Ho’oponopono et l’année 8 pour garder la santé
Si vous trouvez que la vie n’est pas facile en ce moment, c’est que vous êtes bien aligné avec cette année.
Si vous trouvez au contraire qu’elle répond à tous vos désirs, c’est que vous êtes aussi bien en phase avec 2015.
Vous allez voir que les deux ne sont pas contradictoires et vous verrez aussi comment Ho’oponopono peut vous aider quelle que soit la situation, même si votre souci majeur est de garder la santé
Nous l’avons déjà vu, en début d’année : nous sommes en année 8 universelle. Pour déterminer cela additionnez tous les chiffres qui composent 2015 :2+0+1+5= 8. Le 8 est un des chiffres les plus sacrés car il unit le monde physique et le monde spirituel.
Le 8 couché est le lemniscate, signe de l’éternité qui circule en vous. Ce symbole signifie aussi que tout ce qui s’éloigne revient à sa source et que tout mouvement est issue d’une cause et a un effet.
Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais cette année, les causes et les effets semblent se rapprocher au point d’être quasiment vécus en même temps. Je m’explique : au temps de nos grands-mères l’effet d’une cause pouvait se manifester 30 ans plus tard…
Prenons un exemple : une femme a fait un enfant avec un « ennemi » de l’époque et a passé sous silence cette information capitale pour la vie de sa fille. Trente ans plus tard sa fille a fait un enfant avec un étranger qu’elle avait rencontré lors de son voyage en Inde sans comprendre pourquoi et sans l’avoir cherché.
Répétition de l’histoire grâce à la loi d’attraction : vous attirez à vous ce qui vibre dans vos cellules même si vous n’en êtes pas conscient.
Il y a encore une dizaine d’années, vous pouviez passer au travers des gouttes : si vous aviez raté 3 fois votre concours, il suffisait d’insister encore un peu pour passer en force. Aujourd’hui ce n’est plus possible : si vous ne vibrez pas à la fréquence de votre objectif, rien ne vous le fera atteindre même si vous vous acharnez.
A l’inverse, si vous vibrez à une certaine fréquence, vous allez la matérialiser rapidement, même si vous avez tout fait pour l’éviter.
Je ne suis pas en train de dire qu’il suffit de penser à quelque chose pour qu’il se matérialise…votre pensée est inefficace car issue de votre cerveau conscient qui peut recevoir 15000 bits d’information par seconde.
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Par contre, si vous vibrez à une croyance stockée dans votre subconscient, elle va avoir beaucoup de pouvoir pour se manifester car le cerveau mammalien qui l’abrite reçoit plus de 15 millions de bits d’information par seconde. Votre petite volonté ne fait pas le poids.
Pour garder la santé, il ne suffit donc pas de le vouloir ou de manger sainement, il faut que votre inconscient soit d’accord!
Mon expérience personnelle avec Ho’oponopono pour garder la santé psychique
Pour vous donner un exemple personnel, cette année, je me suis beaucoup amusée (façon de parler!) avec une croyance que je pensais avoir dépassée : « je suis seule au monde et personne ne peut m’aider ».
Je sais d’où me vient cette croyance mais savoir ne suffit pas à éradiquer ! Il a donc fallu l’expérimenter dans la matière pour la regarder de plus près.
Vous avez peut être écouté mon première webinaire sur le secret des couleurs…il a fallu près de 2 mois pour le mettre en place, alors que, sans croyance cela aurait pris 5 minutes !
Il a fallu que j’accepte de sentir que toute seule je n’y arriverais pas. (contrairement à la croyance qui dit que je suis toute seule et donc que je dois à tous prix y arriver !)
J’ai rarement vu autant de galères réunies. Chaque fois que ça allait marcher (en me faisant aider), j’étais sans doute rattrapée par l’autre morceau de ma croyance qui dit « personne ne peut m’aider ».
Alain a aussi ses propres croyances en la matière qui pourraient s’intituler… « le père n’est pas aidant ». Ainsi toute personne qualifiée pour guider (comme un père) se transformait en personne inefficace de façon tellement récurrente qu’il valait mieux en rire !
Vous voyez ce que ça peut donner deux croyances qui se renforcent dans un couple… Ce n’est pas le moment d’accuser l’autre d’incapable mais bien de voir la mémoire à l’œuvre chez les deux en même temps.
Il était aussi question de faire naître un projet, alors toutes les mémoires de naissance difficile étaient aussi au rendez-vous.(et ce n’est pas faute de les avoir déjà travaillées!)
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Ho’oponopono a été d’un grand secours : celui de ne pas s’énerver ni se décourager mais bien de continuer à nettoyer. Si vous voulez en savoir plus sur cette technique de guérison, cliquez sur le lien.
Les mémoires en question pendant l’année 8
L’année 8 est une année de justice, de justesse et de rééquilibrage. Quoiqu’il se passe dans votre vie aujourd’hui et ce depuis le début de l’année, ce n’est que l’effet d’une cause.
Toutes les mémoires et croyances enfermées dans votre subconscient ont émergé cette année dans votre vie afin que vous puissiez les voir en lumière et faire la paix avec.
C’est ce que je comprends de la citation biblique:
« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur terre ; je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée ».
Mathieu 10.34
Qu’est ce que l’épée? C’est justement l’épée de la justice, là où l’effet dans votre vie est la partie visible de tout ce qui est enfermé en vous depuis des générations.
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En effet, l’humanité entière se transmet de générations en générations des messages et recommandations de survie. C’est ainsi que vous pouvez vous surprendre à remplir les placards de denrées de base alors que vous n’avez pas vécu la guerre.
Vous avez vu dans un précédent article que certaines des mémoires transgénérationnelles étaient incrustées dans le cristal (l’émail) de vos dents. Nous ne sommes pas les seuls à transmettre les mémoires afin de mieux survivre: les animaux font de même.
Mettez des rats dans une cage dont certains barreaux sont électrifiés. Dès la première génération, les rats évitent de toucher les barreaux électrifiés. A la seconde générations aucun rat ne s’en approche et c’est ainsi pour toute leur descendance.
Nous portons aussi dans nos cellules tous les conflits non résolus de nos ancêtres, à commencer par ceux de nos parents. Ainsi, la suite du verset biblique prend tout son sens:
« Car je suis venu mettre la division entre un homme et son père, entre une fille et sa mère, entre une belle-fille et sa belle-mère et un homme aura pour ennemis les gens de sa maison. »
Mathieu 10.35
Entendre par « ennemi », les mémoires de situations souffrantes non résolues comme la maladie, l’emprisonnement, la perte d’êtres chers, les épidémies etc…
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« Mettre la division entre un homme et son père », ce n’est pas introduire la zizanie entre eux mais bien trancher les mémoires transgénérationnelles et souffrantes que les pères n’arrêtent pas de transmettre à leurs fils.
Ce sont souvent des mémoires de territoire, de mort jeune sur les champs de bataille, de veuvage (femmes mortes en couches), de rivalités fratricides, de métier imposé (un fils au business familial, un à l’armée l’autre chez les curés), d’héritages, de partage des biens etc…
Idem pour les mémoires que les mères transmettent à leur fille, mémoires d’esclave, de perte d’enfants, d’utilisation sexuelle, viols et naissances illégitimes, non existence dans le monde, pas de droits, dépendance financière, veuvage (morts à la guerre), mort en couches etc…
Quant aux difficultés belle-mère/belle-fille, nous sommes dans les rivalités de clans, de classe sociale etc…N’oubliez pas que la belle-mère (ou la belle-fille) qui vous pose problème est toujours la face cachée de ce que vous n’avez pas résolu avec votre propre mère!
Toutes sortes de leçons de vie non apprises par vos ancêtres car trop souffrantes ou ne faisant pas de sens avec leurs croyances limitées. Vous avez tous vu des films où les protagonistes s’insurgent contre Dieu parce qu’ils ne comprennent pas pourquoi ils sont confrontés à des mémoires aussi douloureuses.
« Si Dieu est amour, pourquoi laisse t-il des horreurs se produire sur terre? » Dieu n’a rien à voir avec cela. Si une horreur arrive, c’est parce que la loi de cause à effet…ce qui est à l’intérieur de chacun (même si c’est inconscient ou transgénérationnel) doit se manifester à l’extérieur afin d’être travaillé et libéré.
Les épreuves sont ainsi comme des cours obligatoires à l’université de la vie. Tant que la leçon n’est pas assimilée ou la mémoire nettoyée, elle se représente régulièrement, ce qui provoque souvent un découragement: « je croyais en avoir terminé avec cette mémoire ou cette croyance! »
La réalité, c’est que si elle se manifeste encore dans le monde, c’est qu’il en reste un morceau, cela ne veut pas dire que vous n’avez rien fait.
Les mémoires et le fonctionnement de l’univers
Pour mieux comprendre comment tout cela fonctionne, Je vous propose de re-visionner la course des planètes autour du soleil, lui même tournant autour d’un autre centre (car il n’est pas le centre de l’univers)…
Nous sommes habitués à regarder le cosmos à plat avec une terre qui tourne autour d’un soleil statique, il n’en est rien. Le soleil n’étant pas le centre de l’univers, il tourne lui aussi!
C’est un peu pareil avec vos mémoires, vous tournez autour en spirale et lorsqu’elles se manifestent à nouveau, vous êtes souvent un octave au-dessus par rapport à la dernière manifestation.
Plus vous êtes avancés (dans le nettoyage de la mémoire ou de la croyance) et plus il peut se révéler difficile de se débarrasser des derniers restes de problèmes non résolus parce qu’ils sont souvent bien cachés. Parfois même, vous êtes arrivé sur terre avec !
Rassurez-vous, vous ne tournez jamais en rond, rien ne tourne en rond, même pas la terre. Elle ne revient jamais à la même place, vous non plus. Avec le 8, on atteint le 8ème degré de la gamme musicale (qui comporte 7 notes): L’Octave !
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Ainsi, au cours de cette année 2015 qui n’est pas terminée, avez-vous peut-être manifesté dans votre vie:
- Une mémoire transgénérationnelle
- une perte
- un accident
- une croyance
- la répétition d’une expérience douloureuse
- une séparation
- un clash
- une difficulté financière accrue.
Sachez que cela n’est qu’une facette de l’année 8. L’année 8 étant aussi celle de la récolte et la rétribution : toutes ces épreuves ont un sens. Elles vous permettent de libérer vos croyances parce que vous les voyez à l’œuvre.
Ce qu’il vous reste à faire cette année 8 et la bonne nouvelle
- Nettoyer les blessures du cœur en acceptant l’épreuve et le chemin qu’elle permet de parcourir.
- Libérer les mémoires non acceptées des ancêtres
- Nettoyer les conflits intérieurs non résolus de vos parents
La bonne nouvelle!
Votre subconscient n’est pas qu’un lieu de stockage des mémoires difficiles, il est aussi le siège de vos dons, votre potentiel insoupçonné et de toutes sortes de capacités pour mener à bien les raisons pour lesquelles vous êtes sur terre.
Votre attitude peut modifier instantanément votre réalité. Quelles qu’aient été les épreuves de cette année, vous pouvez transformer 2015 en une année pleine d’abondance et de succès personnels.
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Ho’oponoponopo et la responsabiité
C’est là qu’Ho’oponopono intervient. Ce qui se manifeste n’est pas un problème auquel vous êtes soudain confronté comme une maladie ou un deuil : c’est une mémoire que vous portez et qui, sans doute ne vous appartient même pas.
Avec cette conscience de n’être responsable que de porter la mémoire et non de la créer, vous pouvez parler à la mémoire prise au piège dans votre subconscient :
- je suis désolé,
- s’il te plait pardonne-moi
- je te remercie
- je t’aime.
Pardonne-moi de ne pas avoir vu que tu étais une mémoire. Merci de me donner une chance de te nettoyer. Aimer une mémoire, c’est justement aimer ce que vous considérez comme un ennemi.
Vous êtes aussi responsable de comment vous prenez la mémoire. Allez-vous la prendre comme un affront personnel de la vie et vous battre avec ? Ho’oponopono vous aide à vous réconcilier avec la mémoire, quelle que soit sa violence.
Est-ce une injustice de la vie ou juste un effet de vos mémoires familiales et transgénérationnelles ? Pouvez-vous accepter que ce soit à vous de la nettoyer sans vous rebeller ?Si c’est une maladie, allez-vous accepter les précieuses indications qu’elle vous donne en fonction de l’organe touché ?
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Ho’oponopono n’est pas fait pour vous soigner miraculeusement mais pour que vous puissiez accepter ce qui arrive et le travail intérieur qui vous est proposé.
Avec la méthode Ho’oponopono, vous allez développer le réflexe de ne plus considérer une épreuve comme une catastrophe mais comme l’opportunité de nettoyer la mémoire qui a créé la situation.
Vous allez aussi apprendre à sortir rapidement de la culpabilité, « j’aurais pu, j’aurais du, ah si seulement…. », une mémoire ne vous laisse pas de marge ! Il n’y a rien que vous auriez pu faire ou dire autrement…la preuve, vous ne l’avez pas fait !
Quelle que soit l’épreuve, vous retrouvez rapidement votre sourire et le sens de la vie. Dans cette énergie lumineuse où vous n’êtes pas dans une division intérieure souffrante, votre vibration reste paisible.
Par la loi d’attraction, vous allez alors attirez d’autres expériences qui vont conforter votre paix intérieure…jusqu’à la prochaine mémoire ! Vous lâchez tranquillement l’idée et l’objectif d’avoir tous les jours un ciel sans nuages.
Vous devenez confiant(e) : quoi qu’il arrive, c’est juste une opportunité de nettoyer une mémoire. Vous arrêtez d’anticiper fiévreusement les bonnes expériences tout en rejetant frénétiquement celles que vous nommez mauvaises.
Vous êtes au présent, vous vivez quoi ! Et la vie vous renvoie des expériences vivantes à la hauteur de votre vibration. Il n’y a aucune raison, dans cet état d’esprit que votre santé se détériore.
Et si elle le fait, ce sera juste une autre mémoire à nettoyer, jusqu’à ce que vous puissiez changer d’octave.
Si vous désirez en savoir plus sur Ho’oponopono, je vous annonce la sortie prochaine de mon livre Ho’oponopono, la face cachée. Plus de renseignements Ici
Et vous, c’était comment 2015 jusqu’à aujourd’hui? Laissez un commentaire!
Mar 03
Comment lacher prise dans les relations en 9 etapes? Technique Tipi
Développement personnel, Guérison, Relations, technique Tipi
by Hannah
Lâcher prise c’est laisser aller ce qu’on tient avec force. Je me suis posée la question : « qu’est ce que je tiens avec force » ?
Réponse, pas grand chose que je sache (en apparence). Est ce que je me souviens d’objets que je tenais avec force? Jamais très longtemps.
Est ce que je me souviens de situations que je tenais avec force ?
Oui, par exemple, quand mon blog s’est fait hacker, je ne voulais pas que des publicités apparaissent à l’insu de mon plein gré donc oui, je tenais avec force à la « pureté » de mon blog.
Est ce que c’était facile de savoir comment lâcher prise ? Non, tant que le problème n’était pas réglé et surtout tant que je n’avais pas compris ce qui se cachait pour moi derrière cette apparente épreuve.
Cet article est écrit pour la Croisée des Blogs, organisée par Sandrino du blog « Réussir ses relations«
La peur n’est pas facile à lâcher si vous n’avez pas les clés de ce qui la provoque.
Est ce que je me souviens de relations où j’avais du mal à lâcher prise ? Là, je réponds un grand OUI parce que, même quand elles étaient terminées, je continuais à m’accrocher à elles!
Peut-être avez-vous connu aussi :
Alors vous savez que c’est bien la dernière chose que vous avez envie de faire : celle de lâcher prise ou d’apprendre comment lâcher prise!
Toutes les situations où la peur est incluse vous poussent à vous accrocher désespérément mais à quoi ?
Ce que vous voyez de vous-même, c’est que vous tentez de résister, donc vous alimentez la souffrance et vous resserrez la main pour ne pas lâcher prise.
Pourtant, avec un petit travail sur soi et un peu de conscience, il est assez aisé de se rendre compte qu’on est accroché à la situation.
Pour lâcher prise, il faut savoir ce que vous tenez!
Cependant, je vais vous donner plus loin quelques situations où vous ne savez peut-être pas que vous êtes accroché et que vous auriez intérêt à lâcher prise !
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Pourquoi ? Parce que c’est votre inconscient qui tient serré la situation ! Tant que vous croyez savoir ce à quoi vous êtes accroché, vous êtes loin du compte et vous ne saurez pas où vous avez à lâcher prise!
Je suis allée me renseigner chez les collègues du web pour voir un peu ce qu’ils avaient comme conseils à donner pour lâcher prise….
« Apprendre à vivre le moment présent »…dites-moi franchement, êtes-vous vraiment capable de distinguer au présent ce qui vient du présent et les interactions de votre passé dans votre présent ?
Parce que si vous êtes capable de faire cela à chaque instant chapeau! Ce n’est pas mon cas ni celui de ceux que je rencontre.
Comme il n’existe qu’un instant présent, c’est le point de convergence de tous les espaces-temps, pas seulement de votre présent!
Lâcher prise ou réactivité, pas si simple!
Laissez-moi vous donner un exemple pour comprendre de quoi je parle.
Vous entrez dans la chambre de votre ado pour lui demander de ranger sa chambre et il vous parle mal, d’ailleurs ce n’est pas la première fois qu’il est provocateur et insolent à votre égard.
Si vous préférez utiliser un adulte plutôt qu’un ado (un parent, un(e) conjoint(e) etc…) à qui vous demandez un service et qui vous envoie sur les roses, vous allez voir, ça fonctionne aussi !
Que faites-vous ?
Y a t-il d’après vous une des 5 solutions qui soit plus adéquate? Et ne me dites pas que vous n’avez pas reconnu un de vos schémas !
La solution est : aucune. Pourquoi ? Parce que, dans les 5 cas, vous êtes dans la réactivité.
Et si vous êtes dans la réactivité, c’est que vous êtes accroché… comment auriez-vous même l’idée d’un lâcher prise puisque vous ne savez pas ce que vous tenez !
Vous avez à peine senti ce que la situation avait provoqué en vous que vous étiez déjà en train de:
Si vous pensez que lui parler gentiment sans violence en le culpabilisant n’est pas de la réactivité, c’est que vous ignorez peut-être votre peur, votre tristesse ou que votre colère est refoulée.
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Vous voyez que ce n’est pas si simple de savoir à quoi on est accroché avant de penser à lâcher prise…
Attendre que votre ado ait 18 ans pour en être débarrassé ou penser quitter votre compagne (on) n’est pas non plus ma notion de lâcher prise mais plutôt celle de la fuite !
Ce fameux moment présent que vous croyez vivre est encore empreint de votre passé et vous ne vous en êtes même pas aperçu. N’imaginez pas pouvoir lâcher prise.
Le deuxième conseil du web sur comment lâcher prise, c’est « apprenez à méditer ». Pour avoir pratiqué pendant de nombreuses années la méditation, je sais qu’elle ne prépare pas forcément à ne pas être réactif dans ce type de situation.
Pour certains, elle peut même éloigner du vrai ressenti, dans une façon toute relative de ne pas se sentir concerné mais ceci ne concerne que moi bien entendu!.
Je suis d’accord avec vous, la méditation c’est formidable mais ce sont surtout des gammes. Lorsque vous jouez un vrai morceau devant quelqu’un, vous quittez la plupart du temps l’instant présent.
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Alors comment lâcher prise dans cette situation ?
A) Tout d’abord reconnaître votre désir de contrôler la situation ou la personne, puis votre impuissance totale à la contrôler. Le désir de contrôle est là pour vous sécuriser mais c’est l’antithèse du lâcher prise !
B) Une fois que vous avez reconnu ce désir de contrôle et cette impuissance à le faire, notez l’émotion que cela crée en vous. Peur ou tristesse ?
Si c’est la colère qui monte en premier, c’est que vous n’avez pas senti votre impuissance à changer la situation, surtout si elle dure depuis un certain temps, voir depuis tout le temps ! Cherchez la peur ou la tristesse qui se cache derrière votre colère en vous recentrant sur l’impuissance.
Lorsque vous sentez l’émotion, sachez qu’elle appartient à une partie de vous-mêmes qui n’est pas au présent.
C’est sans doute un enfant enfoui, terrorisé par un parent violent (au moins dans les mots) ou un éducateur, un grand frère (soeur) etc…
C’est peut-être la peur de sentir une réaction dérangeante dans votre corps alors si les émotions n’étaient pas permises dans votre milieu familial et que vous ne deviez rien montrer .
Si c’est de la tristesse, c’est un profond sentiment de solitude qui découle du fait de ne pas pouvoir être en lien.
La tristesse est aussi l’émotion d’une partie enfouie de vous-même, peut être un enfant habitué à entendre des disputes et qui ne trouvait pas de bras réconfortants tant ses parents étaient occupés à se chamailler.
Tant que vous n’avez pas pris conscience de tout cela à l’instant même où la personne vous parle mal, vous êtes en réactivité et vous avez quitté l’instant présent.
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Une fois que ceci est fait, vous avez déjà réussi à lâcher prise sur la situation car vous avez reconnu les ingrédients du passé auxquels vous étiez accroché, vous pouvez de nouveau être heureux!
Vous n’êtes pas obligé de tout comprendre en un instant, juste sentir ce qui se passe en vous et ne pas y réagir immédiatement.
C°) Dépendamment de votre état, à ce moment là, vous pouvez soit :
Voilà une véritable séance de lâcher prise, vous voyez qu’il y a du boulot pour en arriver là tout en restant présent et en lien avec la personne qui, en apparence, vous a fait du mal!
Car c’est, bien entendu, toujours à l’endroit où ça fait le plus mal.
Au cas où vous n’auriez pas réussi à lâcher prise au cœur même de la la discussion houleuse...
Si l’exercice de simultanéité vous parait encore hors d’atteinte, examinons un peu ce qui se passe lorsque vous n’avez PAS réussi à lâcher prise sur la situation.
Vous quittez la pièce stressé, triste (sans le savoir), en colère (en le sachant), déçu, dans le déni (sans le savoir), coupable (sans savoir ce que ça cache), amer à propos des ados ou des hommes (sans savoir que vous généralisez), inquiet (sans comprendre pourquoi), rejeté ou blessé.
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Le travail de lâcher prise peut alors commencer si vous avez décidé de ne pas ruminer toute la journée, de ne pas vous mettre au lit ou aller voir une comédie musicale au cinéma.
Comment lâcher prise en 9 étapes
1°) La motivation pour lâcher prise
Trouvez en vous un véritable désir de lâcher prise pour ne pas vous imposer cet état générateur de basses vibrations qui va, par la loi d’attraction, vous apporter d’autres situations stressantes à gérer.
C’est une véritable décision à prendre. Vous pouvez aussi choisir de rester accroché ou ne rien choisir du tout car vous n’avez aucun recul et aucune conscience d’avoir été activé par la scène.
Sachez qu’appeler vos parents ou vos amis pour un conseil ne vous fera sans doute pas lâcher prise, vous allez juste réussir à vous plaindre et vous dé-responsabiliser.
Ouvrir le pot de Nutella ou la boite de gâteaux vous permettra juste d’endormir vos émotions avec le sucre.
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2°) Surprenez-vous à vous juger pour pouvoir lâcher prise
Arrêter de vous traiter de nul et d’incapable sous prétexte que vous n’avez pas su gérer la situation. Acceptez ce qui est.
Souvenez-vous que si c’est une partie de vous qui inconsciemment rejoue la scène afin que vous puissiez nettoyer votre blessure, vous n’avez aucun pouvoir de l’en empêcher.
3°) Voyez-vous juger l’autre sans retenue pour apprendre à lâcher prise
Sentez votre désir de juger l’autre, de nul, de violent, d’incapable, de C.. avec la panoplie de noms d’oiseaux etc…
Rappelez-vous qu’un jugement est une blessure du cœur qui vous appartient et que l’autre vous renvoie.
Sachez aussi que ce que vous jugez chez l’autre (son égoïsme et sa violence) est exactement ce à quoi vous avez été confronté alors que vous n’étiez pas en capacité de vous en extraire.
Cela ne signifie pas nécessairement que vous ayez été violent mais plutôt que vous avez été soumis à la violence. Il est normal que, dans la redite, vous perdiez votre calme.
Votre jugement sur l’autre est précieux car il vous donne la mesure exacte de ce à quoi vous avez été confronté.
4°) Souvenez-vous que vous êtes dans une projection pour pouvoir lâcher prise.
Vous projetez votre passé sur cette scène, c’est pour cela qu’elle vous paraît traumatisante. Qui, au fond de votre subconscient, est cette personne qui vous agresse, vous rejette et ne veut pas de lien avec vous ?
Ne faites pas trop longtemps la confusion: votre ado n’est pas votre père, votre conjoint n’est pas votre mère…
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5°) Renoncez temporairement à votre objectif louable d’être un bon parent pour cet ado, une bonne épouse pour votre compagnon ou un bon fils pour vos parents afin de lâcher prise.
Il est question d’une blessure profonde, la partie de vous qui est blessée est encore jeune, elle n’est pas mariée et elle n’a pas d’enfants !
Faites le deuil de la croyance « il faut » ou « je dois » être un parent exemplaire, une compagne douce et aimante ou un enfant reconnaissant.
Vous êtes humain et vous avez été touché : vous êtes hors jeu pour quelques minutes.
6°) Accueillez en vous l’enfant blessé pour lâcher prise
Je parle de cet enfant en vous qui a souffert de rejet, de solitude, d’abandon ou de mauvais traitements et avec lequel vous n’êtes pas très familier (e) sauf pour le pousser à se soigner.
Laissez-le vous montrer ce à quoi il a été confronté très jeune sans pouvoir se défendre ou se plaindre, ne cherchez pas à vous en débarrasser rapidement avec une bonne thérapie..
Abandonnez-vous temporairement (et loin de la scène initiale) à la vulnérabilité qui est en vous à cet instant.
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Devenez un bon parent pour cet enfant blessé en vous et ne vous préoccupez plus des acteurs de votre vie d’aujourd’hui avant d’avoir soulagé cet enfant en vous.
7°) Méfiez-vous des bénéfices secondaires de la maltraitance pour lâcher prise
Je sais que cette notion n’est pas facile à comprendre. Apprenez à mesurez le bénéfice secondaire que représente cette scène avec votre fils ou votre conjoint.
Pendant que vous vous prenez le chou avec un ado en 2015 qui reste votre fils et qui est encore dépendant, vous ne prenez pas beaucoup de risques…
C’est quand même plus facile de tenter de régler votre blessure avec lui en 2015 que d’être aux prises, enfant, avec un parent violent, alcoolique ou bipolaire, non?
C’est bien cet enfant en vous dont je vous parle qui souffre aujourd’hui. Il vous fait revivre une scène ancienne afin que vous puissiez soigner votre plaie, pas pour que vous déclariez la guerre à votre ado !
8) Centrez-vous sur les besoins pour lâcher prise
Au final, posez-vous la question : qu’est ce que j’aimerais vivre avec mon fils ? Quel est mon véritable besoin ?
Soyez prêt à l’exprimer face à votre ado (ou votre conjoint(e)) lorsque le moment sera venu d’en discuter avec lui (elle).
En attendant, mettez-vous quelques minutes à l’écoute de ses besoins à lui (elle). Mettez-vous dans ses baskets afin de déterminer les raisons possibles pour lesquelles il a été irrespectueux.
De quoi a t-il besoin ?
Demandez-vous si vous pouvez lui suggérer d’autres moyens de se sentir libre qu’en ne nettoyant pas sa chambre.
Gardez ces pistes en tête lorsque le moment sera venu d’harmoniser vos besoins respectifs. Vous saurez alors que vous avez réussi à lâcher prise.
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9°) La technique TIPI à la rescousse pour apprendre à lâcher prise
Il arrive que certaines peurs soient tellement ancrées qu’il ne soit pas possible de les déloger ni de lâcher prise avec un travail sur soi ordinaire.
Je sais de quoi je parle, certains de mes schémas et de leur gestion ont résisté à toutes les thérapies.
Dans ces cas là, les traumas ont commencé dès des les premiers mois de vie (avant la mémoire) voire dès la vie intra-utérine, je vous renvoie sur d’anciens articles TIPI (Technique des peurs inconscientes).
La conscience seule ne peut pas les démanteler car, au fil des années, la pelote « trauma-gestion-bénéfice secondaire-croyances-cerveau reptilien-hypothalamus » vous interdit littéralement l’accès à ces données.
Je connais peu de techniques, à part les thérapies quantiques et selon moi la technique TIPI en fait partie, qui permettent d’atteindre ce nœud central.
La technique TIPI permet de dénouer, jusque la vie intra-utérine, les nœuds que le cerveau s’est fait avec les difficultés à gérer du fœtus ou du bébé.
La technique TIPI permet, sans mental ni compréhension et à partir des émotions de retourner dans le corps en laissant ce dernier se libérer.
Je ne veux pas vous raconter de salades, avec toute la bonne volonté du monde et les prises de conscience à ma disposition, il y a vraiment des blessures auxquelles je n’avais pas accès rien que par la compréhension, l’énergétique ou les techniques de « tapping ».
Comme j’ai tout essayé (ou presque), je garde aujourd’hui, dans ma boite à outils, les techniques (non- duelles) qui fonctionnent et ne font pas qu’agiter le cocotier émotionnel.
Qu’est ce que j’entends par non-duelles? Celles qui ne font pas de clivage entre maladie/guérison, trauma/libération, peur/sérénité, poids du passé/légèreté, stagnation/atteinte d’objectifs.
L’Être y est pris dans son entièreté et ces couples apparemment antinomiques se côtoient agréablement.
Je vous souhaite un joyeux lâcher prise et n’hésitez pas à faire appel à moi si vous rencontrez des obstacles.
Voici comme demandé par vos sympathiques réponses à l’enquête, une liste de mes prochains évènements.(Vous les trouverez aussi sur l’onglet « stages) .
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Et vous, quelle est votre recette pour lâcher prise ? (à part la vodka ou le chichon). Sur quoi avez-vous récemment lâché prise ? Laissez un commentaire !
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