Category Archive: Guérison

Avr 05

Pourquoi je reçois des mails de gens qui se plaignent que Ho’oponopono ne fonctionne pas ?

ho'oponopono17Ho’oponopono fonctionne toujours!


Ma réponse commence toujours ainsi : Ho’oponopono ça fonctionne pour tout le monde mais pas au niveau où vous le voudriez.


Cette méthode ne cherche pas à solutionner des problèmes, elle sert à nettoyer les mémoires, les vôtres, celles qui sont stockées dans votre subconscient et que vous ne connaissez pas.


Comment savez-vous que vous avez des mémoires ? Ce sont les autres qui vous les révèlent bien sûr et les circonstances de la vie que vous n’avez pas conscience d’avoir choisies.


Vous étiez tranquille avant de recevoir ce coup de fil? Maintenant, vous êtes tout retourné. Une mémoire vient d’être activée en vous.


Il faut que vous compreniez que c’est votre attachement à ce problème qui est le problème.


Un exemple classique de travail sur soi avec Ho’oponopono


Je prends un exemple ordinaire: j’ai une fille qui ne veut plus me parler. Faire ho’oponopono ne va pas faire en sorte que votre fille vous parle mais:


vous allez commencer à nettoyer le fait que vous ayez créé une fille qui ne veut pas vous parler.


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Bien que Ho’oponopono ne pose pas ces questions directement, cette situation soulève une mémoire en lien avec la relation mère/fille que vous portez.


Si vous êtes prêt(e) à nettoyer en vous les racines profondes de cette souffrance, alors, oui, cela peut se terminer par le fait que votre fille vous parle à nouveau.


Vous comprenez? Ho’oponopono ne vise pas un résultat mais la remise à zéro des compteurs.


Ho’oponopono est une méthode ancestrale hawaïenne utilisée autrefois pour les réconciliations familiales.


Aujourd’hui, Ho’oponoponopo a gagné ses lettres d’or dans le monde grâce à la transmission du docteur Hew Len.

 

C’est une technique très simple où il suffit de répéter 4 petites phrases et qui opère des miracles dans la vie des humains, à quelques conditions!


Alors pourquoi tous ces mails de personnes qui me disent que Ho’oponopono, ça ne fonctionne pas ?


Parce que Ho’oponopono ne signifie pas « baguette magique » mais redresser, rendre droit ce qui ne l’est pas et le milieu familial est l’endroit où chacun en a le plus besoin !


Ho’oponopono est avant tout une technique spirituelle de nettoyage très efficace. Qu’avons nous à nettoyer ? Toutes les blessures. D’où viennent-elles ? Du cœur.


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C’est le lien direct que j’ai fait avec la proposition de Jonathan du blog méditer pour être heureux d’écrire un article pour la Croisée des Blogs sur le thème :


Comment faites-vous pour accepter les autres tels qu’ils sont ? En d’autres termes, comment rester fidèle à votre cœur au milieu des tempêtes affectives ?


Parle t-on ici d’amour inconditionnel?


Je me suis d’abord demandé si j’étais éligible pour traiter la question et si au moins, dans ma vie, j’étais capable d’accepter les autres tels qu’ils sont.


Je me suis répondu… et j’ai rassemblé plusieurs catégories par ordre de difficulté!


Aimer les clients/patients


Les personnes les plus faciles à accepter sont mes clients. Je vois en eux leur devenir.


Je devine leur lumière même sous des kilos d’aspects névrotiques. Je sais le temps que cela m’a pris pour me dégager et j’ai confiance dans le fait qu’ils vont y arriver aussi.


Je sais que l’espace que j’ai ouvert en moi est une surface sur laquelle ils peuvent s’appuyer pour traverser.


Où qu’ils soient bloqués dans la rivière, je peux leur tenir la main pour achever la traversée si c’est leur désir.


Ce qui me met en confiance et renforce ma foi dans le travail sur soi, c’est justement que ces personnes sont engagées.


Il est dit qu’un thérapeute n’a pas d’obligation de résultat mais de présence, dans le sens entier du terme, pas juste être là physiquement mais psychiquement.


Je dirais que le thérapeute a un accord tacite (au niveau plus élevé du Soi) avec le client et qu’il est capable de l’aimer d’un amour inconditionnel. Ce qui, pour moi revient à dire l’aimer tel qu’il est.


Lorsque un client remue quelque chose en moi qui dure de l’ordre de la peur, de la colère ou de la tristesse, je sais immédiatement que c’est une mémoire personnelle qui vient d’être activée.


Je dis « qui dure » car, dans la présence empathique avec un client, il n’est pas rare d’avoir des émotions fugaces qui sont souvent des aperçus de ce que le client est en train de traverser.


Faire la différence entre ce qui est à moi et ce qui est à l’autre est tout l’art du thérapeute et de la relation d’aide.


C’est aussi pour cela qu’il est nécessaire de l’apprendre. Projeter sur l’autre est si rapide et si inconscient qu’on ne peut pas imaginer savoir faire la différence sans des années de pratique.


Aimer les individus que je ne connais pas


Ce qui est plus difficile, c’est accepter les autres en général. D’abord, parce qu’ils ne font pas tous un travail sur soi, ce qui signifie qu’ils ne savent pas ce qu’est une projection.


Ils sont persuadés d’agir de leur propre chef alors qu’ils sont en train de se débattre avec des émotions sans le savoir.

Voyons un exemple.


J’ai été longtemps enseignante et j’ai surtout eu affaire à des parents d’élèves. En général, les enfants, eux, vont bien!


Un jour où nous projetions une grève, j’ai prévenu les parents afin qu’ils sachent que je ne serais pas là pour leur enfant pendant la journée de grève.


Lorsque je suis revenue le surlendemain, un parent avait fait un esclandre parce que je l’avais obligé à prendre une journée de congé précieuse dans un boulot où de toute évidence il craignait d’être licencié.


Vous voyez ce que je veux dire en parlant de projection. Il avait pris ma précaution pour un ordre et se sentait en danger d’être rejeté et en insécurité financière.


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Aucun rapport bien sur avec la réalité des faits. A la question que la directrice lui avait posé à propos d’en discuter avec moi, il avait répondu : « on ne peut pas parler avec elle » en parlant de moi.


Comment accepter un parent d’élève tel qu’il est?


J’ai donc été obligée de travailler ma partie : il y a encore quelqu’un en moi (une enfant sans doute) qui prend les suggestions des autres pour des ordres et qui n’arrive pas à trouver de liberté d’expression par rapport à cela.


J’ai effectivement trouvé en moi une peur de l’autorité et une difficulté à me sentir libre de dire non si quelqu’un veut quelque chose de moi et pour lequel je ne suis pas d’accord.


Mais cela ne suffit pas. Il reste le positionnement de l’autre. Il m’a fallu accepter qu’il n’était pas capable de faire autrement que de me prendre pour un parent castrateur, doublé d’un parent qui le met en profonde insécurité (la perte potentielle de son travail).


J’ai mis en place le deuxième accord toltèque : « N’en faites jamais une affaire personnelle ».


Pour résumer, il me prenait pour son père et pour sa mère en même temps ! J’ai du m’occuper de trois points cruciaux afin d’être certaine de rester dans le présent et ne pas succomber moi aussi à une projection.


1°) Vu les circonstances, cela signifie que je n’ai pas à me justifier face à ce parent car de toutes évidence il me prend pour quelqu’un d’autre. Je n’ai pas besoin d’être coupable ou responsable de son interprétation.


2°) Inutile aussi d’être en colère contre lui, il ne peut pas faire autrement avec l’histoire qu’il a et la conscience qu’il n’a pas encore développée.


Je dois m’occuper seule de la frustration que cela génère en moi de ne pas pouvoir communiquer librement avec cet homme.


J’ai mis en place le premier accord toltèque : « Que votre parole soit impeccable ». Je n’ai pas cherché à régler mes comptes avec lui.


3°)Il me reste une dernière chose à faire au présent : réamorcer la discussion avec lui en tenant compte de sa difficulté de communication et sans lui sortir une ardoise.


Voilà comment je fais pour accepter les autres tels qu’ils sont.


Au passage, il ne sert à rien de décider de ne pas être en colère dans un contre-sens bouddhiste total: si vous y êtes, vous y êtes.


Quelque chose en vous a été touché, vous allez devoir vous en occuper. N’imaginez jamais que votre colère est justifiée.


Cela ne signifie pas non plus qu’il faille tout laisser faire, nous sommes bien d’accord. Apprendre à dire sans être agi par la colère est le fruit d’un véritable travail sur soi.


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Accepter tels qu’il sont ceux dont je suis proche.


Curieusement, on pourrait penser qu’il est facile d’accepter les amis tels qu’ils sont. Je pars du principe que si c’est mon ami, j’ai un a priori positif sur lui. (ce qui ne signifie aucunement que je n’ai pas de projection)


En langage thérapeutique, mes amis sont souvent des projections positives de parents ou de frères et sœurs même si la relation est bien au-delà des projections.


Lorsque je me sens trahie ou maltraitée par un(e) ami(e), le travail est incommensurablement plus difficile.


D’abord parce que c’est un ami et que j’ai une idée et une croyance à propos de comment il devrait se comporter en tant qu’ami.


Au moins, avec un inconnu, je n’ai pas l’obstacle de mes certitudes et de mes croyances.


Prenons un exemple.


Deux de vos ami(e)s sont allé(e)s au spectacle sans vous en parler. Tant que vous ne le savez pas, tout va bien.


Dès que vous l’apprenez, immédiatement, vous vous sentez rejeté, trahi, exclu, banni, abandonné, que sais-je?


Vous vous repassez le film et vous trouvez tous les ingrédients de la conspiration contre vous.


Nos amis toltèques pourraient d’ailleurs vous être aussi d’un grand secours sur ce coup là ! (n’en faites pas une affaire personnelle;-), plus facile à dire qu’à faire !)


Tout d’abord, vous devez vous demander ce que vous sentez vraiment. Je peux vous assurer qu’au fond de vous, c’est plus souffrant que de la colère.


Que faire pour accepter vos amis tels qu’ils sont?


1°) Accepter de sentir que vous êtes blessé, bien que personne n’ait tiré de flèche.


2°) Reconnaître que le sentiment de trahison, d’abandon ou de rejet que vous sentez si fort est en total décalage avec la réalité.


Deux de vos ami(e)s ont passé une bonne soirée sans vous. Vous êtes donc dans un état régressif. L’espace temps de votre enfance vient de se substituer au moment présent.


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3°) Ne jugez pas cet enfant en vous qui se comporte comme un petit alors qu’il devrait se sentir fort et s’en moquer.


Cet enfant en vous a mal, soyez pour une fois un bon parent pour lui et choyez-le. Soyez compatissant envers sa souffrance.


4°) Reconnaissez que cette émotion appartient à votre passé et que vous avez souvent vécu cette scène sauf que les protagonistes étaient différents.


Le film qui repasse et qu’on ne voit pas


Peut être était-ce votre petit frère ou votre petite sœur au sein de votre mère et vous êtes censé être grand et sans besoin d’affection.


C’était peut-être au contraire un grand frère ou une grande sœur capable d’intéresser vos parents plus que vous par ses études, sa bonne conduite ou sa violence.


Autre scénario, ce sont vos deux parents qui vous déposent chez votre grand-mère pour les vacances.


Allez un petit dernier, ce sont vos frères et sœurs ligués contre vous. Nous sommes toujours d’accord, rien à voir avec vos deux ami(e)s n’est ce pas ?


Il est difficile de voir la réalité dans ces moments-là, vous êtes comme en transe, totalement possédés par l’émotion et incapables d’aimer vos amis tels qu’ils sont.


L’intérêt du travail sur soi, c’est qu’il n’y a pas de refoulement ni d’ardoise justement. Vous ne passez pas l’éponge sur un comportement que vous pensez déviant.


Vous vous réappropriez votre histoire, vos souffrances, vos interprétations et vous laissez vos amis tranquille. Vous les aimez vraiment, voilà tout.


Aimer sa famille telle qu’elle est


Contrairement à ce que vous croyez, c’est l’endroit le plus difficile pour exercer l’amour inconditionnel et aimer les autres tels qu’ils sont.


Non seulement vous les connaissez mais vous êtes proches depuis toujours et vous avez une histoire commune avec.


Les relations familiales sont aussi bourrées de projections qui s’entremêlent joyeusement avec de véritables sentiments, le tout dans un gros bouillon émotionnel.


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Prenons deux exemples :


Vos parents (pourtant âgés) se déplacent plusieurs fois par an pour aller voir les enfants de votre frère, votre sœur…sans passer vous voir.


Vous avez le choix de ne rien sentir, de vous raconter que les autres ont plus besoin d’attention que vous et que tout cela est normal.


Vous pouvez aussi accepter d’avoir un sentiment d’injustice qui monte. Le risque est de tomber dans l’exigence immédiate de vouloir être reconnu.


Si vous ne tombez pas dans le piège, vous allez sentir des effets identiques à l’exemple précédent : rejet abandon, négligence et toute la tristesse qui en découle.


Vu votre état du moment, ma main à couper que c’est comme cela depuis toujours. Vos parents vous ont élevé sans faire de différences et pourtant, vous en avez senties à votre égard.


Du point de vue des accords toltèques, vos parents n’ont rien contre vous, ils ont juste une autre priorité pour le moment.


Si vous viviez dans le présent, vous pourriez le comprendre mais, de nouveau vous avez régressé jusqu’à l’âge de vos 6/7 ans et la situation vous parait intolérable.


Si vous voulez que votre parole soit impeccable, inutile de vous en prendre à vos parents.


Votre souffrance du moment date de l’époque où vos parents avaient 20 ans… ce ne sont plus les mêmes aujourd’hui !


Ils étaient jeunes, inexpérimentés, n’avaient pas voulu une famille si vite… pourrez-vous les accepter tels qu’ils sont ?


Allez-vous leur servir un couplet parental et leur faire la leçon en leur expliquant comment ils devraient se comporter si ils étaient de bons parents ?


Vous aimeriez qu’ils soient différents ? Alors ce n’est pas de l’amour !


J’aurais pu choisir un exemple inverse : c’est Noël, c’est encore à vous de vous occuper de tout.


Vous allez encore être utilisé(e) alors que vous avez des frères et sœurs qui justifient le fait d’habiter loin pour ne pas lever le petit doigt.


Allez-vous les aimer tels qu’ils sont sans vous être vous aussi remis en question ?


Un dernier exemple ou vous avez votre dose ?


Allez, votre fils a invité ses grands-parents (vos parents) pour son anniversaire sans vous le dire.


Cela s’est fait dans la spontanéité du moment, rien n’a été réfléchi, tout paraissait fluide. Vous l’apprenez le lendemain…


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Première question qui se pose avant de sentir vraiment ce que cela vous fait : à qui allez vous en vouloir ? Votre enfant ou vos parents ? Je vois que vous avez la réponse !


Si vous êtes un peu honnête, vous allez d’abord être sonné avant de pouvoir riposter.


Puis, vous allez appeler si vous l’osez…oui, vos parents bien sur, ne serait-ce pas eux les responsables ?


Pouvez-vous encore les aimer tels qu’ils sont ? Pas avant d’avoir fait un sérieux travail de débroussaillage.


On reprend depuis de début :


1°) Acceptez de vous sentir blessé .


2°) reconnaître que l’émotion est très disproportionnée et que vous seriez prêt(e) à claquer des portes définitivement.


Sachez que vous êtes dans un état régressif, inutile de faire la leçon à qui que ce soit.


3°) Sentez réellement ce que cela vous fait que vos enfants (qui sont grands) et vos parents n’aient pas besoin de vous.


4°) Reconnaissez que cette émotion appartient au passé lorsque vous êtes arrivés dans une famille où personne n’avait peut-être besoin d’un enfant .


5°) Faites votre travail intérieur d’accueillir cet enfant blessé en vous, abandonnez vos reproches et laissez votre famille faire ce qu’elle veut. C’est cela aimer les autres tels qu’ils sont.


Vous voyez le lien évident maintenant entre travail sur soi et paix dans les relations?





Alors, si vous faites Ho’oponopono sur une relation difficile sans imaginer tout ce que cela va impliquer pour vous, il est normal que ça ne fonctionne pas à tous les coups !A propos, pourquoi c’est moi qui reçois tous ces mails?


Sans doute parce que je suis en train d’écrire un ebook sur ce qu’on ne dit pas de Ho’oponopono!


Trois autres articles sur Ho’oponopono:

La technique Ho’oponopono met la psychologie à rude épreuve…

La méthode Ho’oponopono, pourquoi ça marche?

La fatigue du webmaster, connais pas!


Vous connaissez Ho’oponopono? En quoi cela fonctionne pour vous? Prêt à essayer? laissez un commentaire!

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Fév 28

Prendre soin de soi: 5 façons de ne pas atteindre ses objectifs!

Ne pas atteindre ses objectifs, c’est vendeur? 


Mon histoire est un anti-manuel en matière de santé et prendre soin de soi.


Ne vous y trompez pas, les anti-héros courent les rues et le web, peut-être y en a t-il un pas loin de chez vous, ou chez vous?


Je me suis formatée, petite, à l’art de la guerre. J’étais persuadée qu’il ne pouvait pas y avoir de victoire sans se battre pour l’obtenir.


J’aimais les jeux de garçons et je trouvais leur approche beaucoup plus saine et directe pour régler les problèmes.


J’ai longtemps fait de la compétition à l’échelle nationale et les exploits à accomplir ne manquaient pas.


J’ai le goût du risque, j’aime me lancer des défis depuis la nuit des temps et cela me stimule. Je prends les examens comme un tremplin et j’y mets toute mon énergie. Je vous parle en fin d’article de Booster-Gala!


Cet article est écrit pour la croisée des blogs, édition de mars, c’est Dominique du blog  Projet changer de vie qui l’organise sur développement personnel.org.


Pour moi, le guerrier représentait toutes mes valeurs : le code d’honneur, le courage, la loyauté, la force et la puissance.


Un seul petit problème au tableau : je suis née femme et l’énergie de la guerrière, même si elle est passionnante, n’est pas le plus court chemin pour parvenir à la féminité.

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Atteindre ses objectifs ? No problem


Tant que j’avais des échelons à gravir, des médailles à remporter et des examens à réussir, il n’y avait pas de problème, je suis sortie 1 ère du concours à l’éducation nationale.


Lorsque j’ai cherché à prendre soin de moi et que j’ai voulu m’attaquer à ma santé, j’ai compris que les lois du succès qui m’avaient porté n’étaient plus d’actualité.


Je souffre d’insomnies depuis le début de mon adolescence. Je ne vais pas vous faire le détail du nombre d’années que cela représente.


Vous comprendrez quand même que ne pas dormir pendant près de 40 ans, ça avait de quoi m’énergétiser !


Atteindre ses objectifs en matière de bien-être et santé ne s’obtient pas à la force du poignet. Votre volonté ne vous est d’aucun secours.


Il n’est pas question de stratégie ni de bien suivre les traitements à la lettre en respectant les doses pour guérir. Les bons conseils non plus. Vous êtes aux prises avec un Léviathan!


Les processus en 12 étapes ne fonctionnent pas non plus. Vous êtes face à un mystère sans mode d’emploi parce que vous n’êtes pas qu’un corps à soigner, vous êtes aussi un tout avec une organisation psychique assez compliquée, une usine à gaz comme dit Alain.


Ne sachant pas comment on fait pour atteindre ses objectifs quand on ne dort pas, je me suis servi des outils que j’avais à ma disposition à l’époque. (cet article est la suite de « apprendre à se défendre« )


1°) Chercher un coupable pour atteindre ses objectifs


Tant que c’est la faute de quelque chose ou de quelqu’un, la solution est toute trouvée, il suffit de l’éliminer, élémentaire, non?


C’est le meilleur système de défense qui existe, breveté par tous les contextes historiques: lorsque vous avez un problème, transférez-le sur une race, une religion, un pays et déclarez-lui la guerre.


Projeter son problème sur un autre est extrêmement commode. Ainsi, vous pouvez le diaboliser à souhait au lieu de vous interroger sur votre propre mental qui juge.


Vous pouvez justifier tous vos petits dérapages et vos colères en ignorant ainsi toute l’artillerie défensive que vous avez adoptée. De par mes études psy, je n’avais pas à chercher bien loin un coupable: c’était nécessairement mon passé.


En général, un être humain honnêtement défensif, décide de l’éliminer: « du passé, faisons table rase ». Moi j’ai fait l’inverse.


C’est très commode d’être psy: tous les problèmes viennent du passé. C’est sans doute vrai à un certain niveau mais ce que la psy ne dit pas toujours c’est en quoi vous êtes identifié à votre passé et en quoi vous le réactualisez tous les jours.


Par exemple, imaginez que vous ayez eu un parent autoritaire lorsque vous étiez enfant. Nul doute que vous avez souffert d’un manque d’attention, de patience et que vos besoins d’amour et d’acceptation n’ont pas été satisfaits.


Vous avez reçu critiques et humiliations là où vous auriez eu besoin que l’on vous prenne par la main. C’est un fait, on ne peut pas revenir la-dessus, ce passé est bel et bien arrivé.


Idendification au problème


Lorsqu’en 2013, vous ne rendez pas votre dossier dans les temps, que vous arrivez en retard au boulot ou que vous vous faites arrêter pour excès de vitesse, vous n’êtes plus un enfant.


Pourtant, vous allez recevoir le même traitement de votre patron ou du gendarme : une critique suivi d’une menace, voire d’une sanction.


Ce n’est plus la faute de votre passé et du parent persécuteur… c’est bien votre identification à ce schéma qui vous fait reproduire des actes où vous allez être sanctionné.


Vous voyez bien la différence entre une blessure et une identification à une blessure ?


Pour en revenir à mes insomnies, elles étaient dues à mon passé et j’ai pensé qu’il suffisait de travailler les émotions que générait le manque de sommeil pour en venir à bout et dormir comme un bébé.


Vous avez remarqué, j’ai dit « mes insomnies », comme si elles m’appartenaient, c’est cela l’identification. Résultat des processus thérapeutiques, une bonne nuit par mois, maigre butin! Ma foi dans le travail intérieur en a pris un coup.


Vous pouvez deviner la suite logique mais je vais vous la dire si vous donnez votre langue au chat. Je suis passée sans transition à la défense suivante : la distorsion de l’image de soi.


2°) La dévalorisation pour atteindre ses objectifs


Oui je sais, ça paraît totalement contradictoire et ce n’est pas vendeur non plus. N’allez cependant pas vous imaginer que la dévalorisation est nécessairement un problème.


C’est aussi un magnifique système de défense d’une redoutable efficacité.


Si vous aimez les séminaires sur la confiance en soi, vous n’allez pas aimer la suite. Et si, tout au fond de votre système de croyances, la faible estime de soi était une ressource et non un problème ?


J’en entends quelques uns rugir…je m’essssplique.


Imaginez que vous êtes petit. Vous cohabitez avec un parent qui vous paraît violent. Lorsqu’il s’en prend à vous, vous êtes totalement impuissant et sans défense.


Cet être qui devrait vous aimer et vous faciliter la vie vous fait vivre un enfer. Cela ne fait aucun sens dans une tête d’enfant. Il ne peut pas concevoir qu’un adulte agisse sans amour.


Il n’a pas les fonctions neuronales appropriées pour juger son parent ou relativiser sa souffrance. Sa soumission est totale et son désespoir incommensurable.


Dès qu’il le peut, en grandissant, il va chercher à récupérer du pouvoir et sortir de sa prison. Au lieu de juger ses parents, (c’est toujours impensable qu’on le fasse souffrir), il décide que c’est lui qui ne va pas et que c’est pour cela qu’il n’est pas aimé.


S’améliorer devient un objectif, il se dit que s’il fait ce qu’il faut et s’il fait plaisir à ses parents, il va être aimé. Ternir l’image et l’estime de soi est ainsi une solution défensive pour ne pas ressentir le désespoir.


Il a enfin une piste, redorer son blason. Il croit qu’ainsi, il a la possibilité de faire changer l’attitude de ses parents. Il se défend ainsi de l’impuissance et de la souffrance de ne pas être aimé comme il le souhaite.


C’est ainsi que j’ai récupéré du pouvoir pour atteindre mes objectifs


Pour en revenir à nos moutons (sans jeu de mots), je suis rentrée dans la pensée que, j’étais nulle et inefficace.


Que tout le travail que j’avais fait sur moi ne servait à rien, que rien ne fonctionnerait jamais, que j’allais souffrir éternellement etc…


Et comment allais-je pouvoir aider les autres si je n’étais moi-même pas capable de me guérir de mes insomnies ?


C’était une autre façon de me donner de nouveaux objectifs…prouver que j’étais capable de réussir à guérir par le travail intérieur.


Ce jour là, j’ai enfin décidé que j’avais un vrai problème, un pur, un dur: je ne dormais pas et il fallait à tout prix et rapidement que je le règle pour être enfin heureuse.


3°) Vouloir régler un problème pour atteindre son objectif


Ne rêvez pas, nous sommes toujours dans une défense! Je me suis attelée à régler mon problème : j’ai tout essayé, tout testé.


Je vous ai parlé de mon efficacité: pas une plante sur le marché de l’insomnie ne m’a échappé. Du tilleul à la valériane, de l’huile essentielle sur l’oreiller à l’Atarax et au Stillnox, rien ne m’a échappé.


L’hypnose, le magnétisme, d’autres trucs encore plus bizarre dont j’oserais à peine parler…quand on cherche, on trouve absolument tout. Tout mais rien qui ne fonctionne pour moi à long terme.


La relaxation et la méditation m’ont fait gagner quelques minutes de précieux sommeil mais pas en qualité de sommeil profond.


Les résultats sur des années et des milliers d’euros plus tard?


Une nuit acceptable tous les 15 jours suivie d’une rechute régulière des insomnies.


S’attaquer au problème est parfois un processus élaboré qui vous permet de lutter efficacement contre des réalités émotionnelles ou des angoisses douloureuses et pénibles (non conscientes).


Dans le refoulement inconscient, vous ne savez pas ce que vous essayez de fuir à l’intérieur et vous ne savez pas non plus que vous vous en défendez.


Vous voulez régler le problème plutôt que de sentir ce que cela vous fait. Apprendre à sentir, c’est tout l’objectif du travail sur soi.


Décider qu’on a un problème, c’est déployer une incroyable énergie dans l’univers. Comme en physique, si vous imprimez une force dans un sens, l’univers qui tend à s’équilibrer va imprimer une force en sens inverse.


C’est ainsi qu’en cherchant de toutes vos forces à résoudre un problème, vous vous enlisez dedans ou vous obtenez l’inverse de vos efforts.


Ne réussissant toujours pas à régler le problème, j’ai cherché une nouvelle issue, une nouvelle défense. J’ai voulu comprendre.


4°) Chercher à comprendre pour atteindre ses objectifs


En connaissez-vous de ces personnes qui savent tout et ont tout compris sur leur problème ? Et alors, est ce que ça le règle pour autant ? La compréhension vous offre un os à ronger et le mental se régale .


Comprendre et justifier sont de véritables systèmes de défense pour ne pas sentir. Je pense souvent à une cliente dont le père avait failli se noyer sous les yeux de sa mère.


Il avait été sauvé in extrémis par un maître nageur. Quand je lui ai demandé pourquoi sa mère n’était pas intervenue, elle m’avait répondu : Elle ne pouvait pas, elle avait ses règles.


Il n’y a rien de répréhensible à vouloir comprendre mais devant l’incongruité de sa réponse, on devine tout un système de refoulement pour ne pas sentir la détresse de l’enfant qu’elle était face à l’inhibition de sa mère.


Dans mon cas, j’ai cherché à connaître toutes les phases du sommeil. Comprendre les mécanismes du cerveau, le rôle de la glande pinéale dans le sommeil, les règles du sommeil paradoxal… oui et alors ?


Une fois que j’ai eu tout compris, je suis véritablement passée à l’action, j’ai ainsi nourri deux grands dieux: contrôle et anticipation.


5°) Contrôle et anticipation pour atteindre ses objectifs


J’étais encore dans les recettes pour faire fructifier une entreprise. J’ai cherché à tout contrôler: les bruits dans la maison, les lumières, les ronflements.


Mon bébé intérieur est devenu tyrannique à force de vouloir de bonnes conditions de sommeil. Plus personne n’avait le droit de respirer un peu fort dans la maison.


J’étais en colère contre le chat qui miaulait et que je ne pouvais pas contrôler. Contre le chien qui veut sortir aux petites heures du matin.


J’ai retiré le café, le poivre, les épices, tous les excitants du soir qui empêchent le sommeil. J’ai fait ainsi table rase de tout ce qui pouvait se mettre entre mon sommeil et moi.


Résultat, une légère amélioration pendant quelques jours puis retour à la case départ.

 

Je n’avais pas compris qu’en cherchant à résoudre un problème, j’étais en train de m’accrocher de toutes mes forces au problème en même temps que je cherchais la solution. C’est cela l’attachement et l’identification.


C’est la raison principale pour laquelle bon nombre de thérapies ne débouchent pas sur « être heureux« . On cherche, on creuse, et finalement, on passe beaucoup de temps dans la cave de l’inconscient à comprendre au lieu d’aller profiter du grand air et de la vie en général. C’est une psy qui le dit !

 

Où j’en suis aujourd’hui de mon objectif récupération du sommeil?


Chaque fois que le fantôme de l’efficacité refait surface, que je me sens fière d’avoir dormi, je suis certaine de retrouver mes les insomnies la nuit suivante.


J’ai peu de marge mais je dors mieux. Pas comme un bébé… car c’est sans doute à cet âge-là qu’il reste quelques attachements.


Je suis obligée d’être une bonne mère pour moi, m’offrir des conditions optimum pour favoriser le sommeil sans tomber dans l’intégrisme.


Mon sommeil a vraiment commencé à se modifier lorsque j’ai accepté de ne pas dormir. J’ai, en fait,  accepté de laisser les insomnies m’accompagner le temps qu’il faudrait.


La qualité de mon sommeil a continué à s’améliorer avec les thérapies quantiques, la technique Tipi (technique d’identification des Peurs Inconscientes) et l’EFT.


Rien avant cela n’avait duré. Lorsque le corps est touché au niveau de la mémoire cellulaire, les remèdes ordinaires ne fonctionnent pas.


Ce n’est pas une petite pathologie de surface, c’est tout l’Être qui est concerné. J’ai fini par saisir que réguler mon sommeil n’était pas mon objectif à atteindre! Je n’avais plus à me battre avec.


Ce problème d’insomnies était en fait l’alarme du détecteur de fumée. Vous viendrait-il à l’idée de dégommer le détecteur de fumée sous prétexte qu’il fait trop de bruit quand il se déclenche?


N’y a t-il rien de mieux à faire en cas d’incendie ? Trouver et éteindre le feu bien sûr. Croire que j’avais un problème de sommeil au présent, c’était vouloir ignorer le feu.

 

Ma mémoire cellulaire me parle certainement d’un âge où ma vie était en jeu. D’un âge où il est facile de mourir si mes besoins sont ignorés. Parfois même, tout cela s’origine avant la naissance.


Avec la thérapie quantique, j’apprends à sentir ce que je tiens, ce à quoi je suis accrochée et identifiée. Comment lâcher prise si on ne sait pas ce qu’on tient?


Apprendre à  laisser exister ce qu’on tient sans l’étiqueter, tout en retrouvant sa dimension de l’Être, celle où il est possible d’être heureux.


Et vous, vous est-il arrivé de vous battre avec un problème insoluble? laissez un commentaire!


Quelques infos de dernière minute sur Booster-Gala


C’est aujourd’hui que commence la première émission.


Nous avons passé de longues heures ensemble à Paris pour vous préparer cet événement inédit sur la blogosphère.


En plus de la prestation des blogueurs (dont moi bien sûr), vous allez découvrir 6 spécialistes hors-pairs, qui diffusent généreusement leurs conseils avisés.


Booster-Gala, c’est une mine d’or entièrement gratuite pour qui s’intéresse à monter un site, un blog, au marketing et aux nouvelles tendances du web. Cliquez ici pour les recevoir.

Voici une petite miniature de l’apparence du plateau de Booster-Gala. Vous allez être surpris du rendu fait par Pascal et ses petites mains expertes!

 

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Fév 14

Venez découvrir la technique Tipi et bien d’autres méthodes au Booster-Gala

Vous commencez à connaître la technique Tipi ?


J’ai déjà écrit plusieurs articles sur la technique Tipi, Technique d’identification des Peurs Inconscientes.


Récemment, lors de consultations, je me suis encore émerveillée devant son efficacité, alors je ne résiste pas à la tentation de vous la présenter sous un nouvel angle.


La peur est souvent plus présente dans vos vies que vous ne l’imaginez. Vous la minimisez, vous la canalisez et vous pensez en être venu à bout.

 

J’en ai surtout eu besoin pour me présenter à l’émission télé du booster-Gala!


Pourtant, certaines phobies subsistent, certaines peurs récalcitrantes liées à des traumas conscients (comme un accident de voiture, une perte) ou inconscients (vie fœtale) subsistent et résistent aux thérapies traditionnelles.


Parfois, ce sont de toutes petites peurs comme celle de ne pas pouvoir contrôler un événement nouveau dans votre vie ou de ne pas savoir utiliser un outil informatique.


Pourtant, derrière ce malaise anodin, se cache régulièrement de grandes peurs cellulaires ou mémoires.


J’ y reviendrai tout à l’heure. Pour le moment, je vous laisse avec Nasrudine, le héros des contes derviches et des histoires initiatiques dont nous avons déjà parlé.

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Nasrudine avait une maladie bizarre dont personne n’avait jamais entendu parler dans tous le pays.

En effet il croyait qu’il était un grain de blé et il avait ainsi développé une peur bleue de se voir manger par ses poules.

Ayant malgré ça, comme tous les gens du village, une grande prédilection pour l’élevage des poules, il ne pouvait éviter de se trouver seul face à face avec ces créatures.

Nasrudine et les poules provoquaient quotidiennement des scènes hystériques qui dérangeaient beaucoup les habitants du village.

A la longue, ils n’en purent plus et décidèrent alors de forcer Nasrudine à aller consulter un psy dans la ville la plus proche.

Le psy commença une analyse avec Nasrudine qui se déroula de la manière suivante :

   Psy : écoute Nasrudine, ce que tu as est parfaitement guérissable mais il va falloir que tu utilises correctement et d’une façon concentrée ton raisonnement lors de quelques tests que je vais te faire faire.
Nasrudine : pour vivre en paix avec mes poules, je ferai tout ce que vous voulez Docteur, pourvu que vous me débarrassiez de cette satanée peur qui me sépare d’elles !

Test 1 :
Psy : regarde Nasrudine, j’ai dans ma main un grain de blé et comme tu peux voir il ne peut absolument pas être comme toi.
Nasrudine : prouvez moi ce que vous dites docteur !
Psy : c’est facile, donne moi ta main (d’un geste brusque le psy pique le doigt de Nasrudine avec une aiguille et du sang en sort, et il fait la même chose sur le grain du blé sans rien provoquer)
Nasrudine : ça alors, je n’y avais jamais pensé !!


Test 2 :
Psy : monte sur cette balance Nasrudine, combien tu lis ?
Nasreddine : 80 Kg
Psy : (il pose le grain du blé sur la balance) combien tu lis maintenant ?
Nasrudine : Rien, Rien, c’est fantastique ! je viens de comprendre que je ne peux pas être un grain de blé. Merci Docteur vous êtes formidable ! Je m’en vais, ça y je suis guéri !
Psy : mais attends un peu, je n’ai pas encore fini les tests !
Nasrudine : Non, Non Doc, vous avez bien fait votre boulot, ces deux tests me suffisent, je suis profondément convaincu que je ne suis pas un grain de blé et nous n’avons plus rien à nous dire ! Au revoir Docteur et merci encore !!.

 

Nasrudine s’en alla mais une fois de retour au village et à la vue de la première poule, il cria et couru de toutes ses forces jusqu’à la ville.

Il retrouva le cabinet du Psy et entra sans frapper. Le psy était avec un autre patient. Etonné de voir Nasrudine si vite de retour, il lui demanda :

   Qu’est-ce qu’il y a Nasrudine ? Je croyais que tu étais profondément convaincu de ta guérison ?
-Oui docteur j’en suis encore très convaincu, mais ce n’est pas moi le problème.
-Et c’est quoi le problème ?
-Voyez-vous docteur, après ma superbe thérapie avec vous, je sais que je ne suis pas un grain de blé, j’en suis même 200% sûre, mais qui va le dire aux poules ?

Si vous aimez ce genre d’histoires et que vous aimeriez la conter à un enfant, vous avez une version plus « light ».


C’est un magnifique album appelé « La petite souris et grand lama » et cela se passe au Tibet.


Dans ma vie antérieure d’instit, j’aimais la raconter même à des enfants de maternelle.


La relation entre Nasrudine Hodja et Tipi est bien évidemment la peur. Revenons donc à la technique Tipi.


Je l’ai encore expérimenté aujourd’hui en séance : redonner au corps toute sa dimension permet de relativiser l’émotionnel (la peur) auquel vous êtes attaché sans en être conscient.


La technique TIPI traite la peur, véritable handicap


Savez-vous qu’aujourd’hui encore, de nombreuses personnes hésitent à :


  • rouler avec leur voiture
  • prendre les bretelles d’autoroute
  • sortir de chez elles, seules
  • monter dans les ascenseurs
  • voyager par avion
  • parler en public
  • dormir dans certaines chambres par peur d’y croiser une araignée ou une souris
  • se promener hors des chemins à cause des serpents
  • s’enfermer dans un cinéma
  • prendre le métro
  • marcher en montagne à cause du vertige



La liste est longue. Je vous parle des émotions phobiques mais la technique Tipi traite aussi des inhibitions, le genre de petites émotions anodines qui pourtant cachent de vraies peurs :


  • vouloir se lancer et ne jamais le faire
  • procrastiner alors que vous avez un travail à rendre
  • ne pas pouvoir ouvrir un courrier
  • retarder au maximum de payer les factures
  • ne pas répondre au téléphone
  • repousser systématiquement un rendez-vous
  • s’inventer de bonnes raisons pour rater une rencontre

 

Pour n’en citer que quelques unes.


La technique Tipi n’est pas une gestion de la peur


Si vous vous surprenez à avoir ce comportement récurrent, vous n’êtes pas aux prises avec une mauvaise habitude ou un côté laxiste, vous êtes dans la gestion des peurs.


Apprendre à gérer les peurs est une entreprise louable en soi, elle peut vous sortir de situations embarrassantes à l’endroit où il n’est pas nécessaire de montrer ses faiblesses.


Je suis moi-même spécialisée dans ces techniques car c’est par cela que j’ai commencé et que j’y ai trouvé de l’efficacité.


Par contre, si vous voulez trouver une libération plus profonde et permanente, choisissez de préférence une thérapie quantique.


J’entends par là une technique comme Tipi (mais elle n’est pas la seule) qui tienne compte de votre entièreté, de votre unicité.


Une technique qui vous rende votre dimension de l’Être et ne fasse pas qu’améliorer votre faux-self en super héros de la confiance en soi.


Je parle d’une technique qui vous permette d’atteindre la biologie au niveau cellulaire.


La technique Tipi rejoint la science


Chaque fois que vous êtes confronté à une émotion non gérable que ce soit la peur, la tristesse, la colère, ou qu’elle s’exprime par un ressentiment, de la honte, de la culpabilité etc… vous êtes aux prises avec une forme de « court-circuit ».


Une image figée dans vos souvenirs vient de faire surface. N’imaginez pas que votre mémoire se situe uniquement dans votre cerveau.


Le siège de la mémoire se situe effectivement dans le cerveau limbique au niveau de l’amygdale cérébelleuse en partenariat avec hippocampe, mais ce n’est pas tout.


Les scientifiques ont stimulé certaines parties du cerveau afin d’avoir accès aux mémoires mais ils ont découvert qu’elles n’étaient pas que là.


L’idée leur est venue de se pencher sur la question du stockage des mémoires lorsqu’ils se sont aperçus que les personnes qui avaient reçu des transplantations d’organes se mettaient à avoir des pensées et des goûts similaires au donneur.


C’est un des thèmes de l’excellent film : « 21 Grammes » dont je vous mets la bande annonce si vous êtes passé à côté de ce chef d’œuvre. (pas en récréation le dimanche soir tout de même!)


 

 


Suivant cette piste, en 98, les scientifiques ont prélevé quelques cellules de la bouche d’un sujet et les ont mises dans un tube à essai. Ils ont ensuite relié ce dernier à un détecteur de mensonges.


Ils ont alors déplacé le sujet dans une autre aile du bâtiment en le reliant lui aussi à un polygraphe.


Le sujet a été mis devant un défilé de vidéos calmes ou violentes. Toutes ses réactions ont été enregistrées sur le polygraphe.


Force a été de constater que les cellules isolées avaient enregistré les mêmes variations sur le polygraphe que le sujet.


Ils ont voulu séparer le sujet de ses cellules par une centaine de kilomètres. Au bout de cinq jours de séparation, les cellules de la bouche continuaient à réagir de façon similaire à leur propriétaire, au même instant et selon les mêmes stimulations.


C’est ainsi que la notion de mémoires cellulaires a fait son chemin.


Aujourd’hui, lorsque vous êtes face à une impossibilité, une inhibition ou un débordement émotionnel, il y a de fortes chances pour que la mémoire qui se met en action et vous fait réagir soit cellulaire.


C’est la raison pour laquelle, gérer le stress ne suffit pas, déprogrammer le cerveau non plus, il faut atteindre les cellules et les libérer.


Ainsi, lorsque vous n’êtes pas obligé de donner le change, souvenez-vous de Nasrudine et ne restez pas sur une simple compréhension analytique de votre problème.


Faites mieux que reprendre le contrôle, prendre sur vous pour développer du courage et des bonnes habitudes.


Le laxisme et le manque de confiance en vous n’ont rien à voir avec vos peurs et vos émotions.


La mauvaise nouvelle c’est que le problème est plus profond que vous ne le croyez.


La bonne, c’est que cela n’a rien à voir avec votre comportement mais plutôt avec vos cellules et que vous y pouvez quelque chose.


La technique Tipi, une auto-libération?


Il est une peur dont nous avons peu parlé et qui pourtant fait des ravages dans la vie des humains : la peur du jugement.


Elle est souvent associée à la peur de mal faire ou de ne pas y arriver, de se sentir petit, impuissant, incompétent ou minable.


J’imagine que cela ne vous concerne pas, mais au cas où, sachez que la technique Tipi traite aussi cela et régulièrement en une seule séance.


Selon la technique Tipi, les mémoires cellulaires peuvent remonter à votre vie intra-utérine, c’est la raison pour laquelle, vous ne pouvez pas toujours venir à bout de vos peurs par la simple volonté.


Redonnez à votre corps son pouvoir de s’auto-libérer en vous laissant guider ou en apprenant la technique Tipi par vous-mêmes.


Psychologie magazine lui a dédié un article entier assez bien fait. Si vous êtes passionné par les techniques avant-gardistes, je vous encourage à y jeter un œil.


AutoTipi, l’article.

Si vous désirez lire un article de Maxime du blog qualité-relationnelle.com sur un exemple de séance Tipi, cliquez ici

Quelques nouvelles du Booster-Gala


Si vous ne le savez pas encore, un évènement exceptionnel auquel vous pouvez participer se prépare dans la blogosphère.


Depuis bien sur il est sorti et vous pouvez me visionner en live pendant le Booster-Gala.


Comment je me prépare? A votre avis, avec la technique Tipi, croyez-vous que le trac va me paralyser? 


Je ne suis pas la seule à vous préparer des réjouissances pour ces 6 émissions: 17 autres blogueurs vont se joindre à moi dans cette enthousiasmante aventure.

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Cliquez sur l’image pour voir ma présentation au booster gala.

Ce sont tous des spécialistes dans leur domaine, je vous promets une joyeuse profusion de nouveautés.


Et ce n’est pas tout: 6 experts-mystères seront aussi au rendez-vous. De belles personnalités qui vont vous étonner et booster le programme.


Pour ma part, je vous prépare aussi une surprise pendant les pauses du tournage. J’espère vous retrouver derrière votre écran, à moins que vous n’habitiez proche de Paris?

Autres articles traitant de la technique TIPI:

Déprogrammer une phobie en une séance c’est possible avec la Méthode Tipi

Comment j’ai passé le col avec la technique Tipi

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir pour sortir de la peur et l’angoisse

Boule au ventre, gorge sèche et mains moites ? Autotipi et technique TIPI s’en occupent !


Et vous, que faites-vous de vos peurs, en avez-vous parfois d’ailleurs? Laissez un commentaire!

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Fév 05

Nettoyage énergétique: avez-vous besoin d’un petit ménage de printemps?

Nettoyage énergétique


Vous faites la toilette quotidienne de votre corps physique mais pensez-vous à faire également un nettoyage énergétique ?


Vous faites en sorte d’avoir un système immunitaire fort pour repousser les parasites mais savez-vous vous débarrasser des parasites énergétiques ?


Par la pratique de la méditation, du sport, de la marche en extérieur, la musique inspirante et les relations épanouissantes, vous permettez à l’énergie de circuler librement en vous.


Cet article participe au festival « à la croisée des blogs » organisé ce mois-ci par Sébastien du blog « vers une vie sereine ». Je réponds dans cet article à la question: « Comment vivre plus sereinement au quotidien ?


En règle générale, votre corps physique et votre structure énergétique trient, gardent ou éliminent l’énergie des lieux et des personnes que vous croisez dans la journée.


Cette circulation énergétique interne vous permet de garder votre intégrité et de vous recentrer malgré les influences extérieures.


Que faites-vous lorsque les énergies stagnent et restent accrochées aux évènements extérieurs à l’intérieur de vous ?


Réponse immédiate, (maintenant que vous avez lu mes articles), vérifiez que vous avez réellement pris conscience des émotions qui ont émergé pendant la journée.


Si le malaise persiste, vous avez peut-être besoin d’un nettoyage énergétique.

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A quoi reconnaissez-vous que vous avez besoin d’un nettoyage énergétique ?


  • Lorsque vous vous sentez fatigué sans raison
  • Vous avez des sensations désagréables
  • Vous êtes irrité ou triste sans raison
  • Vous vivez un inconfort ou un malaise
  • Vous ne tenez pas en place


Tout comme sur terre, la poussière se dépose sur la matière, il en est de même au niveau de notre énergie. Elle peut littéralement se mettre en veilleuse ou se « ternir », c’est à dire vibrer moins fort.


Le résultat immédiat pour vous c’est le malaise. Vous avez besoin de nettoyer votre énergie comme vous nettoyez votre maison.


Les raisons de la dégradation de votre énergie sont multiples :


  • C’est peut-être un état émotionnel que vous n’avez pas identifié
  • Un choc
  • Les ondes électromagnétiques de la maison ou du lieu de travail
  • Certains matériaux utilisés dans les bâtiments
  • Une maladie avérée ou en préparation
  • Le mélange d’énergie des humains dans les transports en commun
  • Des objets ou des meubles qui ont beaucoup vécu et gardent les mémoires de leurs anciens propriétaires
  • Des bijoux chargés dont vous avez hérité, une bague ou un symbole que vous portez
  • Une rumination de pensées lourdes et négatives que vous entretenez sans vous en apercevoir.
  • Un lieu dont les vibrations sont basses comme dans les grandes surfaces et cela affecte votre énergie, votre bien-être et votre humeur.


Une chose est certaine, adieu la sérénité, vous sentez cette énergie basse dans votre corps. Vous devenez lourd et sans entrain.


Toutes ces pollutions énergétiques liées à l’environnement, aux humains ou à votre monde intérieur influencent votre psychisme et votre corps.


Vous croyez peut-être qu’il faut être ultra sensible pour être capable de capter ces énergie? Que les autres sentent mais pas vous parce que nous n’avez pas fait assez de travail sur vous?


Laissez-moi vous démontrer le contraire…


  • Avez-vous déjà ressenti l’urgence de quitter certains lieux ?
  • Vous êtes-vous intéressé à l’énergie qui se dégage des caisses au supermarché ?
  • Vous êtes-vous déjà senti à plat en sortant de votre Hyper Machin ?
  • Avez-vous déjà laissé en plan votre caddie parce que le plombage était insupportable ?
  • Vous êtes-vous senti mal au marché aux puces alors que vous étiez enthousiasmé à l’idée de chiner ?
  • Avez-vous déjà ressenti un trouble désagréable dans les pompes à essence ou devant les usines ?
  • Avez-vous senti dans un magasin que l’énergie ambiante ne vous invitait pas à acheter quoi que ce soit ?
  • Avez-vous déjà écourté une soirée avec quelqu’un parce que vous vous sentiez mal en sa présence ?


Si vous avez répondu OUI à au moins une des questions, alors je vous rassure, vous savez sentir !


Vous pouvez, dans un premier temps, nettoyer physiquement votre environnement. Mais il faudra aussi briquer votre espace intérieur par un nettoyage énergétique.


Il existe de nombreuses techniques comme la thérapie (psychique ou manuelle) ou tout autre forme de travail sur soi afin de vous libérer des émotions négatives et des pensées limitatives.


Ce nettoyage énergétique vous permettra de restaurer votre taux vibratoire et chasser les énergies néfastes qui s’accumulent au fil des jours.


Cette chute vibratoire est visible et quantifiable au niveau de votre aura, ce halo de lumière qui rayonne autour de chaque être vivant.


La qualité de votre champ énergétique et la couleur de votre aura sont perçues par les personnes sensibles mais on peut aussi les fixer sur une image par effet Kirlian .

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1, le champ énergétique d’un humain

2, champ énergétique de la main 

3, Photographie des couleurs de l’aura

4, Champ énergétique d’une feuille. Notez la trace énergétique encore visible du morceau coupé de la feuille

5, Champ énergétique d’une pomme


Je vous propose maintenant un petit nettoyage énergétique et pratique en 6 leçons: testez les techniques qui vous parlent et choisissez une pratique facile à avoir sous la main quand vous en avez besoin.


1°) Nettoyage énergétique du plexus solaire :


C’est l’endroit précis où nous pouvons recharger notre corps comme on rechargerait une batterie. Nous ne fonctionnons pas au nucléaire (division de l’atome) mais au solaire(unité).


C’est une des raisons pour lesquelles nous avons un soleil sur terre, une inépuisable batterie. C’est notre source d’énergie première.


Posez la main droite sur votre plexus solaire et la main gauche, paume retournée dans votre dos au niveau du plexus aussi. (comme sur la photo)


A l’inspir, visualisez que vous vous remplissez de l’énergie des rayons du soleil par la main gauche. Faites circuler l’énergie dans votre corps jusqu’à ce qu’elle atteigne la main droite.

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Envoyez alors l’énergie du soleil dans votre plexus solaire.

 

Ne vous demandez pas si ça fonctionne vraiment ou si vous créez vous-même la sensation. L’important, c’est de sentir un effet. Si vous ne sentez rien, essayez plus tard ou passez à un autre exercice.

 

2°) Nettoyage énergétique et massage tibétain avec des bols chantants


Qu’est ce qu’un bol tibétain?


C’est un bol formé d’un alliage de plusieurs métaux. Il y en a 7 dont l’or, le cuivre, l’argent, le bronze, l’étain, le fer et le plomb. Ces métaux sont associés aux planètes et aux centres énergétiques du corps humain, les chakras.


Si vous tournez un bâton en bois ou en feutre à l’intérieur ou l’extérieur du bol, il se met à émettre des vibrations sous forme de sons harmonieux. Cela fonctionne aussi si vous avez mis de l’eau à l’intérieur du bol.


Lorsque vous voulez modifier l’énergie d’un lieu ou de l’un de vos centres énergétiques en difficulté, faites vibrer le bol et laissez le son faire son nettoyage.

Je vous propose une petite vidéo qui vous montre comment on peut utiliser ces bols sur le corps humain.

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3°)Nettoyage énergétique et respiration du hara :


Votre corps étant votre meilleur outil terrestre, c’est encore à lui que vous allez faire appel pour cette respiration.


Lorsque vous avez un peu de temps ou que vous êtes en train de patienter, déposez votre attention au niveau du hara, deux doigts au-dessous du nombril.


Le hara est le centre d’équilibre du corps. Vous le connaissez si vous pratiquez des arts martiaux. C’est aussi le centre de la vie.


Lorsque vous vous sentez coupé de l’énergie de vie, venez vous ressourcer à cet endroit. C’est votre observation attentive qui mettra ce centre en mouvement.

 

Positionnez-vous dans ce centre, particulièrement quand vous êtes debout. Cela vous aidera à vous enraciner, à trouver le silence et la force dans une base solide.


Lorsque vous inspirez, faites descendre votre souffle jusqu’à ce centre en gonflant le ventre.

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4°)Nettoyage énergétique et Jin Ji Du Li


Tout d’abord, je vous propose un petit test pour connaître l’état de vos organes internes et de votre énergie :
Mettez-vous debout et fermez les yeux.


Soulevez une jambe en gardant les yeux fermés. Tenez-vous sur un pied. Pas besoin de la lever très haut. Allez-y, levez-vous et testez, je vous attends !


Vous allez vous apercevoir qu’il est difficile de tenir plus de 10 secondes sans trembler ou vaciller si vos organes internes ne sont pas synchronisés.


Six méridiens passent par vos jambes. Avec la pratique du Jin Ji Du Li, vous remettez en phase les organes avec les méridiens correspondants, et cela en une minute par jour.


Vous pourrez ainsi améliorer votre clarté d’esprit, votre mémoire et votre sommeil. Cette technique canalise l’énergie du corps (le Chi ou Qi) vers les pieds.

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5°) Nettoyage énergétique avec les hématites aimantées

 


Les hématites ne sont pas aimantées naturellement. Pourtant, cette double aimantation a de nombreux avantages.

 

On l’appelle magnétothérapie la thérapie par les aimants. Les faces des aimants sont dotés de deux pôles nord et sud qui s’attirent ou se repoussent.


C’est l’utilisation des champs magnétiques qui peut soulager les douleurs ostéo-articulaires. Vous pouvez les appliquer directement sur la partie à traiter.

 

Afin de  soulager vos maux de tête et trouver un sommeil plus réparateur, vous pouvez les mettre sous votre oreiller à quelques centimètres de distance.

 

Pour trouver un espace de détente et maintenir votre énergie, prenez un hématite dans chaque main.

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Cette dernière technique est particulièrement efficace lorsque vous séjournez plus de quelques minutes dans un supermarché ou dans les lieux publics fermés comme les aéroports.

 

6°)Nettoyage énergétique avec le chant des voyelles


C’est une petite surprise. Cette femme, Hélène Caya pratique un chant particulier. Écoutez les vingt premières secondes et dites-moi ce que vous avez senti. Une véritable tornade énergétique!

 

Et vous, comment nettoyez-vous votre énergie ? Envie de réagir par rapport à ces techniques ? Laissez un commentaire !


 

 



 

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Jan 04

Psychologie des couleurs : vivre en Thaïlande et sortir des conditionnements

Conjuguer vivre en Thaïlande et psychologie des couleurs


J’arrive de ce pays enchanteur qui a modifié ma façon d’aborder le monde. Nous verrons à la fin de cet article à quelle couleur cela correspond pour moi en psychologie des couleurs.


Nous organisons régulièrement des voyages où le tourisme et l’art de vivre se conjuguent avec travail sur soi et changement de vision.


Parallèlement au périple extérieur se déroule un voyage plus intime en fonction de là où vous en êtes arrivés du travail sur soi.


Tout ce qui vous arrive durant le séjour, ce que vous ressentez ou vous fait réagir est traité en petites sessions matinales afin d’harmoniser le groupe.


Cela permet à chacun de dérouler son monde intérieur en toute sécurité et sans crainte du jugement.


Cet article est écrit dans la cadre de la Croisée des Blogs organisée par Philippe et portant sur le thème « changer de regard pour se transformer » .


Changer de regard, c’est exactement ce que nous proposons lorsque nous organisons un voyage.




Les voyages pour changer sa vision


Les voyages dans le désert et au Népal sont des itinérances plutôt axées sur la marche et le souffle. La concentration sur la marche et le recentrage par le souffle permet de relativiser le stress habituel et d’ouvrir d’autres horizons.


Un des objectifs reste le dépassement de soi. Pour la Thaïlande comme pour Bali, l’objectif premier est la détente.


Nous aimons les pays bouddhistes pour l’atmosphère de calme qui y règne généralement. Comme le programme de la journée est plutôt ludique et les conditions de vie agréables, le mental s’apaise.


Il exerce moins de contrôle et de répression. Résultat : les schémas répétitifs et non conscients remontent à la surface.


Vous l’avez sans doute remarqué si vous êtes déjà partis plusieurs semaines avec des amis en vacances, la cohabitation enrichit mais révèle aussi des schémas non résolus du passé.


Pourquoi vivre en Thaïlande la fin de l’année?


Sans doute déjà parce que les Thaïlandais ne s’embêtent pas avec la fin du calendrier maya car ils sont déjà en 2055!


Il était pourtant bien question cette année d’en finir non pas avec le monde mais avec une certaine vision limitée de la vie.





Une de mes sœurs m’a posé la question avant que je parte : mais pourquoi avoir choisi de partir pour vivre le 21/12/12 si loin ?


J’ai trouvé la question pertinente et la réponse a fusé instantanément: pour les saveurs et le ravissement des sens!

 

En Thaïlande, tout est mis en valeur et cela dès l’aéroport où s’alignent les orchidées en signe de bienvenue.


Au niveau décoration, Il n’y a pas de différence faite entre les toilettes et le restaurant. L’harmonie et l’esthétisme règnent. La quête du raffinement se retrouve partout et la beauté peut éclore à chaque pas.





Éclore, naître, s’ouvrir, s’épanouir. Voilà les verbes qui correspondent à ce qui se passe quand on décide de vivre en Thaïlande quelques semaines.


En général, on parle d’éclosion quand un animal sort de son œuf ou lorsqu’une fleur ou une graine s’ouvre. C’est alors l’émergence de la vie et c’est cela qui nourrit le cœur.


Pour les humains on parle de délivrance lors de la naissance: non pas être délivrés d’un fardeau mais délivrer la vie au monde.


Il n’y a pas de temps mort en Thaïlande, il n’y a donc pas cette attente de la gestation, cette lente préparation. Dans ce coin du globe, il y a toujours quelque chose en train d’éclore selon le mois de l’année.


Quand nous y étions c’étaient les mangues et d’autres fruits inconnus, mélange subtil de lychee et de mandarine.


Il y a toujours de la nouveauté à découvrir, de la vie en mouvement.




Cette éclosion de la quintessence de la vie est accessible à tous par le biais des sens. Vous connaissez sans doute:


  • L’odeur entêtante des fleurs tropicales

  • La fragrance du cacao qui se dégage de la calebasse,

  • Le parfum de l’épice qui se révèle par le feu de la poêle.

  • Le sens qui peut éclore d’une phrase au cœur d’un livre inspiré.

  • Le festival de couleurs qui jaillissent des costumes de l’Asie


Cependant, dans votre vie quotidienne, toutes vos actions ne comportent pas nécessairement cet ingrédient, ce petit plus qui émerveille et nourrit.


  • Le métier que vous pratiquez ne révèle peut-être pas cette éclosion de la vie en action.
  • Les fruits que vous mangez ne laissent pas toujours cette sensation de satisfaction.
  • Les plats que vous préparez ne génèrent pas toujours cette fête des sens.



C’est un peu comme si cette vie en 3 Dimensions avait un aspect fade et morne en apparence mais qu’à tout moment on pouvait faire sortir un génie de la lampe.


C’est à vous de le cultiver, de le chercher, de le développer et de le créer. C’est aussi à vous de faire émerger ce petit plus invisible à l’œil nu, cette petite extase instantanée qui peut ou ne pas naître de l’instant.


Voilà l’ingrédient essentiel que je trouve partout en Thaïlande et qui m’incite à le rechercher aussi en moi.




Changer mon regard pour changer ma réalité


L’alternance des saisons au propre comme au figuré ne se vit pas de la même façon en Thaïlande.


Dans ma vision européenne, l’hiver est long, parfois rude et il faut attendre. Tout meurt pour finalement renaître.


De par mon histoire et des deuils précoces (voir mon article précédent), mon mental n’avait retenu que mort et avait zappé renaissance.


Je suis très consciente que cette saison permet la lente transformation mais cela n’aidait pas mon mental qui passait son temps à chercher des signes de perte et de fin tout en ayant peur que tout s’arrête.


Jusque là mon regard était orienté à conserver, ne pas tout perdre, stocker, maintenir, faire en sorte que les choses fonctionnent et ne périclitent pas.


C’est avec l’EFT que j’ai dernièrement revisité la toute petite enfance où j’ai effectivement eu l’impression de tout perdre. Ce type de croyances était dans mon ordinateur mental profondément enfoui et inconscient.


Malgré la conscience de mon schéma, je ne pouvais que subir le fruit de mes croyances sans savoir comment y remédier.


La Thaïlande conjuguée à ce travail intérieur m’a permis de me concentrer sur la vie qui éclot partout et à chaque instant.



Et la psychologie des couleurs dans tout ça?


En déroulant mon fil intérieur et en m’aidant des synchronicités du voyage, J’ai compris que j’expérimentais la couleur fuchsia. (La psychologie des couleurs détermine une problématique rattachée à chaque couleur.)


Pour ceux qui ne me connaissent pas, la couleur est ma spécialité. Les couleurs sont pour moi comme un livre ouvert.


Elles composent ensemble des mots, des phrases et parfois tout un chapitre qu’il suffit de savoir décoder. Chaque couleur a un aspect « ombre » et un aspect lumineux, c’est là tout l’intérêt de la psychologie des couleurs.


Nous ne sommes pas dans un système manichéen avec le bon et le mauvais. Au royaume des couleurs tout est positif et négatif à la fois, cela dépend de l’état dans lequel on est et des bonne sou mauvaises raisons qui nous poussent à agir.


Dans l’aspect ombre du fuchsia, vous préférez rester dans votre coquille plutôt que de vous autoriser à Être. Il y a d’ailleurs une certaine honte à ne pas être comme tout le monde.


Paradoxalement, dans cette couleur, il y a un désir d’attirer l’attention, de se faire remarquer et de vouloir se mettre en valeur en oscillant entre complexe d’infériorité et complexe de supériorité.


Dans cette couleur, vous pouvez vous sentir coupé du monde et de la vie en croyant que le bonheur c’est d’avoir une place.



Vous pouvez aussi croire qu’il faut changer des choses en vous pour être accepté et devenir parfait. la psychologie des couleurs détermine plusieurs définitions que vous aurez à interpréter en fonction du contexte.


Le fuchsia est une couleur qui met un peu de jeu dans les rouages de votre faux-self et, à certains endroits, le vernis « craque ».


Psychologie des couleurs, les aspects positifs du fuchsia


Dans sa version lumineuse, le fuchsia permet d’arrêter de quêter l’absolu et la perfection pour enfin vous accepter tel que vous êtes.


Il devient possible de transgresser enfin les interdits de l’enfance, particulièrement celui de se sentir libre d’être soi.

 

Vous pouvez arrêter de vous plaindre de l’étroitesse de votre coquille et vous interroger plutôt sur la façon de l’ouvrir, de laisser s’échapper le « génie ».


Vous arrêtez aussi de juger votre coquille et celle des autres puisque l’objectif est de naître.


Vous cessez aussi d’en améliorer l’intérieur ou de vous faire remarquer puisque l’essentiel devient la mise en valeur de votre Être éclos.


En résumé, vous sortez enfin des limitations liées à vos croyances enfouies. Il y a plusieurs tonalités qui traitent des croyances en psychologie des couleurs. Le fuchsia aide à s’en dés-identifier.


Psychologie des couleurs : le fuchsia ou le dépassement des limites


Dans cet esprit de dépassement des conditionnements, nous avons alors décidé de retourner voir les tigres à Chiang Mai.



Rentrer sur le territoire du tigre et s’enfermer dans sa cage est peut être un vieux reste fantasmatique des cirques, mais ce qui est certain c’est que le mental n’aime pas.


Il réagit à un conditionnement depuis l’enfance, voire la nuit des temps et n’aime pas du tout l’idée d’aller servir de petit déjeuner à un tigre.


Vous êtes bien obligé de reprendre le pouvoir sur lui malgré la peur et de voir qui décide à l’intérieur de vous.


L’expérience est fascinante. Je précise que je n’aime pas trop les zoos étriqués qui ne respectent pas la nature sauvage des animaux.


A Chiang Mai, les tigres ne sont ni drogués ni enchaînés et jouissent des bons traitements d’une équipe attentionnée.


Il y a cependant quelques règles d’usage à respecter comme ne pas confronter un tigre de face ou lui caresser la tête.


Cette année, j’ai brisé plusieurs autres conditionnements en acceptant qu’un singe me monte sur la tête et en jouant avec un serpent.




En Thaïlande, lâcher la peur de reproduire des expériences douloureuses liées à la perte et faire confiance m’ont permis de vérifier que la vie ne prenait pas tout mais répandait ses bienfaits.


Cela a eu quelques effets notoires sur ma vie. M’attendant à de l’abondance plutôt qu’à du manque et de la perte, j’ai été servie :


Nous avons été « upgradés » dans deux hôtels différents pour des chambres plus spacieuses et moins chères.


J’ai gagné un lot à la tombola moi qui ne gagnais jamais et nous avons aussi été « upgradés » pour des places de théâtre .


Je vous passe sur toutes les petites créations positives qui m’ont fait un clin d’œil pendant tout mon séjour.


Sachant que Thaï veut dire « libre » et Thaïlande « pays des hommes libres », nous étions au bon endroit pour travailler cette couleur fuchsia et l’éclosion de façon plus générale.


Connaître la psychologie des couleurs aide à décoder les évènements de la vie et les situations afin de faire du sens avec ce qui vous arrive.


Changer mon regard sur mon métier


En regardant mon métier avec mes nouveaux « yeux », j’ai compris que ce qui me nourrit, c’est de voir « éclore » mes clients.


Les voir casser leur coquille et émerger dans un aspect plus vivant et plus aimant grâce au travail intérieur. Mon métier, c’est aussi redonner la vie de façon plus psychique que celle de fabriquer des enfants.


Mon travail consiste à mettre en valeur la perfection de la vie et pointer l’adéquation totale entre la réalité intérieure et la réalité extérieure de chacun.


C’est un des aspects du décodage biologique des maladies (voir mon précédent article). je m’émerveille devant la parfaite synchronisation de la réalité vécue et de la réponse du corps.


C’est aussi ce que j’aime dans la méthode Ho’oponopono : nettoyer les mémoires pour faire éclore la vie. Faire jaillir le vivant de l’ombre en une fraction de seconde (selon la taille de la mémoire!)


C’est un peu ce que je cherche au travers de chaque article, faire émerger une vérité accessible à tous et qui va dans le sens de la croissance.


La thérapie n’échappe pas à cela, il y est question d’aérer le système de défense pour faire émerger les autres dimensions d’un individu.


Je me suis demandé si finalement l’Éveil n’était pas une éclosion naturelle intérieure ou l’on casse la coquille des conditionnements pour faire émerger la vie, la vraie afin de la vivre en continu.


Plutôt que de parler d’ascension, le terme d’éclosion correspond mieux à ce qui s’est présenté pendant cette fin d’année 2012 et ce début 2013. Je vous souhaite à tous une joyeuse éclosion.


Portez-vous parfois la couleur fuchsia? Avez-vous expérimenté dans votre vie le dépassement des conditionnements? laissez un commentaire!

 

 


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Déc 26

Une histoire de guérison ou comment réussir sa vie malgré l’épreuve

Comment réussir sa vie malgré la maladie?


Le mois dernier j’ai organisé une Croisée des Blogs sur le thème « histoires de guérisons » où il était question du dépassement de soi et de comment réussir sa vie.


J’ai reçu pour mon événement inter-blogueurs, l’article de Laurence.


J’en publie ici l’essentiel et je vous retrouve à la fin de son récit afin de regarder les symptômes qu’elle décrit sous l’angle du décodage biologique.


Je laisse la parole à Laurence: j’aime les histoires avec une » happy end » où malgré les épreuves, il est possible de répondre à la question: comment réussir sa vie.


« Pour faire court, je dirais que mes problèmes de santé ont véritablement démarré alors que j’étais enceinte de sept mois de mon premier enfant. 


En effet, pile deux mois avant la naissance de celui-ci, lors d’un anniversaire dans la famille, une énorme dispute s’est déclarée entre le compagnon de ma mère et moi-même. 


Le compagnon de ma mère ayant une grosse tendance à forcer sur l’alcool fichait systématiquement chaque fête de famille en l’air depuis des années et, ce jour là, j’ai riposté ! 


Ce fut le début d’une bonne dépression post-natale arrivée plus vite que prévu.

Aussi, très rapidement après l’accouchement, constatant que j’avais des pensées qui me donnaient envie d’en finir avec la vie et parce je voulais donner le meilleur de moi-même à mon enfant, j’ai décidé d’aller voir un médecin en lui demandant l’adresse d’un psychothérapeute.


En fait, j’ai toujours trouvé qu’une douleur/blessure psychique est bien plus difficile à guérir qu’une douleur blessure physique.


Lorsqu’on a une blessure physique, dès qu’elle est refermée, il ne reste que la cicatrice.  C’est facile.  Mais sur le plan psychique, ça ne marche pas comme ça.


J’ai alors entamé une psychothérapie qui allait durer un an, à raison de deux fois par semaine les six premiers mois et puis une fois par semaine pendant les six mois suivants. 


Au début, je sortais de chez le psy en pleurs et puis, petit à petit, des déclics se sont produits. J’ai compris, entre autres, que je n’étais pas responsable des malheurs de ma mère.


Elle vivait avec quelqu’un avec qui elle était malheureuse, s’en plaignait auprès de moi, mais ne le quittait pas… chose que je n’arrivais pas à comprendre ni à accepter. 


Un an après la fin de la psychothérapie, j’ai été enceinte de mon second enfant.  Et là, tout allait bien, jusqu’au cinquième mois de grossesse où j’ai attrapé une bronchite. 


Le hic, c’est que vu que j’étais enceinte, on ne pouvait pas me donner d’antibiotiques.  J’ai donc traîné cette bronchite pendant plusieurs semaines sans pouvoir véritablement me soigner. 


Ensuite, j’ai commencé à attraper des sinusites à répétition.  Mon second enfant est né et les sinusites sont devenues chroniques.


Lorsque que mon second fils avait deux ans, j’ai fait une pneumonie et puis à peine remise de ma pneumonie, environ un mois plus tard, j’ai fait une méningite virale.


Suite à cela, j’ai enchainé avec une lymphangite, et puis j’ai eu des maladies respiratoires chroniques avec seulement une semaine de répit entre chaque nouvelle infection. 


Cela a duré pendant plusieurs années avant que je finisse par trouver, enfin, un médecin compétent, capable d’une écoute attentive et de prendre les mesures nécessaires pour trouver d’où venait le problème.


Après s’être rendu compte que mon immunité était complètement à plat et il a commencé par me faire des injections de gammaglobulines. 


J’ai continué comme ça cahin-caha, jusqu’au moment où j’ai commencé à avoir de très grosses contractures musculaires et la nuque raide (au point de devoir porter une minerve).


Vinrent ensuite des acouphènes, des maux de tête invalidants, des vertiges, des démangeaisons sur les cuisses, et des moments où je n’arrivais même plus à réfléchir ni même me concentrer pour lire ou regarder la télé. 


La lumière et le bruit devinrent des agressions et mon état s’est sérieusement aggravé.


Mon médecin traitant m’a alors envoyé en revalidation pendant trois semaines.  Là, j’ai appris que, de nature hyperactive, j’avais toujours forcé et qu’il fallait que j’apprenne à reconnaître et accepter mes limites. 


Les spécialistes m’ont appris à détecter les signes avant-coureur de mon état de fatigue en m’apprenant à les écouter et à me reposer lorsqu’ils se faisaient jour pour ne plus arriver à l’épuisement total.


Dans la foulée, on s’est rendu compte que je souffrais du syndrome de fatigue chronique (maladie neuro-immune avec une activité anormale des cellule NK « natural killers »).


J’étais aussi atteinte de fibromyalgie secondaire (atteinte douloureuse des tissus mous : muscles, tendons, etc.).  Cette maladie ne se guérit pas totalement.


Un spécialiste a prouvé le diagnostic via une prise de sang et j’ai commencé à me poser beaucoup de questions sur les raisons pour lesquelles ça m’était tombé dessus. 


J’avais 33 ans et je trouvais cela très injuste.


J’ai eu alors, intuitivement, cette drôle d’impression que c’était comme si mes douleurs psychiques, en disparaissant, s’étaient transformées en douleurs physiques.


C’était comme si elles s’étaient glissées de mon esprit dans mon corps en pensant à « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » comme le disait Anaxagore de Clazomène.


Un beau jour, alors que je racontais à un ami, la manière dont j’avais été questionnée par le médecin conseil par des questions très perverses, il m’a dit : « Mais pourquoi n’écrirais-tu pas ton histoire ? ».


J’ai trouvé cela une excellente idée et je me suis mise à l’écrire.  Ça m’a fait un bien fou car j’ai eu cette drôle d’impression que ça me faisait le même effet que lorsqu’on vide le contenu de son ordinateur pour l’archiver sur une disquette. 


Je me suis rendu compte que j’avais peur d’oublier mon passé et mes douleurs passées, parce que j’avais peur qu’en les « oubliant », je risquais de reproduire certaines erreurs de mes parents.



Il n’était absolument pas question que je fasse cela à mes enfants. Maintenant que j’avais tout mis par écrit, je pouvais enfin « oublier ».


Parallèlement à cela, j’ai aussi eu une antibiothérapie de deux ans, et j’ai été mise en invalidité par mon employeur. 


Mon rythme de vie a donc complètement changé; au début, je faisais un peu de ménage, puis je prenais une demi-heure de repos, puis je faisais les courses, puis repos, etc. 


En fait, ne travaillant plus, je voulais me sentir utile à la société et je voulais aussi que mon mari et mes enfants n’aient pas à rougir de moi. 


En me dirigeant vers le côté artistique de ma personnalité, je me disais qu’à défaut de faire de la politique (milieu dans lequel j’ai travaillé et qui m’a aussi dégoûtée), l’art était un bon moyen de faire ouvrir les yeux de son prochain. 


Par la beauté, on peut dénoncer des choses et faire réfléchir.  Et en plus, dans notre monde contemporain si oppressant, les gens ont besoin de Beauté.


Je sais en tous les cas que je ne serais pas celle que je suis aujourd’hui si je n’étais pas passée par tous ces problèmes de santé et de souffrances… même si, plus d’une fois, il m’est arrivé de penser que c’était beaucoup pour une seule personne » .



Par la suite, Laurence s’est mise au violon, à des cours d’histoire de l’art. Elle a aussi exposé ses œuvres en céramique.



Elle s’est aussi rendue utile en écrivant gratuitement des lettres juridiques pour ceux qui ne savent pas se défendre.


Grâce à l’art, l’écriture, la lecture et la musique, Laurence a commencé à changer de rythme et à aller mieux.


L’histoire de Laurence vue par le décodage biologique


Si je retrace l’historique de Laurence, je m’aperçois que tous ses symptômes ont commencé pendant la vie intra-utérine de ses enfants et au moment où elle décide de s’attaquer à un monument: comment réussir sa vie en ne reproduisant pas le schéma familial.


J’ai déjà l’information que c’est sans doute là que s’enracinent ses difficultés. En devenant mère, c’est son rapport à sa propre mère que son inconscient lui révèle.


Qu’est-ce que j’apprends du comportement de sa mère? Qu’elle laisse faire un compagnon alcoolique (sans doute violent sous alcool) qui gâche les fêtes de famille. Je suppose qu’il ne gâche pas que les fêtes mais le quotidien aussi.



Qu’elle se plaint à sa fille en l’utilisant comme confidente (abus d’un enfant qui ne peut pas répondre à la demande d’un adulte).


J’en déduis tout de suite qu’il n’y a aucune protection dans cette famille. L’enfant qu’elle était a du faire face toute seule aux situations violentes et être responsable de sa propre sécurité.


La violence est symbolisée par la lumière et le bruit qui deviennent des agressions.


La lumière et le bruit ne sont des agressions que pour un bébé qui dort et qu’on réveille ou un enfant de qui on ne respecte pas les besoins et les rythmes.


Si on se réfère aux symptômes récurrents de Laurence, il est question d’une grosse fatigue, d’un épuisement total, immunité à plat, syndrome de fatigue chronique, suspicion de mononucléose.


Ces symptômes corroborent le non respect des rythmes et du sommeil de l’enfant qu’elle était. On retrouve chez Laurence adulte un aspect hyperactif qui consume son énergie sans qu’elle pense à reposer son corps.


Je peux aussi en conclure que son organisme (qui choisit la réponse la plus appropriée pour sa survie) lui ordonne de ne pas avoir d’énergie afin de lui faire modifier son rythme et ralentir son organisme.


Ainsi, ne pas avoir d’énergie c’est ne pas riposter, et donc ne pas avoir la capacité de se défendre. Comprenez bien: de son point de vue, sa fatigue est un handicap. Du point de vue de son corps c’est une survie.


En quoi est-ce une survie de ne pas pouvoir se défendre ? Faire le mort, est une stratégie du cerveau reptilien qui, en cas d’agression, permet d’avoir la vie sauve.



Revenons aux symptômes de Laurence : Malgré ses stratégies de survie à ne pas prendre de risque, avant la naissance de son premier enfant, elle en a pris un qui allait à l’encontre de ses mémoires cellulaires : elle a riposté.


Du point de vue cellulaire, elle s’est exposée en se confrontant à un adulte considéré (par Laurence petite ) comme dangereux.


Un conflit intérieur a alors éclaté en elle qui s’est soldé par une dépression. A la lumière de ce que nous avons vu dans le précédent article, la dépression pourrait bien être le symptôme d’un début de guérison.


En effet, c’est à partir de là qu’elle a commencé à chercher des solutions pour guérir l’enfant blessée qu’elle était.


Après les deux ans de son second fils, les ennuis physiques ont commencé faisant suite à une bronchite sans fin pendant sa deuxième grossesse.


Toutes les infections sont reliées à la colère, la rage (légitime d’enfant refoulé bien sur) et la frustration. Dans les bronchites, on retrouve:


  • Émotions refoulées de l’enfance où on a peur de dire
  • Situation étouffante où ses droits ne sont pas respectés




En décodage biologique, la pneumonie est symbole de :


  • Révolte face à la vie (colère de l’impuissance et la soumission)
  • Étouffement par les responsabilités (parents dépendants et infantiles)
  • Confusion dans les relations (mère et beau-père abusifs)
  • Tout prendre sur ses épaules (pas d’aide, ne peut compter que sur elle-même)
  • Difficulté à trouver une raison de vivre. ( hyperactivité au travail ou à la maison)


La lymphangite nous ramène à plusieurs conflits:


  • Tout ce qui touche à la lymphe nous laisse sans protection face aux virus et bactéries
  • Tout devient une agression.
  • Si je me défends, je meurs.


Pour ce qui est de la méningite, il y a:


  • Impossibilité de lutter contre les pressions extérieures.
  • Obligation de se préserver des coups (même s’ils ne sont pas physiques).
  • Révolte due à l’hyper-responsabilité
  • Incapacité à s’auto-protéger (conflit car il le faut pourtant et pas d’adultes dans son entourage)


Enfin la fibromyalgie parle de:


Déséquilibre du système nerveux faisant suite à un choc émotif ou accident. Pour lutter contre la douleur psychique, les personnes qui en sont atteintes deviennent perfectionnistes, hyper exigeantes et loin de leurs besoins profonds.


Elles sont en général plutôt gentilles et généreuses mais dans une immense dévalorisation (Laurence ne voulait pas que sa famille ait honte de son inactivité).


Pour en arriver à ce point de souffrance, il faut souvent avoir été en contact prolongé avec de grands manipulateurs qui utilisent la violence, souvent verbale.


Comme cette maladie ne présente aucun symptôme extérieur visible, la personne souffre sans pouvoir prouver sa souffrance comme c’est le cas des enfants abusés.


Laurence raconte à un moment sa rencontre avec un médecin du travail qui ne veut pas la croire et qui recrée chez elle l’environnement à tendance « perverse » de son enfance.


En règle générale, un amoncellement de maladies comme c’est son cas, trouve sa cause dans l’arbre généalogique. Les blessures non résolues de l’arbre cherchent à être guéries au travers d’un descendant.


Ces blessures non dénoncées de l’arbre peuvent être des tortures (époques de guerre) ou de séquestration… comme cela pouvait être le cas pour une femme enceinte qui ne doit pas déshonorer sa famille en étant fille-mère.


Cet indice est important car les problèmes de Laurence ont souvent commencé avec les grossesses.


Je ne peux rien prouver mais lorsqu’on vit des horreurs pareilles, la cause est souvent antérieure à notre propre naissance. Voir mon article sur les maladies d’enfants.


En dehors du décodage biologique, quelques indices laissés par le récit:


En analysant des mots pris ça et là dans le texte, je retiens :


« Dégoûtée du milieu dans lequel je travaillais » ce qui est une transposition du climat familial, par opposition au besoin de beauté absent dans la famille.


« Il faut dénoncer des choses » , cela parle encore du climat familial et de l’abus infantile. « Notre monde contemporain oppressant » reste une projection du milieu familial de l’enfance.


« Rougir de moi » montre une dévalorisation d’elle-même si elle n’est pas utile. La dévalorisation est un réflexe défensif qui permet de récupérer du pouvoir, je m’explique :


Pendant que je crois que je pourrais faire mieux, je ne me confronte pas à la réalité de mes parents qui n’assurent pas et me laissent dans l’impuissance totale du à mon statut d’enfant.


Je peux faire mieux à l’école à dix ans mais est-ce que je peux faire mieux à trois mois?


Comment réussir sa vie dans l’épreuve?


En conclusion, tout ce qui vous arrive adulte est la répétition de votre bain d’enfant afin que vous puissiez le ramener à la conscience et le libérer.


Parfois, vous êtes aussi amenés à vivre des mémoires trangénérationnelles pour les mêmes raisons.


Tant que vous vivez dans ce schéma et n’êtes pas conscients des mémoires à l’oeuvre, le stress alimente les maladies qui ne sont là que pour tirer la sonnette d’alarme.


Rien n’arrive par hasard. La grande fatigue liée aux symptômes empêchait Laurence de se révolter car il y avait un danger. La colère de l’impuissance continuait à faire rage dans son corps sous forme d’infection.


Laurence a choisi inconsciemment de faire tout ce travail en passant par le corps car dans sa croyance, « on guérit mieux d’une maladie que d’une blessure psychique ».


Or, on s’aperçoit que, au travers de toutes ses maladies (mal à dit), c’est toute la blessure psychique qui a défilé dans son corps.


Dans le cas de Laurence, le surplus de souffrances vécues trouve son origine dans des causes karmiques, c’est à dire au-delà de sa propre enfance ou dans un schéma familial sur plusieurs générations.


C’est souvent un des aspects de la fibromyalgie.


Si Laurence réussit à mettre du cœur sur cette terrible histoire et accepte par cela même d’avoir été celle qui réhabilite ses ancêtres, alors la branche de son arbre généalogique est guérie.



Ne pas rester bloquée dans l’injustice est un véritable tour de force et la preuve du travail intérieur accompli.


Un grand merci à Laurence qui a prêté un épisode de sa vie à l’analyse par le décodage biologique. la réponse à comment réussir sa vie est l’oeuvre de toute une vie.


Seuls le climat sain dans sa nouvelle famille, l’arrêt du travail alimentaire et la créativité lui ont permis d’être elle-même enfin et de commencer à guérir.


L’histoire de Laurence vous touche, vous fait réagir, vous interroge? Laissez un commentaire!

 

 

 

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Déc 19

Pourquoi décodage biologique et loi d’attraction marchent main dans la main?

Qu’est ce que le décodage biologique ?


Nous avons vu dans un article précédent que, à la lueur du décodage biologique, la maladie n’est jamais une cause mais un effet.


La cause est antérieure et nécessite souvent une véritable remise en question pour être découverte.


Vous avez le droit de vous poser la question à propos des enfants : en quoi sont ils responsables de leurs maux, et quelles causes pourraient bien être à l’origine de leurs troubles vu le peu d’expérience qu’ils ont?


Pour les maladies infantiles, il ne faut pas oublier que pendant les premiers mois de sa vie un bébé ne fait pas la différence entre son corps et celui de sa mère.


Il peut ainsi, porter un effet dans son corps (sous forme de mal) dont la cause est à investiguer chez l’un ou l’autre de ses parents.


Dans d’autres cas plus spécifiques, un bébé peut porter une mémoire transgénérationnelle et vivre ainsi un effet sous forme de maladie dont la cause est dans son arbre généalogique.


Christian Flèche fait une analogie en décodage biologique avec le bronzage :


Pendant le temps d’exposition au soleil, vous êtes dans une cause souvent invisible à moins d’une trop longue exposition. Vous vous exposez au soleil.



Pendant la nuit, bien que le soleil ne soit plus là, la peau bronze. C’est un effet, une adaptation, ce n’est pas une maladie.


La nouvelle teinte de votre peau vous permet de ne pas vous brûler au soleil car le corps trouve toujours une solution qui va dans le sens de la survie.


L’action c’est de se mettre au soleil, la réaction c’est le bronzage. Pendant l’effet, nous rentrons dans la phase visible.


Transposons cet exemple sur le décodage biologique des maladies


Il est ainsi possible de comprendre ce qu’est une maladie. La cause est un stress invisible, le résultat une maladie visible, une adaptation.


Par exemple, vous avez mangé des huitres périmées, votre corps se débarrasse d’un poison en vous obligeant à vomir. Les huitres sont la cause, le vomissement la meilleure solution que votre corps puisse choisir pour vous maintenir en vie.


Peut-on appliquer le décodage biologique aux animaux ?

 

Chez les animaux, une cause n’est pas toujours un stress mais simplement un état de fait. Les animaux en contact avec des humains ont tendance à incarner les conflits internes de leur maître!


C.Flèche donne l’exemple de deux lionnes, l’une ayant un territoire restreint, l’autre un immense terrain de jeux et de chasse.


L’une aura une portée de deux lionceaux ou sera stérile, alors que l’autre en aura huit. Ce résultat est une adaptation qui va dans le sens de la survie de l’espèce. Celle qui possède un territoire aura une famille nombreuse, l’autre non.



La biologie « intelligente » s’adapte et crée les circonstances les plus favorables pour la survie de l’espèce.


Vous voyez où je veux en venir…ne pas faire d’enfant est un résultat pour les animaux comme pour les humains!


Lorsqu’il est question d’une difficulté à avoir des enfants chez les humains, on s’aperçoit que nous avons tendance à négliger cet aspect.


Une femme peut imaginer qu’elle est stressée car elle ne peut pas avoir d’enfant alors que c’est le stress qui fait qu’elle n’en a pas. Que va t’il se passer, à votre avis, si elle tente une F.I.V.(fécondation in vitro)?


Plutôt que de se désoler d’un résultat pourquoi ne pas chercher activement la cause au lieu de rajouter un stress.


C’est un des objectifs du décodage biologique: débrancher les conflits internes et les causes antérieures invisibles des maladies.


Phases de stress et phases de guérison en décodage biologique


Reprenons l’exemple de la lionne qui a mis bas huit lionceaux. Imaginez maintenant qu’un mâle dominant les élimine.


Cette même lionne va immanquablement développer des kystes aux ovaires afin de produire un plus grand nombre d’œstrogènes en vue d’une nouvelle ovulation.


Ces kystes sont donc des effets visibles qui vont permettre à la lionne d’avoir d’autres lionceaux et donc de préserver l’espèce.


Prenons maintenant le cas d’un lionceau avec un problème de thyroïde. Tout ce qui touche à la thyroïde est lié au facteur temps.


En cas d’hyperthyroïdie, le métabolisme s’accélère et permet ainsi à un lionceau d’être plus véloce pour attraper une mamelle.


Le lionceau qui développe un problème de thyroïde est, en fait, en train de devenir plus performant pour pouvoir se nourrir à temps, donc préserver sa vie.


Vous comprenez maintenant que la biologie ne fonctionne pas au hasard. Chaque effet est le résultat d’une cause visible ou non mais qui va toujours dans le sens de « rester en vie ».


La maladie est donc une information qu’il s’agit de décoder. Toute maladie répond ainsi à une intention positive.



Prenons encore un autre exemple afin de vous familiariser avec le fait qu’une maladie puisse être un effet du stress ( la lionne qui a perdu ses lionceaux) ou une guérison (n’avoir que le nombre suffisant de lionceaux pour ne pas manquer de nourriture).


Prenons chez un humain l’exemple de la salpingite. C’est une inflammation potentiellement grave des trompes de Fallope.


En décodage biologique, cette infection est reliée au sentiment d’être trompé ou d’avoir été trompé. Qui dit infection dit colère.


Elle est doublée d’une sensation d’avoir vécu quelque chose de dégradant pendant un rapport sexuel.


Si vous faites une salpingite pendant que vous vivez avec un partenaire douteux, le message de stress de votre corps vous rappelle que vous vivez très mal cette situation et qu’il vous faut ou l’arrêter ou la modifier, faute de quoi les symptômes vont s’aggraver.


Vous avez développé un symptôme de stress.


Si vous faites une salpingite avec votre nouveau partenaire, c’est à dire avec quelqu’un avec qui vous ne courrez aucun risque de trahison, votre corps exprime un conflit entre votre nouvelle réalité et la tromperie qui est « engrammée » dans vos cellules.


Vous êtes dans une maladie dite de « guérison ». Votre corps vous informe que vous portez une mémoire antérieure de tromperie et que vous pouvez maintenant libérer vos cellules de cette mémoire.


Le décodage biologique a ceci de magique : il vous aide à comprendre le message de votre corps puisque chaque organe touché correspond à un conflit interne spécifique et répertorié.


Vous trouverez quelques exemples sur cet article.


On ne devait pas parler de la loi d’attraction ?

 

C’est une des lois les plus puissantes de l’univers. Elle est la cause de tout ce qui se manifeste sous vos yeux.



Lorsque vous écoutez votre émission préférée sur 97.6 FM, vous pouvez l’écouter car vous réglez votre poste sur cette fréquence et la chaîne de radio émet aussi sur cette fréquence.

 

Émission et réception doivent impérativement être en correspondance.


Pour résumer, selon la loi d’attraction, vous attirez à vous ce qui vibre de même nature que vous. Dit autrement « ce qui se ressemble, s’assemble ».


Vous avez souvent tendance à réduire cette loi à « Vous attirez à vous ce à quoi vous pensez ». Vous pouvez pousser plus loin la réflexion et inclure :


  • Tout ce que vous ressentez
  • Tout ce sur quoi vous vous concentrez
  • Tout ce que vous savez que vous croyez
  • Tout ce que vous ne savez pas que vous croyez.


C’est sur ce dernier point que le bas blesse. A cet endroit précis, la loi d’attraction ne fait pas de cadeau : elle EST tout simplement et il n’y a jamais d’erreur.


Avec le décodage biologique, nous avons vu qu’il est possible de ne pas avoir de progéniture si le territoire est trop petit.


De la même façon, avec la loi d’attraction, si vous croyez que votre territoire est trop petit alors qu’il ne l’est pas, vous obtiendrez le même résultat.


Au niveau de la thyroïde, un lionceau peut développer une hyperthyroïdie pour se nourrir plus vite. Un humain peut aussi développer le même symptôme, s’il croit qu’il n’aura pas le temps de se nourrir ou d’accomplir à temps tout ce qu’il doit faire que ce soit réel ou pas.


La loi d’attraction vous amène ce à quoi vous croyez en priorité, pas ce à quoi vous pensez! Si vous vous croyez laid alors que vous êtes très présentable, vous allez manifester des remarques désagréables sur votre physique ingrat ou un partenaire inquisiteur qui vous critique sans cesse.



 


A tout moment, vous découvrirez une corrélation exacte entre ce à quoi vous pensez, ce que vous croyez et ce qui se concrétise effectivement dans votre vie.


C’est vous qui attirez tout ce qui vient à vous sans exception, Rien ne se manifeste par hasard dans votre vie. Si vous croyez que vous allez avoir du mal à perdre du poids, vous aurez effectivement du mal à en perdre.


De la même façon, si vous croyez profondément que l’argent pourrit les relations, vous aurez du mal à être riche malgré les longues séances de visualisation que vous ferez du résultat accompli.


Vous pouvez imaginer qu’être pauvre est la cause de toutes vos souffrances alors que la pauvreté n’est qu’un effet visible d’une croyance non visible.


Comme en décodage biologique, vous avez une petite enquête à mener sur les véritables causes de vos difficultés. Suivre une technique ou un protocole ne suffira pas à vous rendre riche.



Loi d’attraction et décodage biologique marchent bien main dans la main. Il n’existe pas d’injustice dans votre vie, juste des effets dont vous ignorez encore la cause.


Au lieu de partir en guerre, partez à la chasse aux indices. La semaine prochaine, je laisserai Laurence raconter son histoire de guérison et je décoderai la liste impressionnante des symptômes que son corps a déployés pour lui sauver la vie, le temps qu’elle accepte de changer de vie.


Deux autres articles qui traitent du décodage biologique:

Decodage biologique: le Sherlock Holmes de la sante

Le décodage biologique au pays des sultans



Avez-vous réussi à décoder un de vos symptômes? Utilisez-vous consciemment la loi d’attraction? laissez un commentaire!

 

 

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Déc 05

Auto-psy d’un parcours: mais comment fait-on pour devenir thérapeute ?

Devenir thérapeute, c’est sorcier ?


On n’apprend pas à devenir thérapeute: souvent on l’est déjà dans l’âme mais on peut le devenir par l’expérience et la modélisation.


La psychologie n’est pas quelque chose qui s’explique, cela se vit de l’intérieur sinon le processus reste mental. Apprendre est essentiel mais cela ne suffit pas.


Il m’est arrivé, au début de ma carrière, d’envoyer des gens qui s’adressaient à moi (mais qui habitaient loin), chez un psychologue près de chez eux.


Immanquablement, ils me rappelaient pour me dire :


« Quand je lui ai expliqué mon problème, il m’a dit que j’avais une bonne analyse de la situation et donc que j’avais tous les ingrédients pour m’en sortir, que je n’avais pas vraiment besoin d’un psy ».


J’ai donc fait une petite enquête pour éclaircir les différents métiers qui traitent de la psy et j’en suis venue à la conclusion que le problème d’un individu en difficulté n’est pas juste de comprendre, mais de trouver des outils pour se transformer.


Faire une thérapie signifie vraiment se transformer, voir des vrais changements dans sa vie. Devenir thérapeute c’est aider les autres à faire de même.


Pour vous y repérer, voici quelques définitions afin que vous ne soyez pas perdu dans la jungle des aides thérapeutiques.


Le Psychiatre


C’est avant tout un médecin qui peut prescrire des médicaments ou faciliter une hospitalisation. C’est lui qui s’occupe des troubles psychiques et des psychoses (maladies mentales).


Un psychiatre a rarement fait un travail sur lui mais il y a de plus en plus d’heureuses exceptions. On ne peut pas lui en vouloir: il a mis toute son énergie et son contrôle à réussir ses études de médecine, ce qui est en soi un exploit.


Résultat, il a rarement eu le temps de s’investir dans l’identification de ses propres émotions et dans le méandre de ses profonds traumas. On ne peut pas être sur tous les fronts à la fois.


Le Psychologue :


Il a un diplôme de la fac. Il utilise comme outil principal les tests et les statistiques, vous n’avez plus qu’à rentrer dans des cases.


En général, il a de bonnes réponses et il est de bon conseil pour qui cherche à comprendre ses problèmes. Malheureusement, ça ne suffit pas toujours.





Le Psychanalyste :


C’est souvent un psychiatre ou un psychologue qui a fait une psychanalyse. Comme son nom l’indique, il aide à analyser et à faire du sens à propos des aspects non conscients de la personnalité.


Cette technique a fait ses preuves dans l’histoire mais a t-on encore le temps d’y consacrer 20 ans? A déconseiller aux personnes très cérébrales, sinon c’est votre mental qui va s’allonger sur le divan.


Le Psychothérapeute (celui qui a le droit de s’appeler ainsi aujourd’hui).


C’est soit un psychiatre, soit un titulaire d’un master universitaire. C’est beaucoup plus rarement un thérapeute qui a fait valoir son expérience professionnelle antérieure.


En conclusion un psychanalyste a fait au moins trois ans de travail sur lui mais tous les autres professionnels dont nous avons parlé peuvent porter ces titres sans jamais avoir testé sur eux leurs outils.


Il reste à vérifier que l’analyse ne serve pas de magnifique outil mental pour mieux se manipuler soi-même.


Contre toute attente, la psychothérapie ne s’apprend ni dans les facs de médecine ni dans les facs de psychologie. J’en ai fait l’expérience et je m’y suis pas mal ennuyée.


Le thérapeute ou psychopraticien.


C’est un professionnel de la thérapie. Bien qu’il y ait dans toute profession des exceptions, il a suivi des formations pratiques et est, en principe, passé par le peigne fin de tous les outils qu’il utilise.


Il doit aussi avoir reçu l’accréditation d’une association nationale de pairs et être engagé à se conformer à une charte déontologique professionnelle.


Si vous désirez en savoir plus sur ce sujet, je vous propose de lire la lettre du psychiatre L.Tenenbaum à l’ARS (Agence Régionale de Santé). Cliquez ici.


C’est dans cette catégorie que je me situe et mon outil de base est la Gestalt, mais je l’ai agrémenté de sophrologie, de la méthode Tipi, de la PRI, de l’EFT et de l’approche quantique. 


Je n’ai pas pu me résoudre à ce que la psychologie ne traite que de la psyché, j’ai cherché en quoi elle pouvait déboucher sur l’Être et le transpersonnel.(au-delà de la personnalité)




Quelles sont les qualités requises pour devenir thérapeute ?


Soyons clair: un thérapeute c’est souvent quelqu’un qui  a commencé sa vie submergé de problèmes et qui n’a pas vraiment eu d’autre choix que de s’atteler à aller mieux. C’est un bon départ pour devenir thérapeute!


Il est important de savoir qu’un thérapeute n’est pas un guérisseur, il n’ a pas de solution miraculeuse pour son patient (qui patiente en souffrant).


J’utilise plutôt le terme « client » aujourd’hui qui, bien que connoté, sous-entend un contrat et la décision d’acheter un service et de devenir co-créateur de sa guérison.


Dans la Rome Antique, un client était « un homme libre qui se plaçait sous la protection d’un patron bienfaiteur ».


Le thérapeute accompagne un client qui s’engage dans un processus d’autonomie et de transformation. Pour cela il met à la disposition du client sa présence, son expertise et l’expérience de son propre cursus thérapeutique.


Il est question d’un véritable partenariat. Cela signifie qu’un thérapeute ne fait pas que prendre pas des notes mais parle avec son client, le confronte et interagit avec lui.


Puisque l’objectif principal du thérapeute est de rendre son client autonome afin qu’il trouve son véritable potentiel à mener une vie heureuse, il doit être lui-même une « vitrine » encourageante!





Si vous voulez devenir thérapeute, il est bon de :


  • Posséder un réel intérêt et un don pour la relation d’aide.
  • Développer par une thérapie personnelle, une grande connaissance de soi et la capacité à se remettre en question.
  • Connaître les bonnes et les mauvaises raisons qui vous poussent vers ce métier.


Je vous ai pris par surprise avec cette histoire de mauvaises raisons ! Plus que pour tout autre métier, devenir thérapeute passe par cette prise de conscience. Je vais vous les décrire ici car vous trouverez peu d’informations à ce sujet sur Google.


Les mauvaises raisons pour lesquelles on cherche à devenir thérapeute :


  • On veut aider les autres. Je m’explique: il n’y a rien de pathologique à vouloir aider les autres mais il est bon de s’assurer qu’on ne cherche pas à s’occuper des autres pour fuir ses propres souffrances ou pour s’occuper de soi sans en avoir conscience.


Dans la trilogie bourreau-victime-sauveteur, on est …le pompier de service, l’assistante sociale qui s’ignore, la grande écoute, l’épaule sur laquelle d’aucuns viennent s’épancher.


C’est de très loin le rôle le plus sympathique et le plus gratifiant du triangle de Karpman, mais le vent tourne rapidement entre ces trois identifications.


En un souffle, vous êtes redevenu une victime (si vous êtes d’un tempérament plutôt mélancolique) ou un bourreau (si vous êtes construit sur la colère envers les autres ou vous-mêmes).


Le sauveteur, quant à lui, est dans un terrible faux espoir, doublé d’une incapacité totale à connaître ses propres besoins, c’est pourquoi il s’occupe en priorité des besoins des autres !


  • On veut guérir les autres. Oui certes c’est important mais on le vit souvent dans une projection, la vérité c’est que c’est nous qui avons besoin de guérir.


Que ces mauvaises raisons ne vous empêchent pas de devenir thérapeute, à partir du moment où vous en êtes conscient.




Il existe aussi de bonnes raisons pour devenir thérapeute. Ce métier permet :


  • De répondre aux plus hautes aspirations qui sont : aimer son prochain.
  • D’utiliser vos facultés d’empathie pour guider sans diriger.
  • D’utiliser le plaisir de vous être transformé pour d’aider les autres à se réaliser aussi.
  • Remplir une mission de vie, surtout si vous sentez de l’enthousiasme à cette idée.
  • Travailler avec de la matière humaine pour sentir votre participation au principe d’humanité.

 

Qu’apprend-on vraiment dans une formation pour devenir thérapeute ?

 

Le métier de thérapeute est exigent. La relation d’aide ne s’improvise pas. Elle passe par l’acquisition de connaissances mais surtout la mise en situation concrète. Ainsi, dans une formation, vous apprendrez à:



  • Savoir poser un cadre ferme mais rassurant avec des règles.
  • Clarifier la demande d’un client/patient.
  • Évaluer ses véritables besoins (malgré ce qu’il dit) et son niveau de stress pour adapter votre réponse.
  • Construire un objectif accessible avec lui.
  • Savoir observer ses comportements non verbaux.
  • Attraper au passage toutes les synchronicités qui se présentent (surtout en Gestalt).
  • Repérer les jeux de pouvoir du client que ce soit dans ses relations, envers lui-même ou envers vous !
  • Mettre en place une écoute active, non directive avec reformulation.
  • Démêler votre empathie avec vos propres émotions.
  • Reconnaître vos propres zones d’ombre et les travailler.
  • Garder une distance juste avec votre client : ne pas lui mettre une grande claque dans le dos comme à un pote mais ne pas vous mettre en retrait derrière vos lunettes avec un petit carnet.
  • Savoir repérer les indicateurs qui peuvent évoquer un trouble psychopathologique.
  • Savoir rester à sa place: un thérapeute n’est pas un médecin. En cas de maladie psychique, il faut impérativement l’orienter dans un premier temps vers la médecine pour la sécurité de chacun.
  • Apprendre le silence et ne pas chercher à tous prix à le combler.
  • Trouver en vous la ressource du non jugement comme par exemple, accepter d’aider une mère abandonnique même si vous avez été vous-mêmes abandonné.




Devenir thérapeute, c’est faire un vrai travail sur soi


Il existe toutes sortes de techniques pour cela mais vous devez avoir impérativement identifié vos blessures inconscientes avant de pouvoir vous en désidentifier.


Il faut savoir que de nombreuses techniques mettent la charrue avant les bœufs: on y apprend à se déprogrammer et se reprogrammer plus positivement sans avoir senti la lutte intérieure qui cherche à compenser les blessures.


C’est un phénomène que les kinés et ostéopathes connaissent bien au niveau physique: pour éviter de sentir une difficulté corporelle, on compense et on déséquilibre toute l’ossature.


Le mal continue à courir mais en sourdine. Ce n’est que lorsqu’il fait des ravages qu’on commence à se poser les bonnes questions.


Le jour où j’ai compris qu’il se passait la même chose au niveau psychique, j’ai totalement modifié ma façon de travailler.


Je suis allée chercher les outils qui permettent de mettre à jour les compensations et les systèmes de défense invisibles.


C’est là qu’intervient la dimension de l’Être, l’aspect transpersonnel, la libération et la véritable transformation. C’est ce qui se passe lorsqu’on œuvre à devenir thérapeute.


Au moment de rédiger leur mémoire de fin de module, les élèves s’aperçoivent qu’ils ne peuvent plus se servir de leurs notes de l’année précédente car elles parlent de quelqu’un qu’ils ne sont plus.


Je ne l’ai pas mis en place, mais je devrais faire une photo avant et une photo après le cursus car ce ne sont plus les mêmes personnes.


Quelques peaux de banane à éviter lorsqu’on veut devenir thérapeute :


Si vous choisissez une formation qui vous propose en quelques semaines de devenir thérapeute, vous n’aurez pas le temps de vous transformer, vous aurez compensé et vous ne le saurez pas!


C’est un peu comme si quelqu’un vous offrait une formation pour devenir riche et ne l’était pas devenu lui-même.


Si vous n’avez pas fait de travail intérieur suffisant, vous n’offrirez donc que votre connaissance des outils, pas votre propre transformation grâce aux outils.


Vous ou votre client pouvez croire avoir fait un long parcours thérapeutique et être resté en mode parking en faisant défiler de belles images de transformation sur votre pare-brise.


Comment savez-vous que la transformation n’est que mentale? Sa vie ou votre vie affective est toujours un chaos ou un arrangement non satisfaisant.


Vous pouvez croire être dans un véritable accompagnement alors que c’est le client qui vous mène en bateau avec son mental.




Comment le savez-vous ? Vous vous ennuyez dans les séances. Vous croyez à ce qu’il dit mais il ne fait que parler pour éviter de sentir de ce qu’il dit.


Vous projetez votre propre histoire et ses ombres sur un client en pensant que c’est lui qui a un problème.


Comment faites-vous pour le savoir? Vous ne vous en apercevez pas puisque c’est l’autre qui a un problème. Seule la supervision peut vous ramener votre responsabilité à la conscience.


Un client a du mal à exprimer ses besoins, cela fait partie de ses blessures d’enfant. Si vous n’avez pas fait assez de travail, vous allez confondre vos propres besoins refoulés avec ceux de votre client et lui donner des conseils alors que c’est vous qui avez besoin.


Vous pouvez croire que faire des prises de conscience et se transformer sont synonymes. Souvenez-vous qu’une bonne analyse des situations ne garantit pas la transformation.


Il est bon d’avoir du flair et un vieux fond d’enquêteur de police : un client ne sait pas toujours qu’il ment. Il connait à fond sa situation mais ne parlera jamais du vrai problème. Si vous n’êtes pas Colombo, vous allez passer à côté du détail!




Un client cherche souvent un sens à sa vie, vous avez intérêt à en avoir un pour la vôtre.


Un client peut être en avance sur vous sur certains plans, vous avez intérêt à l’accepter avec humilité sans pour autant oublier votre propre expertise et ne pas vous dévaloriser.


Les émotions, la pierre d’achoppement quand on veut devenir thérapeute


Jusqu’ici, bon nombre de thérapies étaient basées sur l’expression des émotions. Ce n’est pas une erreur, dans un premier temps il faut apprendre à sentir ce qui se passe en vous.


Le souci c’est qu’il existe plusieurs types d’émotions : les réelles, les factices et les défensives. Si vous n’êtes pas capable de faire cette différence avec les vôtres comment allez-vous pouvoir aider quelqu’un d’autre ?


N’allez pas conclure qu’un client est triste si il se met à pleurer…il peut très bien être dans un faux espoir, une terrible colère ou une peur sans nom.


Donner un punching-ball à un client pour qu’il exprime sa colère pourrait bien être inutile à la longue: la colère est souvent une défense qui sert à cacher une blessure. Quitte à souffrir, autant s’occuper de ce qui fait mal.




Aujourd’hui nous nous acheminons vers les thérapies quantiques.


L’organisme a sa propre capacité d’auto-guérison : « l’action quantique stimule cette aptitude tant au niveau de la cellule que du système vivant dans son ensemble, en mobilisant les mécanismes de défense de l’organisme et en augmentant rapidement l’immunité ».


Ainsi, aider à l’ouverture de conscience d’une personne, c’est lui donner accès à un nouveau champ de possibilités, et lui permettre le saut quantique vers une autre réalité.


La thérapie vous permet de sortir de la survie pour apprendre à vivre mais la thérapie quantique est l’outil du transpersonnel.


Vous pouvez enfin vous trouver au-delà des personnages que vous avez construits pour être enfin heureux. Votre travail intérieur vous amène au même endroit paisible que la méditation.


Si vous voulez plus d’information sur les formations de thérapeute que nous organisons Alain et moi, cliquez sur le lien ou rendez-vous sur l’onglet « devenir thérapeute » dans le menu.


Voici un truc infaillible si vous avez un jour le désir de devenir thérapeute et d’en vivre:


Ce n’est pas ce que vous allez dire au client qui va l’aider ni la pratique de vos outils. Ce n’est pas non plus votre immense savoir faire ni votre expertise qui va compter le plus.


En fait, au niveau subtil et inconscient, votre futur client/patient va marcher dans vos pas et utiliser l’espace que vous avez fait en vous pour ouvrir en lui un espace de transformation.


Vous êtes en quelque sorte votre propre publicité. Vous ne pouvez amener un client que là où vous êtes allé vous-mêmes.


Vous l’aurez compris, c’est un métier passionnant sans cesse en évolution et qui allie l’adage bouddhiste qui dit qu’on fait pour soi et pour le bien des autres.


Dans mon propre cursus, je n’ai pas réussi à vivre immédiatement de ce métier. j’ai eu une double vie…professionnelle bien sur ! Enseignante le jour et thérapeute le soir et les weekends.


Ce n’est qu’en me mariant avec Alain que j’ai pu rendre mon tablier à l’éducation nationale. Je pouvais partir, j’avais réussi ma propre éducation..


Aujourd’hui nous sommes deux thérapeutes et nous travaillons de concert. Je parle de musique car c’est un peu ce que je sens lorsque nous travaillons ensemble.


Les projecteurs passent de l’un à l’autre en fonction des demandes un peu comme le batteur qui se met à faire un solo, suivi de celui du guitariste sans qu’il y ait préméditation.


Alain s’occupe de la partie plus masculine, le cadre, les règles, la tradition thérapeutique, la version masculine des problématiques.


Moi j’accepte de me laisser inspirer, j’innove, je fais une synthèse des courants plus éclectiques et transpersonnels ainsi que des différentes voies que j’ai expérimentées.


Et vous, avez-vous déjà consulté un thérapeute ? Croyez-vous que c’est réservé aux fous ? Êtes-vous tenté par le métier ? Laissez un commentaire !

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Nov 15

La méthode Ho’oponopono, pourquoi ça marche?

La méthode Ho’oponopono d’où ça vient ?

 

C’est, avant tout, un art de guérison qui nous vient d’Hawaï. Si on décompose ce mot  Ha signifie “inspiration” Wai signifie “eau” et i le “Divin”.

 

On pourrait donc dire que le mot Hawaï signifie le “souffle et l’eau du Divin”. En lui-même, ce mot parle déjà d’un lieu propice à la guérison.

 

Pas étonnant que ce 50ème état des USA soit à la mode et pas simplement parce que c’est le lieu de naissance de leur président!

 

La méthode ho’oponopono est en fait une « tradition sociale et spirituelle de repentir ainsi que de réconciliation des anciens ».

 

Dans le mot Ho’oponopono, on trouve:

 

  • Ho’o qui signifie « commencer une action ».
  • Pono signifie « bonté, honnêteté, moralité, qualités morales, actions correctes et justes. »
  • Ponopono signifie « remettre en ordre, nettoyer, agir correctement. »

 

En bref, se mettre à nettoyer et remettre de l’ordre par des actions justes.

 

Il est question de rétablir un équilibre. Autrefois le rituel était dirigé par un guérisseur afin de guérir tout problème physique ou psychique. Aujourd’hui, on peut pratiquer la méthode Ho’oponopono en autonomie.

 

La méthode Ho’oponopono est basée sur la conscience de l’amour universel et la certitude que nous sommes tous unis.

 

Pour être plus clair, c’est avant tout une technique où il s’agit de nettoyer son subconscient. Au premier abord, rien de très attirant, plutôt du travail en plus dans votre emploi du temps !

 

Cependant, sa simplicité et son efficacité en font un outil de prédilection que vous pourrez tester facilement si vous voulez l’adopter.

 

L’idée de base est de retrouver une fluidité dans la vie plutôt que de se concentrer sur les problèmes ou de chercher à les résoudre par le mental.

 

Attention, ne vous y trompez pas, retrouver l’harmonie avec vos proches, vos ancêtres et toutes les personnes autour desquelles vous gravitez va passer par mettre à mal votre égo !

 

Je vous aurais prévenu !

 

La méthode Ho’oponopono, qu’est-ce que ce n’est pas ?

 

  • Ce n’est pas une baguette magique contrairement à ce qui est souvent véhiculé sur le net. Je sais, votre mental aurait bien aimé une technique infaillible que l’on peut maîtriser.

 

  • Ce n’est pas un passe-temps qui fait croire à votre mental que c’est vous qui tenez les commandes et qu’il vous suffit de penser et/ou d’agir pour pouvoir manifester vos désirs dans votre vie.

 

  • La méthode Ho’oponopono n’est pas une prière adressée à l’univers ou à Dieu, c’est plus subtil que cela. Les prières dépassent rarement l’astral car elles ne sont pas altruistes.

 

  • Ce n’est pas une technique pour résoudre les problèmes.
  • Ce n’est pas le top must de la loi d’attraction.
  • Ce n’est pas un outil supplémentaire de thérapie.
  • La méthode Ho’oponopono n’est pas un nouveau jouet spirituel.
  • Ce n’est pas une ligne directe pour se connecter à la Source : il va falloir d’abord passer par votre inconscient.

 

J’ai du perdre quelques lecteurs au passage…

 

Comment connait-on la méthode Ho’oponopono?

 

Elle a été transmise par la Kahuna (guérisseuse) Morrnah Nalamaku Simeona qui l’a enseignée au Dr. Ihaleakala Hew Len. (Laissez tomber l’accent tonique!)

 

Celui-ci est, de métier, un thérapeute hawaïen (voir mon article précédent). Lorsqu’il a débarqué dans l’aile des malades mentaux criminels de son nouveau poste à l’hôpital, les soignants rasaient les murs et ne restaient pas plus d’un mois en poste.

 


 

Il a prévenu dès le départ qu’il ne recevrait pas les prisonniers individuellement et qu’il ne ferait pas de thérapie traditionnelle avec eux.

 

Il a travaillé pendant quatre ans auprès de psychopathes reconnus dangereux pour la société en utilisant la méthode Ho’oponopono.

 

Petit à petit, le Dr Hew len a réussi à améliorer leurs conditions de vie, leur santé ainsi que leur comportement.

 

Au bout de quelques mois, les patients attachés ont été autorisés à circuler librement et ont réduit leur prise de médicaments.

 

Au bout de quelques années, les patients ont commencé à être libérés et aujourd’hui le service est fermé.

 

Comment la méthode Ho’oponopono fonctionne t-elle?

 

Nous avons déjà vu que dans notre cerveau sont enregistrées toutes nos mémoires depuis notre conception, au sein de lamygdale cérébelleuse et de l’hippocampe.

 

A une échelle plus grande, vous pouvez imaginer qu’il existe une sorte d’inconscient collectif où ont stockées les mémoires depuis le début de l’humanité.

 

Votre propre subconscient est relié lui-aussi à cet inconscient collectif, même si vous croyez vivre votre petite vie individuellement.

 

Pour reprendre l’exemple du Dr Hew Len dans son expérience avec les psychopathes: il nettoyait en lui-même (dans son subconscient), les causes de leur maladie puisque les subconscients sont reliés.

 

« Tout simplement, je guérissais la partie de moi qui les avait créés « , a-t-il l’habitude de dire.


 

Bien sûr cela pose une véritable question : Nos cerveaux seraient-ils en correspondance ?

 

Nous avons déjà vu dans un autre article comment la matière est douée de conscience selon les physiciens quantiques.

 

 

« Dans l’univers, chaque atome est relié à tous les autres atomes,

à travers la substance (esprit) de l’anti-matière. Toute connaissance
est potentiellement accessible à chaque atome de l’univers  »

Jean-Emile Charon, physicien et philosophe

 

 

De son côté, Emmanuel Ransford (physicien français) a démontré que la matière est même douée de libre arbitre, c’est ce qu’il appelle la psychomatière.

 

Rupert Sheldrake parle de champ morphogénique (ou « champ morphique) et le définit comme « un champ hypothétique qui contiendrait de l’énergie sans être constitué de matière (atome, électrons, etc.).

 

Ces champs peuvent déterminer le comportement des êtres vivants. Ceux-ci héritent d’habitudes liées à l’espèce par « résonance morphique ».

 

Ces champs morphiques sont des régions d’influences non matérielles s’étendant dans l’espace et se prolongeant dans le temps.

 

 

 » Le cerveau serait-il comme un processeur d’ordinateur qui va se servir dans une espèce de disque dur virtuel collectif que serait ce champs morphique? Cette opération permettrait donc au cerveau de résoudre des problèmes, avec des informations stockées par d’autres cerveaux ailleurs et à un autre moment, ce qui permettrait aux espèces d’évoluer en permanence en s’enrichissant des progrès des autres individus de la même espèce. « 

 

Quelques expériences étonnantes

 

Sheldrake cite l’expérience d’oiseaux qui, en Angleterre, ont commencé à percer les couvercles des bouteilles de lait déposées devant les portes le matin.


 

L’habitude s’est propagée dans différents endroits. De plus en plus d’oiseux ont eu accès à cette information, même ceux qui étaient isolés.

 

MC Dougall a fait des expériences sur des rats en Europe afin de les éduquer à choisir entre deux passages pour sortir d’une cage.

 

Une sortie était très éclairée mis l’animal ressentait un choc électrique au passage. L’autre issue était plus sombre mais sans décharge. La première génération de rats a fait plus de165 erreurs.

 

Au bout de plusieurs générations, les rats n’en commettaient plus qu’une vingtaine. Le plus stupéfiant, c’est que cette expérience a été tentée en Australie juste après.

 

On s’est alors aperçu que les rats australiens avaient déjà reçu les informations de leurs confrères européens.

 

Il en est de même pour une colonie de singes qui avaient appris à laver dans l’eau de mer les patates douces avant de les manger.


 

Les scientifiques ont découvert que des singes de la même race mais vivant sur d’autres îles du pacifique ont commencé à développer la même habitude sans jamais avoir eu de contact avec la population test.

 

Si vous ne connaissez pas les expériences faites sur le koudous et les acacias, je vous propose de regarder cette étonnante vidéo sur une forme de télépathie entre les plantes.

 

 

 

Cela se passe aussi entre des espèces différentes ; vous connaissez peut-être l’expérience faite entre les chiens et leur maître: côté gauche de l’écran un chien filmé chez lui (caméra fixe), côté droit : sa maîtresse filmée sur son lieu de travail.

 

Chaque fois qu’on lui dit de faire comme si elle allait rentrer chez elle, son chien (chez elle) se dirige vers  vers la porte !

 

Si on lui donne une autre consigne comme celle d’aller faire des photocopies par exemple, le chien ne bouge pas. Vous trouverez cette expérience à cette adresse:

 

http://www.wat.tv/video/chien-telepathie-53jb1_52yxr_.html

 

J’ai parlé dans un précédent article des bergers allemands qui avaient été dressés pour attaquer pendant la guerre et qui gardaient aujourd’hui  la mémoire de leur entraînement, des générations plus tard.

 

Mais revenons à nos moutons… et à la méthode Ho’oponopono

 

Tout ceci est naturellement transposable à l’homme.

 

Vous pensez à quelqu’un de précis et vous vous apercevez dans la journée qu’il cherche à rentrer en contact avec vous.


 

Cela m’arrive très régulièrement en consultation. Lorsque nous parlons d’une personne en particulier, celle-ci se manifeste sur son portable même si cela fait des mois qu’elle n’a pas communiqué avec elle.

 

Cette idée de mémoire collective n’est donc pas propre à la méthode Ho’oponopono, nous le vivons tous les jours. Vous comprenez mieux comment il est possible, en nettoyant ses propres mémoires, de nettoyer en même temps celles des autres.

 

Au fait, qu’est ce qu’une mémoire ?

 

C’est une expérience qui ne s’est pas bien passé, une souffrance enfouie. C’est une blessure inconsciente souvent liée à un manque d’amour.

 

Vos peurs, vos colères et toutes vos émotions sont attachées à ces mémoires et ont tendance à diriger votre vie.

 

Vos mémoires concernent des actions, des personnes ou des situations passées mais viennent se projeter dans votre présent.

 

Les mémoires représentent des charges qui vous empêchent de vous sentir vivants, libres, heureux et en paix. Autant dire qu’elles se manifestent plusieurs fois par jour !

 

Ce que vous connaissez consciemment de votre vie représente la partie visible de l’iceberg. Vos mémoires sont enfermées dans la partie non visible.

 


 

Comment fait on pour nettoyer les mémoires avec la méthode Ho’oponopono ?

 

En répétant 4 phrases toutes simples :

 

  • Je suis désolé
  • S’il te plaît pardonne-moi
  • Je te remercie
  • Je t’aime

 

Ces quatre petites phrases peuvent suffire dans un premier temps. Elles ne doivent pas être répétées mentalement comme un mantra.

 

Vous avez besoin de savoir à qui vous vous adressez. Souvenez-vous c’est une méthode de pardon et de repentir. Cette méthode nettoie, donc vous vous adressez à ce qui doit être nettoyé.

 

« Je suis désolé d’être si ignorant. Je n’imaginais pas que je portais en moi toutes ces mémoires dans mon subconscient ».

 

« S’il te plaît pardonne-moi. J’ai passé tout mon temps à vouloir apprendre, à essayer de tirer mon épingle du jeu comme si les souffrances de l’humanité ne me concernaient pas ».

 

« Je me croyais séparé de tout et de tous. Pardonne-moi d’avoir cherché des solutions à l’extérieur alors que toutes ces mémoires attendaient d’être nettoyées et aimées à l’intérieur de moi ».

 

« Je te remercie (subconscient, enfant intérieur, mémoire manifestée dans ma vie) d’exister et de me montrer le nettoyage qu’il me reste à faire ».

 

« Je t’aime ».

 

Quand est ce qu’on se sert  de la méthode Ho’oponopono?

 

Tous les jours, dès que vous rencontrez une situation, une personne ou quoi que ce soit qui vous fait réagir, vous agace, vous fait peur, vous pose problème ou ne fonctionne pas.

 

Chaque fois que vous êtes agité, que vous n’êtes pas en paix. Alors, le nettoyage peut commencer :

 

J’accepte d’être responsable à 100% de tout ce qui m’arrive à moi mais aussi tout ce dont je suis témoin puisque j’en prends connaissance.

 

Tout ce qui arrive dans mon champ de vision ou à mes sens est ma responsabilité. Si cela ne l’était pas, je n’y serais pas confronté.

 

Si vous allumez la télé et que vous vous apercevez qu’il y a encore de la faim dans le monde, c’est que la mémoire de la famine est encore dans l’inconscient collectif. Vous pouvez donc la nettoyer.

 

La psychologie aide à comprendre mais elle ne transforme pas toujours. Connaître les causes de votre malaise ne le résout pas.

 

Prenons un exemple de nettoyage avec la méthode Ho’oponopono

 

Quelqu’un vous envoie un sms ou un email assez violent :

 

  • Vous pouvez riposter si vous ne vous apercevez pas que vous êtes en colère.
  • Vous pouvez ne pas répondre si vous ne vous apercevez pas que vous avez peur.
  • Vous pouvez appeler votre thérapeute pour savoir si la personne violente vous joue votre père ou votre mère.
  • Vous pouvez éduquer la personne violente en lui montrant gentiment qu’elle était violente si vous cherchez encore inconsciemment à éduquer votre famille.
  • Vous pouvez faire une jolie méditation pour ne pas vous mettre en colère.
  • Vous pouvez taper sur un coussin afin de libérer la tension révélée dans votre corps.

 

Ou vous pouvez faire Ho’oponopono. Ce n’est qu’une mémoire manifestée. Vous ne cherchez pas à comprendre. Vous nettoyez immédiatement. Votre mental ne va pas aimer mais vous oui!

 


Deux autres articles qui parlent de Ho’oponopono:

 

La technique Ho’oponopono met la psychologie à rude épreuve…

La fatigue du webmaster, connais pas!

Pourquoi je reçois des mails de gens qui se plaignent que Ho’oponopono ne fonctionne pas ?

 

Recherches qui ont permis de trouver cette page:oponopono,Ho’oponopono,méthode ho’oponopono,Ho’oponopono 100%,methode ho’oponopono,la méthode ho’oponopono,

 

 

 Et, vous, vous arrive t-il de voir des mémoires se manifester dans votre journée ? Que faites-vous ordinairement ? Prêts à tester Ho’oponopono ?

 

 

 

 

 

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Nov 05

Avez-vous trouvé un antidote contre la solitude, à part le web et les petites annonces?

Un antidote contre la solitude ça existe ?


Ce mois-ci j’organise la croisée des Blogs de Développement personnel. J’ai demandé à chaque participant de me raconter une belle histoire de guérison. Le genre de récit où il y a un avant et un après.


Si vous n’avez pas de blog, faites-moi parvenir rapidement votre histoire de guérison et je la publierai sur le mien. Vous trouverez ici les conditions de participation.


J’ai donc réfléchi à ce que j’allais raconter moi-même. En vingt cinq ans de travail personnel sur moi et en tant que thérapeute, les histoires de guérison ne manquent pas.


De la gestalt aux constellations familiales, de l’EFT au décodage biologique en passant par la technique Tipi et les couleurs, j’ai les deux bras chargés d’outils tous aussi pertinents les uns que les autres.


Pourtant, il en est un dont je n’ai pas encore jamais parlé. Il est intime, précieux et m’a littéralement permis de révolutionner et guérir ma capacité relationnelle.


Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours souffert de solitude, d’isolement et de peur de l’abandon. Pourtant, je ne manquais pas de preuves d’amour. A une ou deux exceptions près, je tombais toujours sur des compagnons prévenants et loyaux, à mille lieux de me trahir.




La racine était bien évidemment plus profonde mais il semblait toujours que, plus j’avançais dans mon travail intérieur, plus la guérison de cet aspect était retardée.


Je m’inquiétais même de ne pas pouvoir aider mes clients/patients si moi-même je n’arrivais pas à trouver de remède contre la solitude. Attention, je n’étais pas seule : je me sentais seule. Je vivais la solitude à l’intérieur de la relation, je dirais, dans mes cellules.


Le sentiment était tellement récurrent que je ne pouvais pas mettre cela sur le dos de la relation. C’était bien une mémoire à moi. 


Pas d’antidote contre la solitude !


Si je devais résumer mes symptômes quotidiens, cela pourrait ressembler à cela :

  • Un sentiment de manque, une sorte d’incomplétude chronique.
  • Une limitation récurrente à vivre le plaisir ou le succès, comme si vivre pleinement une vie terrestre pouvait m’ éloigner d’un lien intime à moi-même.
  • Un conflit assez permanent au niveau du territoire : ne pas savoir où est la limite avec l’autre et peur d’avoir mon territoire envahi.
  • Une dualité quand c’est l’heure de faire des choix, comme si il y avait toujours deux pistes possibles en même temps.
  • Une grande difficulté à vivre les séparations ou les deuils que ce soit au cinéma ou dans la vraie vie.
  • Un lien à la nourriture assez chaotique, dans le trop ou le pas assez. Un désir latent de manger pour deux.
  • La sensation désagréable de me sentir souvent isolée et mal comprise dans les relations.
  • La vague impression qu’aucun humain sur terre ne correspond au désir fusionnel qui est inscrit profondément dans mes cellules. Un relationnel fade ou dépendant.
  • Une ambivalence entre être en lien profond avec les humains ou juste en superficie.
  • Des problèmes d’orientation, de coordination ou de dyslexie.
  • Une impression régulière de perte d’identité
  • Mélancolie tristesse ou désespoir sans raison


En psy, un seul remède contre la solitude : la mère !


J’ai toujours interprété ces symptômes comme étant liés à une difficulté relationnelle avec la mère, soit qu’elle ait été absente ou trop occupée.




Pourtant, malgré mes recherches et mon engagement thérapeutique, rien n’avait pourtant l’air de se modifier au fil du temps, quelle que soit l’avancée dans mon travail.


On fait quoi alors contre la solitude ?


C’est alors qu’au détour de toutes les formations que j’ai faites, j’ai choisi de m’intéresser à la communication facilitée ou psychophanie. Certain l’appellent communication profonde accompagnée.


Quelque chose de puissant m’appelait du côté de cet outil que je voulais maîtriser.


La psychophanie ou communication facilitée c’est quoi?


Au départ, c’est un outil alternatif qui permet aux personnes privées de parole d’apprendre à communiquer et à trouver une forme d’autonomie dans l’expression.


Un facilitant soutient la main de celui qu’il veut accompagner dans la position où son index peut pointer sur un clavier. il n’est pas question de guider la personne, juste la soutenir.




Lorsqu’il sent une impulsion de celui qui veut écrire, il prête littéralement son bras pour le laisser approcher des touches du clavier afin de former des mots ou des phrases qui finissent par former un tout cohérent.


Le postulat de départ, c’est qu’une personne, quelle que soit la gravité de son handicap, garde une conscience intacte à un autre niveau que celui de la compréhension ordinaire.


En d’autres termes, elle a une âme et un esprit qui ne sont pas handicapés. C’est à cette autre partie d’elle-même que l’on s’adresse en communication facilitée (CF) ou communication profonde accompagnée (CPA).


On peut dire que facilitant et facilité communiquent à ce moment-là d’âme à âme ou de subconscient à subconscient, c’est à dire à partir d’un espace inaccessible au mental.


Le facilitant prête ses facultés cognitives et sensorielles à celui qui en est privé et traduit les informations qu’il reçoit via sa conscience et son système de croyance.


Cette danse à deux, si on peut l’appeler comme cela génère un texte, souvent symbolique qui parle à la personne qui le reçoit au niveau profond de son être.


On comprend bien sûr, qu’il n’est point besoin d’être handicapé pour faire appel à la psychophanie. Pour chacun, le corps héberge une dimension plus vaste qui s’exprime au travers de cette technique.


Cette méthode étonnante nous vient d’Australie et elle a beaucoup été utilisée auprès des enfants autistes ou à tendance autistique. Aujourd’hui elle est utilisée pour toute personne qui désire avoir accès à une vision plus large de ses difficultés du moment.


Bien au-delà de l’aspect « psy », cette technique fait émerger des aspects non conscients de la personne en lien avec les aspirations plus profondes de son âme ou de son esprit.


Le texte est rarement à prendre sur un plan littéral mais plutôt au niveau de l’impact émotionnel et d’une compréhension plus profonde des processus à l’œuvre.


J’ai souvent cette vision plus vaste pour mes clients/patients. Je connais cette approche d’âme à âme mais je n’avais pas encore rencontré quelqu’un qui puisse aussi faire cela pour moi !


J’aime cette analogie à propos de cette technique :


 » C’est un peu comme si un regard océanique ajusté à notre regard témoignait de la vague qui déferle sur le quotidien à l’intérieur duquel on se noie… « 


Ma première séance en tant que cliente fut une révélation. Au lieu d’avoir un courant d’énergie autour de mon corps comme tout le monde, j’avais un point de fuite, une brèche qui faisait que je ne me sentais jamais complète.


Ceci était du à la perte d’une jumelle dans ma vie intra-utérine. Je n’ai pas cherché à rationaliser ou comprendre si c’était vrai ou non, je l’ai senti et éprouvé dans mon corps comme une évidence. Je souffrais d’un syndrome peu ordinaire :


Le syndrome du jumeau perdu, un début de réponse au remède contre la solitude


Le terme jumeau, jumelle, nous vient du latin gemellus et signifie « né le même jour .»




Pas besoin bien sûr d’avoir un jumeau intra-utérin pour vivre les symptômes que j’ai décrits plus hauts. Un manque affectif dans l’enfance peut tout à fait en être la cause.


Il existe cependant quelques indices supplémentaires pour qui est un jumeau né seul (c’est comme cela qu’on les appelle):


  • Chercher dans l’enfance systématiquement un ou une ami(e) unique avec qui on fusionne dans une exclusivité palpable de l’extérieur.
  • S’imaginer en double, faire comme si on avait vraiment quelqu’un à qui parler, comme si l’autre était là dans le jeu.
  • Vouloir les objets en double et même plus tard, s’acheter les vêtements en double.
  • Acheter deux fois les objets, un pour offrir et un pour soi.
  • La capacité à être ambidextre enfant et pouvoir écrire en miroir.
  • Découvrir en sport ou en surf des habitudes de gaucher alors qu’on pensait être droitier.
  • Se servir adulte de ses deux côtés pour porter ou travailler.
  • Avoir un jeu particulier avec les paires de chaussettes, le désir ou l’angoisse de les dépareiller.
  • L’habitude de perdre un gant.
  • Souffrir de mi-graines.
  • Au niveau psychologique, la peur fréquente qu’un malheur arrive.
  • La peur maladive de perdre (donc le désir de garder).
  • La croyance erronée que les choses démarrent bien puis finissent immanquablement par péricliter d’elle-mêmes si on ne garde pas une vigilance tendue à entretenir une situation ou une relation.
  • L’impossibilité de trouver où est sa place.
  • Un intérêt pour la spiritualité ou l’invisible.
  • Une compulsion à quitter les relations avant de perdre l’autre
  • La peur que l’autre meure.
  • Passer de tout faire tout seul à avoir peur de ne pas y arriver seul sans juste milieu.
  • Une peur irrationnelle de l’abandon.



La conscience de la gémellité, véritable antidote contre la solitude

 

Pourquoi n’en avais-je jamais entendu parler ?


D’abord parce que les échographies étaient moins courantes à l’époque de ma naissance. Ensuite, parce que la gémellité restait une rareté souvent génétique et qu’on ne cherchait pas de vestiges à la naissance d’un bébé unique.


Aujourd’hui, on sait reconnaître les jumeaux fantômes à l’échographie. On peut aussi les découvrir à la naissance car ils apparaissent sous la forme d’une boule de tissu fibreux sur le placenta.


La plupart des mères ne savent pas qu’elles ont eu un début de grossesse gémellaire. Une petite perte de sang avant la 3ème semaine passe souvent inaperçue.


Je vous propose de regarder cette vidéo ou tout du moins les premières minutes si le sujet vous intéresse.

Cliquez ici pour voir la vidéo

 

Au cours de la vidéo, on s’aperçoit qu’une personne sur 8 a commencé sa vie au sein d’une grossesse gémellaire


Claude Imbert va même jusqu’à 20%, c’est à dire 1 humain sur 5. De récentes études tendent même à dire que les grossesses gémellaires sont plus nombreuses que les grossesses uniques.


Et alors, où disparaît le jumeau décédé ? Lorsqu’il ne s’agit pas d’un avortement, il est absorbé par le tissu du placenta, parfois même il s’incruste dans le jumeau survivant, et rarement devient un « fetus papyraceus », un corps desséché dans le placenta visible à la naissance.


La science sait aujourd’hui les détecter dans l’utérus. La vidéo parle aussi des jumeaux en miroir quand la division arrive plus tard, et donc quand le côté gauche et le côté droit ont été définis. Parfois même, les organes sont en miroir.


Il y a ainsi plus de gauchers chez les jumeaux comme si un gaucher était souvent un jumeau dont l’alter égo ne serait pas parvenu à terme.




On sait aujourd’hui que l’existence d’une perte gémellaire engendre des conséquences dans la vie d’adulte et une blessure toujours active tant qu’elle n’est pas identifiée.


Au niveau astrologique, ce démarrage de vie peut être retrouvé par les planètes en gémeaux.


Si on s’en tient aux données astronomiques, la constellation des gémeaux comprend deux étoiles Castor et Pollux nommés d’après la légende grecque.


 » Ce mythe montre qu’en tout homme il y a une partie mortelle (le corps) et une partie immortelle (I’âme) qui doivent cohabiter en bonne intelligence durant leur vie terrestre commune.  Et Pollux (l’âme) ne peut se passer de Castor (le corps) pour vivre ses expériences terrestres. « 


Encore faut-il savoir que c’est de cela dont on souffre avant de cohabiter en bonne intelligence !


Ce qui revient le plus souvent, au niveau affectif, c’est cette comparaison que l’on peut faire avec un aveugle de naissance :


il aura beau tout faire pour surmonter son handicap, il ne pourra jamais prétendre voir, au sens où l’entendent les gens normaux.


C’est vraiment cette conscience qu’il leur manquera toujours quelque chose d’essentiel qui caractérise les jumeaux nés seuls.


C’était mon cas : à une ou deux exceptions près, j’avais tous les symptômes, même l’ascendant gémeaux !




Ne pas voir dans un monde de voyants ou ne pas aimer dans un monde qui ne parle que d’amour était, pour moi le handicap suprême.


Pour ou contre la solitude ?


Il y eut un avant et un après.


J’ai pu me mettre en lien avec ma jumelle, échanger et comprendre les raisons profondes de son existence dans ma vie.


J’ai compris aussi pourquoi j’avais été soumise tout au long de ma vie à tant de pertes et de deuils à faire, qu’ils soient réels ou psychologiques.


Ils n’étaient que la répétition d’un premier deuil à faire dont je n’avais pas encore pris conscience. J’ai donc enfin pu faire le deuil de cette jumelle terrestre puis me connecter à elle au niveau de l’esprit.


J’ai petit à petit lâché la mauvaise habitude que j’avais de comparer toutes les relations terrestres à l’aune de la jumelle.


J’ai accepté de rentrer pleinement dans l’incarnation terrestre, de profiter enfin de la vie et d’accepter les humains incarnés pour ce qu’ils étaient: des êtres que l’on peut aimer!


J’ai enfin relativisé les croyances que quelque chose d’horrible finissait toujours par arriver si je n’étais pas aux aguets.


Je me suis mariée, j’ai quitté l’éducation nationale pour me consacrer à ce que j’aimais faire par-dessus tout : aider les humains à se transformer comme je l’ai fait moi-même.


J’ai conservé cet outil merveilleux que j’associe souvent aux couleurs chaque fois qu’une personne a besoin de se réconcilier avec les évènements incompréhensibles de sa vie.


Et vous, avez-vous surmonté un handicap, une mauvaise habitude, une souffrance récurrente ? Laissez un commentaire !

Vous voulez raconter plus longuement ? Envoyez-moi votre texte !

 

 

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Oct 15

Que savez-vous de l’amour inconditionnel et du depassement de soi?

Vous connaissez l’amour inconditionnel


Vous rencontrez l’amour inconditionnel au démarrage de votre vie. Je vais peut être dire un gros mot pour certains mais c’est auprès de votre mère que vous le trouvez.


Lorsque vous atterrissez dans l’incarnation, vous obligez votre mère à vous donner son corps, qu’elle vous désire ou pas.


Son corps est contraint de vous laisser grandir dans une adhésion totale et sans réserve. Ces neuf mois représentent un long dépassement de soi.


Vous êtes pris en charge par le placenta (à l’intérieur d’elle) qui répond à tous vos besoins.


Vous êtes donc alimentés et nourris par la vie qui passe au travers d’elle. Vous êtes aimés par la vie (même si votre mère ne le peut/veut pas) dans votre globalité, sans conditions, sans attente, quelle que soit votre couleur ou votre sexe.


Votre véritable problème à propos de l’amour commence, en fait, lorsque vous naissez.


Votre première expérience terrestre est un arrachement au placenta et à la mère. Dès cet instant l’amour inconditionnel dont vous avez besoin se double d’un besoin incompressible de la présence du corps de votre mère.


Et là, la présence de votre mère et de son corps peut être soumis à condition parce que vous n’avez plus de placenta pour pallier à tous vos besoins.



Les 2 formes que prend l’amour avant l’amour inconditionnel


Les Grecs le nomment Eros. C’est un amour physique et émotionnel, un amour qui prend plutôt qu’il ne donne.


C’est souvent le premier amour que vous croisez, une fois que vous êtes incarné.


Vous êtes un bébé dans le besoin qui demande beaucoup d’attention. Votre mère est dans un attachement émotionnel plutôt que dans un amour inconditionnel car elle a tout le chemin à parcourir pour y parvenir.


Vous êtes sans doute là pour l’y aider sans le savoir. L’amour que vous recevez est soumis à conditions, et se manifeste sous forme de punitions et récompenses.


Cet amour se préoccupe principalement de sa satisfaction et est bourré d’attentes, de désirs et d’attachement. Vous êtes accepté si vous jouez le jeu selon les règles imposées par le clan.


Même si l’affection qu’on vous porte est sincère, il peut se transformer en haine si vous n’êtes pas adéquat.


Plus tard, lorsque c’est votre tour d’aimer, vous reproduisez ce que vous avez connu, dans un mélange de passion, d’attachement, d’ignorance et d’attentes, dans le meilleur des cas.


Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif, et son futur est toujours conditionnel.

(Jean Cocteau) 



Les manques non résolus vous poussent vers des relations de dépendance. Au pire, vous expérimentez la violence, le rejet, l’obsession, le chantage, l’abandon, l’esclavage ou la solitude à deux.


Vous ne passerez pas à la forme d’amour suivante tant que vous n’aurez pas fait le deuil de l’amour que vous auriez voulu recevoir dans votre enfance.


Vous aurez aussi à renoncer à avoir eu un passé différent avec des parents différents, et au fantasme d’avoir été échangé à la naissance !


Nous sommes encore très loin de l’amour inconditionnel ! Passer à la forme d’amour suivante demande un véritable dépassement de soi.



« Storge » et « Philia » ne sont pas l’amour inconditionnel


C’est un amour plus basé sur le véritable échange. L’un représente l’amour filial et l’autre l’amour social pour son prochain (celui qui nous permet de faire du bénévolat).


Dans cette forme d’amour, il est important de reconnaître sa responsabilité dans les relations, sans la fuir ni rejeter la faute sur les autres.


A ce stade, vous quittez l’exigence de changer l’autre et vous apprenez à voir en vous la source de ce qui vous dérange chez les autres.


C’est cet amour qui permet de créer une famille harmonieuse. C’est aussi la raison pour laquelle les familles qui entretiennent un amour « Eros » sont des familles toxiques où les membres sont utilisés, voire abusés.


Tout est une affaire de dépassement de soi. Vous avez pour cela, besoin de comprendre les enjeux relationnels et ne pas tomber dans les pièges de la projection.


C’est ici que se situe votre animal familier. Vous n’êtes pas encore dans l’amour inconditionnel.


Vous avez des attentes envers eux, mais eux peuvent l’être! Vous pouvez bien sûr les vivre au stade de l’Éros et des jeux de pouvoir: « Rex, au pied ! ».


C’est l’époque où vous lisez des livres de développement personnel. Vous cherchez une issue à vos souffrances sans les faire peser sur les autres.


C’est aussi parfois le moment de refaire votre vie après un long mariage ou d’oser vous engager pour la première fois.


C’est peut-être là qu’internet et ses solutions virtuelles interviennent généreusement dans votre vie.


Vous cherchez des sites de rencontres qui ne sont pas basés sur la consommation (Eros) mais sur la communication véritable comme chez Parship.fr ou d’autres, concernés par une qualité d’échanges.



« Agape », l’amour inconditionnel, amour divin qui donne.


C’est celui que vous trouvez lorsque vous avez cessé de chercher l’amour à l’extérieur ou dans le but de combler un manque.


Vous le trouvez en vous-mêmes. Il est l’essence même de votre bonheur. Il est relié à votre âme/esprit et ne dépend plus des humains ou des circonstances extérieures.


C’est votre cœur qui rayonne et vous nourrit à la fois, une fois que vous avez réalisez qui vous êtes vraiment et surtout qui vous n’êtes pas.


La Bible, les poètes soufis et les ouvrages des maîtres (ou de leurs disciples) regorgent de merveilleux textes et chants qui décrivent cet amour-là.


Vous voici dans l’amour inconditionnel, celui où vous êtes devenus une véritable source d’amour et d’inspiration pour les êtres.


Vous n’êtes plus les enfants de vos parents mais de la Vie, issus du Soleil et de la Terre.



Vous retrouvez votre vraie nature, celle d’aimer qui vous met en phase avec tout l’univers. C’est votre but ultime, celui que décrivent toutes les voies d’Éveil.


« La leçon la plus importante pour chacun de nous est celle de l’amour inconditionnel, tant envers les autres que pour nous-même » . E. Kubler-Ross


Dans cet amour inconditionnel, il est possible d’aimer ses ennemis et d’y englober toutes les horreurs de la vie terrestre.


« Le véritable amour n’est pas un sentiment, mais un état de conscience. » Omraam Mikhaël Aïvanhov


Où trouver l’amour inconditionnel aujourd’hui ?


Je vous ai déjà parlé dans un précédent article de Mata Amritanandamayi, dite Amma, « la divine mère ». C’est elle qui représente cet archétype depuis la disparition de Ma Anandamayi.


Elle fait partie, selon moi de ces êtres qui rayonnent l’amour inconditionnel. Ce n’est pas qu’une vue de l’esprit, elle le met en pratique.


Amma distribue ses bénédictions et son amour inconditionnel sans compter et reçoit à la hauteur de ce qu’elle donne sous forme de dons. Ses services sont gratuits.


Mata Amritanandamayi est nommée affectueusement la marathonienne des câlins ou la « serial kisser ».


Les Nations Unies la reconnaissent comme un leader spirituel et lui ont décerné un trophée de la non-violence.


Toute son activité repose sur l’aide bénévole. Elle encourage tous eux qui rendent service en nettoyant ou en faisant la vaisselle à prendre conscience qu’en nettoyant pour les autres, ils nettoient en eux.


Mata Amritanandamayi est une figure spirituelle avec un but humanitaire et écologique. On ne compte plus l’étendue de ses œuvres, vous pouvez  visionner ici une émission de Radio Canada.


L’amour inconditionnel se reconnaît à la grandeur des œuvres accomplies en son nom.


« Ma religion est l’Amour” dit-elle, « je suis convaincue que la vie n’est pas faite pour souffrir et nous pouvons cesser d’être victimes de nos problèmes ».


Amma ne se contente cependant pas d’intervenir au niveau matériel dans son pays. Selon elle, l’humanité souffre d’un plus grand mal que la faim :le manque d’amour. La faim n’étant qu’un dommage collatéral de la famine affective.


Elle parcourt le monde entier pour serrer l’humanité dans ses bras. Concrètement, elle passe trois jours dans certaine villes d’Europe et d’Asie pendant lesquels elle étreint jusqu’à 10 000 personnes.


Chaque jour de la vie de Mata Amritanandamayi est entièrement dédié au bonheur de tous les êtres. Laissez-vous gagner par son enthousiasme sur la vidéo!



http://youtu.be/S3ChsaTbhhQ

Le darshan est-il une forme d’amour inconditionnel?


Le Darshan est un contact visuel ou corporel ainsi qu’une transmission d’un être éveillé.


 » Je prends les gens dans les bras pour réveiller l’esprit qui est en eux. C’est un contact physique mais son but est de toucher dedans ». Amma


Cette étreinte, selon de nombreux témoignages, touche le cœur et donne un sentiment de plénitude et de paix.


On compte à ce jour plus de 30 millions d’individus de toutes races et toutes religions qui sont passés dans ses bras.


Mata Amritanandamayi donne deux darshans par jour, un le matin vers 8 heures et un le soir vers 20H.


Les venues d’Amma sont très bien organisées, il vous faudra prendre un ticket (gratuit) et accepter d’attendre votre tour en étant bercé par les bajans indiens (chants sacrés).


Je vous laisse une petite vidéo pour vous permettre de vous représenter cet événement lorsqu’il se passe à Toulon.



Cette année, Amma vient du 31 octobre au 2 novembre à Toulon (au Zénith) et du 18 au 20 octobre à Paris au Hall Saint-Martin, Parc des expositions de Cergy-Pontoise.


Si vous voulez connaître les dates pour d’autres villes d’Europe, le Japon ou le Canada, allez sur ammafrance.org


Si vous n’avez jamais eu l’occasion d’approcher l’amour inconditionnel, soyez curieux, c’est une expérience à vivre plus qu’à raconter.


Rien n’arrive par hasard. Chaque acte, chaque parole, chaque pensée affecte l’ensemble de la planète.

Tout, dans le cosmos, a un rythme : le vent, la pluie, les vagues, le flot de notre respiration et le battement de notre cœur, tout a un rythme.

De même notre vie possède son propre rythme. Ce sont nos pensées et nos actions qui créent le rythme et la mélodie de notre vie.

Quand l’harmonie de nos pensées est rompue, cela se reflète dans nos actions et entraîne une rupture dans le rythme même de la vie.

C’est ce que nous observons aujourd’hui autour de nous.

Amma


Ces êtres ne prient pas pour la paix ou pour que cessent les guerres, ils incarnent la lumière, la paix, l’amour inconditionnel et contaminent joyeusement la planète.


Sa prière : « om lokaha samastaha sukhino bhavantu » signifie: que tous les êtres trouvent le bonheur.

Vous pouvez lire un autre article sur Amma et la guérison du coeur qu’elle permet sur le tout récent blog d’Eric:

Guérir du manque d’amour maternel


Et vous, avez-vous rencontré des êtres qui incarnaient pour vous l’amour inconditionnel ? Faites un commentaire !

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Oct 01

Soigner une migraine sans se prendre la tête avec le Dien’ Chan’

Soigner une migraine, un gros bobo du mental ?


On  considérait jadis la migraine comme une maladie touchant particulièrement les intellectuels.


Aujourd’hui, le diagnostic est affiné mais nous verrons plus loin ce que votre corps essaie de vous dire lorsque vous souffrez de maux de tête et surtout comment soigner une migraine


La migraine est une affection d’origine neurovasculaire qui touche le cerveau. Elle est caractérisée par une douleur récurrente se présentant sous forme de maux de tête invalidants et de forte intensité .


Il n’est pas rare que la migraine s’accompagne d’autres symptômes comme des troubles de la vue, de la digestion, des nausées ou une hypersensibilité à la lumière.


Ce qui caractérise la migraine des autres types de céphalées, c’est la douleur (sous forme de pulsation intense) qui se situe souvent d’un seul côté de la tête. (mi-graine, la graine étant une vision imagée du cerveau)


La durée d’une migraine peut s’étendre de quelques heures à quelques jours. La médecine traditionnelle en ignore encore les causes et préconise la prise de médicaments.


Ceux-ci permettent de calmer les symptômes mais sans pouvoir réellement soigner une migraine. Si vous arrivez à regarder l’image qui suit sans broncher, c’est que, pour le moment, vous ne craignez rien!




La migraine s’annonce en plusieurs étapes, la première étant appelée prodrome (avant la migraine). Celle-ci est caractérisée par des symptômes déroutants comme une grande irritabilité, un sentiment d’exaltation ou de dépression.


Peut-on soigner une migraine sans soigner les causes ?


Les symptômes décrits plus haut peuvent paraître anodins pour la plupart des individus. Pour ceux qui ont l’habitude du travail intérieur, il s’agit en fait de manifestations de troubles émotionnels.


Une migraine ne survient pas par hasard. Elle peut mettre des heures, voire des jours à se manifester. Vous précipiter sur un cachet sans vous interroger sur les causes de votre stress risque de prolonger la crise.


N’allez pas vous imaginer que trop de travail ou un manque de sommeil sont seuls responsables de votre migraine sinon toute la population serait affectée!


Soigner une migraine en décodage biologique


Nous avons déjà vu que les maladies sont des phénomènes réactionnels contrôlés par le cerveau.


Tous les symptômes et maladies sont déclenchés par un choc émotionnel. Le stress occasionné est lié à la façon dont vous allez ressentir le choc.


Lors d’un conflit émotionnel avec une personne ou une situation, votre cerveau va chercher la meilleure façon de vous maintenir en vie et de vous donner la possibilité de régler la situation stressante.


Si vous ne rectifiez pas les causes du stress, vous générez une surtension au niveau du cerveau.


C’est cette surtension qui crée une rupture du champ électrique. L’organe ou le membre touché est de façon symbolique, relié à la problématique.


Votre travail du moment (à part souffrir), c’est de résister le moins possible à ce qui est. Vous n’avez pas à ne pas vouloir la migraine puisque, dans votre présent,  c’est ce qui est. (plus facile à dire qu’à faire!)



Une fois délivré de la résistance à l’instant, vous pouvez vous interroger sur ce qui se passe dans votre vie en ce moment, puisque la migraine vous interdit toute autre activité.


Votre cerveau contrôle tout et a une très bonne raison de vous invalider par une migraine. A vous de comprendre son message !


Les pistes émotionnelles pour soigner une migraine :


  • Sachant que la migraine touche vos cinq sens et vous empêche de voir, d’entendre, de parler et de sentir, quel est le besoin que vous n’exprimez pas  et qui avez-vous peur de déranger ?


  • Sachant que la migraine vous coupe de tout, quelle est cette frustration que vous avez dans la vie face à une décision que vous n’arrivez pas à prendre ?


  • Maintenant que vous êtes totalement inefficace, qu’est ce qui vous est demandé et que vous vous sentez incapable d’accomplir dans votre vie ?


  • Sachant combien vous êtes invalidé par la migraine, quel est le but que vous devriez atteindre et qui vous paraît totalement inaccessible car vous ne savez pas vous y prendre ?


  • Où se situe le conflit entre vos pensées (votre intellect), vos besoins et vos désirs personnels ?


  • Sachant que vous êtes hors jeu à cause de cette migraine, à quel endroit de votre vie est-ce que vous vous sentez incompétent et pas à la hauteur ?


  • Sachant que vous êtes devenu bon à rien à cause de cette migraine, de qui est-ce que vous vous sentez responsable dans un grand sentiment d’impuissance ?


  • Maintenant qu’on ne peut plus rien vous demander à cause de cette migraine, qui allez-vous décevoir et aux yeux de qui ne serez-vous pas parfait ?


  • Maintenant que vous ne pouvez plus rien accomplir, demandez-vous à quelles contraintes et obligations vous avez envie d’échapper dans votre vie.


  • Maintenant que vous vous êtes faits remarquer à cause de votre migraine demandez-vous si vous n’essaieriez pas de cacher quelque chose à quelqu’un face à qui vous ne pouvez pas vous ouvrir ?


Voilà dix bonnes raison d’avoir à soigner une migraine! En fait, sans cette migraine, vous n’auriez jamais su que vous étiez en surchauffe et ce, depuis très longtemps.


Le Dien’Chan, une solution pour soigner la migraine


Nous avons déjà détaillé cette technique dans un autre article. Le Dien’Chan’ est une réflexologie faciale assez simple pour débuter et particulièrement efficace.


En Dien’Chan’ comme dans toute réflexologie, le corps est appréhendé dans sa dimension holographique.


Une partie de vous-même peut représenter votre corps tout entier. C’est le cas pour le visage.



Il y a un effet miroir à la base de toute réflexologie : on trouve une relation symbolique entre un organe et un point sur le visage, sur la plante des pieds, les mains ou les oreilles.


Le visage est ainsi quadrillé en différentes zones représentant chacune une région du corps.


C’est par analogie que cette technique est née. Bùi Quôc Châu, spécialiste du Dien’Chan’ avait remarqué que la courbure du nez évoquait la courbure de la colonne vertébrale.


Examinant un patient souffrant de maux de dos, il découvre un point non-douloureux sur l’arête du nez de ce dernier qu’il pique avec une aiguille… et la dorsalgie disparaît instantanément!


C’est ainsi qu’a été identifié le premier point de la reflexologie faciale Dien’Chan‘ sur l’arête du nez.


Le Dien’Chan’ soulage sans médicaments ni aiguilles un tas de petits symptômes dont la médecine traditionnelle a du mal à venir à bout sans posologie à effets secondaires.


Sa particularité : stimuler la fonction qu’a le corps de s’auto-guérir et s’auto-réguler. Elle entretient la santé et dynamise les fonctions essentielles du corps.


Comment s’y prendre pour soigner une migraine?


Il suffit de stimuler des points précis du visage avec le bout arrondi d’un stylo.


Commencez par tapoter très rapidement puis de plus plus doucement. Enfin stimulez en appuyant de plus en plus fort pendant quelques secondes le point réflexe.


Peut-on soigner une migraine avec le Dien’Chan’ ?


Il vous suffit de stimuler les points dans l’ordre où ils sont énoncés.



Balayer horizontalement le point N° 1 que vous voyez sur la photo. Il soulage les douleurs et détend le système nerveux. Il se trouve à mi chemin entre le sourcil et la naissance des cheveux.


Faites un petit mouvement de friction horizontal à la hauteur de la base du nez, au démarrage de la joue droite, voir point N°2. Poussez l’extrémité du bout du stylo vers le haut comme pour remonter sur la joue.


Massez le tour des narines par petites frictions de haut en bas. (voir point N°3). Situé dans le creux surplombant la narine, ce point permet la sécrétion d’endorphines de façon naturelle. (voir mon autre article sur une méthode de relaxation)


Juste en dessous de la lèvre inférieure, bien au milieu dans le creux. Balayez la zone du menton de façon horizontal (point N°4). Ce point de détente soulage l’excès de yang au niveau de la tête.


En bas des tempes en direction du haut de l’oreille, N°5 se trouve le point spécial migraines. Il est situé à la limite externe de chaque sourcil. Ce sont les points sur lesquels on appuie spontanément quand la migraine serre comme un étau, ou pour signifier à un interlocuteur qu’il nous « prend la tête ».




Balayez énergiquement la zone située devant l’oreille dans le sens vertical de haut en bas. Point N°6. Le sens a son importance. (voir l’article pour remonter l’énergie)


Répétez la séquence plusieurs fois jusqu’à diminution des symptômes.


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Et vous, avez-vous parfois des maux de tête? Que faites vous pour vos maux de tête ? Prêts à tester le Dien’Chan’ ?

Avez-vous d’autres remèdes efficaces ? Laissez un commentaire!

 

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Août 26

Regler un probleme de vue en prenant son pied c’est possible?

Du nouveau sur un problème de vue


A la lecture de mon article sur le yoga des yeux, certains lecteurs m’ont fait remarquer que c’était très enrichissant mais qu’ils disposaient de peu de temps dans la journée pour faire des exercices du yoga des yeux.


N’ayant pas réellement de problème de vue, ils voulaient bien agir par prévention mais en deux temps trois mouvements.


Je vais donc vous proposer aujourd’hui, deux micro-techniques efficaces que vous pourrez facilement incorporer à vos gestes quotidiens.


Pourquoi s’intéresser à un problème de vue ?


  • Parce que de nombreuses personnes avec des troubles de la vue pensent que leur problème est irrémédiable.


  • Parce qu’après 45 ans, on développe vite la croyance qu’il va falloir porter des lunettes alors qu’on peut retarder, voire éviter d’en porter.


  • Parce que les yeux ne sont pas que des organes, ils sont aussi une « fenêtre de l’âme » et participent à la vision intérieure.


  • Parce que le fait qu’avoir une bonne vue et voir clair dans sa vie sont interconnectés.


Problème de vue: avez-vous un œil défaillant ?


Tout d’abord, l’œil droit et l’œil gauche ont des significations différentes :


L’œil droit regarde les visages dits « amis », c’est l’œil affectif lié à la famille, aux enfants, au sentiment d’appartenance : c’est à moi .


D’un autre côté, pour un droitier, l’œil gauche est relié au mouvement et par analogie aux « ennemis ». Il voit loin pour pouvoir se défendre et apercevoir le danger.

Pour un gaucher, c’est l’inverse.


Décodage d’un problème de vue


Je vous rappelle la signification (selon Christian Flèche) de quelques troubles de la vision en décodage biologique afin de trouver des pistes pour désamorcer le « conflit » et retrouver une vue saine :


  • Myopie : le danger est proche, j’ai intérêt à surveiller mes proches.


  • Hypermétropie: je guette, le danger vient de loin, il me faut du temps pour me mettre à l’abri.


  • Presbytie : Le danger est loin, peur de ce qui va m’arriver. Pas de mise au point pour un projet présent.


  • Strabisme : voir quel œil est touché : un œil s’écarte car quelque chose ne doit pas être vu.


  • Cataracte : je ne veux pas voir ce que je vois : dans le monde ou la vieillesse que je vois dans mon miroir.


  • Décollement de rétine : Réaction à une image visuelle de stress. Pour un enfant fascination par quelque chose d’horrible sous ses yeux.


  • Daltonisme : ne jamais voir la couleur qui correspond à un stress, souvent lié à plusieurs générations.


  • Astigmatisme : je refuse la réalité telle qu’elle st, je veux la déformer, comme dans le cas de l’idéalisation d’un parent.


  • Glaucome : par l’effet loupe, je veux atteindre un but rapidement, rapprocher les choses car toujours en retard sur la réussite. Je pense qu’avec un pas de plus je serais en sécurité, comme si j’ avais raté un truc de peu.


  • Orgelet : conflit de séparation et de souillure par quelque chose qu’on a regardé et où on s’est senti sali. Peut être un conflit ancestral.


  • Conjonctivite : conflit de séparation. Je ne supporte pas ce que je vois, j’ai peur d’être séparé.


Dans tous les cas, pour désamorcer le conflit (qui date de l’apparition du trouble de la vue, même si cela remonte à l’enfance), il est important de sentir ce que vous fait ce que vous voyez.


Plutôt que de  laisser seuls les yeux absorber la situation difficile, il est indispensable d’accepter de la sentir..


Une vision saine inclut de prendre aussi le problème de vue sous un angle nouveau: comment allez-vous décidez de regarder ce qui vous arrive?


Comment voir vos propres mémoires derrière une réalité qui semble extérieure à vous : ça a l’air de venir de l’extérieur et de créer du stress en vous, mais n’est ce pas la mise en scène d’un de vos schémas ?


Où est le stress qui crée le problème de vue?


Un problème de vue est l’expression d’un stress dans votre vie, même si ce stress est inconscient.


Si vous êtes toujours myope trente ans plus tard, c’est que le stress qui a généré la myopie est toujours actif.

 

Pour comprendre le lien entre le stress et la vision, faites l’expérience de vous regarder dans un miroir. Vous ne vous voyez pas tel que vous êtes, vous voyez l’image de ce que vous pensez être ou de ce que les autres ont pensé de vous.


Vous trouverez une illustration de ce phénomène dans le film « Que sait-on de la réalité? » dont j’ai parlé dans un article précédent.


Si vous êtes dans une disposition aimante, vous allez vous voir beau ou belle. Si vous êtes dans une attitude de critique, vous allez vous trouver tous les défauts de la terre.


Ne vous leurrez pas, il en est de même avec les autres. Vous les regardez au travers de votre filtre et de l’image que vous avez d’eux.


Pourtant, indépendamment de ce que vous voulez voir, la réalité s’impose à vous.


Elle rentre en conflit avec l’idée que vous vous faites de la situation ou avec ce que vous aimeriez voir à la place.


C’est principalement ce qui déclenche les pathologies de la vision, même si le problème paraît uniquement physiologique.


En écrivant l’article, je me suis souvenue que nous avons récupéré notre chienne barzoï (hébergée pendant notre stage chez son ancien éleveur) avec une conjonctivite. (La voici quelques mois après sa photo de bébé dans le blog).




Je n’avais pas mesuré à quel point elle avait pu vivre difficilement la séparation d’avec nous.


Mais si j’en crois ce que j’ai écrit dans mon article sur les chiens chats et chevaux, il est possible que ce soit nous qui ayons eu du mal à nous séparer d’elle…


Entre nous et nous-mêmes, nous et les situations, entre les autres et nous-mêmes viennent s’immiscer nos identifications.


Ce que nous croyons, ce que nous pensons, ce que nous jugeons ainsi que toutes les expériences de notre passé non résolu, doublées de celles du passé de l’autre modifient notre vision de la réalité.


Voir clair n’est pas aussi simple qu’il y paraît !


Quelques remèdes préventifs efficaces pour un problème de vue:


Vous pouvez ajouter à votre alimentation si ce n’est déjà fait:

  • Les fruits pour les vitamines(agrumes)
  • les légumes pour les oligoéléments (betteraves, épinards)
  • les noix et les amandes
  • les poissons gras pour le rapport des omégas
  • les patates douces (je vous fais grâce de la blague à propos des carottes bonnes pour la vue…même si c’est une réalité !)



Les remèdes thérapeutiques à pratiquer au quotidien :


Le corps humain a la particularité d’être holistique c’est à dire qu’on retrouve la totalité du corps humain miniaturisée dans certaines parties du corps.


C’est sur cette théorie que sont basées les réflexologies. C’est le cas pour le visage, l’oreille, la plante des mains et des pieds.


Saviez-vous qu’il existe aussi une réflexologie du nez où chaque point est stimulé par un stylet à l’intérieur du nez ? OK, je vois votre mimique, ce n’est pas cette réflexologie que j’allais vous exposer !


Puisque vous prenez soin de votre peau et de vos cheveux, je vais vous proposer de rajouter un petit rituel pour la santé de vos yeux et pour améliorer la vue.


Ce petit engagement que vous allez faire envers vos yeux va générer une énergie de soin.


Au niveau vibratoire, nous n’allez plus passer votre temps à râler parce que vous cherchez vos lunettes ou contre la vieillesse et l’impuissance de la dégénérescence parce que vous n’y voyez plus.(Toute ressemblance avec une personne…)


Vous allez reprendre le pouvoir et rendre à votre corps sa capacité à s’auto-guérir plutôt que de lui imposer des prothèses.


Savez-vous que les cellules de l’œil se régénèrent en moins d’une semaine ? Vous avez la possibilité d’une semaine sur l’autre de modifier les informations qui se transmettent au niveau des cellules de vos yeux.


La réflexologie pour un problème de vue


« La réflexologie est une méthode de soin et de thérapie complémentaire qui agit, par la pression des doigts sur des points particuliers. Ces pressions produisent une action à distance sur un organe ou certains systèmes du corps humain ».


Par la pression vous transmettez une information à votre organisme qui harmonise le flux énergétique. La réflexologie assure une réelle source de mieux-être et amène un état de profonde relaxation.


Les zones que vous allez activer sont dites « zones réflexes » et sont stimulées par les doigts ou un stylet.


Reflexologie faciale Dien’ Chan’


J’ai déjà longuement parlé de cette merveilleuse technique. Au niveau des yeux, sachez que rien que masser le tour des orbites peut améliorer instantanément votre vision.


Pour une pratique plus régulière et préventive, faites cet exercice chaque fois que vous vous occupez de votre visage (ou de votre rasage) devant le miroir.

 

Appuyez fermement sur la ligne des sourcils pendant quelques secondes en partant du point le plus proche de la racine du nez. Parfois rien que ce geste peut suffire à réduire une fatigue oculaire.(voir photo ci-dessus)

 

Réflexologie plantaire pour un problème de vue


Je vous avait dit que vous alliez prendre votre pied!


Attrapez votre pied dans vos mains surtout si vous avez la chance d’être encore sur la plage, vous êtes déjà en position.


Si c’est au travail, soyez discret sous le bureau pendant que personne ne vous regarde.


Voici comment vous allez pouvoir améliorer la vue en stimulant le point réflexe responsable du centre de la vision.


Du point de vue pratique : le masseur c’est vous, le moment c’est n’importe quand, la durée c’est quelques secondes et le lieu c’est là où vous travaillez ou là où vous bronzez !


1.. Masser le sommet de chaque orteil


Tenez le pied avec une main, et massez avec l’autre main. Massez doucement la « tête » de chacun de vos dix orteils. Massez en pressant la chair avec l’extrémité du pouce (ou un autre doigt).

Prenez un peu de temps pour détendre ainsi vos orteils.

 


2. Masser les deux orteils du centre des yeux


Le point des yeux en réflexologie plantaire se trouve en bas entre le 2ème et le 3ème orteil en partant du gros orteil. (voir dessin ci-dessous)


Prenez le deuxième orteil à partir du pouce entre deux ou trois doigts de l’autre main et massez-le sur toute sa longueur en le tournant de gauche à droite entre vos doigts par de petites rotations.


Augmentez tranquillement la pression. Secouez ensuite doucement l’orteil et tirez délicatement dessus. Vous terminez en pressant fermement pendant quelques secondes.

Faites ainsi pour le troisième orteil.


Après cet auto-massage du premier pied, observez la sensation globale de votre être. Observez vos sensations, votre respiration et la circulation de l’énergie dans votre corps.


3. Masser le centre des yeux (sous la voute plantaire)


Vous partez de la phalange et vous descendez jusqu’à la jointure entre les orteils et la courbure du pied.


Avec ce point vous pouvez soulager la fatigue et la sécheresse oculaire ainsi que l’acuité visuelle. Recommencez avec l’autre pied. Quelques secondes par jour et c’est terminé!


Si c’est trop compliqué, faites-le vous faire!



Quelques secondes les sourcils au bord du globe oculaire et quelques secondes le point sous le 2ème et 3ème orteil, rien qui puisse vous retarder!

Vous trouverez ici d’autres articles traitant de l’amélioration de la vue:

Myopie et presbytie sont-elles psychosomatiques ?

La fatigue du webmaster, connais pas!

Dix astuces du yoga des yeux pour ameliorer la vue


Connaissez-vous ces points ? En connaissez-vous d’autres rapides et faciles à exécuter ?

Etes-vous prêt(e) à les tester ?


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Août 05

Ne vous laissez pas bluffer par le stress pour vaincre la peur

Avant de vaincre la peur, apprivoisez-la


Le problème n’est pas la peur mais la façon dont vous vous laissez intimider par elle. Vaincre la peur est une autre paire de manches!


Si vous écoutez le message de Mister Ramesh : le problème est plutôt un manque …de curiosité.


Vous ne savez pas de quoi vous avez peur…vous avez déguerpi bien avant. Si vous ne connaissez pas votre ennemi, comment allez-vous le vaincre ?


Cet article participe à l’événement Vidéo Inspirante, à l’initiative de Cédric Vimeux du blog Virtuose Marketing.

http://www.youtube.com/watch?v=An18wQ3asMw


J’ai parlé dans un article précédent des peurs incontrôlables, de celles qui prennent totalement possession de votre corps et que vous ne pouvez pas contrôler.


Pour vaincre la peur, identifiez-là


Ne vous cassez pas les dents sur ce type de peurs phobiques, elles renvoient à des mémoires mortelles et peuvent être débranchées par des techniques efficaces telles que TIPI ou autres. Votre bonne volonté ne suffira jamais.


Je vous ai parlé aussi des peurs louches, de celles qui durent bien après que le danger soit passé, qu’on « re-décongèle » à souhait histoire de mâchouiller un petit stress en attendant le film du soir.


Je veux vous parler aujourd’hui des peurs qui jouent au poker avec vous et vous bluffent en se déguisant sous des habits menaçants.


Lorsque vous êtes aux prises avec une peur, vous n’avez qu’une idée en tête, sortir de là, mais votre corps lui a deux options biologiques : fuir ou rester paralysé sans pouvoir vous extraire de la situation.


Tant que vous avez peur, vous continuez à fabriquer des hormones de stress qui vous incitent soit à déguerpir, soit à faire le mort et, dans les deux cas, vous laissent supposer que vous allez pouvoir échapper à la situation.


Regardez autour de vous . Si vous n’êtes pas en danger immédiat, c’est que vous êtes aux prises avec un mécanisme de défense qui vous mène par le bout du stress.


Avant de vaincre la peur, regardez votre mécanisme de défense


La peur est une forme de protection : elle vous protège de quelque chose qui fait plus mal. Si elle joue au poker avec vous (et non contre vous) c’est qu’elle veut gagner pour vous épargner une plus grande souffrance.


En fait, tant que vous avez peur que quelque chose arrive, vous maintenez l’espoir que cette chose n’arrive pas. Cet espoir est bien sûr chargé d’angoisse.


En d’autres mot, ce dont vous avez peur n’est pas réel mais vous pensez continuellement à ce qui pourrait arriver en croyant que maintenir un état de stress empêche indéfiniment la catastrophe d’arriver.


Vaincre la peur de l’abandon


Imaginez que vous avez peur d’être abandonné par votre conjoint ou vos enfants.(Ça ne vous concerne pas bien sûr mais admettons…)


Vous craignez qu’ils ne s’occupent ni ne se soucient plus de vous, surtout au moment où vous aurez besoin d’aide, d’affection et de secours.


Vous espérez, bien entendu, que cela n’arrivera pas mais vous maintenez une tension dans le stress en vous plaignant d’un futur improbable.


Cependant, il est impossible d’avoir peur de quelque chose qui n’est pas connu. C’est la raison pour laquelle les bébés sont si fragiles et vulnérables.


Ils ne s’attendent pas à être maltraités donc ils n’ont pas peur. Si vous avez peur, c’est que vous faites tout pour éviter de revivre une sensation connue.


Il semble donc que la sensation d’abandon soit quelque chose de connu. Cela fait partie d’une véritable souffrance dont vos cellules se souviennent mais que vous ne voulez en aucun cas ressentir à nouveau.


Vous l’avez pourtant vécu bébé, livré à vous-même, dans une situation stressante doublée de solitude intense et sans affection.


En ayant peur aujourd’hui, vous occultez le fait que cela vous est probablement déjà arrivé à un âge où il n’y avait aucun espoir d’échapper à la situation. En tous cas, vos cellules se souviennent que le sentiment d’abandon était intolérable.


La peur est un atout dans la manche de votre mental


Vous comprenez le tour de magie de votre mental : il vous fait croire que tout cela va vous arriver dans le futur alors que vous souffrez de l’avoir vécu dans votre passé.

 

Votre peur d’aujourd’hui vous sert de défense : elle cherche à camoufler votre blessure ancienne.


Comme le dit Mister Ramesh, vous préférez vous priver de vivre pleinement plutôt que d’avoir la curiosité d’aller regarder derrière (ou dedans) ce que dit la peur.


Vous comprenez pourquoi il est inutile de vouloir se guérir de la peur. La peur n’est pas un problème, elle vient juste vous aider à oublier ce que vous avez vécu et à éviter que cela ne se reproduise.


Dans l’exemple ci-dessus, ce n’est pas la peur qui est enregistrée dans vos cellules, c’est l’abandon. Ce n’est pas dangereux, c’est souffrant !


Comprendre avant de vaincre la peur


Imaginons maintenant que vous soyez tombés et que vous vous soyez fracturé un membre quand vous étiez bébé.


Il se peut qu’adulte ou adolescent vous ayez développé une terreur des opérations, des fractures ou de la vue du sang.


Or, ce n’est pas de tomber et de vous fracturer un membre dont vous avez peur.


En vérité, vous avez associé la fracture avec l’absence de votre mère pour vous consoler quand vous étiez en grand stress.


Enfouis plus profondément que votre peur, se cachent la solitude et le manque de soutien au moment où vous en aviez le plus besoin.


Vous pourriez tout aussi bien devenir agoraphobe dans dix ans, ou développer une peur de l’avion, c’est à dire avoir peur d’être coincé et de ne pas recevoir de secours comme c’était le cas quand vous êtes tombés.


Prenons un autre exemple : la phobie sociale où vous êtes tenu de réussir socialement et bien vous comporter face à des inconnus qui vont porter un jugement sur vous.


Vous avez peur de manifester des symptômes de peur comme le tremblement, le rougissement, le fait de dégager une odeur, de vous comporter de manière humiliante ou inconvenante.


On ne peut avoir peur de ce qui n’est pas déjà arrivé.


En fait, même si vous ne vous en souvenez pas, vous avez été confronté à un parent (ou un éducateur) trop sévère qui n’acceptait aucune erreur de votre part.


Vous avez été humilié par des propos violents ou dégradants, le tout associé à un manque d’acceptation et d’amour.


C’est une forme d’abus où on demande à un enfant quelque chose qu’il n’est pas en capacité d’exécuter sans apprentissage.


A quoi ça sert de comprendre si j’ai quand même peur ?


Parce que vous n’êtes plus enfant mais vous êtes devenu un adulte autonome et puissant.


Pour le moment, vous vous sentez enfant, vous voyez le monde au travers de vos mécanismes de défense afin de vous protéger de douleurs plus intenses. Cela a un coût : vivre dans le stress et ne pas se confronter aux expériences vivantes.


Comprendre cela vous permet de les démanteler en admettant que la douleur est ancienne, qu’elle n’appartient pas au présent et qu’elle ne présente aucun danger aujourd’hui.


  • Vous n’êtes plus aujourd’hui dépendants d’autres adultes qui ne satisfont pas vos besoins vitaux.
  • Vous avez la notion du temps et donc la patience
  • Vous pouvez relativiser et ne pas succomber au bluff de la peur


Avant de vaincre la peur, identifiez le problème imaginaire


L’agoraphobie est caractérisée par la crainte de se retrouver coincé dans des lieux publics ou de vastes espaces, par la peur de ne pas pouvoir s’échapper en cas de problème et où aucun secours ne serait disponible.

 

Imaginez que vous ayez peur des transports en commun car vous risquez de vous faire coincer et de ne pas pouvoir vous échapper.


Cette anticipation vient du passé, cela ressemble à l’expérience d’un enfant qui est trop petit pour trouver du secours ou impuissant à échapper à une situation.



N’oubliez pas qu’en tant qu’enfant, vous ne pouvez pas changer de famille ou trouver des parents plus attentifs ou plus aimants !


Vous pouvez décider de ne plus jamais prendre de transports en commun. Vous pouvez aussi décider comme Mister Ramesh de « rentrer dans la peur ».


Question N°1 à se poser : Que peut-il arriver ?

Réponse : Rester coincé

Question N°2 Imaginez que vous êtes coincé, intensifiez la sensation et posez-vous la question: et en mettant les choses au pire ?

Réponse : Être totalement impuissant et ne pas recevoir de secours dans la panique générale.

Question N°3.

Lorsque vous êtes dans la sensation : à quoi cette sensation vous fait-elle penser ?

Réponse : La sensation d’avoir les bras et jambes coincés, d’être ligoté.



A cette étape, il n’est pas rare de connecter une image ancienne ou une situation passée comme par exemple, celle d’être langé trop serré et d’être aux prises avec des remontées de l’estomac en étant seul à gérer le stress.


Alors seulement, il devient utile de se remettre dans une situation analogue consciemment et décider de vaincre la peur.


C’est l’heure de vaincre la peur


Le faire trop tôt sans connecter la source de la souffrance ne permet pas de se dégager et de vaincre la peur définitivement car l’évènement traumatisant reste actif.


Il n’existe pas de peur sans un événement traumatisant non conscient dont vos cellules se souviennent. La peur n’est que le détecteur de fumée (ou) souffrance, elle n’est pas l’endroit où il y a le feu!


Avec cette connaissance, vous pouvez retourner dans le métro, en repensant à la sensation désagréable de l’enfant ou le bébé que vous étiez et vous vous apercevrez qu’il n’y a aucun danger.


La situation n’était pénible que pour l’enfant. La peur est venue plus tard pour vous éviter de prendre le métro et de ressentir à nouveau cette douleur.


Sachez qu’à tout moment, votre mental cherche à faire coïncider la mémoire de souffrances passées trop douloureuses avec des événements présents.


Avant de faire ce que vous n’osez pas faire, vous sentez l’appréhension :

dites-vous:

 

Important!

Cela se passe maintenant mais ce n’est pas l’adulte d’aujourd’hui qui vit cette expérience. C’est plutôt une vieille souffrance enfermée dans mes cellules depuis très longtemps qui refait surface. Je me laisse la ressentir en toute sécurité sans chercher à la fuir.Share This Post


Je ne suis pas à l’abri d’avoir à faire l’exercice de vaincre la peur


Je vous raconte en deux mots une fois où j’ai eu à faire l’exercice de vaincre la peur. Je passais la douane à l ‘aéroport de Katmandou.


Un douanier mafieux me demande de l’argent pour faire passer mes statuettes car je n’ai pas de certificat comme quoi ce ne sont pas des antiquités.


Sensations physiques…tremblement, voix chevrotante, palpitations. Je me suis dit, ok j’ai peur.


Question : Y a t-il un réel danger ?

Réponse : Non, c’est donc un exercice, on y va !

Question : Quel est le pire qui puisse m’arriver ?

Réponse : Que je ne puisse pas passer mes statuettes car il fait sa loi et je suis sans défense.

Question : Est ce dangereux de ne pas emmener mes statuettes?

Réponse : Non je n’ai pas peur de ça.

Ce qui me fait peur c’est que je suis sans défense face à un représentant de la loi manipulateur.

Question : Que peut il me faire ?

Réponse : Rien à part me prendre mes statuettes. Ce n’est pas un vrai danger.

Ce qui me fait peur…c’est qu’il n’y ait personne pour me défendre face à une injustice flagrante même si je demande de l’aide .


Ça c’était ma vieille souffrance!


Je décide alors de vaincre ma peur car c’est vraiment une décision à prendre : je ne vais pas payer la taxe, je vais m’opposer à lui.



Je demande à voir le chef des douanes, en prenant le risque qu’il soit de mèche avec lui.


Tout prend du temps mais le chef des douanes est de mon côté, il réprimande gentiment le douanier parce qu’il lui fait perdre son temps.


C’était un crash test non prévisible pour moi. D’ordinaire, vous avez le temps de voir venir le truc puisque vous anticipez la peur.


L’instant précis où on décide de vaincre la peur


Je vous propose en image ce moment précis où on prend la décision de vaincre sa peur.


 


Si vous êtes confrontés à une peur: ne tombez pas dans certains travers du développement personnel qui vous font croire que c’est un manque de confiance en soi.


La peur est une stratégie de votre mental/égo. Comme le dit Mister Ramesh, soyez curieux plutôt que de faire de la « gonflette » à l’estime de soi (je vais y arriver, je suis le plus fort, je vais y arriver).


Assurez-vous de recueillir les bienfaits de votre peur et de l’information inestimable qu’elle contient à propos de vos anciennes souffrances.


Alors seulement, vous pouvez partir en guerrier pour vaincre votre peur qui, de toutes façons, était illusoire !

 

Et, vous, vous faites-vous parfois bluffer par vos peurs? Racontez dans un commentaire!

 


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Juil 22

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir pour sortir de la peur et l’angoisse

Qu’est ce que la peur et l’angoisse ? Peut-on sortir de la peur?


La peur et l’angoisse, voilà un sujet qui n’a pas l’air très encourageant pour profiter des beaux jours de l’été. Pourtant, n’est-ce pas rassurant de savoir comment en sortir ?


La peur est une émotion au même titre que la tristesse ou la colère. Vous la ressentez en général en présence d’un danger réel et immédiat.


Vous pouvez aussi la ressentir par anticipation (ou évocation) alors que la situation angoissante n’est pas encore arrivée ou déjà révolue.


L’angoisse est un sentiment de mal-être ressenti dans le corps qui s’articule autour de peurs contre lesquelles vous vous sentez impuissant.


Parmi la palette d’émotions à votre disposition, la peur semblent prendre un ascendant sur votre corps et vos facultés d’analyse, paralysant ainsi votre réactivité (par l’anesthésie) ou vous précipitant dans la fuite incontrôlée (grâce à l’adrénaline).


Quelles sont les sensations physiques de la peur et l’angoisse ?


Avant de vous les décrire, je vous propose de les passer en revue avec Anne Roumanoff, histoire de remettre du sourire sur ce thème un peu grinçant.


Où en étions-nous ? Ah oui…


Palpitations, transpiration mains moites, nausées, étourdissement, perte de sensation de la réalité, dépersonnalisation, engourdissement, bouffées de chaleur, frissons, sensation d’étranglement, jambes en coton, vide dans la tête, étouffement, oppression etc..


J’en oublie peut-être?


Autrement dit, l’émotion de peur est un sentiment, un phénomène mental traduit par une expression somatique.


Jusqu’ici, les émotions étaient associées au domaine de la psychologie, du développement personnel et des maladies mentales.


Pour une meilleure compréhension, le rôle du cerveau dans les émotions a été ramené dernièrement au goût du jour par les  neurosciences.


Faut-il vraiment sortir de la peur ? A t-elle une utilité?


Certaines peurs sont justifiées : elles vous mettent en alerte et vous obligent à être vigilants.


Si vous êtes engagé dans une via ferrata qui passe au-dessus du vide, la peur vous oblige à assurer vos pas et vérifier vos appuis.


Malgré l’aspect préventif de la peur, vous êtes tellement habitués à avoir peur que vous la prenez pour la normalité.


Prenons un exemple : vous vous apprêtez à traverser la rue avec votre enfant et il vous lâche la main au moment où une voiture passe.


La peur vous rappelle un instant que vous êtes à un endroit potentiellement dangereux où vous devez redoubler de présence.


Elle vous rappelle aussi que vous êtes responsable d’un enfant et qu’il va falloir tenir plus fermement sa main car il n’a pas encore la notion du danger.


La peur est censée s’arrêter là. Elle a fait son travail, elle vous a prévenu, vous n’avez plus qu’à adapter votre comportement.


Est-ce bien cela qui se passe ? Au lieu d’expliquer calmement à votre enfant ce qu’il faut faire, vous :


  • continuez à avoir peur et vous manifestez des symptômes physiques (voir ci-dessus)
  • cachez votre peur derrière de la colère et vous menacez votre enfant
  • frappez votre enfant pour qu’il se souvienne du danger(cela arrive aux meilleurs)
  • culpabilisez et vous repassez en boucle le film de ce qui aurait pu arriver
  • prenez la décision de ne plus laisser de liberté à votre enfant à l’avenir
  • en voulez à votre enfant de ne pas se souvenir que la route est dangereuse


Bref, vous vous racontez que vous avez peur pour votre enfant mais ce n’est pas exactement ce qui se passe.



En réalité, c’est vous qui avez peur et inutile de vous cacher derrière la fin de la phrase (qu’il arrive quelque chose à votre enfant).


Vous avez peur, point barre. C’était vrai pendant quelques secondes. La peur qui perdure est à vous et n’a rien à voir avec ce qui vient de se passer.


Connaissez-vous cette histoire zen à propos des émotions qui perdurent?

 

« Deux moines qui faisaient un pèlerinage parvinrent au gué d’une rivière. Ils virent là une jeune fille parée de ses plus beaux atours.

A l’évidence, elle était dans un grand embarras, car elle avait peur et ne voulait pas abîmer ses vêtements, la rivière étant en crue.

Sans autre préambule, un des moines la prit sur son dos, traversa la rivière et la déposa sur la terre ferme de l’autre côté.

Le moine continua tranquillement son chemin en direction du monastère sans plus y penser.

Seulement, l’autre moine au bout d’une heure se mit à maugréer :

-« Ce n’est pas bien de toucher une femme : les contacts étroits avec les femmes sont contraires aux commandements. Comment as-tu pu enfreindre la règle ?

Le moine qui avait transporté la jeune fille fit cette remarque à l’autre moine: 

-« Je l’ai déposée au bord de la rivière il y a une heure, pourquoi la portes-tu encore? »



Toute émotion qui dure n’a rien à voir avec la situation. Et cela est valable pour la peur, toutes les peurs.


La peur et l’angoisse, y en a t-il une des deux qui vous parle ?


Les peurs ne sont pas toujours conscientes et pourtant elles régissent nombre de vos comportements relationnels.


Si vous pensez réellement que vous n’en avez aucune, lisez ce qui suit :


Peur de parler en public, peur de l’inconnu, de l’échec, du rejet, du succès, d’être vu, d’être abandonné, de souffrir, d’être maltraité, d’être oublié, de l’obscurité, de la foule, des grands espaces, des espaces confinés, de la maladie, de la solitude, de conduire, des hauteurs, des avions, des ascenseurs, de l’eau, des souris, des serpents, de la contamination, des examens, des personnes influentes, de danser, de crier, de s’engager, d’acheter un bien, d’être volé, de l’argent, de la guerre, de la famine, de faire des enfants, d’être en groupe, de rencontrer des personnes inconnues, de partir loin, d’être enfermé, d’être séquestré, d’être tué, violenté…



Y a t’il dans le cerveau un siège de la peur et  l’angoisse?


Bien évidemment, au niveau de l’ amygdale cérébelleuse. Elle fait partie du système limbique et fonctionne comme un système d’alarme.


Elle est impliquée dans la reconnaissance des émotions.


L’amygdale reçoit des informations sensorielles (peur et colère) et stimule les régions du corps qui permettent d’agir immédiatement comme l’accélération du cœur et la production d’adrénaline.


Grâce à son action, il est donc possible de réagir de façon efficace à la présence d’une menace. Vous apercevez un danger, votre corps est prêt à fuir.


La nouveauté des neurosciences par rapport à la peur et l’angoisse.


C’est la nuit, vous pressez soudainement le pas, votre pouls s’accélère et seulement alors, vous vous apercevez que quelqu’un vous suit. Comment cela est-il possible ?


En théorie, une stimulation sensorielle fait d’abord escale dans le thalamus, puis l’information est transmise au cortex où elle est évaluée et acquiert une signification.


Si cette signification est menaçante, l’amygdale en est alors avisée et produit les réponses émotionnelles appropriées. (c’est ce que nous avons vu plus haut)


Or, ce qu’on a découvert beaucoup plus récemment, c’est qu’une partie du message reçu par le thalamus peut être transférée directement à l’amygdale, sans même passer par le cortex!



C’est cette seconde voie beaucoup plus efficace, qui explique la rapidité de votre système d’alarme naturel.


Qu’est ce que cela signifie vraiment au sujet de la peur et de l’angoisse?


Qu’en cas de danger mortel (selon le thalamus), on ne vous demande pas votre avis… (à votre cortex).

Le corps vous prépare à la fuite avant même que vous ayez vu venir le risque.


Prenons un autre exemple: vous avez beau vouloir parler en public (avec votre néo-cortex), si votre corps a déjà reçu l’information que vous courriez un danger mortel, vous ne serez pas capable physiquement d’articuler un son ni de rester debout pour votre conférence.


Comment fonctionne le cerveau limbique par rapport à la peur et l’angoisse ?


L’hippocampe qui fait aussi partie du système limbique est le siège du stockage des souvenirs et ceci tout au long de la vie.


L’amygdale reçoit aussi de nombreuses connexions de l’hippocampe. Dès lors, une émotion peut être déclenchée par un souvenir précis.


A cause donc de l’hippocampe et de ses liens étroits avec l’amygdale, tout le contexte associé à un événement traumatisant peut devenir une source d’anxiété.


Lors d’un traumatisme, les systèmes, de mémoire implicite de l’amygdale et contextuel de l’hippocampe, vont emmagasiner différents aspects de l’événement.


Plus tard, l’hippocampe vous permettra de vous souvenir très précisément de l’endroit où c’est arrivé, de la personne avec qui vous étiez, de la saison, etc.


Désormais, chaque fois que vous vous trouverez dans un contexte identique à celui du trauma, vos muscles se raidiront, votre tension augmentera, votre estomac se nouera, etc.

Peur et angoisse en début de vie


L’hippocampe n’est pas opérationnel les premières années de vie, c’est la raison pour laquelle nous ne nous souvenons pas des traumatismes qui se sont produits dans la vie intra-utérine ou la toute petite enfance.


Par contre, l’amygdale est déjà capable d’enregistrer des souvenirs inconscients.


Un traumatisme précoce pourra donc venir perturber les fonctions mentales et comportementales d’un adulte par des mécanismes totalement inaccessibles à la conscience.


Vous comprenez mieux l’histoire de la peur de cette mère qui traverse la route avec son enfant.


Si elle a vécu une expérience dans la peur quand elle avait l’âge de son enfant, elle croit aujourd’hui réagir à une situation actuelle alors que ses cellules se souviennent d’un traumatisme de son début de vie à elle.


Pour résumer à propos de la peur et l’angoisse


Si aucun trauma n’est impliqué dans la situation, vous pouvez, par votre cortex frontal exercer un contrôle sur l’amygdale qui est responsable de vos perturbations dues à la peur et l’anxiété.


Vous pouvez décider de ne plus avoir peur et de gérer l’angoisse une fois que la situation en question ne vous apparaît pas menaçante.


Ce contrôle conscient est cependant à double tranchant : vous pouvez créer vous-même  de l’anxiété en imaginant l’échec d’un scénario donné ou même la présence de dangers inexistants.


Dans ce cas précis, la PNL, l’hypnose, la sophrologie et d’autres thérapies brèves fonctionnent. Puisque votre cortex est sollicité, vous pouvez :


  • Reconnaître que vous avez peur
  • Vous informer des dangers potentiels pour vous calmer et relativiser
  • Modifier votre état émotionnel
  • Agir malgré la peur, apprendre à vous engager
  • Vous concentrer sur la réalité de l’instant présent où il n’y a pas de réel danger
  • Trouver la source de votre peur pour résoudre le problème.
  • Mesurer les dégâts si vous n’osez jamais vous lancer par peur.

 

Tout cela est possible si les mémoires en jeu ne sont pas des mémoires mortelles et si le mode « survie » du système limbique n’est pas activé.



Dans le cas contraire, que faire pour sortir de la peur et l’angoisse ?


C’est là qu’intervient la technique Tipi, « Technique d’Identification des Peurs Inconscientes ».


La technique Tipi considère que les peurs sont en fait à la base de la plupart des souffrances émotionnelles. Celles qui persistent sont inconscientes.


Selon Tipi, C’est toujours une confrontation directe avec sa propre mort qui est responsable de la souffrance.


Tant que vous n’avez pas libéré votre corps de cette mémoire, vous vivez la peur, la peur phobique, l’anxiété, la panique, la dépression,le stress, l’inhibition etc…


Une première expérience désagréable aux prémisses de la vie d’enfant n’est pas vécue dans la peur mais dans un stress et inclut souvent un danger mortel.


La répétition de cette expérience désagréable active les mécanismes de défense qui ne permettent plus de s’approcher de près ou de loin du trauma.


Par exemple, la peur de l’eau vous fera éviter toute situation qui vous replongerait dans une expérience que votre système limbique confond avec une expérience de vie intra-utérine où vos cellules ont failli mourir.


Vous pouvez avoir recours à la technique Tipi lorsque :


  • L’amygdale est activée sans votre capacité à utiliser votre volonté
  • La peur est ingérable
  • Vous ne pouvez plus faire « comme si »
  • Vous vous apercevez que vous préférez vous priver de l’expérience et vous limitez votre vie pour éviter la peur et l’angoisse.
  • Vous êtes certain que vous allez mourir.
  • Votre corps vit des manifestations physiques sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle comme dans le cas du vertige
  • Vous êtes dans un débordement émotionnel totalement démesuré par rapport à la situation
  • Vous préférez vous mettre en danger (d’être rejeté) plutôt que d’affronter la situation comme c’est le cas pour la procrastination


Que s’est-il donc passé de si dangereux dans la vie d’un fœtus?


Vous pouvez, par exemple, avoir vécu une rupture d’alimentation du cordon dans votre vie intra-utérine et transposer cette peur mortelle sur les téléphériques ou les avions.


De façon analogique, vous êtes enfermé dans une cabine comme vous l’étiez dans le ventre de votre mère.


Il vous est impossible de remonter le temps jusqu’à cette expérience première puisque l’hippocampe ne l’a pas enregistré.


Avec la technique Tipi, il n’est pas question de repasser par le trauma (qui fait peur) ni de chercher à comprendre les raisons de votre angoisse avec votre mental.

 

Le découvreur de cette technique, Luc Nicon, s’est aperçu que la plupart des évènements traumatiques surviennent dans la vie intra-utérine, la naissance ou dans la toute petite enfance avant la parole.


Ces périodes sont donc décisives dans l’apparition des peurs et des souffrances émotionnelles.


C’est donc au stade de la survie la plus basique que s’articulent les peurs qui génèrent les souffrances les plus tenaces et peu de techniques remontent jusque là.




Concrètement, comment fonctionne cette technique Tipi?


Vous trouverez un descriptif sur ma page Tipi.


Il suffit de partir d’une situation paniquante comme la pire fois où vous avez pris l’avion, l’ascenseur ou le téléphérique.


En vous laissant guider, vous allez permettre à votre corps de retrouver une de ses fonctions naturelles qui est de se libérer définitivement en revivant sensoriellement la perturbation.


Le processus est simple et sans danger. La technique Tipi a construit un protocole très au point pour y arriver avec un pourcentage de réussite de plus de 80 % dès la première séance.


Il n’y a rien de magique, vous n’imaginez pas à quel point votre corps est volontaire pour se dégager de ces mémoires qui vous polluent.


La technique Tipi n’est pas une thérapie: si vous avez cohabité un certain temps avec un jumeau dans la vie intra-utérine, vous avez vécu la perte de l’autre comme un événement violent (mais non émotionnel) qui a pu mettre votre propre vie en danger.


Si on aborde le sujet du jumeau d’un point de vue psychologique, on va pouvoir décrypter les raisons pour lesquelles vous vivez régulièrement un manque affectif dans vos relations. 


Cependant, pour qu’il y ait véritablement guérison, il faut traiter la souffrance physique du fœtus qui est activée dans la mémoire sensorielle. Le point de vue psychologique ne suffit plus, il faut aller au cœur de la mémoire cellulaire.


Si cette technique Tipi vous passionne autant que moi, je vous invite à lire mon premier article qui traite de ce sujet ainsi qu’une expérience de guérison vécue dans l’Himalaya grâce à elle.


Je vous expliquerai dans un prochain article, en quoi la peur est aussi un système de défense que vous utilisez à « l’insu de votre plein gré » !


La technique Tipi n’exclut pas que vous ayez un travail intérieur plus approfondi à faire.


Vous n’aurez cependant pas besoin de vous lancer dans une longue thérapie (si cela n’est pas votre désir) pour vous dégager de la peur et l’angoisse.


La technique Tipi peut  rapidement soulager  quelques uns de vos traumas qui se manifestent encore aujourd’hui sous forme de peurs, d’angoisses, d’inhibitions et de débordements émotionnels.


Si vous désirez d’autres méthodes pour vaincre la peur, rendez-vous sur mon nouvel article.

 

Et vous, avez-vous une peur persistante? Que faites-vous quand vous avez peur?

 

Faites un commentaire!

Autres articles sur TIPI:

Déprogrammer une phobie en une séance c’est possible avec la Méthode Tipi

Comment j’ai passé le col avec la technique Tipi

Venez découvrir la technique Tipi et bien d’autres méthodes au Booster-Gala


 

 





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Mai 08

Comment j’ai passé le col avec la technique Tipi

Que vient faire la technique Tipi sur les sommets du monde ?

 

A notre grand étonnement, il a fallu avoir recours à la technique Tipi pendant notre trekking.

Je vous ai raconté dans un article précédent notre dernier voyage au Népal. Nous emmenons régulièrement des groupes en « voyage initiatique » sur le thème de marcher vers soi.


Shanti a fait partie du trekking Tour des Annapurnas en novembre dernier. Nous ne la connaissions pas, mais l’avions orienté sur notre site Taodyssee afin qu’ elle sache un peu où elle mettait les pieds.

Des voyages pas comme les autres



Nous ne concevons pas les périples en touristes mais comme « voyageurs de conscience ».


Nos expéditions s’articulent autour d’une double thématique: découverte d’un pays et  son peuple, de même que la découverte de soi.


L’aventure se double donc d’un voyage intérieur que nous déroulons chaque jour. Nous utilisons pour cela des techniques comme la sophrologie, le Jeu du Tao, la Gestalt ainsi qu’une panoplie d’outils d’introspection, la technique Tipi étant réservée aux cas de fort débordements émotionnels ou grosses peurs.


Les préparatifs

 

Ils sont toujours très minutieux, que nous partions dans le désert ou sur le toit du monde afin que le travail intérieur ne soit pas court-circuité par des insécurités extérieures.


Pour ces mêmes raisons, nous choisissons dès que le lieu s’y prête des hôtels cossus afin de marcher vers soi dans un maximum de confort.


Nous avions accompagné les préparatifs d’un « teaser » (J moins 57, J moins 32 etc..) jusqu’au jour J du départ afin de ne rien laisser au hasard en matière de sécurité et d’équipement.


Shanti partait confiante. Elle avait déjà pratiqué la haute montagne et se sentait au meilleur de sa forme.


Nous nous attendions seulement à avoir froid car fin novembre n’est pas le meilleur moment pour passer un col de plus de 5400m. (je vous dévoilerai dans un prochain article qui nous a invité au Népal et pourquoi nous sommes partis si tard)




Le voyage idyllique s’éloigne, la technique Tipi se rapproche!

 


Or, rien ne s’est passé comme elle l’avait prévu. Shanti a commencé à être malade alors que le trek n’avait pas démarré.


L’Asie surprend souvent les estomacs fragilisés. Dès le troisième jour, Shanti ne mangeait plus, pouvait à peine boire et se vidait de façon alarmante.


Notre guide de trek envisageait déjà une « redescente » sur Katmandou car même les antibiotiques ne faisaient pas effet.


C’est ce qui nous a mis la puce à l’oreille. Pour nous, les problèmes physiologiques sont souvent en étroite relation avec nos émotions non conscientes et les émotions sont du ressort de la technique Tipi.



Mise en place du protocole de la technique Tipi

 

Nous avons demandé à Shanti de nous dire dans quel état émotionnel la maladie la mettait. Nous pouvions nous rendre compte de son état physique mais nous ignorions la façon dont elle le vivait.


Notre question lui a paru étonnante au premier abord mais elle a vite trouvé : un état d’impuissance.


« Quoique je fasse pour m’en sortir, mon corps ne répond plus. Je suis totalement impuissante à me sortir de là, moi qui d’habitude sait m’adapter à tout et prendre sur moi. »



Nous avons décidé Alain et moi d’utiliser la technique Tipi (Technique d’Identification des Peurs Inconscientes) pour la dégager de son malaise.


Les spécificités de la technique Tipi

 


Cette technique ne s’applique pas aux maux dans le corps contrairement au décodage biologique.


D’ordinaire, la technique Tipi est plutôt utilisée dans le cadre des phobies, angoisses, peurs, paniques, blocages ou dépression.


Cependant, nous nous sommes aperçus à l’usage que Tipi dénoue définitivement les débordements émotionnels en général, quelle que soit la nature de l’émotion.


Je dirais que la technique Tipi s’apparente à une thérapie quantique. Elle utilise la capacité naturelle du corps à se défaire de ses traumas et mémoires cellulaires et dont l’origine se trouve souvent dans la vie intra-utérine.


Pendant une séance, nul besoin de revivre émotionnellement le trauma. Tout passe par le corps et la libération est acquise une bonne fois pour toutes.


Nous avons vite compris que la technique Tipi était la réponse pour tous ceux qui, dans le groupe présentaient des symptômes d’angoisse (la peur de ne pas être capables de passer le col et d’être obligés de redescendre sans le groupe) ou de mal des montagnes dû à l’altitude exceptionnelle.




Le groupe entier a passé le col à 5416m, même ceux qui n’avaient jamais fait de trekking!

J’ai confié la suite de cet article à Elisabeth de l’excellent blog « histoires de guérison« .

Vous pouvez aussi lire sur d’autres façons de traiter et vaincre la peur:

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir pour sortir de la peur et l’angoisse

Ne vous laissez pas bluffer par le stress pour vaincre la peur


Si vous voulez connaître l’incroyable impact de la technique Tipi sur  Shanti   pour franchir le col et beaucoup plus encore….CLIQUEZ sur:

Une guérison en plein coeur de l’himalaya avec la méthode Tipi


Revenez  me donner vos impressions ou raconter une expérience personnelle de guérison

 

 

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Avr 01

Serrer l’humanite dans ses bras, un job à plein temps

Ma Anandamayi, l’amour au-delà de l’humain.

 

Sur le thème de l’amour source de dépassement de soi, je ne vais pas vous livrer mes histoires personnelles comme j’ai l’habitude de le faire mais plutôt vous présenter deux êtres hors du commun que les hindous appellent « avatars.»(ne pas confondre avec le film de James Cameron ou les icônes qui représentent les utilisateurs sur internet).


Un avatar est l’incarnation de la divinité sur terre pour guider et soulager l’humanité sur son chemin d’évolution.


Cet article est écrit pour la croisée des blogs organisée ce mois par Elisandre du royaume amoureux.


En Inde, la réalisation du divin est le désir le plus ardent de toute âme et cela passe par l’expérience de l’amour.


Pour les hindous, la Mère Divine incarne l’aspect féminin du soi. Elle existe sous de nombreuses formes.


L’une d’elle est le Gange qui est considéré comme une déesse, c’est pourquoi elle sert souvent de dernière sépulture et est nommée Ma Ganga (la Mère Gange).





L’aspect féminin de la divinité est associé à une grande puissance. C’est Shiva qui protège la terre de la force de Ganga entortillée dans son chignon. Il apaise ses flots en les faisant passer par les boucles de ses cheveux.


Les déesses du panthéon hindou ne se contentent pas d’exister sous forme de statues dans les temples. Elles s’incarnent aussi en chair et en os.


Ma Anandamayi, incarnée à la fin du 19ème siècle

 


L’enfance des êtres capables d’incarner l’amour au plus haut niveau est toujours entourée d’évènements exceptionnels.


Leur naissance est souvent paisible et leur enfance incomprise.


Leur différence n’est pas toujours perçue dans un premier temps comme une marque du ciel mais plutôt comme un problème que les parents ne sont pas en mesure de résoudre.


Ces êtres exceptionnels manifestent dès leur jeune âge de longues extases et un don de compassion pour la souffrance des hommes hors du commun.


En Inde, ces âmes prennent chair car il est dit que:

 

« Entendre le nom de la Mère Divine et voir sa forme délivre les êtres de toute affliction « (Sutra du lotus)


La première s’appelle Ma Anandamayi (mère pénétrée de béatitude)

 


Née en 1896, elle a été mariée dès l’âge de 13 ans mais présentait déjà de longues périodes de contemplation et de méditation qui faisaient déjà d’elle une grande mystique.




Dans sa vingtaine, elle est entrée en samadhi (complet établissement dans la conscience ou éveil).


Dans la lignée des mystiques de toutes les religions, elle n’éprouvait plus le besoin de manger, de dormir et ne ressentait plus la douleur pendant de longues périodes.


Son époux est devenu son premier disciple sans jamais revendiquer son rôle de mari.


Ce qui est étonnant chez Ma Anandamayi, c’est qu’elle n’a jamais reçu aucun enseignement et n’a jamais eu connaissance des Écritures sacrées.


Elle pouvait cependant citer tous les textes de la tradition Hindou ainsi que ceux d’autres religions.


Elle ne se réclamait elle-même pourtant d’aucune religion.


Ma Anandamayi a parcouru l’Inde pendant des dizaines d’années pour apporter aide et réconfort spirituel. Des étudiants de toutes religions venaient l’écouter du monde entier et s’imprégner de sa présence.


Elle disait d’elle que sa conscience n’avait jamais été identifiée à son corps, c’est pourquoi elle pouvait ne manger pendant des mois que quelques grains de riz par jour en ne dormant que deux heures.


Toute sa vie a été dévouée aux autres afin d’offrir un message d’amour aux chercheurs de vérités comme aux paysans illustrés.


Ma Anandamayi considérait sa vie comme un incarnation entièrement dédiée au service de l’humanité.


« Je suis née de la prière des hommes, j’ai simplement pris la forme de votre attente. »



Elle résume les étapes de la réalisation de soi en ces termes :


« L’ascension de l’adorateur comporte dix étapes : on commence avec une attirance pour Dieu. Puis, l’âme est impatiente de s’approcher de Lui. Ensuite, on éprouve l’envie de Le réaliser facilement et rapidement, et bientôt cela se change en un désir de Le trouver par des artifices de yoga. L’esprit alors a soif de s’élever très haut dans la contemplation divine. Cet état est vite remplacé par un amour débordant, où l’on verse des larmes. Et cela nous conduit peu à peu à nager en quelque sorte dans la Béatitude divine. À la huitième étape, la pensée constante du Bien-Aimé règne suprême en nous, et l’âme est amenée à oublier le moi individuel. Enfin vient la réalisation du Moi, qui est le salut. »

Ma Ananda Moyi, Aux sources de la joie, Éd. Lucioles, Montréal, 1980, p10.



Arnaud Desjardins, réalisateur et enseignant spirituel français a rencontré Ma Ananadamayi en 1959.


Il est un des premiers français à avoir fait connaître en France les enseignements hindouistes, bouddhistes, zen et soufis.


Vous trouverez un morceau de son film « ashrams » en première partie de la vidéo en fin d’article. Ce petit extrait de six minutes est assez exceptionnel, c’est un des rares documents visuels de cette être qui s’est éteint en 1982.


Il est important en Inde d’avoir toujours un rappel de la Mère Divine. Depuis une trentaine d’année, c’est Amma qui l’incarne.


Mata Amritanandamayi ou plus simplement AMMA

 


Je vais vous parler maintenant d’une incarnation plus contemporaine de la Mère Divine selon la tradition Hindou.


Amma est née le 27 septembre 1953 dans un petit village de pêcheurs en inde.


Son enfance est marquée par le rejet et une forme d’humiliation pour la différence qu’elle affichait par rapport aux autres enfants.


Adoratrice de Krishna dès ses premières années, elle voyait sa forme vivante en chaque être et chaque objet. (ne soyez pas rebutés par ce rappel de quelques secondes au début du film)


Comme Ma Ananadamayi, elle réalisa l’Absolu et manifesta les aspects du Divin en elle sans initiation ni maître spirituel.




Les femmes ne pouvaient pas devenir prêtres en Inde et donc n’étaient pas autorisées à consacrer les temples.


La remise en pratique de la formation des prêtres femmes a été l’une de ses premières actions.


Amma a choisi une façon bien à elle de répandre l’amour dans l’humanité, elle la serre dans ses bras.


En Inde, ceci est déjà un acte révolutionnaire : s’embrasser en public et se serrer dans les bras ne fait pas du tout partie de la tradition indienne, c’est même plutôt mal vu. Les manifestations de tendresse sont inexistantes dans la rue.


Elle est pourtant considérée dans son pays comme une « mahatma » ou grande âme comme pouvait l’être Gandhi et s’est affranchie de tous les systèmes de castes.


Le darshan d’Amma

 

Elle parcourt le monde avec son équipe de swamis (moines) et de musiciens et déplace des milliers de personnes dans chaque ville où elle passe.


Pendant trois jours et trois nuits dans une même ville, elle serre ceux qui viennent la rencontrer dans ses bras et sur son cœur, les caresse tendrement sans jamais s’interrompre pour se lever, boire ou manger.


Ce moment d’étreinte avec la « Mère Divine » est appelé « darshan ». Ce mot vient d’une racine sanscrite qui signifie vision du divin.


Il n’est pas possible de décrire ce que chacun ressent, c’est une expérience à vivre qui peut bouleverser ou laisser perplexe mais jamais indifférent.


Passer du temps dans l’entourage d’un être éveillé permet à chacun d’avoir plus de clarté et de trouver des solutions en portant un regard bienveillant sur les situations non réglées de sa vie.


La vision peut être concrète ou intérieure, déclenchée par l’émotion du moment vécu avec Amma.


Son enseignement est simple, universel, sans prosélytisme pour quelque religion que ce soit.


Sa vie est son message, elle incarne son enseignement, l’amour inconditionnel, totalement dévouée à l’humanité. Elle offre à toutes les conditions sociales les valeurs authentiques du cœur.


Amma s’adresse beaucoup aux femmes de l’Inde et d’ailleurs, afin de leur redonner confiance dans leur pouvoir et leurs droits souvent bafoués sur la planète.


« Les femmes doivent retrouver leur force et leur courage. Le courage est un attribut de l’esprit. Il ne s’agit pas d’une vertu du corps. Les limitations auxquelles les femmes se croient soumises ne sont pas réelles. Quand elles développeront la force de vaincre ces limitations imaginaires, nul ne pourra arrêter leur marche en avant dans tous les domaines de la vie. Elles ont le pouvoir. Il est déjà là, présent en elle… »



Elle s’adresse aussi à l’aspect féminin contenu en tout homme qui a aussi été réprimé dans des vies morcelées, souvent douloureuses et axées sur la survie.


Sa vie est une offrande à l’humanité, une lumière sur le chemin.


Dans la vidéo en fin d’article, vous trouverez de la minute 9:06 à 9:19 un passage un peu sombre mais impressionnant où on voit Amma en train de lécher les plaies d’un lépreux.


Pour ceux qui ne l’ont jamais rencontrée, Amma vient chaque année en automne à Paris et à Toulon.

Pour nos collègues outre Atlantique, elle continue sa tournée au Canada et aux Etats-Unis.

Il est aussi possible d’en savoir plus au travers du film Darshan de Jan Kounen qui est passé en salle et sur Arte.


Les trois jours se clôturent après une nuit entière de darshan par un rituel délicieux, danser sous une pluie de pétales de roses.




C’est littéralement l’Inde qui se déplace avec ses musiques, ses odeurs et ses voilages blancs.


Mieux vaut y aller sans a priori pour pouvoir profiter du dépaysement et de l’expérience unique plutôt que de chercher à comprendre.


« L’amour est notre véritable essence. L’amour ne connaît pas de frontières de caste, de religion, de race ou de nationalité. Nous sommes tous des perles enfilées sur le même fil de l’amour. »Amma

Vous avez fait cette expérience? Vous ne l’avez pas fait? Ecrivez un petit mot..


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Fév 02

Procrastination: Êtes-vous un adepte sans le savoir?

La procrastination, remettre au lendemain ?

La procrastination nous vient directement de la psychologie pour nommer une tendance à remettre au lendemain une tâche et à différer systématiquement tout passage à l’action.

Le «procrastinateur» a du mal à se soumettre à une contrainte et se sent parasité par des obligations qu’il ajourne systématiquement.

Vous la connaissez dans sa version soft : Attendre tout à l’heure, remettre au lendemain, à la semaine prochaine, au mois prochain, à l’année prochaine pour :

 

 

  • Finir l’abri dans le jardin

  • Aller voir les beaux-parents

  • Classer les photos de la décennie passée

  • Ranger le bureau

  • Faire un pique-nique avec les enfants

  • Venir manger…

 

 

Mais il existe aussi la version hard, celle qui peut vous coûter le blâme, la coupure du compteur d’électricité, votre nouveau boulot ou votre relation.

Entendons-nous bien: remettre au lendemain la vaisselle n’a pas le même impact qu’ envoyer sa déclaration d’impôts en retard !

N’en déduisons pas trop vite que tout cela relève d’un simple manque d’organisation qui peut se régler avec un peu de discipline et de tolérance à la frustration.

Il n’est pas question ici de résoudre cette question difficile par de simples recettes même si je vous en liste quelques une à la fin de cet article.

La procrastination relève d’un problème plus profond que la bête négligence et l’apparente mauvaise foi d’un rêveur éparpillé et peu fiable qui ne cesse de tout remettre au lendemain.

Ce que le procrastiner n’est pas:

 

Remettre au lendemain ne signifie pas être fainéant :

N’allez pas croire que dans la procrastination, on ne fait rien! : le retardataire chronique est capable dans une même journée de laver les carreaux, faire des conserves, trier une montagne de papier, passer 32 coups de fil oui, tout sauf… sa priorité du moment, un mémoire qu’il doit rendre lundi pour valider ses trois ans de formation !

Il veut juste éliminer la contrainte de sa vie.

 

Remettre au lendemain ne veut pas dire être un jouisseur invétéré :

Bien qu’il ait l’air de faire passer son désir de jouer ou de rêver avant les tâches essentielles, le procrastinateur le fait souvent dans la culpabilité en surveillant la montre du coin de l’œil sans prendre totalement part à sa distraction. La procrastination n’est pas une activité paisible!


Remettre au lendemain est un stress permanent en dépit des apparences.

 

Remettre au lendemain n’inclut pas être maso :


La façon dont le procrastinateur s’y prend pour tout faire en retard ou ne pas faire du tout lui attire des représailles. Et pourtant ce n’est pas le but visé :

Du fond de son inconscient, il cherche souvent à réparer un morceau de son histoire d’enfant: son problème à l’autorité, son manque de confiance, son sentiment de frustration, son besoin de reconnaissance, son malaise anxieux, enfin son besoin d’amour. La procrastination qui consiste à remettre au lendemain apparaît comme une ressource…mais qui lui coûte très cher!

 

  • Il joue pour récupérer le temps de récréation qui lui a tant manqué à l’école ou à la maison.

  • Il lit ses mails et va sur Facebook pour créer les liens qui lui ont manqué, enfant.

  • Il rêve pour oublier qu’on ne le laissait pas vivre à son rythme, quand il était petit.

  • Il s’occupe à des tâches futiles pour oublier qu’il n’avait pas le droit de ne rien faire, adolescent.

  • Il diffère son heure de départ et arrive en retard pour oublier qu’il devait attendre qu’on s’occupe de ses besoins, bébé.

  • Il fait ce qui lui plait pour oublier qu’il avait à faire des choix qui n’étaient pas les siens, comme choisir entre son père et sa mère.

  • Il regarde la télé pour oublier qu’il devait faire ses devoirs sans un soutien bienveillant, élève.

  • Il arrive en retard pour forcer les autres (ses parents) à s’adapter à son timing.

  • Il dit enfin non à ses parents en ne s’attaquant pas au mémoire pour oublier qu’il a toujours obéi.

 

N’importe quel adulte est capable de s’atteler à une tâche. C’est l’enfant blessé à l’intérieur de l’adulte qui ne peut pas.

 

 

Malheureusement …remettre au lendemain n’est pas très rationnel :

 

L’adepte de la procrastination s’occupe des besoins non satisfaits de l’enfance sans comprendre que les conséquences de ses actes peuvent lui ôter ce qu’il a de plus cher :

En ne remplissant pas sa feuille d’impôts il va se mettre en insécurité,

En payant trop tard sa facture de téléphone, il ne pourra plus s’exprimer

En arrivant en retard, il va se retrouver seul ou sans travail.

En ne rendant pas son mémoire, il va passer à côté d’un emploi intéressant.

En ne préparant pas son oral, il va subir la critique.

Paradoxal non ?

Ce qu’il essaie d’éviter en ne se mettant pas à la tache lui arrive très précisément parce qu’il ne fait rien. Remettre au lendemain est un mécanisme lié à la peur. Or, la peur crée… Quand on sait qu’il fait tout cela pour satisfaire un besoin d’amour, de reconnaissance ou de sécurité…la procrastination n’est pas à un paradoxe près!

Rassurez-vous, cela ne parle pas de vous bien sûr !

 

Remettre au lendemain, un problème psychologique.

 

 

La racine de la procrastination (version hard) est dans l’inconscient.

Remettre au lendemain c’est éviter… de ressentir à nouveau l’état dans lequel j’étais enfant face à l’autorité de mes parents ou autres. C’est précisément cet état que la contrainte vient réactiver.

Comme tout phénomène psy, remettre au lendemain tente trop tard de réparer ce que j’ai vraiment vécu, enfant, en me faisant croire que je peux tout arranger maintenant en faisant ce qui me plaît d’abord.

J’utilise l’obligation de rendre le travail en question (faire ce mémoire) pour remettre en scène une autorité qui m’a brimé sans me donner en échange ce que j’étais en mesure d’attendre d’un adulte: amour, affection, compréhension, aide, satisfaction de mes besoins…la procrastination me fait prendre des vessies pour des lanternes!

Je me fais croire que m’offrir du temps aujourd’hui avant la rédaction de ce foutu mémoire va me faire tout oublier et me débarrasser éternellement des insatisfactions et frustrations de mon histoire!

 

 

Une nouvelle façon d’aborder cette manie de remettre au lendemain :

Il est important de se poser la question suivante : « dans quel état suis-je lorsque je tombe dans la procrastination ?

Même si je me crois adulte au moment où je cherche à remettre au lendemain mon travail, je suis dans un état régressif qui refait surface et tente de capter mon attention afin d’être résolu.

Si je me mets immédiatement en quête d’une recette pour remédier à ma difficulté, je passe à côté de l’essentiel, encore une fois…

La question n’est pas « qu’est ce que je dois faire ? » mais « qu’est-ce que je sens », là, tout de suite, maintenant ? De quel état parlons-nous ? Qu’est ce que je ne veux pas sentir ? Qu’est ce qui m fait tout remettre au lendemain?


  • Ma peur de l’insécurité ( par cette lettre que je n’ouvre pas) ?
  • Ma peur d’être violenté (par un coup de fil que je ne passe pas) ?
  • Ma peur d’être rejeté (par une demande d’aide que je ne fais pas) ?
  • Ma peur de ne pas y arriver (par ce premier pas que je ne fais pas) ?
  • Ma peur dire ce que je pense (par cette réponse que je ne fais pas) ?
  • Ma peur d’être jugé si je dis que je ne sais pas faire ?
  • Ma peur d’être humilié si je ne réussis pas ?
  • Ma peur de ne pas être aimé si je déçois en n’étant pas parfait ?
  • Peur d’être impuissant, soumis et contrôlé ?


Peur, peur, peur pourquoi ai-je si peur de tout cela aujourd’hui ? Parce que cela m’est arrivé dans le passé et que j’en porte la blessure, sinon pourquoi s’en soucier ?

Ne jamais commencer pour ne jamais finir. Eviter…éviter… et éviter de s’y mettre tout de suite et de sentir! La procrastination croit s’en tirer à bon compte en se cachant les yeux!

 

 

Par quoi commencer alors si je reconnais ma difficulté à m’y mettre?

 

Lorsqu’on est pris par la procrastination, il faut d’abord s’occuper de son état avant de s’occuper de son papier à rendre:

  • Par des techniques qui traitent les peurs comme la méthode Tipi
  • Par l’E.F.T, ou une technique de libération émotionnelle (testez le podcast en fin d’article)

     

  • Par la sophrologie ou l’Hypnose Eriksonnienne
  • Par des techniques de thérapie brève

 

12 astuces à tester lorsque je suis revenu à une conscience plus adulte

 

  1. Lire des articles de blogs pour une meilleure organisation.
  2. Me souvenir que ma culpabilité à faire diversion va me gâcher mon plaisir.
  3. Demander à quelqu’un de m’ aider à avancer dans ma tâche.
  4. M’engager auprès d’une personne avec une date limite.
  5. Inclure la contrainte dans une activité de loisir.
  6. Fragmenter la contrainte en petits morceaux de 20 minutes.
  7. Profiter des moments où je se me sent en pics d’énergie.
  8. Éviter les tentations du web qui me volent mon temps.
  9. Déterminer la tâche la plus urgente
  10. Me récompenser lors des petits succès.
  11. Conditionner mon cerveau et m’habituer à alterner travail et plaisir.

 

Vous n’aviez pas dit 12 astuces pour venir à bout de la procrastination?

 

 

Pour cette dernière astuce, je vous propose un petit exercice audio. Il est tout en bas de l’article, bien caché.

 

Si vous avez repéré dans la journée une tâche que vous avez tendance à remettre au lendemain et si vous êtes assez honnête pour le reconnaître…

Tracer sur votre liste de tâches à faire pour demain, une case «difficultés» dans laquelle vous allez inscrire celle qui pose problème.

Et demain matin, avant de vous mettre au travail, faites cet exercice qui ne vous demandera que quelques minutes.

Autres articles sur la procrastination:

Faire ou ne pas faire, that is procrastination

Procrastination: perdre ou gagner du temps?

Comment être heureux et se réveiller zen quand on a du mal à dormir ?

Vous pouvez lire sur le même thème un article d’Alain-sophrologie avec un pps qui vous déridera pour la journée!     http://www.sophrologie-pratique.com/je-procrastine/

Et vous, vous arrive t-il de remettre au lendemain ? N’hésitez pas à commenter.

 

 

 

 

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Jan 13

Soigner un rhume rapidement avec la réflexologie faciale Dien’ Chan’

Le Dien’ Chan’ , étonnante méthode de réflexologie faciale, nous arrive tout droit du Vietnam

Je l’ai découverte alors que j’avais passé trois jours à exposer sur un salon bien-être. Ce n’était pas pour soigner un rhume mais pour un mal aux cervicales que la position statique avait réveillé. Je ne connaissais rien au Dien’ Chan’


Un petit homme totalement surréaliste vêtu d’une tunique d’apparat en velours rouge à galon doré est venu me demander si j’avais besoin d’aide. Il m’a dit qu’il avait un stand juste derrière le mien.

Il a pris mon stylo sur la table et m’a frotté la racine du nez avec. Je ne voyais pas trop le rapport mais mon mal s’est évaporé en quelques secondes.


Je suis plus tard allée lui demander quelques informations sur sa technique magique. Il m’a répondu, le Dien’ Chan’!

Le Dien’ Chan’ qu’est ce que c’est ?

 

C’est une technique efficace de réflexologie faciale qui s’occupe avant tout de la prévention des maladies mais aussi des pathologies installées dans le corps.


Notre habitude de chercher les solutions à l’extérieur de nous-mêmes nous fait passer à côté des ressources naturelles qu’a notre corps à retrouver la santé.  Cependant, aucune technique ne saurait remplacer une visite chez le médecin.

 

En Occident, on connaît déjà à ce type de techniques réflexes qui utilisent l’acupuncture sans aiguille (réflexologie plantaire et l’auriculothérapie), où chacun des points renvoie à des organes bien définis.


L’oreille, comme l’iris, la paume des mains ou la voute plantaire serait donc le résumé du corps tout entier.


A la base de la réflexologie faciale, il y a un effet miroir qui met en œuvre la relation entre un organe et une zone du visage.


Et comme tout dans l’univers est interdépendant, il n’est pas rare d’avoir à stimuler une partie du visage ou un organe comme le foie même si nous souffrons de migraine !


Le Dien’ chan‘ s’appuie sur le principe d’analogie selon laquelle les choses de même forme présentent certaines correspondances et sur une conception holographique de l’univers où une partie du corps reflète la totalité.


C’est là toute la richesse de la médecine orientale :

Un grand médecin est d’abord un guérisseur qui d’autre part a appris la médecine.  

M.Druon


Concrètement, comment ça fonctionne le Dien Chan ?


En médecine orientale, on considère que la souffrance est due à un blocage énergétique qu’il suffit de libérer par une stimulation de points pour faire disparaitre la douleur.

Soigner un rhume ne passe jamais par une ordonnance. L’auto-médication par la réflexologie faciale ou autre est  chose aisée.


La réflexologie faciale Dien’ Chan’ est un processus simple consistant à détecter et à stimuler par pression les points sur le visage qui, par interconnexion, correspondent à la zone du corps à soigner.


Même si un professionnel Dien’ Chan’ arrive à maitriser quelques centaine de points, vous pourrez obtenir des résultats impressionnants rien qu’avec une trentaine de points.


Le matériel est simple: un stylet, voire un stylo à billes ou même la pression des doigts suffisent  eh oui…même pour soigner un rhume!

Que doit-on faire en réflexologie faciale Dien’ Chan’?


Dès qu’un symptôme se manifeste, il faut stimuler immédiatement pour ne pas laisser le temps à l’énergie toxique de s’accumuler sous forme de blocage.


Que ce soit pour soigner un rhume ou tout autre problème, la stimulation des zones réflexes du visage réveille et fait circuler l’énergie jusqu’aux organes .


On lance alors un processus d’autoguérison du corps.

Quels sont les bienfaits du Dien Chan?


Cette méthode facile et sans danger permet :

  • de devenir autonome.

  • d’apporter un soulagement immédiat dans n’importe quelle circonstance.

  • d’entretenir la santé et dynamiser les fonctions essentielles du corps.

  • de renforcer le système immunitaire.

  • à l’organisme de s’auto-guérir pour les petits malaises sans médicaments.

  • de stimuler et équilibrer l’énergie vitale.

  • d’améliorer le bien-être en réduisant la prise de médicaments.

  • de soulager la douleur, en complément de la médecine officielle ou en attendant le médecin.

  • soigner l’ensemble du corps de façon holistique.

 

Oui, mais….obtient-on une guérison définitive en Dien’ Chan’?


Testez-vous-mêmes le Dien’ Chan’ pour soigner un rhume en fin d’article sachant qu’il peut soigner tous types de pathologies, mêmes chroniques.


C’est un traitement que l’on peut poursuivre seul chez soi si on désire jusqu’à une disparition complète des symptômes.


La réflexologie faciale  Dien’ Chan’ peut beaucoup mais il est nécessaire cependant de prendre en considération que d’autres facteurs sont en jeu dans les malaises et maladies:


Ainsi, la respiration, l’alimentation, le sommeil, l’hérédité transgénérationnelle ou les désordres émotionnels ont aussi des effets sur la santé


Pourquoi attendre que les maladies soient ancrées dans notre corps alors que nous pouvons le soulager dès la première alerte grâce à la réflexologie faciale?

Et pour soigner un rhume alors ?

 

Pour soigner un rhume en Dien’ Chan’, il est important de débloquer puis de relancer l’énergie. Faites l’exercice qui suit dès l’apparition des premiers symptômes (nez qui coule, éternuement, mal de gorge) .


Massez les ailes du nez vigoureusement avec vos deux index comme le montre la photo vers le haut et vers le bas.


Avec l’articulation du pouce replié, appuyez sur le centre du front en balayant comme indiqué.


Buvez des boissons chaudes et si le froid persiste, réchauffez votre visage avec votre sèche-cheveux !


Amélioration garantie si vous massez ces points plusieurs fois par jour jusqu’à disparition des symptômes.

Je peux vous garantir que si vous arrivez à soigner un rhume avec cette méthode, vous n’êtes pas prêts de l’oublier!

Vous avez testé? Vous voulez connaitre la technique pour un autre désordre physique? Laissez un commentaire!


Voici d’autre articles traitant du Dien’Chan:

Apprenez une methode de relaxation express avec le Dien’ Chan’        

La fatigue du webmaster, connais pas!           

Soigner une migraine sans se prendre la tête avec le Dien’ Chan’  

3 astuces et un Dien’ Chan’ pour éliminer les toxines sans se prendre le chou

        

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Déc 24

Decodage biologique: le Sherlock Holmes de la sante

decodage-biologique-1Pour trouver le coupable, on cherche toujours à savoir, pourquoi il s’est attaqué à cette victime en particulier, quand cela a t-il eu lieu exactement et pour quelles raisons…

C’est exactement pareil avec un symptôme physique en décodage biologique:

Vous pouvez décider de prendre vos médicaments (opération, prothèse etc) en espérant que le mal ne revienne jamais ou vous pouvez, en même temps que votre médication, déclencher une passionnante enquête :

  1. Pourquoi ça m’arrive à moi ?
  2. Pourquoi maintenant ?
  3. Pour quelles raisons ?

Le principe de base du décodage biologique

Le décodage biologique est une technique récente qui part du principe que rien n’est anarchique dans le corps. Tout a une raison, même un dysfonctionnement. Ce qui préoccupe le cerveau, c’est la survie du corps. Il s’occupe de nos fonctions vitales donc de notre survie.

 

Lorsque nous sommes confrontés à un choc émotionnel important, le corps va prend le relai, c’est ce qu’on appelle « somatiser », afin que nous puissions continuer à vivre.

 

Le mal dit (mal a dit) alors quelque chose de ce choc sous la forme d’un symptôme. Il n’y a pas de maladie qui n’ait un sens caché dans le décodage biologique.

Le décodage biologique explique et traduit ce que le mal physique nous dit de notre mal psychique ou émotionnel.

Comment nait une « mal a dit » selon le décodage biologique?

Une maladie est la réaction visible (par exemple vomir) qui fait suite à une phase invisible (ex, ingérer un poison). Le corps cherche une adaptation pour sa survie.

 

Seulement, le cerveau ne fait la différence entre une situation réelle et une imaginaire.

 

Que la situation soit vécue physiquement ou pensée, ce sont les mêmes zones du cerveau qui sont touchées du point de vue scientifique et du décodage biologique .

Vous êtes sceptique?

 

Pensez alors à un citron bien frais dans votre frigo. Vivez en pensée le fait de le tenir dans votre main, de le couper en deux et de mordre dans la pulpe. Si vous déroulez suffisamment longtemps la scène, vous allez vous apercevoir que vous salivez…

 

Le cerveau ne fait pas de différence avec un citron réel. Il reçoit ses informations par l’extérieur donc les 5 sens, mais aussi par l’intérieur, la pensée.

 

Si nous entretenons un conflit émotionnel avec une personne, notre inconscient va chercher une solution biologique adéquate (au niveau du symbole) pour nous aider, c’est à dire une maladie.

 

Prenons l’exemple d’une personne qui m’empoisonne la vie, je peux déclencher une maladie qui m’oblige à vomir. La maladie ici n’est pas considérée comme une épreuve mais une réaction biologique de survie face à un événement émotionnellement ingérable.

 

Tout est analogie en décodage biologique .Tous les symptômes démarrent par un choc précis, réel ou virtuel. Ce choc crée un stress dans le corps, afin de pousser la personne à trouver une solution au conflit.

 

On peut considérer la maladie comme un système d’attente de résolution. Si par contre, la personne en question me fait peur au point que je n’ose pas lui dire ce que je pense, c’est une angine que je vais déclencher ou une extinction de voix… vous voyez où je veux en venir…

 

Le décodage biologique s’occupe ainsi de l’aspect symbolique du stress. L’organe qui est touché est prévisible lorsqu’on connaît les relations entre les organes et les méridiens.

 

Tout est une question de ressenti pour le décodage biologique.

 

Pendant la phase de stress, ce n’est pas l’intensité du conflit émotionnel qui prime mais la façon dont je vais le ressentir qui va guider mon cerveau. Vous trouverez des exemples dans mon autre article sur le décodage biologique.

 

Prenons l’exemple d’une séparation (comptabilisée comme indice 75 sur l’ échelle du stress où 100 représente la mort d’un proche et 10 se faire arrêter pour excès de vitesse).

  • Si ma dévalorisation est purement esthétique, c’est le sternum qui est touché.

  • Si ma dévalorisation est liée à la parole, c’est la mâchoire.

  • Si je me sens coupable , je vais pencher vers des états dépressifs.

  • Si je dois quitter le domicile , la perte de territoire peut entraîner des troubles cardio- vasculaires ou urinaires.

  • Si cela entraîne des disputes et que je doive dénoncer, un problème aux bronches

  • Si je me sens agressé, un ulcère à l’estomac.

  • Si l’évènement est impossible à digérer, système digestif.

  • Si je sens que tout s’est écroulé, j’ai le syndrome du réfugié, reins et hypertension.

  • Si j’ai peur d’être privé de mes futurs petits enfants, la prostate.

  • Si enfin je suis soulagé perce que j’attendais que la relation s’arrête depuis longtemps…je ne développe aucun symptôme !

A quoi cela sert-il donc d’avoir une mal a dit et qu’en dit le décodage biologique?

 

Cette première phase de stress qui déclenche une maladie ou un symptôme nous permet de rester en vie, de nous défendre et de nous mobiliser pour développer des actions conscientes en vue d’une solution. (le désir de nous libérer du symptôme).

 

Le cerveau, par le biais du corps nous donne des indices sur le problème à solutionner. Il nous laisse toujours le temps de trouver une issue même dans le cas des maladies fatales.

 

Pour le décodage biologique, le but principal de la maladie, paradoxalement, c’est de ramener la paix à l’intérieur après un délai de réparation.

la maladie est l’effort que fait la nature pour guérir . Carl.G.Jung

 

Que préconise le décodage biologique lorsque j’ai un symptôme ?

 

Il est important de se souvenir que le cerveau ne fait rien par hasard mais toujours dans le sens d’une amélioration et de la croissance.

Vous en doutez ?

Souvenez-vous que vous êtes sur une planète où tous les êtres vivants partagent les mêmes éléments chimiques : Carbone, Hydrogène, Oxygène, Azote même s’ils les combinent de façon différentes.

 

Tous développent des systèmes d’adaptation pour rester en vie et se multiplier.

 

Si vous mettez des graines en terre, à moins d’un accident, il y a toutes les chances pour qu’elles croissent et se multiplient.

 

La survie et l’évolution de l’espèce sont des lois immuables de l’univers. La maladie n’échappe pas à cette loi, elle est là pour les mêmes raisons.

 

S’il nous reste des peurs et des doutes à ce propos, c’est sans doute qu’ils ont été « engrammés » dans l’enfance suite à des évènements traumatiques ou érigés sous forme de croyances dans notre famille ou la société.

 

Posez-vous ensuite ces trois questions pour orienter votre réflexion quant à la cause:

  1. A quand cela remonte ?

    En décodage biologique, on  remonte à 48 heures pour trouver l’origine des petits bobos

    Pour des symptômes plus graves comme le cancer, remontez de 1 à 9 mois.

    Il n’est pas nécessaire de chercher dans sa petite enfance pour trouver la cause qui déclenche, même si certaines informations peuvent s’avérer utiles pour la totale guérison.

  2. Qu’est ce que ce symptôme m’oblige à faire ? C’était peut-être le but de la manœuvre!

  3. Qu’est ce que cette « mal a dit »m’empêche de faire ? C’est peut-être aussi l’objectif de cette maladie: arrêter de faire ce que je fais car je crée trop de stress.

La réponse à ces trois questions vous ouvre la porte de votre inconscient.

 

Peut-on guérir définitivement alors grâce au décodage biologique ?  

 

Le décodage biologique aide au suivi médical mais ne le remplace pas. Si vous réussissez votre enquête, vous êtes guéri à vie de ce symptôme et les médicaments fonctionnent.

Il est important de rechercher la cause non consciente, la véritable origine de la maladie.

 

On traite ainsi la cause en même temps que l’effet : on traite le vomissement et on recherche l’aliment qui empoisonne le corps pour éviter de prendre des médicaments à vie contre le vomissement.

 

En décodage biologique, on décode l’organe touché puisqu’il symbolise un ressenti très précis. L’analyse psychosomatique aide à comprendre ce qui arrive et donne un sens à la maladie.

 

Enfin, on rentre en partenariat avec son corps et on lui propose de prendre en charge l’émotion jusque là ingérable (en se faisant aider par exemple) pour qu’il n’ait plus à le faire à notre place.

 

S’il y a lieu, on pose des actes qui vont dans le sens d’un apaisement, d’une acceptation, voire d’un pardon.

 

Christian Flèche, spécialiste du décodage biologique explique cette technique en utilisant l’analogie de l’eau qui coule sous la porte de la salle de bains:

 

Je m’aperçois que de l’eau passe sous la porte de ma salle de bains:c’est le symptôme.

Je peux décider d’éponger tous les jours pour ne pas inonder la maison ( c’est prendre un médicament sans conscience ou décider d’une opération immédiate ou d’une prothèse).

Je peux aussi ouvrir la porte de la salle de bains et fermer le robinet. (faire un traitement de fond)

Si le symptôme revient, je peux me poser la question de qui oublie de fermer le robinet dans la maison sans que je m’en aperçoive. ( je cherche une cause dont je n’ai pas encore pris conscience).

Après enquête, je m’aperçois que c’est mon fils qui est distrait, comme il est distrait dans ses études d’ailleurs.

Je décide de lui parler (je vais faire un partenariat) et il me fait comprendre qu’il se sent abandonné par moi, c’est ce qui le rend triste et distrait.

Je m’aperçois que je travaille trop et que je ne suis jamais là pour lui. (Je vais poser un acte dans le sens de la guérison du problème).

 

Ce processus du décodage biologique est applicable à la psychothérapie, il résume parfaitement ce qu’est un vrai travail sur soi. Il y a peu de chance pour que je retrouve de l’eau sous la porte de ma salle de bains…

Vous trouverez ci-dessous un autre article sur le thème du décodage biologique:

Le décodage biologique au pays des sultans

Et vous avez-vous un symptôme qui nécessite un début d’enquête? N’hésitez pas à commenter ou poser une question!

Sur ce thème, découvrez également cet article de Divine lumière:

les 3 clés de l’auto-guérison

 

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