, ouverture même sur l’étranger mais humeurs fluctuantes

28  Persévérant , convivial mais critique et parfois découragé

29  Présence rassurante et transmission mais dur d’accepter les réalités

30  Nouveauté, diversité expression mais exubérance et trop de certitudes

31  Actif et besoin de projets mais irréaliste et obstiné

 

Vous trouvez une correspondance avec votre caractère, vous n’en trouvez pas, réagissez  par un commentaire !





 


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Avr 10

Debuter en anglais ou me perfectionner comme si c’etait ma langue maternelle

L’apprentissage d’une langue avec la PDL


Cet hiver j’ai fait une découverte passionnante : la psychodramaturgie linguistique ou PDL.


Un mot bien compliqué pour décrire une méthode totalement originale pour l’apprentissage d’une langue. Elle est bien sûr applicable à toutes les langues.


Je l’ai testée sur moi et j’ai enfin trouvé un concept innovant dans ce domaine : l’association d’une nouvelle langue (ou de son perfectionnement) avec le développement personnel.


Débuter en anglais devient un jeu d’enfant comme si c’était votre mère qui vous l’apprenait.


Apprentissage d’une langue : pourquoi c’est souvent long et compliqué ?

 


Une langue est d’abord faite pour communiquer : l’apprendre chez soi tout seul ou en laboratoire ne permet pas une interaction avec les autres humains comme c’est le cas dans notre famille où nous n’apprenons pas mais vivons littéralement notre langue maternelle.


Les méthodes habituelles sont souvent des textes et des phrases choisies parmi les plus représentatives de ce qu’on cherche à exprimer.


Or, s’exprimer c’est entre autres savoir formuler différemment la même chose. Comprendre et s’exprimer nécessitent un échange avec un natif de la langue qui va associer au mots un langage non verbal, un rythme, une intonation et une musicalité à la langue.


Débuter en anglais quand on ne connaît pas la langue crée un stress que l’analyse renforce : comment parler quand on ne connaît ni le vocabulaire, ni la grammaire, ni la mélodie de la langue sans parler de son.


Il est difficile de trouver sur le long terme une motivation pour des phrases, des exercices et des thèmes qui ne sont pas issus de notre quotidien ou de nos interrogations profondes.




Qu’apporte la PDL (Psychodramaturgie linguistique) ?

 


Pour pallier  ces écueils, la psychodramaturgie linguistique repose sur une pédagogie de la relation. Elle est fondée sur la notion de rencontre entre les participants, d’action, de spontanéité et de créativité.(concepts empruntés à J.L. Moreno, le créateur du psychodrame)


« Si ce sont leurs mots, cela peut devenir leur langue » B.Dufeu


L’accent est mis sur d’autres critères que le sens et l ‘acquisition d’un savoir. En PDL, débuter en anglais, c’est d’abord rentrer dans un rythme étranger en éprouvant du plaisir et en se sentant à l’aise. C’est acquérir la langue en la vivant.


Dans la technique de psychodramaturgie linguistique, l’être humain est un être créatif sujet de son apprentissage plutôt que l’objet d’un programme prédéterminé .


En fait, apprentissage d’une langue et vie quotidienne ne sont pas séparés. Apprendre fait partie de la vie et vivre est un continuel processus d’apprentissage .


Qui se cache derrière la psychodramaturgie linguistique?

 

Elle est développée par Bernard et Marie Dufeu depuis 1977. Pour ses créateurs, la psychodramaturgie linguistique est une pédagogie de l’être plutôt que de l’avoir. La langue naît à l’intérieur du groupe.


Tout est conçu pour :

  • Pouvoir rentrer dans un rythme et une musicalité étrangère par le plaisir de l’expression ludique et poétique 
  • Développer une écoute affinée
  • Une confiance en soi confortée par l’écoute empathique de l’animatrice

  • Créer un lien direct entre le participant et sa parole car il en définit les contenus

  • Tout intégrer en même temps: on n’attend pas d’avoir les rudiments pour s’exprimer même si ce sont des balbutiements

  • Que le participant vive en même temps qu’il apprend.  il parle de lui mais dialogue aussi avec les autre

  • Que chacun avance à son propre rythme. Tout le monde ne part pas du même niveau et n’apprend la même chose en même temps


La psychodramaturgie linguistique ramène au corps

 


Chaque session démarre par une relaxation qui associe des procédés issus de la sophrologie, du Training autogène de Schultz et de l’eutonie de Gerda Alexander. Une phrase est dite en anglais suivie de sa traduction, puis elle est reprise en anglais, progressivement, la relaxation se déroule tout en anglais.


Les étudiants apprennent à parler l’anglais mais bougent-ils en anglais ?


En PDL, on apprend à cordonner  geste,  rythme et articulation afin d’incorporer l’intonation à l’aide de techniques qui rappellent celles de la formation d’acteurs.



Pourquoi psychodramaturgie?

 


Le terme est né de l’ association du psychodrame et de la dramaturgie. La PDL s’inspire des travaux de Moreno(1892-1974) créateur du psychodrame.


Le psychodrame est au départ une thérapie holistique qui permet une exploration du monde intérieur d’une personne à travers l’action et la mise en scène de ses difficultés. Au lieu de parler sur ses problèmes, le patient les met en scène. C’est donc une thérapie par l’action.


Nous nous sommes définis au travers de rôles élaborés pendant l’enfance afin d’être adéquats. Ceux-ci  finissent par nous coller à la peau et ne plus être d’actualité dans notre vie d’adultes, mais ils perdurent.


Jouer ces rôles peut aider les participants à prendre conscience de leurs difficultés personnelles et de s’en dégager. Improviser d’autres réponses aide à débloquer les inhibitions et la rigueur de nos conditionnements.


La Psychodramaturgie linguistique cherche cependant à dé-psychologiser ou « dé-thérapeutiser » le psychodrame original afin de l’adapter à des fins d’apprentissage d’une langue.

Concrètement comment ça se passe ?

 


Les premiers jours, chacun à leur tour, les participants se positionnent face au groupe avec un masque neutre (qui ne dispose pas d’ouvertures pour les yeux et pour la bouche). Ce masque favorise la concentration sur l’écoute dans une attitude calme et réceptive et  leur permet de vivre l’expérience de l’intérieur.


Ne pas voir les autres permet au participant de se sentir en sécurité et d’augmenter la confiance en soi. La perception auditive est renforcée du fait que la vue est occultée. Dans un premier temps, le participant ne parle pas. L’animatrice est assise derrière lui légèrement à sa gauche.




Elle se met à son rythme respiratoire , copie son attitude de façon à s’identifier à lui et à exprimer ce qu’il pourrait dire dans cette situation. Elle se penche vers son oreille gauche de façon à lui souffler la langue de sorte que tout le groupe puisse l’entendre.


Le but est de permettre au participant d’entrer en contact avec les sons, le rythme et la mélodie de l’anglais (ou d’une autre langue) et de se laisser littéralement bercer par elle.


Cette attitude facilite l’apprentissage d’une langue mais n’a pas de fonction thérapeutique. Malgré tout, L’étudiant est replacé dans un contexte qui rappelle nos premiers pas dans notre langue  en lien avec un «parent » avec qui il ne peut pas encore échanger verbalement.


Plus tard, il met un masque sans les yeux mais qui lui permet reprendre ce qui lui est dit , afin d’être plus perceptif aux sonorités de la langue.


Il reprend les séquences qui lui conviennent même si il ne les comprend pas tout de suite (il y a traduction pour les vrais débutants) afin de se familiariser avec les particularités rythmiques et mélodiques de la langue.


L’animatrice propose des séquences construites avec des synonymes et propose ainsi une langue sur mesure.


Elle est toujours assise derrière le participant, très proche de son oreille gauche comme un parent qui chuchoterait à l’oreille de son enfant.


Elle fournit les matériaux de base nécessaires à l’expression sans le stress des trous de vocabulaire, des problèmes de prononciation et de grammaire.






L’étudiant porte ensuite un masque qui lui permet de voir et d’entendre. Il prend conscience qu’il ne parle pas que pour lui mais aussi en présence des autres. Un début de communication s’installe.


Les jours suivants, les participants peuvent ébaucher eux-mêmes leur séquence en partant de mots ou d’expressions qu’ils ont entendu la veille.


Ceux qui sont faux-débutants peuvent proposer plus qu’un mot. L’animatrice s’adapte à leur niveau et, partant de ce qu’ils disent, élargit leur vocabulaire.

 

A tout moment l’étudiant peur réagir plutôt que reprendre les séquences. On passe alors à des activités de miroir plutôt qu’à des activités de double. La vraie communication s’installe dans l’ordre où nous nous sommes construits, enfants.


Y a t-il une raison pour l’oreille gauche ?

 


Je vois que ce détail ne vous a pas échappé ! ! Dans sa symbolique de la latéralité, la psychodramaturgie linguistique considère la gauche comme le côté de la réception et la droite comme celui de l’action. Elle tient aussi compte de la sensibilité différente des deux oreilles: la gauche est plus tournée vers l’intérieur (introversion), la droite vers l’extérieur.

J’ai été sensible à cet aspect de la PDL car j’ai du moi-même ré-éduquer mon oreille gauche grâce aux travaux de A. Tomatis. Ses travaux ont porté (entre autres) sur l’environnement auditif dans la vie intra-utérine sachant que le fœtus peut entendre après cinq mois de grossesse.


La voix maternelle a une importance capitale car elle communique l’affect. En rééduquant l’oreille, on peut améliorer la communication entre un enfant et sa mère. A.Tomatis a démontré qu’en modifiant les facultés d’écoute, on peut agir sur la voix, le langage et divers aspects psychologiques de la personne.


Sa méthode permet de rééduquer l’oreille de façon à entendre ce qu’elle n’entend pas naturellement. On entend ici que l’écoute a une importance capitale dans la capacité à retransmettre vocalement la langue.


Notre oreille peut capter des fréquences allant de 16 à 16000 hz mais plus on vieillit plus on se contente des fréquences et des rythmes de notre langue maternelle. Prenons le cas de la langue française : elle utilise des fréquences allant de 1000 à 2000 hz


L’anglais à l’inverse utilise des fréquences de 2000 à 12000 hz! Il n’y a donc rien de naturel qui prédispose un français à parler anglais et inversement.




L’oreille droite est reliée au cerveau gauche, celui de la rationalisation., de mon rapport au monde extérieur. Si c’est mon oreille directrice, j’entends ce qui est dit sans distorsion psychologique.Je suis beaucoup plus proche de l’information.


Mon patron me dit que je dois corriger un passage de mon rapport, j’entends qu’il y a effectivement quelque chose à modifier. Au niveau symbolique, l’oreille droite régit le contrôle et le futur.


L’oreille gauche est associé à l’enfance, au monde intérieur et à l’imaginaire. Si c’est mon oreille directrice, le chemin pour atteindre la zone de compréhension du langage dans le cerveau est beaucoup plus long.


Au niveau symbolique elle est associée à l’affect et au passé. J’ai le temps de teinter de mon monde intérieur, la phrase qui vient d’être dite.


Quand mon patron me demande de corriger ce passage, j’ai le temps d’imaginer que je n’ai pas bien fait mon travail, que je suis vraiment nul et qu’on ne peut pas me confier une tâche c’est sans doute pour cela qu’il donnera le poste qui se libère à quelqu’un d’autre qu’à moi.

 

Vous comprenez maintenant qu’en proposant de souffler les mots dans l’oreille gauche, la psychodramaturgie linguistique s »adresse à l’affect de la personne et à son univers créatif et imaginaire.


La synthèse de la PDL

 


Elle installe la nouvelle langue chez le participant comme si il l’apprenait de son univers familial.


La PDL ramène la notion de soutien, de confiance et de plaisir dans l’expression qui parfois nous a fait défaut dans les apprentissages de l’école.


Tous ces apports à l’apprentissage d’une langue font de la PDL un outil extrêmement efficace et performant.


L’objectif principal étant de pourvoir s’exprimer immédiatement avec la bonne intonation et à un rythme normal même pour un débutant !

Et vous, comment avez-vous appris vos langues étrangères? N’hésitez pas à commenter!


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Mar 16

Vivre en Thaïlande: quel Bouddha êtes-vous?

Vivre en Thaïlande à l’heure de Bouddha

 

C’est ce que nous sommes venus faire ce mois-ci.

Pourquoi vivre en Thaïlande ? Parce que c’est un pays où il fait bon vivre la détente, le soin et l’accueil bienveillant des Thaïs.

 

Pourquoi l’heure de Bouddha ? Parce que nous organisons pour des petits groupes des voyages initiatiques où le voyage intérieur de chacun prend autant d’importance que l’exploration du pays.

 

Cette année, nous sommes venus vivre en Thaïlande des instants ludiques dans la jungle, des moments de bien-être dans les centres de massages et des expériences de vie spirituelle dans les nombreux temples du pays.

 

Nous sommes aussi venus à la rencontre d’un blogueur de la formation d’Aurélien qui a choisi dernièrement de venir vivre en Thaïlande; nous le retrouverons plus loin dans cet article.

 

Au programme de chaque journée,

  • Tourisme
  • Rencontre avec les gens du pays
  • Baignade et sports aquatiques
  • Travail sur soi .
  • Harmonisation du groupe
  • Méditation et sophrologie.
  • Massage et réflexologie

 

Vivre en Thaïlande signifie: tester ce terrible fruit qu’est le  durian

 

Le durian est un fruit pouvant peser jusqu’à cinq kilos. Il a l’apparence d’une grosse boule épineuse mais est surtout connu pour son odeur assez nauséabonde pour notre odorat européen.

Mangé chaud et cuit, son goût flirte avec celui du camembert coulant.  Les Thaïs l’adorent mais il est tout de même interdit dans les lieux publics et les transports.

 

 

C’est aussi la saison des mangues que l’on déguste avec un excellent riz sucré collant et gluant.

 

Chaque soir est l’occasion de partir à la recherche de nouvelles saveurs toutes aussi raffinées les unes que les autres. La cuisine thaï fait partie des trois meilleures cuisines au monde !

 

De la petite échoppe de trottoir au restaurant cinq étoiles, la cuisine thaïlandaise est toujours un ravissement pour le palais.

 

Vivre en Thaïlande c’est rencontrer un peuple étonnant

 

 

Tous les temples sont ouverts et il est permis de participer avec les thaïlandais aux célébrations des fêtes religieuses.

 

Chaque Thaïlandais revêt au moins une fois dans sa vie un habit de moine pour connaître pendant un temps déterminé la vie monastique. Une forme de service « spirituel » obligatoire !

Bien que la vie soit peu chère en Thaïlande, elle ne donne pas l’apparence d’un pays pauvre. L’éducation, l’hygiène et la technologie en font une agréable destination pour les européens.

Les Thaï sont très fiers de leur originalité et de leur créativité. Dans les faits historiques, ce pays n’a jamais été colonisé.

Autrefois appelé royaume du Siam (voir l’agréable film « Anna et le roi »), il porte aujourd’hui un nom qu’il mérite: « pays des hommes libres » ,sous le régime d’une monarchie constitutionnelle..

 

Le bouddhisme, foi officielle des Thaïs, est une  religion non théiste : il n’est pas question de Dieu mais plutôt de la capacité qu’a chaque être humain de s’éveiller ou sortir du voile de l’illusion.

 

Il est facile d’approcher ce peuple ouvert, « nature » et accueillant .De par leur foi respectueuse et leur qualité de vie, les Thaïs sont un peuple ouvert, nature et accueillant.

 

Il est aisé de rentrer en contact avec eux même si leur anglais est « déroutant » !

 

 

 

 

 

Vivre en Thaïlande c’est jouir d’une vie paisible :Koh Samui

 

 

Cette année, nous nous avons deux destinations principales:

Nous nous concentrons sur la petite île de Koh Samui au sud est avec ses eaux tropicales à 30° .Nous en rêvions depuis les grands froids de l’hiver à Gap.

Ici notre activité principale tourne autour des activités nautiques. Nos os refroidis par le trekking du Népal de cet automne avaient besoin de chaleur humide .

Un temps par jour est consacré au partage de groupe. Chacun déroule en toute confidentialité les étapes de son cheminement intérieur et les obstacles émotionnels sont traités avec différentes méthodes thérapeutiques comme la sophrologie, la Gestalt ou la méthode Tipi.


Chiang Maï, une ville de charme pour vivre en Thaïlande

 

 

Notre deuxième destination est la ville de Chiang Maï au nord de la Thaïlande.

 

Cette plaine entourée de montagnes est un petit joyau tranquille où il fait bon vivre avec rien de moins que  trois cents temples .

 

C’est l’endroit rêvé pour explorer la jungle,  rencontrer les tribus des montagnes et faire des randonnées à dos d’éléphant.  Les Thaïs vouent un véritable culte à cet imposant pachyderme.

 

Savez-vous qu’en Thaïlande, les éléphants  bénéficient de droits sociaux ? Il est admis de ne plus les faire travailler après 60 ans !

Chiang Maï est aussi la ville où jean-Louis Boretti, auteur du blog .vegetarisme-et-sante.fr s’est installé depuis  un peu plus d’un an .Pour lui, vivre en Thaïlande n’était pas un exil prémédité mais plutôt le fruit d’une rencontre de cœur.

Aujourd’hui il profite de sa retraite pour vivre un nouveau départ et compte bien créer un nouveau blog de trucs et astuces pour vivre en Thaïlande.

 

Nous pourrions bien nous laisser tenter ! Avis aux blogueurs qui choisiraient aussi cette destination de rêve .

 

Vivre en  Thaïlande avec les tigres.

 

 

La rencontre avec les tigres est une expérience unique que l’on peut vivre en Thaïlande. :Il n’est pas question d’un zoo ordinaire, on peut rentrer dans les cages, caresser les tigres et s’allonger à côté d’ eux

..

Ils ne sont pas drogués, ils dorment seulement autant d’heures qu’un chat et même s’ils ont l’air d’être endormis, ils peuvent se réveiller en une fraction de seconde, nous en avons fait l’expérience.

Lorsque l’on  rentre dans la cage , il y a quelques précautions à prendre comme ne pas approcher le tigre de face pour bien signifier qu’on n’est pas venu jouer…et ne pas toucher les pattes ni la tête.

 

Notre conditionnement nous a rendu  prudents en entrant dans la cage mais très vite l’appréhension se transforme en enchantement !

Leur secret?

 

Tous les tigres sont nés en captivité et traités avec beaucoup de respect.

 

 

Vivre en Thaïlande, c’est un Bouddha pour chaque jour de la semaine

 

Nous sommes arrivés juste à temps pour la pleine lune au Wat phra Singh, temple principal de Chiang Maï.

Le Makha Bucha, une des pleine lune les plus importantes de l’année bouddhiste était célébrée le 7 mars 2012, ce qui correspond à l’année 2555 chez les Thaïlandais

Des processions aux chandelles se sont succédées jour et nuit  autour du temple pour rappeler le jour où 1250 disciples de Bouddha se sont réunis afin d’écouter ses enseignements résumés en trois principes:

:

  • faire le Bien,
  • éviter le Mal
  • garder la pureté de l’âme.

 

C’est aussi le jour où des oiseaux en cage sont vendus pour être relâchés afin de symboliser la libération et l’éveil du Bouddha.

 

Les prières de cette fête sont célébrées pour chacun en fonction du jour de la naissance. Il existe 8 postures du Bouddha pour 7 jours de la semaine, le mercredi étant divisé en matin et soir.

 

Parmi les postures, nous retrouvons:

 

 

 

 

 

  • La prise de terre

Devant la difficulté à résister aux assauts des démons juste avant son illumination, Bouddha a demandé l’aide de la nature et de la terre mère. La main droite touche le sol, paume tournée vers le ciel.

  • La méditation

Paumes ouvertes vers le ciel. Ce geste de yoga symbolise l’équilibre et la tranquillité mentale.

  • L’apaisement.

La main est devant le buste , paume tournée vers l’extérieur. Ce geste représente la prévention des dangers et empêche les querelles familiales.

  • L’argumentation

Position debout ou assise avec un bras levé. La main est à moitié ouverte afin que le pouce et l’index se rejoignent et forment un cercle ou une roue, symbole de l’enseignement.

  • Geste du don

Position assise ou debout. La main est ouverte et offerte avec le bras allongé le long du corps .Ce geste est celui du don et des faveurs distribuées.

 

Comment puis-je connaître le Bouddha qui correspond à mon jour de naissance ?

 

Dites-moi quel jour vous êtes nés  et je vous indiquerai votre Bouddha de naissance attitré. Si vous ne connaissez pas votre jour, laissez-moi votre date de naissance dans les commentaires.

 

 

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Fév 02

Procrastination: Êtes-vous un adepte sans le savoir?

La procrastination, remettre au lendemain ?

La procrastination nous vient directement de la psychologie pour nommer une tendance à remettre au lendemain une tâche et à différer systématiquement tout passage à l’action.

Le «procrastinateur» a du mal à se soumettre à une contrainte et se sent parasité par des obligations qu’il ajourne systématiquement.

Vous la connaissez dans sa version soft : Attendre tout à l’heure, remettre au lendemain, à la semaine prochaine, au mois prochain, à l’année prochaine pour :

 

 

  • Finir l’abri dans le jardin

  • Aller voir les beaux-parents

  • Classer les photos de la décennie passée

  • Ranger le bureau

  • Faire un pique-nique avec les enfants

  • Venir manger…

 

 

Mais il existe aussi la version hard, celle qui peut vous coûter le blâme, la coupure du compteur d’électricité, votre nouveau boulot ou votre relation.

Entendons-nous bien: remettre au lendemain la vaisselle n’a pas le même impact qu’ envoyer sa déclaration d’impôts en retard !

N’en déduisons pas trop vite que tout cela relève d’un simple manque d’organisation qui peut se régler avec un peu de discipline et de tolérance à la frustration.

Il n’est pas question ici de résoudre cette question difficile par de simples recettes même si je vous en liste quelques une à la fin de cet article.

La procrastination relève d’un problème plus profond que la bête négligence et l’apparente mauvaise foi d’un rêveur éparpillé et peu fiable qui ne cesse de tout remettre au lendemain.

Ce que le procrastiner n’est pas:

 

Remettre au lendemain ne signifie pas être fainéant :

N’allez pas croire que dans la procrastination, on ne fait rien! : le retardataire chronique est capable dans une même journée de laver les carreaux, faire des conserves, trier une montagne de papier, passer 32 coups de fil oui, tout sauf… sa priorité du moment, un mémoire qu’il doit rendre lundi pour valider ses trois ans de formation !

Il veut juste éliminer la contrainte de sa vie.

 

Remettre au lendemain ne veut pas dire être un jouisseur invétéré :

Bien qu’il ait l’air de faire passer son désir de jouer ou de rêver avant les tâches essentielles, le procrastinateur le fait souvent dans la culpabilité en surveillant la montre du coin de l’œil sans prendre totalement part à sa distraction. La procrastination n’est pas une activité paisible!


Remettre au lendemain est un stress permanent en dépit des apparences.

 

Remettre au lendemain n’inclut pas être maso :


La façon dont le procrastinateur s’y prend pour tout faire en retard ou ne pas faire du tout lui attire des représailles. Et pourtant ce n’est pas le but visé :

Du fond de son inconscient, il cherche souvent à réparer un morceau de son histoire d’enfant: son problème à l’autorité, son manque de confiance, son sentiment de frustration, son besoin de reconnaissance, son malaise anxieux, enfin son besoin d’amour. La procrastination qui consiste à remettre au lendemain apparaît comme une ressource…mais qui lui coûte très cher!

 

  • Il joue pour récupérer le temps de récréation qui lui a tant manqué à l’école ou à la maison.

  • Il lit ses mails et va sur Facebook pour créer les liens qui lui ont manqué, enfant.

  • Il rêve pour oublier qu’on ne le laissait pas vivre à son rythme, quand il était petit.

  • Il s’occupe à des tâches futiles pour oublier qu’il n’avait pas le droit de ne rien faire, adolescent.

  • Il diffère son heure de départ et arrive en retard pour oublier qu’il devait attendre qu’on s’occupe de ses besoins, bébé.

  • Il fait ce qui lui plait pour oublier qu’il avait à faire des choix qui n’étaient pas les siens, comme choisir entre son père et sa mère.

  • Il regarde la télé pour oublier qu’il devait faire ses devoirs sans un soutien bienveillant, élève.

  • Il arrive en retard pour forcer les autres (ses parents) à s’adapter à son timing.

  • Il dit enfin non à ses parents en ne s’attaquant pas au mémoire pour oublier qu’il a toujours obéi.

 

N’importe quel adulte est capable de s’atteler à une tâche. C’est l’enfant blessé à l’intérieur de l’adulte qui ne peut pas.

 

 

Malheureusement …remettre au lendemain n’est pas très rationnel :

 

L’adepte de la procrastination s’occupe des besoins non satisfaits de l’enfance sans comprendre que les conséquences de ses actes peuvent lui ôter ce qu’il a de plus cher :

En ne remplissant pas sa feuille d’impôts il va se mettre en insécurité,

En payant trop tard sa facture de téléphone, il ne pourra plus s’exprimer

En arrivant en retard, il va se retrouver seul ou sans travail.

En ne rendant pas son mémoire, il va passer à côté d’un emploi intéressant.

En ne préparant pas son oral, il va subir la critique.

Paradoxal non ?

Ce qu’il essaie d’éviter en ne se mettant pas à la tache lui arrive très précisément parce qu’il ne fait rien. Remettre au lendemain est un mécanisme lié à la peur. Or, la peur crée… Quand on sait qu’il fait tout cela pour satisfaire un besoin d’amour, de reconnaissance ou de sécurité…la procrastination n’est pas à un paradoxe près!

Rassurez-vous, cela ne parle pas de vous bien sûr !

 

Remettre au lendemain, un problème psychologique.

 

 

La racine de la procrastination (version hard) est dans l’inconscient.

Remettre au lendemain c’est éviter… de ressentir à nouveau l’état dans lequel j’étais enfant face à l’autorité de mes parents ou autres. C’est précisément cet état que la contrainte vient réactiver.

Comme tout phénomène psy, remettre au lendemain tente trop tard de réparer ce que j’ai vraiment vécu, enfant, en me faisant croire que je peux tout arranger maintenant en faisant ce qui me plaît d’abord.

J’utilise l’obligation de rendre le travail en question (faire ce mémoire) pour remettre en scène une autorité qui m’a brimé sans me donner en échange ce que j’étais en mesure d’attendre d’un adulte: amour, affection, compréhension, aide, satisfaction de mes besoins…la procrastination me fait prendre des vessies pour des lanternes!

Je me fais croire que m’offrir du temps aujourd’hui avant la rédaction de ce foutu mémoire va me faire tout oublier et me débarrasser éternellement des insatisfactions et frustrations de mon histoire!

 

 

Une nouvelle façon d’aborder cette manie de remettre au lendemain :

Il est important de se poser la question suivante : « dans quel état suis-je lorsque je tombe dans la procrastination ?

Même si je me crois adulte au moment où je cherche à remettre au lendemain mon travail, je suis dans un état régressif qui refait surface et tente de capter mon attention afin d’être résolu.

Si je me mets immédiatement en quête d’une recette pour remédier à ma difficulté, je passe à côté de l’essentiel, encore une fois…

La question n’est pas « qu’est ce que je dois faire ? » mais « qu’est-ce que je sens », là, tout de suite, maintenant ? De quel état parlons-nous ? Qu’est ce que je ne veux pas sentir ? Qu’est ce qui m fait tout remettre au lendemain?


  • Ma peur de l’insécurité ( par cette lettre que je n’ouvre pas) ?
  • Ma peur d’être violenté (par un coup de fil que je ne passe pas) ?
  • Ma peur d’être rejeté (par une demande d’aide que je ne fais pas) ?
  • Ma peur de ne pas y arriver (par ce premier pas que je ne fais pas) ?
  • Ma peur dire ce que je pense (par cette réponse que je ne fais pas) ?
  • Ma peur d’être jugé si je dis que je ne sais pas faire ?
  • Ma peur d’être humilié si je ne réussis pas ?
  • Ma peur de ne pas être aimé si je déçois en n’étant pas parfait ?
  • Peur d’être impuissant, soumis et contrôlé ?


Peur, peur, peur pourquoi ai-je si peur de tout cela aujourd’hui ? Parce que cela m’est arrivé dans le passé et que j’en porte la blessure, sinon pourquoi s’en soucier ?

Ne jamais commencer pour ne jamais finir. Eviter…éviter… et éviter de s’y mettre tout de suite et de sentir! La procrastination croit s’en tirer à bon compte en se cachant les yeux!

 

 

Par quoi commencer alors si je reconnais ma difficulté à m’y mettre?

 

Lorsqu’on est pris par la procrastination, il faut d’abord s’occuper de son état avant de s’occuper de son papier à rendre:

  • Par des techniques qui traitent les peurs comme la méthode Tipi
  • Par l’E.F.T, ou une technique de libération émotionnelle (testez le podcast en fin d’article)

     

  • Par la sophrologie ou l’Hypnose Eriksonnienne
  • Par des techniques de thérapie brève

 

12 astuces à tester lorsque je suis revenu à une conscience plus adulte

 

  1. Lire des articles de blogs pour une meilleure organisation.
  2. Me souvenir que ma culpabilité à faire diversion va me gâcher mon plaisir.
  3. Demander à quelqu’un de m’ aider à avancer dans ma tâche.
  4. M’engager auprès d’une personne avec une date limite.
  5. Inclure la contrainte dans une activité de loisir.
  6. Fragmenter la contrainte en petits morceaux de 20 minutes.
  7. Profiter des moments où je se me sent en pics d’énergie.
  8. Éviter les tentations du web qui me volent mon temps.
  9. Déterminer la tâche la plus urgente
  10. Me récompenser lors des petits succès.
  11. Conditionner mon cerveau et m’habituer à alterner travail et plaisir.

 

Vous n’aviez pas dit 12 astuces pour venir à bout de la procrastination?

 

 

Pour cette dernière astuce, je vous propose un petit exercice audio. Il est tout en bas de l’article, bien caché.

 

Si vous avez repéré dans la journée une tâche que vous avez tendance à remettre au lendemain et si vous êtes assez honnête pour le reconnaître…

Tracer sur votre liste de tâches à faire pour demain, une case «difficultés» dans laquelle vous allez inscrire celle qui pose problème.

Et demain matin, avant de vous mettre au travail, faites cet exercice qui ne vous demandera que quelques minutes.

Autres articles sur la procrastination:

Faire ou ne pas faire, that is procrastination

Procrastination: perdre ou gagner du temps?

Comment être heureux et se réveiller zen quand on a du mal à dormir ?

Vous pouvez lire sur le même thème un article d’Alain-sophrologie avec un pps qui vous déridera pour la journée!     http://www.sophrologie-pratique.com/je-procrastine/

Et vous, vous arrive t-il de remettre au lendemain ? N’hésitez pas à commenter.

 

 

 

 

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Jan 27

Trois tranches de quete

Réussir sa vie en trois étapes

Cet article est proposé dans le cadre de la Croisée des blogs organisée en Février 2012 sur le blog de jean-Yves de http://www.potiondevie.fr sur le thème « les trois tournants de votre vie »

Ma vie a commencé dans une école, une  partie de mes proches faisaient partie de la grande famille de l’éducation nationale. J’y suis finalement rentrée à l’âge de 2 ans et je n’en suis jamais sortie jusqu’à récemment…

Apprendre et encore apprendre ce que les autres ont appris et transmis. Tout était bien tracé pour moi, je n’avais qu’à suivre une recette qui fonctionne avec la retraite à la fin. Je n’avais qu’à me remplir de savoir et je serais en sécurité à vie. Réussir sa vie n’était pas une option.

Seulement le pot a cassé à l’adolescence. L’ambiance familiale s’est assombrie, les joies de l’école se sont transformées en corvées. Mes forces m’ont quitté au cours d’une longue mononucléose et la vie a perdu son piment.

C’était l’été de mes quinze ans. J’ai confusément senti que tout était fini des réjouissances de cette vie. Alors l’idée la plus incongrue m’est passée par la tête.


Réussir sa vie:1ère partie, » when there is a will, there is a way »

là où il y a une volonté, il y a un chemin.

 

 

j’ai décidé de faire le tour de l’Oisans

 

tour-de-loisans


Long de 176 kilomètres, le GR 54 est l’un des plus difficiles d’Europe, presque 13000 m de dénivelée, 11 jours de marche, 14 cols dont un, l’Aup Martin à plus de 2700mètres, 8 heures de marche par jour allant parfois jusqu’à 10 heures…12 kilos sur le dos (je comprends mieux pourquoi je choisis le Népal aujourd’hui!)

Un truc de fou. J’ai confusément choisi d’en baver mais pour une bonne raison cette fois. Et je n’ai pas été déçue. Du froid, de la neige au col, des courtes nuits sur le sol dur de la tente… mais le paysage fantastique des Écrins.

J’ai mis du temps à comprendre ce qui me plaisait dans cette aventure. Et puis j’ai mis un mot dessus, la liberté de l’itinérance.

Ne pas savoir de quoi va être fait le chemin. Ne pas savoir où je vais dormir, ce que je vais trouver comme nourriture, le temps qu’il va faire. Tout prend une importance capitale en trekking.

Dans les moments difficiles, il ne reste que le souffle, il n’y a pas d’autre problème au monde que respirer ! Quel soulagement !

Ne jamais revenir sur ses pas, ne jamais croiser deux fois le même paysage. L’aventure à chaque virage. La vraie, celle qui finit sous l’orage au col. Celle où on se perd dans le brouillard, celle qui parle aux tripes.

On a peur, on rit, on pleure, on a mal aux pieds, on en a marre, on a froid, et puis le soleil arrive et la vie s’illumine. Je suis rentrée transformée. J’avais compris l’essentiel de ma leçon :

 

 

La vie est un chemin, je peux me mettre en route.

Mon existence s’est transformée en quête.

Réussir sa vie, 2ème partie : un vieil adage tantrique.

 

 

J’ai cherché partout, forte de ma trouvaille. A moins de 30 ans, J’avais fait mes études au Canada, visité l’Alaska, Hawaï pour finir en Inde.



Je cherchais un maître à cette étape de ma quête . La route qui menait au Ladakh s’était écroulée et j’attendais depuis une semaine, coincée à Srinagar que les militaires la rouvrent.

Le chauffeur de taxi qui était devenu un ami m’a alors proposé d’aller chez son propre maître à défaut de Tibétains du Ladakh.

J’ai alors rencontré un petit homme centenaire assez hallucinant dans une vieille cabane remplie de rats. J’y ai passé des heures à somnoler sans rien comprendre jusqu’au petit matin où je l’ai clairement entendu me dire, à moins que je ne l’aie rêvé : « ton chemin passe par la Suisse ».

J’ai poursuivi ma quête en France jusqu’à ce que je rencontre le Tantrisme Shivaïte du Cachemire (dont Srinagar est la capitale !) sous les traits d’un maître Suisse.

C’est là que j’ai compris que ce petit homme que j’avais rencontré était bel et bien un maître tantrique mais que mon mental qui cherchait des hommes en robe rouge et safran n’avait pas reconnu !

Au bout de plusieurs années de pratique un phrase lancée comme un koan a claqué dans mes oreilles :

 

 

Ce qui est ici est ailleurs, ce qui n’est pas ici n’est nulle part.

 

Cela m’a fait l’effet d’une bombe. J’ai compris en un instant que la quête telle que je l’avais engagée, était finie. Je n’avais plus besoin de parcourir le monde à la recherche des maîtres. Je venais de découvrir que la quête est… intérieure.


Réussir sa vie, 3ème partie : Ganga, déesse du Gange, épouse de Shiva.

 

 

 

C’était pour mes 50 ans. Pour la première fois depuis l’épisode ci-dessus, j’avais décidé de retourner en Inde pour la célébration de la Kumbh Mela, probablement le plus grand pèlerinage sur terre. 

C’était l’année où j’avais décidé de laisser tomber l’éducation nationale pour me consacrer à mon second métier, celui de thérapeute. Je visitais alors Varanasi (Bénarès) pour la première fois.

Je découvrais une Inde moyenâgeuse comme lors de mon premier voyage.

J’avais assisté à toutes les cérémonies du feu sur le bord du Gange et le dernier matin, je me levai à l’aube pour la cérémonie du lever de soleil.

Lorsqu’il est apparu dans le ciel grisé, illuminant les ablutions des indiens, j’ai eu l’étrange impression de me dédoubler.

Je me suis vue indienne, mêlée à la foule des pèlerins et j’implorais le Gange de m’offrir une vie meilleure. Je me suis vue moi aussi aujourd’hui dans mes habits d’européenne, venue saluer le Gange et remercier pour la vie meilleure que j’avais reçue.

L’instant était intense. Je sentais une joie incommensurable d’avoir réussi l’incroyable exploit d’avoir obtenu la vie que je désirais à l’époque.




La phrase qui clôture les Tantras est alors descendue à l’intérieur de moi :


Tu es ce que tu cherches

 

J’avais la preuve que je possède le pouvoir de créer ce que je désire.

 

Depuis, je n’ai pas repris le sentier de l’éducation…je transmets ce que j’ai appris sur mon chemin, ce qui n’est pas écrit dans les livres, un savoir être qui permet à chacun de trouver sa voie.

J’accompagne ceux qui le souhaitent dans des voyages initiatiques. J’aide à dégager les obstacles pour plus de lumière et de clarté.

 C’est alors qu’Aurélien est apparu sur mon écran. Il n’y a pas de hasard.

L’idée d’un blog a pris naissance comme un évidence… me mettre à écrire, témoigner de ma route et déployer mes ailes sur la toile…

 

N’hésitez pas à laisser une impression, un commentaire.

 

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Jan 14

Pourquoi les moines se marient…

Peut-on réussir sa vie seul ?

Cet article est proposé dans le cadre de la Croisée des blogs organisée en Janvier 2012 sur le blog de Michael sur http://www.mon-couple-heureux.com/a-la-croisee-des-blogs-2012/

Je me suis demandée à quel domaine pouvait s’appliquer cette question. Réussir sa vie, pour moi ne put parler que des deux grands facteurs de réussite: l’amour et le travail.

Réussir seul et amour ne me paraissant pas très compatibles, j’ai poursuivi ma réflexion du côté de la réussite au travail.

J’ai balayé le domaine sportif où réussir seul est synonyme de bon classement, et qui dit classement dit compétition donc les autres.

Dans une entreprise qui achète mes services je ne suis pas seul car j’ai un patron et des co-travailleurs avec moi.

J’en étais au self-made man et sa dépendance à ses clients quand l’image du moine que nous avions rencontré lors d’un voyage en Thaïlande au temple de Jade a surgi dans mon esprit.

Ah, me suis-je dit, c’est peut-être un domaine où l’on peut réussir seul, même si les moines œuvrent pour le bien de tous les êtres.

Dans la communion avec le divin, mon « partenaire » n’est pas humain.

Mis à part l’aide dont j’ai éventuellement besoin sous forme d’enseignements, je peux être seul sur ma voie de réalisation et y parvenir.

 

Les mauvaises raisons qui poussent à réussir seul sa vie spirituelle


Marc-Alain Descamps, philosophe, psychologue et psychanalyse français s’amuse à démanteler avec vigueur les pièges de la quête du divin.

Comme l’être humain est divisé en de nombreuses facettes, la spiritualité étant l’une d’elles, par conséquent, tous ses aspects psychologiques non résolus vont se transposer dans ce domaine.

Son mental va choisir la voie qui lui permet de camoufler les parties sombres de son être dans un justificatif spirituel pour ne pas avoir à les travailler.

  • Celui qui est coupé de ses sensations et de ses émotions va choisir la voie du renoncement et du détachement en croyant le vivre alors qu’il ignore totalement la réalité de ses attachements.

  • Celui qui n’a jamais eu le droit d’exister ni de place dans sa vie va choisir l’humilité sans savoir qu’il n’ a, en fait d’humilité, qu’une très mauvaise estime de lui-même.

  • Celui qui a peur de la foule et ne sait pas s’inscrire dans la société va devenir ermite et fuir les hommes (et les femmes) au nom de l’esprit.

  • Le sadomasochiste et l’anorexique vont peaufiner les ascèses du corps.
  • Ceux qui sont divisés intérieurement et n’ont pas accès à leur inconscient vont confondre les ombres de leur mental avec le diable en personne .

  • Les grands frustrés choisiront la voie zen et la contrainte des pratiques sans jamais travailler leur colère au nom de la rigueur de la voie.

 

Réussir sa vie…des grands mystiques dénoncent.

Jack Kornfield dans son étonnant ouvrage «après l’extase, la lessive» nous démontre avec beaucoup d’humour comment des êtres spirituels ayant atteint des états avancés de réalisation se retrouvent impuissants à vivre dans la société avec les paramètres relationnels.

 

 

Nos réalisations et nos prises de conscience nous dévoilent la réalité du monde, elles apportent des changements mais elles passent.

Nous savons tous qu’après la lune de miel, il y a le mariage et qu’après les élections, la dure tâche de gouverner. Dans la vie spirituelle, il en va de même : après l’extase, il y a la lessive. »

Daniel Odier, écrivain français et spécialiste de la voie shivaïte s’élève lui aussi contre « le grand sommeil des éveillés ».

Chögyam Trungpa Rinpoche, considéré comme une grande réincarnation de la lignée bouddhiste Kagyu (très présente en France) a fondé en Ecosse le premier centre de pratique bouddhiste tibétain en Occident.

C’est au sortir d’une méditation qu’il su qu’il était temps d’abandonner ses vœux monastiques pour devenir un enseignant laïc et se marier.

Son cas n’est pas unique dans cette voie d’éveil.

 

Un peu à l’inverse des Thaïlandais qui envoient les jeunes prendre l’habit du moine au moins une fois dans leur vie sous forme d’une ordination temporaire, il n’est pas rare qu’au terme de vingt ans de retraite , un moine se voit envoyer dans le monde vivre une vie « ordinaire » afin de mettre en pratique les révélations de sa méditation.

Ce thème était aussi au cœur du film « samsara » de Nalin Pan dans une scène mythique où le moine s’effondre lorsqu’il comprend qu’il n’a pas à choisir entre une vie monastique et une vie de famille mais que son malaise résulte d’une profonde division dont il n’est pas venu à bout malgré ses années de méditation.

Qu’y a t-il donc de si essentiel dans la vie relationnelle ? Est-ce cela réussir sa vie?

  • La mise en pratique.
  • L’exercice du cœur en temps réel, (la méditation n’étant que les gammes) et la confrontation avec notre égo.

La spécificité de notre incarnation sur terre est la projection en trois dimensions de tout ce que nous sommes à l’intérieur et que nous ignorons.

 

Que ce soit nos ombres ou nos lumières, nous les projetons à l’extérieur sous forme de situations, de relations ou de personnes avec lesquelles nous entretenons un lien afin de les « travailler » , de les conscientiser, de les aimer et de les unifier en nous.

 

Quelle merveilleuse mise en scène qu’une relation avec ou sans enfants pour nous révéler tout ce que nous pensions avoir déjà nettoyé ? A l’aube de ce 21 ème siècle, nous avons le choix de vivre en société et en partenariat avec les autres non pas pour survivre comme au début de l’humanité mais pour s’éveiller ensemble.

 

Si du point de vue de l’esprit, nous sommes les multiples facettes d’un tout, alors nous détenons tous un morceau d’unité que nous pouvons partager, échanger afin d’agrandir notre vision et notre réalisation.

 

Pourquoi réussir sa vie seul quand l’autre a justement ce qui me fait défaut ? Chacun a la place où il excelle en inter-dépendance et co-création avec le reste de l’humanité. On peut rêver, n’est-ce pas?

Conclusion

 

Et pourtant ce sujet est au cœur de notre actualité. Sur le plan économique la Chine ne cesse d’allonger des fonds afin d’éviter un effondrement de l’économie mondiale avec ce singulier adage :

A quoi cela nous sert-il d’être les maîtres du monde si nous sommes tout seuls à jouer dans la course ? »

Vous voulez réagir? N’hésitez pas à commenter

La Thaïlande vous intéresse? Voyez cet article, au pays des bouddhas


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Nov 03

Déprogrammer une phobie en une séance c’est possible avec la Méthode Tipi

Méthode Tipi, trop beau pour être vrai?

Je n’y croyais pas. Je sais le temps qu’il faut pour venir à bout d’une problématique par les voies thérapeutiques habituelles, je ne voyais pas ce qu’il y avait de nouveau avec la méthode Tipi.

Je connais aussi des dizaines de personnes qui ont peur de prendre l’avion au point de ne plus voyager, sans compter ceux qui craignent les ascenseurs, le vide, la foule, le métro et les araignées, sans jamais obtenir de résolution.

L’origine des peurs selon la méthode Tipi

Et pour cause…la plupart de nos peurs sont inconscientes et conditionnent fortement notre personnalité et nos relations. Elles sont aussi la cause de notre stress, nos angoisses et nos dysfonctionnements.

Nous cherchons à comprendre pour guérir mais notre corps ne se raisonne pas.

L’angoisse remonte régulièrement à notre  vie intra-utérine ou aux premiers mois de la vie où certains évènements se révèlent des confrontations avec la mort particulièrement traumatisantes.

Mais alors… comment fait-on pour s’en débarrasser puisque nos peurs sont inconscientes?

Nous pouvons alors faire appel à notre mémoire sensorielle. C’est la particularité de la méthode Tipi. Notre corps a gardé la mémoire de cet évènement à l’état brut sans « l’habillage » émotionnel dont nous l’avons paré et qui nous brouille les pistes.

Par exemple, « j’ai failli me brûler quand j’avais 1 an. Ma mère a eu tellement peur qu’elle m’a soulevé violemment.. »

Mon corps a gardé la mémoire d’être soulevé violemment mais mon mental a figé sur le fait que j’étais devant un feu de camp. Résultat, j’ai la phobie des feux.

Si j’essaie de me guérir de ma phobie du feu, je ne vais obtenir aucun résultat car la mémoire traumatisante inscrite dans mon corps est celle d’être soulevé violemment.

Toute personne peut se connecter naturellement à la « mémoire du corps » pour revivre sensoriellement des traumatismes inconscients.

La méthode TIPI, simple et efficace.

Il est possible de se faire guider pour basculer d’une mémoire émotionnelle (peur, phobie, panique) à une mémoire sensorielle (un revécu dans le corps).

Le corps déroule naturellement la mémoire qui l’encombre jusqu’à la racine même si nous ne la connaissons pas. Une fois que la mémoire est désactivée, le symptôme superficiel disparaît définitivement.

Au cours d’une étude réalisée sur 300 personnes atteintes d’angoisses, inhibitions (paralysie d’agir, procrastination) dépression ou irritabilité et qui ont testé la méthode Tipi, on note 79% de réussite en une seule séance. Depuis, le taux de désactivations réussies ne cesse d’augmenter.

Est-ce que la méthode Tipi va marcher pour moi?

C’est exactement la question que je me suis posée tout au long de l’apprentissage de la méthode Tipi.