Gratitude et Ho’oponopono
Vous avez beaucoup entendu parler de la gratitude mais savez-vous que ce n’est qu’un des piliers de Ho’oponopono?
Vous verrez, dans cette article 4 exercices rapides pour modifier votre chimie intérieure en quelques minutes par jour.
La gratitude, un antidote au matérialisme
Sur terre, tout ce qui est matériel est appelé à mourir. C’est vrai pour votre corps mais aussi vrai pour les objets qui vous entourent.
Pour ces derniers, si vous ne faites rien, la poussière s’installe, la rouille, la dégradation prennent le dessus et un jour ou l’autre vous jetez l’objet parce qu’il est trop vieux usé cassé etc…
Vous verrez que, pour votre corps, c’est pareil, si vous n’entretenez pas votre taux vibratoire, vous vieillissez plus vite!
La nourriture a, elle aussi, une durée de vie limitée qui fait que rien sur terre ne perdure.
Cette constatation avait l’habitude de me mettre en transe. C’était un peu comme si, de toutes façons, ce n’était qu’une question de temps avant que je ne vive la perte.
A partir du moment où je possédais un objet, son temps terrestre était limité et un compte à rebours se mettait en route.
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Que ressentez-vous lorsque la même semaine, votre machine à laver, votre ordinateur et votre voiture tombent en panne ?
Pour moi, c’était l’impression d’être blousé par la vie. J’avais depuis très longtemps chaussé les lunettes de la perte et de l’abandon et c’est bien la réalité que je créais avec les objets.
Or il existe un remède, celui d’apprécier ce qui est éphémère au lieu de lui opposer le fait qu’on voudrait qu’il soit éternel.
Dans ma croyance, ce qui est éternel n’est pas dans la dimension 3D de la matière.
Apprécier ce qui est éphémère s’appelle la gratitude. Les moines Tibétains sont des experts en gratitude pour l’éphémère.
C’est un peu en les regardant faire que je suis passée du « c’est du gâchis tout ce temps passé » à « du moment que cela fait apprécier l’instant ».
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On associe souvent la gratitude avec le fait de dire merci à quelqu’un qui nous a donné un coup de main ou offert un cadeau. C’est une forme de gratitude sociale.
Du point de vue des sciences humaines, la gratitude n’est pas qu’une action, c’est aussi une émotion.
Plus récemment, la psychologie positive a été capable de mesurer les effets de la gratitude.
Les qualités de la gratitude
La gratitude est au départ un exercice qui vous permet de réaliser et d’apprécier ce qu’il y a de bon dans votre vie.
Elle permet ainsi de se connecter à quelque chose de plus grand qu’un individu comme la nature ou un pouvoir supérieur.
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La gratitude est aussi l’appréciation de ce qui a de la valeur (sans aucun rapport avec l’argent/valeur) et ce qui a du sens.
Elle est gratuite, exprimée librement justement parce qu’elle n’est pas le résultat d’une transaction, d’une rétribution ou d’un gros effort à fournir.
Elle vient en plus, c’est l’expression même de la générosité et de l’élan du cœur, bref, la cerise sur le gâteau .
Reconnaissance, appréciation et remerciement pour ce vous recevez mais aussi pour l’existence de tout ce qui semble extérieur à vous incluant la conscience universelle.
Ce sont bien 2 phrases sur 4 qui caractérisent le Ho’oponopono:
- Je te remercie
- Je t’aime
Il y a bien gratitude pour ce que vous recevez directement dans votre vie mais aussi pour la source de toute cette bonté.
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L’intérêt de la gratitude
Elle joue un grand rôle dans les religions. En général, c’est surtout là qu’on la découvre.
La gratitude est un acte sans ego. Elle ne cherche rien en retour et se nourrit d’elle-même.
La gratitude, est-elle à pratiquer ou une émotion humaine naturelle?
Si je me réfère à moi, il y a quelques années, j’avais tendance à me promener dehors en étant dans mes pensées.
Je ne ruminais pas particulièrement d’idées négatives mais je vivais un peu dans ma tête et pas toujours consciente de mon environnement.
L’exercice de la gratitude a fait que je suis beaucoup plus présente à ce qui se passe autour de moi.
Les détails du monde extérieur me sautent aux yeux, il n’est plus possible de passer à côté d’un arbre sans ressentir sa présence et le bienfait qu’il me procure.
Lorsque je vais à Paris, je prends le temps de sourire aux musiciens dans le métro parce qu’ils me procurent un bien-être et que cela vaut la peine de le leur montrer.
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La gratitude et les neurosciences
Les scientifiques se sont penchés sur le thème de la gratitude et vous allez voir que ça vaut le détour, surtout si vous n’en avez pas fait encore une pratique quotidienne.
Selon les recherches à UCLA, exprimer régulièrement de la gratitude modifie la structure moléculaire de votre cerveau.
Ils vont même plus loin en affirmant que la gratitude vous recâble pour le bonheur. J’ai donc pensé que cela valait la peine de s’y arrêter un moment.
Savoir qu’exprimer de la gratitude rend les gens plus heureux et leur permet de vivre plus longtemps ne suffit pas, la science l’a prouvé !
Lorsque vous ressentez de la satisfaction, soit parce que
- vous avez réussi ,
- vous avez obtenu ce que vous désiriez,
- ou que vous avez su vous émerveiller,
votre cerveau libère de la dopamine naturelle.
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Lorsque vous exprimez de la gratitude pour ce que vous avez reçu, vous poussez littéralement votre cerveau à produire cette hormone du bonheur.
Mais ce n’est pas tout : lorsque vous êtes dans la gratitude par rapport à ce qu’un proche a fait pour vous ou lorsque vous faites un cadeau à quelqu’un, votre cerveau libère de l’ocytocine.
Cette hormone vous fait ressentir le bonheur de vivre des liens et de l’affection.
Le sentiment de gratitude active aussi le cortex cingulaire antérieur qui produit de la sérotonine, l’hormone de la bonne humeur et de la joie de vivre.
Pratiquer la gratitude, ce n’est pas qu’un exercice d’appréciation, c’est aussi la mise en mouvement dans le corps de toute une chimie qui entretient le bien-être et le bon vivre.
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La gratitude s’apprend
Au siècle dernier, on pensait que le cerveau arrêtait sa croissance à l’âge adulte.
Aujourd’hui, on sait qu’il n’en est rien, tout ce que vous apprenez change votre cerveau.
Ce dernier accélère les échanges chimiques en fonction de vos actions, de votre comportement et votre ressenti.
C’est aussi le postulat de l’épigénétique. Tout ce que vous pensez, faites ou ne faites pas modifie vos gènes !
Mais pour modifier le câblage de votre cerveau, vous avez à cultiver des pratiques d’apprentissage.
Si vous voulez activer les circuits du bien-être dans votre cerveau, vous avez à prendre le temps de savoir ce pour quoi vous avez de la gratitude.
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Et même s’il est commun de penser qu’il faut 10 000 heures de pratique ou d’apprentissage pour faire un câblage solide, les recherches récentes tendent à prouver que cela dépend entièrement de votre attitude et de la façon dont votre cerveau fonctionne.
Plus vous créez des circuits neuronaux, plus vous densifiez le câblage interne jusqu’à ce que votre comportement (pour générer du bonheur par exemple) devienne quasi-automatique.
Plus vous pratiquez, moins vous avez besoin de faire d’efforts. C’est un peu comme tracer son chemin à la machette dans la jungle.
Les premiers passages sont les plus délicats. Une fois le chemin tracé, il devient très agréable à arpenter.
Plus vous allez vous sentir reconnaissant, plus votre cerveau va adopter la gratitude attitude jusqu’à ce que cela devienne une seconde nature.
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La gratitude est contagieuse
Lorsque quelqu’un qui s’adresse à vous se plaint, vous sentez rapidement un malaise.
Vous aimeriez aider pour soulager la personne mais elle ne cherche pas d’aide, elle veut juste se plaindre et vous ressentez physiquement ce que la plainte fait à votre corps.
A l’inverse lorsque quelqu’un vous raconte un événement pour lequel il a une profonde gratitude, vous pouvez ressentir en vous l’énergie de cœur qui se dégage.
Et lorsque c’est vous qui exprimez cette gratitude, non seulement vous modifiez la chimie de votre corps mais vous devenez aussi contagieux.
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On ne remplace pas une pensée négative par une pensée positive
La gratitude n’engloutit pas une bonne fois pour toutes les pensées stressantes que vous entretenez.
Elle vous permet simplement de ressentir le bonheur d’avoir ce que vous avez plutôt que le malaise du manque de ce que vous n’avez pas.
Sachant que vous avez environ 60 000 pensées dans la journée et que 80% de vos pensées sont stressantes et répétitives, il est intéressant de devenir conscient et d’alimenter vos pensées d’une énergie nourrissante.
Robert Emmons et Michael McCullough ont mené une expérience auprès de 3 groupes de personnes :
- Le 1er notait ses expériences quotidienne
- le 2ème notait ses expériences désagréables
- Le 3ème notait les expériences pour lesquelles il était reconnaissant
C’est bien entendu dans le 3ème groupe qu’on a trouvé le plus de personnes enthousiastes avec un meilleur sommeil et le taux le plus bas de Cortisol (hormone de stress).
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Votre cerveau est programmé de naissance pour repérer les difficultés et les dangers afin que vous vous mettiez dans les circonstances qui favorisent votre survie.
Il est centré sur les manques, la peur de manquer, l’anticipation des difficultés et des dangers mortels.
Si ce manque s’accompagne d’un sentiment d’impuissance ou d’être débordé, alors votre organisme produit des hormones de stress qui mettent beaucoup de temps à se dissiper.
Pratiquer la gratitude est une décision personnelle
Vous pouvez choisir d’inverser la vapeur et sans résistance, faire d’autres propositions à votre cerveau.
Encore une fois il n’est pas question de remplacer du négatif par du positif mais de câbler votre cerveau par des comportement qui vont amener dans votre corps des hormones du bonheur plutôt que des hormones de stress.
Sachant, de surcroit, que votre cerveau ne fait pas différence entre le réel et le virtuel (pensez à mordre dans un citron frais et vous verrez que vous salivez), vous pouvez devenir maître de vos pensées et donc des réactions chimiques dans votre corps.
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En d’autres termes, si vous ne vous sentez pas heureux, vous y pouvez quelque chose !
Les 4 exercices simples à pratiquer
1°) Noter les 3 choses, évènements, situations qui vous ont amené du bien-être dans la journée.
Faites cet exercice plutôt le soir avant de vous coucher pour améliorer votre sommeil.
2°) Le bocal à gratitude
Lorsque vous éprouvez un profond sentiment de reconnaissance pour ce que vous avez vécu, expérimenté, ressenti etc…décrivez rapidement la situation sur un bout de papier et mettez ce dernier dans un bocal de la cuisine.
A la fin de l’année ou lors de votre anniversaire, ouvrez le bocal et lisez tous vos petits papiers pour faire monter l’énergie et voir le chemin parcouru.
N’oubliez pas que votre cerveau a plutôt tendance à se souvenir de ce qui ne va pas que de ce qui vous a rendu heureux(se).
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3°) Si vous passez du temps avec des enfants ou vos petits enfants, faites-leur faire (et jouez avec eux) l’alphabet de la gratitude.
Les enfants n’ont pas ce réflexe mais vous pouvez l’induire sous forme de jeux :
- Je suis reconnaissant ou je trouve ça formidable que les …….(trouvez un mot qui commence par A) Antilopes par exemple
- Je suis heureux de pouvoir prendre des Bains dans la mer
- Je trouve ça formidable d’avoir un Chat à la maison
- J’aime les Dalmatiens
- J ‘adore les Eléphants etc….
4°)Ceci est mon exercice personnel du matin
Avant d’être réveillée totalement je fais l’exercice de la gratitude pour tout ce que je possède.
Pour cela, je passe en revue tous les objets de la chambre.
- J’ai beaucoup de gratitude pour les livres de ma bibliothèque
- J’ai une gratitude immense pour le confort de mon matelas
- J’adore ma house de couette du Taj Mahal
- J’aime mes commodes avec leurs petits compartiments
- J’ai beaucoup de gratitude pour ma rampe lumineuse en forme d’orchidées
- J’adore ce tableau que j’ai peint il a quelques années
- J’ai une infinie gratitude pour cette statuette que j’ai ramenée de…
Etc…
En général, ça se passe très bien , je me prends au jeu et je me mets à déborder au-delà des objets de la chambre.
Sauf que l’autre jour, je fais pareil pour mes cristaux et j’entends une petite réflexion de mon mental : « Oui mais j’ai pas le temps de m’en occuper ».
Je laisse passer et je reprends l’exercice…j’ai de la gratitude pour mon livre de chevet du moment …et le mental rapplique « oui mais j’ai pas le temps de le lire ».
Alors j’ai su qu’il fallait rajouter une nouvelle rubrique à mon exercice de gratitude : le temps car visiblement j’étais encore dans la bouteille à moitié vide !
- J’ai de la gratitude pour le fait que je peux vivre sans mon réveil
- J’ai de la gratitude parce que je peux choisir mes horaires de travail
- J’ai de la gratitude parce que j’arrive à trouver le temps chaque jour de faire une méditation…
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J’ai fait cet exercice de la gratitude pour mes 50 ans ; j’avais invité toute ma famille et le soir, j’ai fait cet exercice en remerciant chacun pour l’impact qu’il avait eu dans ma vie…
Je peux vous assurer que le silence était religieux, la gratitude dégage une énergie incroyable qui nourrit le cœur (ou rend mal à l’aise ;-)), je vous encourage à essayer si vous ne l’avez pas déjà fait avec vos proches.
J’aimerais terminer cet article par un petit poème (la maison d’hôtes) de Rumi. Vous allez découvrir que la gratitude ne s’applique pas qu’aux choses et aux êtres que vous aimez.
Tout comme Ho’oponopono, la gratitude s’applique aussi à ce qui vous met en difficulté mais semble sur votre chemin pour vous faire avancer.
Lorsque vous réussissez cette partie de l’exercice, alors vous savez que le câblage pour le bonheur est en bonne voie.
Être humain, c’est être une maison d’hôtes.
Tous les matins arrive un nouvel invité.Une joie, une dépression, une méchanceté,
une prise de conscience momentanée vient
comme un visiteur inattendu.Accueillez les tous et prenez-en soin!
Même s’ils sont une foule de chagrins,
qui balaient violemment votre maison
et la vident de tous ses meubles,
traitez chaque invité honorablement.
Peut-être vient-il faire de la place en vous
pour de nouveaux délices.La pensée sombre, la honte, la malice,
rencontrez-les à la porte en riant,
et invitez-les à entrer.Soyez reconnaissants pour tous ceux qui viennent,
parce que chacun a été envoyé
comme un guide de l’au-delà.
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Et vous quel exercice de la gratitude faites-vous ? Laissez un commentaire !
Fév 21
3 choses que tous les couples devraient savoir pour etre heureux
Ho'oponopono, Psychogénéalogie, Relations
by Hannah
Je reçois beaucoup de mails et de commentaires de personnes qui ont eu toutes sortes de mauvaises surprises dans leurs relations amoureuses ces derniers temps et se sentent à des années lumière d’être heureux en couple.
Même si cela n’explique pas tout, je sais que les années 8 (2015, 2+0+1+5=8) et les années 9 (2016, 2+0+1+6=9) sont propices aux changements relationnels.
Un gros nettoyage se fait et la vie réoriente les couples à l’insu de leur plein gré !
Je me suis dit qu’un peu de compréhension pouvait aider à accepter ce qui est, quand bien même ce qui « est » se présente sous forme de rupture ou de situation dite désagréable.
Pour qu’un couple soit heureux, il faut qu’il sache faire de la haute voltige entre le présent et le passé, c’est ce que je vous propose de faire dans cet article.
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Je vais vous décrire la face cachée de vos problèmes relationnels pour que vous puissiez les aborder dans un « oui » plutôt que dans une résistance.
Si vous trouvez que vous n’êtes pas heureux (se) en couple, sachez que tous vos problèmes relationnels sont basés sur un manque d’amour à l’intérieur de vous (pas chez l’autre) et engendrent la peur :
Votre travail va consister à retrouver l’amour en vous avant de vouloir régler votre problème. (simple mais il fallait y penser) C’est ce que nous allons voir dans cet article.
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1°) Comment vivre un couple heureux malgré l’insatisfaction latente
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L’insatisfaction peut être psychologique, émotionnelle, physique, sexuelle, voire spirituelle. Vous la croisez dans votre vie lorsque vous pensez à votre relation et que vous dites : je n’ai pas envie de « ça ».
Vous sous-entendez par là que votre insatisfaction vient de naître (ou elle est là depuis quelque temps) et il est très clair pour vous que c’est l’état de la relation qui génère votre insatisfaction.
Vous vivez aussi avec la croyance mentale, « un couple heureux ne devrait pas vivre l’insatisfaction ». Il n’y a aucun problème avec l’insatisfaction du moment que vous savez quoi en faire!
Votre compagne ou votre conjoint ne remplit aucune de vos attentes et pire, il (elle) fait exactement ce que vous n’aimez pas qu’il (elle) fasse.
Etc…
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Vous oubliez en route que l’insatisfaction vient de beaucoup plus loin que ces dernières années. (ou alors vous êtes amnésique;-))
L’insatisfaction vient de votre petite enfance et ce n’est pas parce que vous n’aviez pas le bon jouet à Noël.
Je ne voudrais justement pas casser votre jouet mais si vous pensez avoir eu une enfance de rêve et si vous vivez l’insatisfaction aujourd’hui, c’est que vous avez tout repeint en rose.
Je ne vous blâme pas, cela vous a probablement aidé à arriver jusqu’à aujourd’hui mais ne négligez pas le fait que vos besoins d’enfants n’ont sans doute pas été satisfaits, j’entends par là des besoins primordiaux qui sont autres que boire, manger, dormir et se laver les dents.
Voici une petite liste de besoins pour vous rafraîchir la mémoire:
Très aimés, vous l’avez sans doute été mais satisfaits peut-être pas!
Vous ne pouvez pas savoir, enfant que tous ces besoins ne sont pas satisfaits car vous n’avez pas d’élément de comparaison, sauf lorsque vous commencez à échanger réellement à l’école avec de vrais amis.
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Cette insatisfaction que vous ressentez pourtant est stockée dans votre inconscient et pour ainsi dire, immunisée pendant un certain temps, le temps qu’il vous faut pour grandir et trouver la relation de votre choix..
Lorsque vous développez des liens adultes et que vos besoins relationnels commencent à être satisfaits, lorsque justement vous aimeriez vivre un couple heureux, l’immunité est alors levée pour que vous puissiez « travailler » ces aspects difficiles de votre éducation.
Vous avez alors à vous libérer de l’empreinte psychique (et parfois physique) que cette insatisfaction a créé en vous, et faire le deuil de ce qu’il ne vous a pas été possible de vivre.
Si vous voulez vivre un couple heureux c’est à dire, avoir une relation amoureuse satisfaisante sans avoir fait ce travail au préalable, vous vivez dans une grande illusion;-)
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Il vous reste cependant une option au cas où vous n’auriez pas fait ce travail de nettoyage…c’est de le faire au sein même de la relation.
Et oui les relations, c’est aussi fait pour vous libérer de vos anciens schémas, à condition de les connaître bien entendu.
Si vous n’avez pas cette conscience, vous allez croire que c’est la relation qui réveille tous vos inconforts et vos insécurités. Vous allez probablement quitter la relation et tenter de faire ailleurs un couple heureux et l’histoire va se répéter indéfiniment.
Ainsi, la prochaine fois que vous êtes tenté(e) de « coller » sur la relation vos propres insatisfactions, souvenez-vous de l’origine de l’insatisfaction dès votre plus jeune âge.
Pour faciliter le nettoyage, vous pouvez utiliser n’importe quelle technique de thérapie ou faire Ho’oponopono à propos de cet enfant en vous et de votre interprétation erronée de la réalité de la relation.
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Je ne suis pas en train de dire que les relations adultes ne sont jamais insatisfaisantes.
Ce que je dis par contre, c’est que, tant que vous n’avez pas fait le ménage dans vos propres insatisfactions, vous ne savez pas ce qui cloche vraiment dans la relation mais vous êtes en quête d’un couple heureux.
Or, il n’est pas question d’être en quête mais bien de le vivre!
Peut-être aussi que lorsque vous aurez nettoyé vos insatisfactions personnelles, il ne restera pas grand chose d’insatisfaisant dans la relation. Sans vous en apercevoir, vous vivrez un couple heureux.
Je vois ces erreurs d’interprétation dans la relation tous les jours auprès de mes clients. Je le vois aussi chez moi ! Ce qui me fait le plus travailler dans le lien, par exemple, c’est le besoin de soutien.
Concrètement en 2016, j’en ai mais régulièrement, lorsque je suis aux prises avec une émotion ou que je piétine parce que je ne sais pas faire au niveau de la technique, je vis cette insatisfaction de ne pas être assez soutenue.
Si je ne travaille pas cet aspect de moi qui se croit toujours toute seule en charge de tout, je fais peser mon histoire personnelle sur la relation.
J’ai à remplacer la peur de ne pas être soutenue par mettre du cœur sur ma mémoire. Si je n’étais pas vigilante, je pourrais me faire croire que cela est du à la relation.
Je sais qu’il n’en est rien et ce qui me permet de vite décrocher de mes revendications, c’est la certitude que si un vrai problème s’élève au sein de la relation, l’autre va aussi le travailler de son côté pour se dégager de sa propre histoire.
Ce qui m’amène à un deuxième problème majeur dans la relation : le manque de communication vraie
2°) Comment vivre un couple heureux malgré le manque de communication
Je vois peu de couple ensemble dans le développement personnel. Ce qui signifie que des hommes et des femmes prêts à travailler sur eux se retrouvent dans des relations où l’autre n’a aucune idée du travail personnel à faire sur lui-même.
Pire, votre compagne ou votre compagnon pense que ce sont des « conneries » spirituelles ou de la psychologie de bas étage.
Ce n’est pas une bonne raison pour quitter la personne ! Vos enfants ne connaissent rien à vos livres de développement personnel et cela ne vous empêche pas de les aimer !
Êtes-vous certain(e) d’avoir utilisé la communication vraie ?
Communiquer honnêtement, c’est pouvoir dire de façon authentique ce qui se passe en vous. Pas sous forme de plainte ou de reproche déguisé.
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Communiquer vrai, ce n’est pas se permettre de tout dire à l’autre. De façon un peu généralisée, les femmes ont plus de facilité à parler de leurs ressentis et de leur vie intérieure.
Les hommes souvent n’ont pas appris ce que veut dire communiquer et ce n’est pas l’école qui comble cette lacune!
Ils racontent ce qu’ils ont fait, ce qu’ils ont vu ou ce qu’a dit le voisin. Ils ne comprennent pas ce qu’ils pourraient en dire de plus, ce sont des faits objectifs.
Les femmes, de leur côté, pensent parfois que communiquer c’est dire ce qu’on pense de machin, de ce qu’a fait machine… ou dire ce qu’elles pensent de ce que leur mari a fait ou pas fait.
Communiquer n’est pas dire ce qu’on pense mais dire ce que ça nous fait vivre et ressentir. Pourquoi est ce si important d’exprimer ce que cela vous a fait vivre et ressentir? Parce que vous êtes unique et incomparable.
Si l’homme ou la femme qui vit avec vous raconte ce qu’il(elle ) a fait de façon objective, alors n’importe qui pourrait faire l’affaire. Allez vous promener avec n’importe qui et il vous décrira le même paysage.
Si vous allez voir une exposition, hommes et femmes vont peut être s’entendre sur le fait d’exprimer ce qu’ils ressentent face à un tableau.
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Mais cela est très réducteur. Communiquer c’est pouvoir dire aussi ce que cela vous a fait d’aller au musée avec lui ou elle, que ce soit en termes élogieux ou sur le mode « ça n’ a pas été facile pour moi ».
C’est aussi raconter ce qui vous a touché en dehors du tableau. Lorsque ce groupe d’handicapés est arrivé devant le tableau, par exemple, ça m’a fait…
Lorsque mon sac a sonné quand je suis sorti du musée…quand le motard m’a demandé de me ranger en sortant du musée etc…
Ce que vous aimez voir au cinéma, c’est sans doute de l’action plus que des tableaux statiques mais vous aimez aussi qu’il y ait une transformation du héros.
Le héros fait des prises de conscience et modifie son comportement, ce qui a pour effet de modifier sa vie et la vie de ses proches.
Il en est de même dans la communication dans la relation. Si l’autre fait ou dit quelque chose qui me dérange, me pétrifie ou m’active, j’ai à trouver en moi le courage d’exprimer ce que ça me fait…plutôt que de me taire ou de commencer ma phrase par « j’en ai marre que tu »….
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Une fois que vous avez exprimé combien c’était difficile pour vous, vous devez sous-entendre: « mais je vais m’en occuper »…
Ce qui signifie : j’ai conscience que c’est quelque chose à moi qui vient de s’activer, je vais le nettoyer et retrouver en moi un espace aimant au lieu de rester fixé sur la colère ou la peur que ce que tu as fait a réveillé en moi.
Si l’autre se tait, ne le forcez pas à parler, vous n’avez pas à le prendre en charge. Voyez plutôt ce que cela vous fait qu’il se taise et « travaillez » dessus.
Pas de couple heureux possible si vous ne faites pas attention à la façon dont vous communiquez. Vous voyez le travail se fait même si vous n’avez as en face de vous un grand gourou du développement personnel.
3°) La face cachée de la trahison
Vous n’avez pas besoin d’avoir une double vie pour que l’autre se sente trahi et vice versa. Dès que la trahison s’introduit dans votre vie, c’est la fin de votre couple heureux.
Il suffit parfois d’un regard dans une soirée ou un repas au restaurant pour que l’énergie bascule dans la relation .
La communication est brisée et chacun est en retrait avec une projection négative sur la relation:
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Ne vous y trompez pas, ce n’est l’adulte en vous qui est blessé. Ce dernier sait que c’est sans doute le surplus d’alcool qui a provoqué cela.
L’enfant en vous, par contre se sent rejeté, humilié, blessé, trahi et en grande insécurité.
Si vous ne faites rien pour cet enfant, vous avez 2 réactions possibles : le retrait (mais vous le ferez payer plus tard) ou la colère qui peut aussi se traduire par un jugement ou de la plainte.
Si vous passez immédiatement dans la colère sans sentir la blessure, vous allez vous identifier à quelqu’un de puissant alors que justement vous êtes à votre niveau le plus vulnérable.(et vous n’aimez pas cela)
Personne n’aime cet enfant vulnérable en cas de trahison et personne n’aime se voir sous son aspect jaloux.
N’essayez pas non plus de la jouer, « chacun est libre » en vous coupant de votre possessivité. ce ne sont que des idées mentales sur la relation, la véritable question du moment est: qu’est ce que tu sens?
Surveillez aussi votre posture victime du triangle de Karpman, vous n’avez pas à vous identifier totalement à l’enfant trahi.
Il y a en vous plusieurs facettes à l’œuvre si vous êtes celui ou celle qui se sent trahi. (Au passage se sentir trahi n’est pas une émotion mais un jugement) :
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A propos de confusion, il en est de même pour la personne qui est considérée comme celle qui trahit. Son travail est aussi d’identifier toutes les parties d’elles à l’œuvre :
Contrairement à ce que vous pensez, la personne qui « trahit » n’a pas tellement plus de libre arbitre que la personne trahie. Elle aussi est au cœur d’une mémoire dont elle ignore tout.
Alors, comment concilier tout ce monde agité, ne pas renoncer à son couple heureux et ne pas succomber à la confusion?
En n’oubliant pas de faire un pas en arrière tout en sachant que c’est probablement une mémoire qui a besoin d’être identifiée ou nettoyée.
Les histoires de mes clientes peuvent aller du simple flirt dans une soirée jusqu’à faire un enfant avec quelqu’un d’autre .
Qu’est ce qui peut se cacher derrière une pareille mémoire? Très souvent une mémoire trans-générationnelle.
C’est un peu comme si la vie d’un ancêtre se remettait en scène dans la vie d’un de ses descendants. Pour ceux qui sont à l’aise avec la croyance de vies parallèles ou « antérieures », et si cet ancêtre c’était vous?
Apprendre à remettre de l’amour et de l’acceptation dans ce type de mémoire n’est pas une mince affaire. C’est pourtant ce que la vie peut vous demander.
Un peu de sagesse et beaucoup de conscience de ce qui se joue n’est pas superflu. Même si vous ne le savez pas, 90 % des histoires de trahison nous ramènent aussi à l’enfance.
Vous en doutez ? Que pensez-vous avoir ressenti petit, lorsqu’un nouvel enfant a fait irruption dans votre vie, ravissant tous les regards et l’attention de la mère ?
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Qui est ce troisième larron qui vient s’immiscer dans votre vie à deux ? Très souvent c’est le petit frère ou la petite sœur. C’est d’autant plus vrai si ce dernier ou cette dernière a eu une particularité que vous n’aviez pas…par qui avez-vous eu peur d’être remplacé? Certainement pas un amant ou une maîtresse!
Et si vous n’avez pas de concurrent direct, il se peut que vous portiez un conflit larvé (ou avéré) de vos parents. Ce sont eux qui ont vécu (ou failli vivre) la trahison, c’est vous qui portez la mémoire.
J’espère que votre niveau d’espoir d’avoir un couple heureux est remonté…et que vos illusions en ont pris un petit coup dans l’aile.
Je vous ai présenté 3 difficultés relationnelles récurrentes afin que vous puissiez rapidement retrouver votre cœur et quitter le drame pour continuer à vivre votre couple heureux malgré les turbulences.
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Un seul secret : arrêter de croire que c’est la faute de l’autre si….il n’y a jamais eu d’autre histoire que la votre et cela n’a rien à voir avec la relation…
Vous connaissez les turbulences relationnelles, vous avez traversé, vous avez échoué sur la plage? Vous en avez tiré une grande leçon de vie ? Laissez un commentaire!
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